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d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc
comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur
doit admettre et donc supporter. Il a été
réalisé pendant la période de formation et
constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique,
d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées
aux technologies biomédicales. Nous
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lecture...
APPLICATION DU GUIDE DES BONNES PRATIQUES BIOMEDICALES
AU CENTRE HOSPITALIER DE
L'AGGLOMERATION
DE NEVERS
Référence
à rappeler : APPLICATION
DU
GUIDE
DES BONNES PRATIQUES
BIOMEDICALES AU CENTRE
HOSPITALIER DE NEVERS TEIXEIRA
José Fernando
Rapport
de
stage,
Certification
Professionnelle
ABIH,
UTC
2010
URL : http://www.utc.fr/abih; Université
de
Technologie de Compiègne
L’instauration
d’une
démarche
qualité
dans
un
service
doit
être
entre
autre
le
fruit
d’une
volonté
émise
par
la
direction
de
l’établissement.
Le
service
biomédical
du
Centre
Hospitalier
de
l’Agglomération
de
Nevers
sous
l’impulsion
de son
ingénieur monsieur DEVAUX Thierry et des techniciens qui le
forment sont dans cette optique. Cependant il est important qu’il y ait
une phase de réflexion afin de définir quelles
certifications recherchées. Le choix c’est porté sur le
guide des bonnes pratiques biomédicales pour
évaluer celui-ci. En complément une enquête
auprès des services de soins a été
réalisée. Ces démarches ont conduit à
définir des objectifs à atteindre, des bonnes pratiques
à exploiter, mais aussi des attentes ont été
exprimées suite à l’enquête. Afin de garantir et
d’améliorer la qualité des soins des actions sont
entreprise par ce service biomédical.
Mots
Clés : démarche
qualité, service biomédical, certifications, guide,
pratiques biomédicales, évaluation
ABSTRACT
The
introduction
of
a
quality
service
must
is
largely
a
decision
made
by
the
management
of
the
institution.
The
biomedical
department
of
Community
Hospital of Nevers led by Mr. Thierry DEVAUX, an engineer,
and technicians form this service are in this process. Of great
importance appears a study phase purpose of which is to determine what
characteristics are sought. The selection of these characteristics is
based on the good practice guide for biomedical evaluation. In addition
a survey of health care services has been done. These approaches have
led to the definition of objectives, best practices to research, but
also the expectations have been raised following the investigation. A
number of measures has been undertaken by the biomedical service to
ensure and improve of care.
Je
ne
serais
pas
d’une
très
grande
originalité
dans
mes
remerciements,
mais
ceux-ci
sont
transmis
en
toute
sincérité.
Je
tiens
à
remercier
dans
un
premier
temps
tous
les
enseignants
de
l’UTC
Compiègne
par
leurs
cours
dispensés
durant
la
formation
théorique
qui
m’ont
été
utiles
durant
ce
stage. J’adresse mes remerciements
particuliers à Mr.Farges pour son autorisation à pouvoir
exploiter le projet du nouveau guide de bonnes pratiques de
l’ingénierie biomédical en établissement de
santé. Maintenant je remercie mon tuteur de stage
l’ingénieur Mr. Devaux Thierry pour son professionnalisme,
son écoute et sa disponibilité malgré un emploi du
temps chargé. Je n’oublierais pas le responsable de
l’atelier biomédical Mr. Carrières ainsi que les
techniciens qui le compose messieurs Bouvier, Meunier, Viodet et
Thinet pour leurs amabilités, disponibilités et
leurs contributions quand à ce projet mais aussi
l’ensemble du personnel du Centre Hospitalier de l’Agglomération
de Nevers pour leurs gentillesses et convivialités.Je remercie
Mr. Ikizer de la société Général
Electric d'avoir répondu favorablement à toutes mes
questions et demandes.
Le
Centre
Hospitalier
de
l’Agglomération
de
Nevers
m’a
permis
d’effectuer
le
stage
pratique
de ma formation «
d’Assistant Biomédicale en Ingénierie Hospitalière
». Cette expérience m’a permis de voir le fonctionnement
mais aussi les contraintes que peut avoir au quotidien un service
biomédical dans un établissement public de santé
de l’importance de Nevers. Monsieur DEVAUX Thierry
ingénieur et responsable de ce service, conscient qu’une
démarche qualité ne peut être que
bénéfique à son service m’a demandé dans un
premier temps la mise en place d’indicateurs de qualité.
Soucieux de l’importance de cette tâche et après analyses
et dialogue avec toute l’équipe, nous avons
décidés d’utiliser le guide des bonnes pratiques
biomédicales, et de mener en parallèle une enquête
de satisfaction auprès des services de soins, afin d’atteindre
une certification ISO ou toutes autres, à moyen terme. Suite aux
résultats et partie prenante du service biomédicale, une
autre partie de mon temps fut consacré à l’étude
de la mise en place d’une interface entre le logiciel G.L.P.I.
(nécessaire à la demande de travaux sous intranet
à l’établissement) et la G.M.A.O.Asset + utilisé
et peu exploité dans l’état actuel, ce travail fut
réalisé en étroite collaboration avec les
principaux utilisateurs, les techniciens biomédicaux.
Des actions actions sont engagés afin d'atteindreune
certification ISO ou toutes autres à moyen terme.
GLOSSAIRE
C.H.A.N.
:
centre hospitalier de l’agglomération de Nevers
G.M.A.O. : gestion de la maintenance assistée par
ordinateur
M.A.P.A.D. : maison d'accueil pour personnnes âgées
dépendantes
M.C.O. : médecine chirurgie obstétrique
H.A.D.:hospitalisation à domicile
P.C.R. : personne compétente en radioprotection
G.L.P.I. : gestionnaire libre de parcs informatiques
D.M. : dispositifs médicaux
G.B.P.B. : guide des bonnes pratiques biomédicales
E.C.M.E. : équipements de contrôle, de mesure et d’essais
R.S.Q.M. : registre de sécurité de qualité et de
maintenance
S.A.M.U. : service d'aide médical d'urgence
S.M.U.R. : service médical d'urgence régional
Au
ІХ
ème
siècle,
l’évêque
Heriman,
contemporain
de
Charlemagne
est
censé
créer
l’Hôtel-Dieu
Saint
Didier,
sur
le
site
de
l’actuelle
chambre
de
Commerce
et
de
l’Industrie
place
Carnot.
L’établissement
est
destiné
à
recevoir,
pour
l’hébergement
et
des
soins
éventuels,
les
pauvres
infirmes,
accouchées,
orphelins.
Il
renvoie
les
contagieux
(de
lèpre,
peste)
vers les maladreries
spécialisées (Saint-Lazare, Saint-Antoine,
Sainte-Valière, Saint-Eloi). En très mauvais état
à la vieille de la révolution, ses services sont
transférés dans les extensions de l’Hôpital
général auquel il est rattaché en 1801.
L’hôpital
général
(avenue
Colbert)
:
a)
Centre
d’hébergement
(1673-1890)
L’hôtel-Dieu
étant
insuffisant
pour
recueillir
tous
les
pauvres,
en
1673
(sous
Louis
ХІV)
est
ouvert
l’Hôpital
Général
destiné
à
enfermer,
soigner
et
faire
travailler
les
indigents
dans
une
manufacture
de
draperie.
Les
locaux
primitifs,
accrus
et
modifiés
forment
depuis
1824
l’ensemble
caractéristique
:
la
chapelle
Notre
Dame
de
Pitié
et
deux
ailes
avec
retour.
Avec
les
découvertes
pastoriennes,
des
services
de
soins
se
créent
:
maternité (1889), salles d’opérations (1890),
laboratoire de bactériologie (1896). Entre deux guerres
mondiales, le mouvement s’amplifie sur les plans du Docteur Jules
Renault et de l’architecte Georges : radiologie (1926), contagieux
(Bricheteau – 1931), maternité nouvelle (1938), ophtalmologie
(G.Valois – 1934), cuisine (1940). Période Marlin (1939-1964) :
avec Mr. Inconnu, architecte le pavillon chirurgical bouleverse
l’aspect du bâtiment de l’hospice en 1960. S’y ajoutant la
centrale thermique (1956), la buanderie (1961), et la modernisation de
médecine (1951-1968). Concernant le secteur des personnes
âgées, il y a depuis la construction du bâtiment de
l’hospice en 1849, l’aménagement de la maison de retraite de
Corcelles en 1913 (fondation Clerget), la réaffectation du
service de Diabétologie de Pougues les Eaux en centre de
Gériatrie en 1992, la mise en service de la MAPAD, rue de la
Pique en 1997.
La
reconstruction
totale
de
l’hôpital
a
été
envisagée,
sur
place avenue Colbert en 1986, à la Baratte
en 1989, et enfin dans le secteur des Grands Champs en 1993.
Après quelques années de construction, son ouverture
s’est faites en mars-avril 2003. C’est aujourd’hui l’hôpital
Pierre Bérégovoy.La
décision
de
construire
un
hôpital
neuf
a
été
prise par le centre hospitalier, sous la présidence de Pierre
Bérégovoy, premier ministre et maire de Nevers, le 30
avril 1993. A la demande du conseil d’administration du centre
hospitalier, le nouvel hôpital porte le nom de celui qui en a
été à l’initiative. Il a été depuis
cette date, le deuxième plus important chantier du
département après la déviation autoroutière
de Nevers, et avant le circuit de Nevers Magny-Cours. Le
financement de la construction a représenté 96 millions
d’euro de travaux et 13.6 millions d’euro d’équipements. Il a
été assuré par emprunt et autofinancement,
à partir des aides budgétaires consenties par l’agence
régionale hospitalière et le ministère de la
Santé.
Le
centre
hospitalier
de
Nevers
est
l’un
des
premiers
établissements
Français
a
être
organisé
en
pôles
cliniques.
Les
services
de
soins
sont
réunis
en
pôles
médicaux
ou
médicaux-chirurgicaux
associant
les
compétences
d’équipes
médicales,
soignantes,
hôtelières,
pour
offrir
aux
patients
une
globalité
d’accueil
et
de
prise
en
charge.
Les
pôles
cliniques
constituent
des
entités regroupant, en un même lieu, plusieurs
spécialités médicales complémentaires. Il
est organisé en un regroupement de services. Le pole est
une structure de gestion décentralisée, coordonnant les
activités communes, et décidant d’un projet
médical et d’un projet de soins communs. Un médecin est
désigné responsable du pole, il est assisté d’un
cadre supérieur de santé. Un conseil de pole
réunit les représentants des personnels des services.
L’organisation du pole permet d’atteindre :
Une
logique
de
filière
de
soins
dans
la
prise
en
charge
du
patient
Un
travail
en
commun
des
médecins
de
disciplines
complémentaires
Une
mise
en
commun
de
moyens
Les
pôles
sont
composés
ainsi
:
Pôle
A
:
médecine
interne,
hémodialyse,
néphrologie,
neurologie.
Pôle
B
:
hépato-gastro-entérologie,
nutrition,
diabétologie-endocrinologie
et
maladies
métaboliques,
chirurgie
générale
et
digestive,
ophtalmologie.
Pôle
C
:
pneumologie,
cardiologie,
chirurgie
thoracique
et
vasculaire,
rééducation
cardiaque
et
pneumologique,
explorations
vasculaires.
Pôle
D
:
orthopédie,
traumatologie,
ORL
-odontologie,
médecine
physique
et
réadaptation.
Pôle
E
:
gynécologie
–
obstétrique,
néonatologie,
pédiatrie,
psychiatrie
infanto-juvénile.
Pôle
F
:
réanimation
polyvalente,
service
d’accueil
des
urgences,
SAMU,
SMUR.
Pôle
G
:
gériatrie,
MAPAD.
Pôle
T
:
diététique
et
nutrition,
kinésithérapie,
soins
de
supports
et
palliatifs,
hospitalisation
à
domicile,
prévention
et
éducation
thérapeutique.
Pôle
BOA
:
anesthésie,
chirurgie
ambulatoire,
bloc
opératoire.
Pôle
PHIL
:
biochimie,
bactériologie,
hématologie,
service
départemental
d’hygiène
hospitalière,
médecine
nucléaire,
radiologie,
pharmacie.
IMAGERIE
PAR
RAYON
X Nombre
de
mammographe
1 Appareils
mobiles
de
radiographie
6 Amplificateurs
mobiles
de
luminance
4 Salles
os
/
poumons
non
numérisées
1 Injecteurs
de
produits
de
contraste
2 Salles
télécommandées
non
numérisées
4 Salles
cardiovasculaires
numérisées
1 Scanographes
1
IMAGERIE
PAR
RESONANCE
MAGNETIQUE Appareils
à
champ
égal
ou
supérieur
à
1
tesla
1
IMAGERIE
PAR
ULTRA-SONS Echographes
avec
mode
A,
B
et
TM
4 Echographes
avec
doppler
continu
et
pulsé
2 Echographes
avec
doppler
couleur
2
IMAGERIE
NUCLEAIRE Tomographe
à
position
(P.E.T.)
1 Caméras
à
scintillations
2 Consoles
de
traitement
3
CARDIOLOGIE Systèmes
Holter
3
NEPHROLOGIE-
UROLOGIE Postes
de
dialyse
aigüe
2 Postes
de
dialyse
chronique
26 Traitement
de
l’eau
Osmose
Figure
N°4
:
Organigramme
service
biomédical
retour sommaire
Le service
biomédical a pour missions principales l’acquisition et le
maintien en bon état du matériel médical du
centre hospitalier de l’agglomération de Nevers. Composé
d’une équipe de 5 techniciens biomédicaux et d’un chef
d’atelier sous la responsabilité d’un ingénieur qui est
par ailleurs P.C.R. de l’établissement, le service
biomédical est un lien entre le service clinique, cœur de
l’activité hospitalière, les fournisseurs de
matériels et les services administratifs. L’équipe
biomédicale est aidée dans sa mission par un agent
gestionnaire des dossiers administratifs (suivi des contrats et des
commandes, facturation, liquidation…) et par le personnel des
marchés (rédaction, publication et suivi des
consultations…). Ce service peut intervenir 7j/7 et 24h/24 en cas
d’urgence grâce à son fonctionnement en astreinte.
Doté en 2009 d’un budget d’investissement de 1,5 million d’euro
et d’un budget d’exploitation de 1 million d’euro environ couvrant les
contrats de maintenance, les prestations de contrôle, les
réparations, le stock de pièces détachées,
et l’achat de la petite instrumentation, le service biomédical
planifie les achats programmés et validés avec les
instances de l’établissement, et peut faire face à la
plupart des pannes rencontrées dans les services. Le service
biomédical dispose d’un inventaire de 3300 équipements.
Les outils informatiques prennent une place essentielle dans
l’organisation du travail ; logiciel ASSET + pour la Gestion de la
Maintenance Assisté par Ordinateur (GMAO), application GLPI
(plateforme de demandes d’intervention commune avec tous les autres
services techniques), Cpage pour le suivi des commandes. Ce service en
plus de ces activités a le suivi et la gestion de 60 contrats de
maintenance pluriannuels avec des prestataires extérieurs.[3]
Organisation
journalière
du
service
biomédicale:
RESPONSABLE
DE
L’ATELIER
Horaire
du
lundi
au
vendredi
de
8h.30
à
16h.30 Fonction
:
rédige
le
planning,
les
interventions,
demande
des
services...
TECHNICEN
D’ASTREINTE
(à
tour
de
rôle
une
semaine
sur
4) Horaire
du
samedi
au
vendredi
soir
de
6h.30
à
14h. Fonction
:
Mise
en
service
du
service
hémodialyse,
traitement
d’eau
de
ce
service,
maintenance
des
générateurs.
Le
technicien
assure
les
dépannages
et
également
les
urgences
après
17h.
TECHNICIEN
BIOMEDICAL Horaire
du
lundi
au
vendredi
de
8h.
à
17h. Fonction
:
contrôle
qualité
sur
dispositifs
médicaux,
maintenance
préventive
et
curative
des
D.M.,
dépannage,
assistance
aux
services
de
soins…
Missions
de
maintenances
préventives
et
curatives
:
Intervention curative en interne sur les
dispositifs médicaux hors contrat et en partenariat, avec
commande des pièces détachées et le suivi des flux
Déclenchement et suivi des
interventions externes curatives ou préventives hors contrats
Suivi des interventions externes
curatives et
préventives sous contrats et respect des interventions internes
de premier ou deuxième niveau, dans le cadre des contrats
souscrits en partenariat avec les prestataires
Contrôle qualité et
maintenance
obligatoire sur les dispositifs médicaux
Consultations
pour
les
nouveaux
contrats
de
maintenance
et
révision
des
contrats
La
maintenance
préventive
et
le
contrôle
qualité
:
Définition
de
la
maintenance
préventive On
entend
par
“maintenance”
d’un
dispositif
médical,
l’ensemble
des
activités
destinées
à
maintenir
(maintenance
préventive)
ou
à
rétablir
(maintenance
corrective)
un
D.M.
dans
des
conditions
données
de
sûreté
de
fonctionnement
pour
accomplir
une
fonction
requise.Les
conditions
de
réalisation
de
la
maintenance
sont
fixées
contractuellement
entre
le
fabricant
ou
le
fournisseur
de
tierce
maintenance
et
l’exploitant.[4]
Définition
du
contrôle
qualité On
entend
par
«
contrôle
qualité
»
d’un
dispositif
médical,
l’ensemble
des
opérations
destinées
à
évaluer
le
maintien
des
performances
revendiquées
par
le
fabricant
ou,
le
cas
échéant,
fixées
par
le
directeur
général
de
l’Agence
Française
de
Sécurité
Sanitaire
des
Produits
de
Santé.
Le
contrôle
de
qualité
est
dit
interne
s’il
est
réalisé
par
l’exploitant
ou
sous
sa
responsabilité
par
un
prestataire.
Il
est
dit
externe
s’il
est
réalisé
par
un
organisme
indépendant
de
l’exploitant,
du
fabricant
et
de
celui
qui
assure
la
maintenance
du
dispositif.[5]
Textes
réglementaires,
décrets,
normes
et
lois
liés
au
service
biomédical
Décret n°2001-1154 du 5 décembre 2001
relatif
à l’obligation de maintenance et au contrôle de
qualité des dispositifs médicaux prévus à l
article L.5212-1 du code de la santé publique.
Norme NF S99-171 : Modèles et définition pour
l'établissement et la gestion du registre
sécurité, qualité et maintenance permettant, pour
chaque dispositif médical, d’enregistrer toutes les
opérations qui sont effectuées sur celui-ci.
Arrêté du 3 mars 2003 fixant les listes des
dispositifs médicaux soumis à l’obligation de la
maintenance et au contrôle qualité mentionnés aux
articles L.5212-1 et D. 665-5-3 du code de
la santé publique.
NF EN 60601-1 Appareils électromédicaux :
règles générales de sécurité (IEC
601-1:1991)
ENQUETE
et
APPLICATION
DU
GUIDE
DES
BONNES
PRATIQUES
BIOMEDICALES
AU
C.H.A.N.
Pourquoi une démarche
qualité
Toute personne
qui souhaite donner du sens et accéder à
une vision claire sur une stratégie globale du management de la
qualité associé à une équipe, un projet ou
un programme de développement au sein d’une organisation
[6].
De
part sa mission principale qui consiste à assurer la
disponibilité et le bon fonctionnement des dispositifs
médicaux, le service biomédical est un acteur participant
à la qualité et à la continuité des soins
au quotidien. En outre la relation qui existe entre le service
biomédical et les services médicaux doit être
assimilée à une relation de type fournisseur/clients.
Dès lors le service biomédical doit être en mesure
de s’interroger sur la qualité de ses méthodes de
travail, de son organisation et par la notion de services rendus, et
donc de s’évaluer et d’évaluer la qualité de ses
prestations auprès de ses clients.
Pourquoi
le
guide
des
bonnes
pratiques
biomédicales
en
établissement
de
santé
?
Avant la
mise en
place d’indicateurs de qualité dans le service,
il est important de déterminer quels outils seraient les mieux
adapté. Afin de trouver le bon « outil » ce tableau
récapitule les avantages et inconvénients de
différents processus de validation d’un service
biomédical en bonnes pratiques.
Il
apparaît que pour le service biomédical du centre
hospitalier de Nevers dont cette évaluation est la
première entreprise, le guide des bonnes pratiques
biomédicales est la méthode d’auto-évaluation la
plus intéressante à mettre en œuvre pour les
raisons suivantes entre autres : coût, temps estimé, mode
d’évaluation mais surtout les techniciens sont les intervenants
dans ce processus.
Méthodologie
Figure N°7 : Roue
de DEMING
La
méthode entreprise afin de mener à bien cette
auto-évaluation a été axée sur la roue de
DEMING DO :
connaître ce qui est
réalisé au service biomédical CHECK : mesurer
les services de soins ACT
: identifier les améliorations
Cette
démarche a eu lieu en quatre phases : -
auto-évaluation puis synthèse des techniciens du
service biomédical : cette auto-évaluation a
été réalisé individuellement afin d’assurer
la continuité de service, d’avoir un avis personnel sur la
réalisation des bonnes pratiques biomédicales. - comparatifs
service biomédical C.H.A.N.avec
l’étude réalisée en 2007 auprès de services
biomédicaux nationaux : il a été important
d’évaluer le service par rapport à d’autres services
biomédicaux. -
auto-évaluation stagiaire - comparatifs
techniciens biomédicaux et stagiaire : le
bilan permettra de connaître les actions à mener. -
l’auto-évaluation avec la version 03 du projet de « Guide
des bonnes pratiques de l’ingénierie biomédicale en
établissement de santé » réalisé
auprès de l’ingénieur du service biomédical ne
sera pas évoqué dans ce rapport.
Processus
de
gestion
des
interfaces
avec
les
services
12%
BPO-02-1
Processus
de
gestion
des
risques
34%
BPO-02-2-1
Démarche
qualité
14%
BPO-02-2-2
Gestion de la
documentation qualité
62%
BPO-03-1
Définitions des
coordinations fonctionnelles et hiérarchiques
50%
BPO-03-2
Composition
adéquate de l'équipe
70%
BPO-03-3
Analyse
du
besoin
en
personnel
30%
BPO-03-5
Formations
professionnelles
70%
BPO-03-6
Encadrement
des
intérimaires
et
des
stagiaires
0%
BPO-03-7
Emploi du temps
100%
BPO-04-2
Plan
du
service
biomédical
0%
BPO-04-3
Prévention
des
risques
0%
BPO-05-1
Adéquation des
matériels techniques et ECME
97%
BPO-05-2
Description des
matériels techniques et ECME
100%
BPO-05-3
Gestion
de
la
maintenance
des
matériels
techniques
et
ECME
30%
BPO-05-4
Étalonnage des
ECME du service biomédical
62%
BPO-06-1
Processus d'achat
70%
BPO-06-2
Réception
62%
BPO-06-3
Mise en service et
formation des utilisateurs
79%
BPO-06-4-1
Données
d'organisation : maintenance et contrôle Qualité
61%
BPO-06-4-2
Maintenance
préventive
87%
BPO-06-4-3
Maintenance corrective
63%
BPO-06-4-4
Contrôle
Qualité
78%
BPO-06-5
Réforme
34%
MOYENNE
GENERALE
47%
Figure
N°11:
Tableau
de
synthèse
des
bonnes
pratiques
biomédicales
La
synthèse de l’auto-évaluation montre que 12 bonnes
pratiques du guide sont en-dessous de la valeur moyenne (50%). Ces
items ne sont pas appliqués ou il n’existe pas de document
écrit à l’heure actuel.
Pour
améliorer l’interface client/prestataire et en
complément à l’auto-évaluation des techniciens, il
a été réalisé une enquête de
satisfaction du service biomédical auprès des services de
soins, afin de connaître les attentes mais aussi les
satisfactions des actions réalisées par ce service
Nbr.envois
40
Retour
19
Taux de
réponse
47,5%
Comment
percevez-vous
les
services
rendus
par
le
service
biomédical
Selon
vous
les délais
d’interventions suite aux appels téléphoniques sont
:
Selon
vous
les délais
d’intervention suite aux demandes (bon tripliqué, demandes
GLPI…) sont :
-
Les services rendus par le service biomédical -
Les délais d’intervention suite aux appels
téléphoniques, bons tri pliques ou demandes via G.L.P.I. -
La qualité des interventions -
Les délais de retour suite à une intervention en
atelier -
Le dialogue et les rapports
Des
actions
d’amélioration
:
-
Les informations concernant l’immobilisation d’un
dispositif médical
-
Les informations concernant l’intervention d’un prestataire
extérieur
Outre ces
réponses, les services de soins sont demandeur de notes
d’informations trimestrielles concernant :
Nombre
d’intervention du service biomédical par service de soins
Nombre
d’heures d’immobilisation des dispositifs médicaux
Nombre de
dispositifs médicaux en panne par service
Coût
de la maintenance par service
Investissement
de
nouveaux
équipements
Retour
d’informations matériovigilance ou événements
indésirables
Par ailleurs la
diffusion annuelle de l’inventaire des dispositifs médicaux par
service pour une mise à jour commune et les formations
intéressent les services de soins.
Les
résultats
et synthèses de l’auto-évaluation
réalisée avec le guide des bonnes pratiques
biomédicales permettent d’identifier et de prioriser les besoins
du service biomédical afin d’intégrer une démarche
qualité pérenne. Des mesures d’amélioration sous
forme d’un qui, quoi, où, quand, comment (QQOQC) sont
proposées.
Missions
Le service
biomédical connaît sa raison d'être et
ses missions : un document écrit explicite ses missions en
référence ou en complément des textes
réglementaires existants, ses relations avec les parties
prenantes à ses activités, les moyens et ressources dont
il dispose et son positionnement dans l’organigramme de
l’établissement. [11]
Qui
Quoi
Où
Quand
Comment
Direction
Item
BPF-01
du
guide
des
bonnes
pratiques
biomédicales
Service
biomédical
Dernier
trimestre
2010
puis
évalué
tous
les
3
ans
Rédaction
document
définissant
les
missions,
organigramme
etc…
Plan
du
service
biomédical Le plan du
biomédical est
établi et
consultable facilement dans le service. On y retrouve les
différentes zones dédiées à son
activité. [12]
Qui
Quoi
Où
Quand
Comment
Techniciens
service
biomédical
Item BPO-04-2 du guide des bonnes
pratiques biomédicales
Service biomédical
Quatrième
trimestre
2010
Création
et
affichage
à
l’atelier
plan
du
service
biomédical
Réforme
Le dispositif médical réformé et ses accessoires
sont étiquetés spécifiquement et stockés
dans un lieu identifié, en attendant le retrait physique
effectif. La documentation associée peut être
retirée physiquement ou archivée dans un endroit
spécifié. Le service utilisateur est informé de la
réforme et de ses causes. Le service économique est
informé de la réforme afin que le dispositif
médical soit sorti de l’inventaire comptable. L’inventaire
biomédical est renseigné avec la mention de la
réforme (les fiches ne sont pas supprimées, surtout pour
les dispositifs médicaux associés au R.S.Q.M.). [13]
Qui
Quoi
Où
Quand
Comment
Responsable
de
l’atelier
biomédical
et
technicien
Item BPO-06-5 du guide des bonnes
pratiques biomédicales
Service
biomédical
et
services
de
soins
Quatrième
trimestre
2010
Rédaction
protocole
de
réforme
d’un
D.M.
En
complément de l’auto-évaluation et de l’enquête
réalisée, il apparaît que l’exploitation de
la G.M.A.O. pose divers problèmes, en effet actuellement les
demandes d’intervention des services de soins (voir synoptique page)
auprès du service biomédical sont émises par :
appels téléphoniques : les services appel
directement
les techniciens sur les postes (procédure à
déterminer par le responsable biomédical).
bon de travaux tripliqué papier : ces bons sont
transmis
par
courrier interne au service biomédical
demande G.L.P.I. : Ces demandes sont traitées
par
les
techniciens puis saisies sur la G.M.A.O. Asset + du service.
Le traitement de
ces demandes peut poser certains
dysfonctionnements au service :
-Double saisie. -Perte de temps
pour le service biomédical mais aussi les
services de soins -Technicien
souvent dérangé par les appels (non urgent). -Inventaire non
mise à jour. -Obligations
réglementaires non respectées. -Non
disponibilité du registre de sécurité, de
qualité et maintenance.
Par
conséquent, une autre de partie de mon stage fut
l’étude et la mise en place
OPTION 1 : Création d’une interface entre le
logiciel de demandes d’interventions (G.L.P.I.) et la G.M.A.O.
OPTION 2 : L’exploitation des demandes par les services
sur Asset +.
Ce travail
a eu
été réalisé en plusieurs
phases :
Récolter la
documentation et les
informations techniques de ces deux logiciels (documents confidentiels).
Détermination
avec
les
techniciens
du
service
biomédical
les
besoins
et
les
attentes.
Contact
avec
un
technicien
de
Général
Electric
(fournisseur
d’ASSET
+).
Demande
de
devis
à
cette
société.
Synthèse
des
offres
émises
par
la
société
Général
Electric
Réunions
avec
le
service
informatique
et
biomédical
du
C.H.A.N.
Contact avec un technicien de
Général Electric (fournisseur d’ASSET +).
Une
première prise de contact téléphonique
auprès de Mr. IKIZER Serdar (spécialiste produit Asset+)
a été prise afin d’exprimer les attentes mais aussi les
problèmes du service biomédical concernant l’exploitation
et l’évolution de la GMAO.
Demande de devis à cette
société.
Afin de pouvoir
disposer d’une étude chiffrée, une demande a
été faite auprès du spécialiste produit
Asset+ en y incluant deux possibilités :
OPTION 1 : •
Mise
à
jour
logiciel
ASSET
+ •
Création
d’une
interface
Asset
+
et
G.L.P.I. •
Formation
du
personnel
(1
ingénieur,
5
techniciens,
1
technicien
service
informatique) •
3
Pocket
PC COUT ESTIME = CONFIDENTIEL
OPTION 2 : •
Mise
à
jour
logiciel
ASSET
+ •
Module
Web
pour
exploitation
Asset
+
par
les
services •
Formation
du
personnel
(1
ingénieur,
5
techniciens,
1
technicien
service
informatique) •
3
Pocket
PC COUT ESTIME = CONFIDENTIEL
Synthèse
des
offres
émises
par
la
société
Général
Electric
Suite
à
ces offres, et lors des réunions hebdomadaires du service
biomédical il a été décidé
d’étudier avec le service informatique du C.H.A.N., la
réalisation en interne d’une interface entre G.L.P.I. et Asset
+. Cette éventuelle possibilité a été
motivée par le coût estimé par la
société Général Electric.
Réunion
avec
le
service
informatique
et
biomédical
du
C.H.A.N.
Une
réunion
avec
le
responsable
du
service
informatique,
l’ingénieur
du
service
biomédical,
le
responsable
du
service
et
moi-même
a
eu
lieu
le
vendredi
18
juin
afin
de
d’étudier la possibilité de cette réalisation en
interne, en tenant compte des attentes du service biomédical,
des services de soins et de futurs projets. Le service
informatique a répondu favorablement à cette
possibilité et à ses attentes, après une
étude menée avec la société
général Electric, le projet devrait prendre forme
d’ici la fin d’année.
CONCLUSION
Le
service biomédical du centre hospitalier de
l’agglomération de Nevers est dorénavant engagé
dans une démarche d’application des bonnes pratiques
biomédicales, celle-ci doit être le fruit d’un travail
quotidien de la part de tous ces acteurs. Les projets menés et
attendus pour la fin d’année 2010, création d’une
interface entre la GMAO et le logiciel pour la demande des travaux ,
rédaction d’un protocole de réforme des dispositifs
médicaux, rédaction d’un document par la direction
définissant les missions et organigrammes du service, notes
d’informations aux services de soins trimestriellement, etc.…ne peuvent
être que bénéfiques aux techniciens, au responsable
d’atelier, à l’ingénieur mais aussi à l’ensemble
du personnel du centre hospitalier. Le service biomédical est un
« prestataires » des services de soins, mais sans oublier
que le patient se trouve au bout de la chaîne, et que donc toutes
ses démarches entreprise n’ont qu’un seul but : améliorer
les soins, donc la prise en charge du patient.
BILAN DE STAGE
Ce
stage
réalisé
au
sein
du
service
biomédical
formé
de
techniciens
compétents
et
motivés
m’a
permis
d’appliquer
les
connaissances
acquises
lors
de
l’excellente
session
théorique
réalisée à
l’UTC de Compiègne. Lors de celui-ci j’ai pu
réaliser des contrôles qualités mais aussi des
dépannages, réglages etc.… sur divers dispositifs
médicaux. Quotidiennement j’ai été
confronté aux attentes, aux exigences de notre métier de
la part des services de soins. J’ai pu contribuer à la
première enquête de satisfaction réalisée
auprès des services de soins, à l’instauration d’une
démarche qualité au sein du service. Des actions
concrètes sont planifiées et seront
réalisées cette année. Cette expérience me
sera profitable dans mon avenir professionnel mais je n’oublierais pas
que notre mission première est de garantir en tout temps la
sécurité des patients.
IMAGES [Photo
N°1]
:
site
internet
du
Centre
Hospitalier
de
l’Agglomération
de
Nevers
; www.ch-nevers.fr [Photo
N°2]
:
site
internet
du
Centre
Hospitalier
de
l’Agglomération
de
Nevers
;
www.ch-nevers.fr [Photo
N°3]
:
site
internet
du
Centre
Hospitalier
de
l’Agglomération
de
Nevers
;
www.ch-nevers.fr [Photo
N°4]
:
TEIXEIRA
José
Fernando
;jf.teixeira@orange.fr [Photo
N°5]
:
Asset
+
du
service
biomédical
du
C.H.A.N.
;
biomed@ch-nevers.fr [Photo
N°6]
:
G.L.P.I.
du
service
biomédical
du
C.H.A.N.
;
biomed@ch-nevers.fr [Photo
N°7]
:
G.L.P.I.
du
service
biomédical
du
C.H.A.N.
;
biomed@ch-nevers.fr
TEXTES [1]
:
site
internet
du
Centre
Hospitalier
de
l’Agglomération
de
Nevers
;
www.ch-nevers.fr [2]
:
livret
d’accueil
du
Centre
Hospitalier
de
l’Agglomération
de
Nevers [3]
:
C.H.A.N.information [4] et [5] :
guide « maintenance des dispositifs médicaux
»-D.R.A.S.S. Midi-Pyrénées ;www.midipy.sante.gouv.fr [6]
:
cours
2010
«
Outils
du
contrôle
et
management
de
la
qualité
»-G.Farges
;www.utc.fr/farges [7]
:
«
Processus
de
validation
d’un
service
biomédical
en
bonnes
pratiques
biomédicales
»-D.Battin,
E.Bérenguer-
Projet DESS TBH UTC, 02-03 ; www.utc.fr/farges [8] et [9] :
guide des bonnes pratiques biomédicales en établissement
de santé-G.Farges, G.Wahart, J.M.Denax, H.Métayer ;
ITBM-RBN Novembre 20002-Vol.23 [10]
:
«
Processus
de
validation
d’un
service
biomédical
en
bonnes
pratiques
biomédicales
»-D.Battin,
E.Bérenguer-
Projet DESS TBH UTC, 02-03 ; www.utc.fr/farges [11],
[12]
et
[13]
:
guide
des
bonnes
pratiques
biomédicales
en
établissement
de
santé-G.Farges,
G.Wahart, J.M.Denax,
H.Métayer ; ITBM-RBN Novembre 20002-Vol.23
INDICE DE SATISFACTION ENQUETE SERVICE BIOMEDICAL 3
=excellent 2 =bon
1 =passable 0 =insuffisant
1. Comment
percevez- vous les services rendus par le service biomédical ?
2. Selon vous les délais d’interventions suite aux
appels téléphoniques sont :
3. Selon vous les délais d’intervention suite aux demandes (bon
tripliqué, demandes G.L.P.I…) sont :
4. La qualité de la réparation des dispositifs
médicaux est généralement :
5. Les
délais de retour des dispositifs médicaux suite à
une intervention à l’atelier sont :
6. Les
informations concernant l’immobilisation d’un dispositif médical
sont :
7. Les
informations concernant l’intervention d’un prestataire
extérieur sont :
8.
Seriez-vous intéressé par la diffusion de notes
d’informations du service biomédical ?
oui
non
Nombre
d’interventions
des
techniciens
bio.
dans
votre
service
Nombre
d’heures
d’immobilisation
des
dispositifs
médicaux
de
votre
service
Nombre
de
dispositifs
médicaux
en
panne
dans
votre
service
Coût
de
la
maintenance
des
dispositifs
médicaux
dans
votre
service
Investissement
de
nouveaux
équipements
dans
votre
service
(liste,
calendrier
d’acquisition…)
Retour
d’information
sur
les
cas
de
Matériovigilance
ou
événements
indésirables
relatifs
aux
équipements
9. Seriez-vous
intéresser par la diffusion annuelle de l’inventaire des
dispositifs médicaux de vos services pour une mise à jour
commune :
oui
non
10. Seriez-vous intéressé par des formations sur
les dispositifs médicaux :
oui
non
Si oui sur quels dispositifs médicaux ?
Nombre de personnes susceptibles d’y participer :
11. Le dialogue
et les rapports avec le service biomédical sont :
Avez-vous
d’autres
attentes
concernant
ce
service
?