Avertissement
Si vous arrivez directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé pendant la période de formation et constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées aux technologies biomédicales. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part . L'objectif de la présentation sur le Web est de permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture... 


                             PROPOSITION D'AMELIORATION
                               DU SERVICE BIOMEDICAL DU CHU
                 DE COCODY
(RCI)

 
 
 
 
 Assistant Biomédical en Ingénièrie Hospitalière,TOUALY Kipré Jean Claude Stage Professionnel, Certification Professionnelle ABIH, UTC, 2009-2010
URL : http://www.utc.fr/abih ; Université de Technologie de Compiègne
RESUME
Selon le Décret 2001 du 5 décembre 2001,   l’exploitant est tenu de : « de définir et mettre en œuvre une organisation destinée à s’assurer de l’exécution de  la maintenance et du contrôle qualité interne ou externe » . En vue de satisfaire à cette exigence réglementaire, notre projet a pour but d’améliorer  l’organisation et la gestion du service biomédical du chu COCODY pour assurer la sureté du fonctionnement des dispositifs médicaux dans le strict respect des impératifs de cout ,de délais , de qualité , d’intervention, de traçabilité et de sécurité. La réalisation de ce stage a été possible grâce l’intervention de beaucoup d’acteurs de la profession biomédicale. Leur contribution et l’appui de nombreux documents  ont été nécessaires  pour le développement des thèmes traités
 

Mots clés : Mots clés : organisation/gestion/ dispositifs médicaux/amélioration /exigence réglementaire

  ABSTRACT
According to the decree 2001 dated the 05th of December 2001, the operating agent is obliged to: “define and implement a strategy aiming to make sure that, the performance of the maintenance and of the quality check-up is effectively done, at the internal and external level”.
In order to respect this statutory requirement (e.g. in accordance with rules), the aim of our project is to improve the managing strategy of the biomedical department of the Teaching Hospital (CHU) of Cocody, so as to ensure the surety of well-working medical devices, with strict respect of imperatives of cost, of timing, of quality, of intervention, of traceability and of security.
 The achievement of this training course was possible thanks to the intervention of many agents of biomedical area. Their contribution and the help of many documents were needed to develop subjects dealt therewith.
 Key words: strategy/ management/ medical devices/ improvement/ statutory requirement

Key words :   Key words: strategy/ management/ medical devices/ improvement/ statutory requirement

Remerciements

                                                                           
Ce stage de 4 semaines a été possible grâce à la collaboration de nombreux acteurs biomédicaux du public et du privé.
Mes remerciements vont à l’endroit de DIEU tout puissant qui a bien voulu permettre que cette œuvre ait lieu
Ensuite, ces remerciements s’adressent à toute l’équipe de l’UTC qui nous a formés, en particulier celle de la formation ABIH dirigée par Monsieur GILBERT FARGES.
Ils s’adressent également aux services biomédicaux de CREIL ET de la Policlinique Saint Come de Compiègne :
          Monsieur  ALEXENDRE JABOSKA, directeur technique de l’hôpital de CREIL

          Madame    CELINE CONDETTE ingénieur biomédical de CREIL
          Monsieurs  SYLVAIN, RONAND et JEAN LUC tous techniciens biomédicaux de CREIL
          Monsieur  METAYER, responsable  technique de la Polyclinique de Saint Come
Mes remerciements s’adressent également à l’endroit des professeurs  BONI EHOUMAN SERGS, GOGOUA GBAZI et de mon épouse qui m’a soutenu tout le long des épreuves traversées
Que toutes ces personnes veuillent trouver  ici l’expression de ma reconnaissance et de ma gratitude.

Sommaire


SOMMAIRE
INTRODUCTION
CONTEXTE
       1. Méthode
       2. Objectif
       3. Rappel des obligations de maintenance
         3. 1  Décret n°95-292 du16mars 1995
         3.1.1 Classe des dispositifs médicaux
         3.1.2 Marquage CE
         3.2. Décret n°2001-1154 du 5décembre2001
         3.3 Arrêté du 3 mars 2003
 II  ETAT DES LIEUX
         Présentations des hôpitaux de COCODY, CREIL et de SAINT COME  
          1. Centre hospitalier universitaire de Cocody
          2. Centre hospitalier de CREIL
          3. POLYCLINIQUE SAINT COME
       
III COMPARAISON
    1.Tableaux récapitulatifs des actions menées
        1.1 Responsable
        1.2 Gestion des stocks
        1 .3 Les outils et équipement de contrôle et mesure
        1.4 Ressources humaines  
        1.5   Gestion des dispositifs médicaux
        1.6  Gestion des stocks
    2.Comparaison fonctionnelle
IV    PROPOSITIONS
    1. Propositions immédiates
    2. Propositions à court terme
    3. Propositions à long terme

CONCLUSION
GLOSSAIRE
BIBLIOGRAPHIE

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GLOSSAIRE
AFSSAPS           : Agence française de sécurité des produits de la santé
CE                       : Marquage code européen
DM                     ; Dispositif médical
MAINTENANCE ; ensemble des opérations permettant de mettre en état un matériel





INTRODUCTION

        Introduits dans  le  tissu sanitaire de la Cote D’Ivoire dans les années 1986, les services  biomédicaux  prennent rapidement  de l’espace. Ils vont vite gravir les échelons notamment dans la prise des décisions concernant les choix des équipements médicaux, les  activités  et les stratégies employées dans cette spécialité  de la santé.
Aujourd’hui pour exercer pleinement cette discipline dans les pays développés, en occurrence dans les hôpitaux français, des dispositions  sont prises  en vue  améliorer son image de marque, de maintenir constantes les performances des dispositifs,  de sécuriser le patient et l’utilisateur et enfin de leur garantir des prestations de soins de qualité.
 Le respect des textes des obligations de maintenance d’une part et les guide de bonnes pratiques biomédicales en établissements de santé d’autre part, accompagnent le processus dans son organisation et sa mise en œuvre. On est arrivé aujourd’hui de la maintenance corrective à la maintenance de contrôle et de qualité.  
Pendant que dans nos pays  en voie de développement,  l’étape de la maintenance corrective demeure la principale activité de maintenance,  et que la maintenance préventive   est  encore loin d’être maitrisée 
Que faut- il faire pour relever le niveau ?
Au cours de notre stage pratique au service biomédical de Creil et de saint come, les méthodes de travail, l’organisation du service, la gestion des stocks et l’exécution  des activités maintenance nous ont montré comment améliorer la qualité d’un service biomédical



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I-CONTEXTE

Ce projet a pour but de renforcer ou compléter les dispositions existantes pour le service biomédical du CHU DE COCODY en nous inspirant de l’expérience des services  biomédicaux de l’hôpital de CREIL et de la polyclinique  SAINT COMES de COMPIEGNE dans les domaines suivants :
-l’organisation de service
-la gestion des dispositifs médicaux
-la gestion des consommables.

I. 1 OBJECTIF
-Maitriser l’organisation de la fonction  maintenance

I. 2 ENJEUX
La réalisation de ce travail  qui s’inscrit dans le cadre de l’amélioration continue de la qualité du service nous permettra :
-d’améliorer l’image de marque du service
-de maitriser le cout de la maintenance et des stocks
-d‘augmenter la fiabilité et les performances des dispositifs médicaux
-d’améliorer la qualité des soins
-de faciliter  la prise des décisions
-de faire des économies
-d’avoir une traçabilité des activités de la maintenance



I. 3 Principaux textes réglementaires
De manière générale, à Creil et à saint come , dans l’exercice de la maintenance au quotidien ces décrets et arrêtés  sont comme une leçon de code de route. 

       3.1 Décret n°95-292 du16 mars 1995
Ce décret définit, les dispositifs médicaux et le marquage CE
       3-1.1Classe des dispositifs médicaux
Selon la directive 93/42/CEE  « un dispositif est tout instrument, appareil, équipement, matière ou article utilisé seul ou en association y compris le logiciel nécessaire pour le fonctionnement de celui-ci, destiné par le fabriquant à être chez l’homme à des fins :
-de diagnostic, de prévention, de contrôle, de traitement ou d’atténuation  d’une maladie
-de diagnostic, de contrôle de traitement, d’atténuation ou de compensation d’une blessure ou d’un handicap
-d’étude ou de remplacement ou de modification de l’anatomie ou d’un processus physiologique
-de maitrise de la conception ».
Par rapport au risque  « du patient » on distingue 4 sous classes :
-CLASSE I : dispositif ayant un faible degré de vulnérabilité(pince ciseaux de pansement 1°degré)
-CLASSE  II a : dispositif à risque potentiel (classe I stérile ou ayant une fonction de mesurable, lentille implants dentaires, instruments chirurgicaux à usage unique….)
-CLASSE  II b : dispositifs dont le risque est élevé en cas de  disfonctionnement (instruments chirurgicaux implantables, dispositifs anti-MST, anticonceptionnels, objets de pansements brulures de 3°degré…..)
-CLASSE  III dispositifs les plus citriques (dispositif invasif ou implantable en contact avec le système nerveux ou circulatoire, dispositif incorporant un médicament, dispositif délivrant de l’énergie…)
REMARQUE
Cette classification varie suivant :
-le type de dispositif médical (invasif, actif, implantable)
-le temps d’utilisation (temporaire, court terme, long terme)
-la partie du corps qui se trouve en contact
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      3-1.2 Le marquage CE
L’acte unique signe en décembre 1985 engage les Etats Membres de la Communauté Economique européenne à créer un espace sans frontière intérieur pour permettre la libre circulation des personnes, des biens et des services.
C’est ainsi qu’une  «  nouvelle approche » a été définit en vue de la réalisation du  « Marché Unique » et c’est dans ce esprit que quatre directives ont été prévues pour l’ensemble des dispositifs médicaux
Ces différentes directives aboutissent à l’obligation du marquage CE pour la mise sur le marché des dispositifs médicaux dans l’Espace Economique Européen.
Les quatre directives sont :
-90/385/CEE : dispositif implantable actif
-93/42/CEE ; dispositifs médicaux
-98/79/CEE : dispositif diagnostics in vitro
-200/70/CEE : dispositifs qui incorpore comme partie intégrante les dérivés stables du sang ou du plasma humain

3-2  Arrêté du3 mars 2003
La conformité des équipements médicaux au marquage CE est fonction de la classe dans laquelle ces derniers se rangent
Ainsi le dispositif médical est de CLASSE I, la procédure est une « auto certification » du fabriquant ne faisant appel à un organisme certifié, sauf dans deux cas : mesurable et stérilisation.
Si le dispositif est de CLASSE Iia IIb ou III ,le fabricant  devra choisir une procédure d’évaluation du dispositif faisant appel au G-MED*ou à un autre organisme notifié
3-3  Décret n° 2001-1154 du5 décembre 2001
Ce décret est relatif à l’obligation de maintenance et au contrôle qualité des dispositifs médicaux
L’exploitant veille à la mise en œuvre de la maintenance et des contrôles qualité prévus pour les dispositifs médicaux ( obligatoire pour ceux définis par une liste des dispositifs soumis à obligation de maintenance et de contrôle qualité)
L’exploitant est tenu de :
-disposer d’un inventaire, à jour, de ses coordonnées nom, localisation
-définir et mettre en œuvre une organisation destinée à s’assurer de l’exécution de la maintenance et du contrôle qualité interne ou externe
-disposer d’information permettant d’apprécier les dispositions adoptées
-mettre en œuvre les contrôles de qualité interne ou externe
-Tenir à jour pour chaque dispositif médical un registre dans lequel sont consignées toutes les opérations de maintenance et de contrôle qualité, l’identité des acteurs et des résultats (registre conservé 5 ans après la fin du dispositif médical)
- permettre l’accès aux dispositifs médicaux et aux informations
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3-4- Arrêté du 3mars 2003
Cet arrêté fixe la liste des dispositifs médicaux soumis à l’obligation de maintenance et de contrôle qualité (interne et externe) du code de la santé publique (déjà mentionné dans le décret du 5/12/2001
Cette liste concerne les dispositifs médicaux de radioprotection, radiologie, médecine nucléaire ainsi que les équipements de la classe IIb et III
Le présent arrêté fixe pour la maintenance les dates de mise en application au plus tard en :
-2003 : équipement de mammographie et d’ostéodensitométrie - 01/01/2004 : équipement de CLASSE IIb et III  achetés après la date de publication de l’arrêté
-01/01/2005 : équipement de classe IIb et III acheté avant la date de publication de l’arrêté.

3-4  Enjeux des obligations de maintenance
Toutes ces précautions prises sont faites pour mettre en place un support réglementaire en vue d’affirmer une politique de maintenance. Mai aussi et surtout de permettre de :
-d’instaurer la maintenance de contrôle  et de qualité
-de mettre à jour des équipements existant dans les  établissements sanitaires
-de planifier les travaux
 -d’assurer le maintien des performances constantes des dispositifs médicaux
-d’Instaurer la maintenance  pour un certain types de dispositifs médicaux tels que  les classes IIb III
-d’augmenter la durée de vie des dispositifs médicaux
-de mentionner les équipements dans la matériovigilance si ceux-ci présentent des risques pour des patients 
Ce découpage comporte des limites. Certains équipement de CLASSE I/ IIb sont aussi à risque ne faut pas oublier les consommables à usage  médical, les lits les tables d’opération, le système de distribution des gaz,

I .4 METHODE DE TRAVAIL
La réalisation de ce travail tiendra compte de l’état des lieux du service biomédical  du chu de  COCODY, s’inspire de l’expérience des services biomédicaux de l’hôpital CREIL et de la POLYCLIQUE SAINT COMES de COMPIEGNE pour voir quelles améliorations  apporter, en tenant compte    des réalités économique et environnementales de nos structures sanitaires en cote d’ivoire.


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II  ETAT DES LIEUX
        1- Présentations des hôpitaux de COCODY, CREIL et de SAINT COME 
          1.1-Centre hospitalier universitaire de COCODY
Le chu, centre hospitalier et universitaire de Cocody est un établissement public national .Il est situé dans le quartier de Cocody  à ABIDIAN (COTE D’IVOIRE) sur le boulevard de l’université entre la RTI (radio télévision ivoirienne) et l’université de Cocody. C’est un hôpital d’environ  600 lits. Le CHU de COCODY comporte trois Directions : la Direction Générale, la Direction Médicale et Scientifique et la Direction de l’Administration et des Finances. Cette dernière Direction regroupe trois Sous/Directions dont la Sous/Direction de la Maintenance et de la Gestion du Patrimoine (SDMGP) qui a les attributions suivantes selon le décret  N° 2001-650 du 19 Octobre 2001

        1.2- La sous direction de la maintenance et de la gestion du patrimoine
La SDMGP (Sous/Direction de la Maintenance et de la Gestion du Patrimoine) a pour mission de mettre à la disposition des acteurs de soins du CHU, des infrastructures et équipements de qualité dont la sécurité est maîtrisée et qui sont adaptés non seulement aux bonnes pratiques médicales mais aussi à l’avancée de la technologie aux fins d’offrir des prestations de soins de qualité aux patients.
Cette mission consiste à réaliser la gestion et la maintenance quotidienne (préventive et corrective) du plateau technique du CHU qui couvre plusieurs domaines d’activités techniques (Electricité-Biomédical-Informatique-Froid, Plomberie …)


     
        1.3- Ses attributions
•    Gestion et maintenance (préventive et corrective) du patrimoine du CHU dans les domaines de l’électricité, le biomédical, le froid, la climatisation, la plomberie, le bâtiment, la menuiserie etc…
•    Programmation et exécution des investissements (achat d’équipements médicaux et techniques  neufs)
•    Gestion de la sécurité incendie et de la sécurité des biens et des personnes (gardiennage)
•    Entretien de la cour et des espaces verts

         1-4 organisations fonctionnelles
Dans l’organisation fonctionnelle, le CHU est divisé en SECTEURS. Chaque secteur a à sa tête un chef de secteur et comporte plusieurs services. Le chef de secteur est responsable de toutes les activités et interventions de maintenance dans son secteur quel que soit la spécialité (Electricité, plomberie, Froid, Biomédical …).
Le chef de secteur doit veiller à ce que les installations de son secteur fonctionnent correctement en requérant l’atelier concerné en fonction de l’intervention à réaliser. Le chef de secteur doit faire un rapport hebdomadaire d’activité aux chefs des services Technique, Informatique et Biomédical.
Pour mener à bien leur mission, les chefs de secteur ont à leur disposition, le personnel des différents ateliers.
Les chefs d’atelier rendent compte aux chefs de secteurs et les chefs de secteurs rendent compte aux chefs des services Technique, Biomédical et Informatique en fonction des problèmes à résoudre.
Les chefs de service sont responsables chacun de toutes les activités et interventions dans tous les ateliers relevant de leur service.
Chaque chef de service est aidé dans sa tâche par des responsables de travaux (chefs d’atelier) qui lui rendent directement compte et qui doivent veiller à ce que les travaux dont ils ont la responsabilité soient effectivement et correctement.

         
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          2-Centre hospitalier de CREIL
Le centre hospitalier de  CREIL est haut de sept  étages. C’est un établissement de plusieurs services de prestation de soins .450
 Une administration générale dirigée par Mr  JEAN PIERRE FRISCOURT  et un conseil présidé par le représentant de la mairie. La maintenance et la gestion des infrastructures, des équipements techniques , médicaux et autres installations sont assurée par  une direction technique dirigé par Mr ALEXANDRE JABOSKA . C’est là,, dans le service biomédical que notre stage a eu lieu du 1° juin  au 25juin pour  la validation de la formation pratique de l’ABIH (Assistant à l’imagerie biomédicale hospitalière ) que nous avons subie à l’’UTC( université technologique de COMPIEGNE
           4 POLYCLINIQUE SAINT COME
  
  


 

Polyclinique SaintCôme

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2-1.PRESENTATION DU SERVICE DE DIALYSE




 
Une Vue d'un générateur de dialyse






Le service de dialyse de la Polyclinique Saint-Côme :
Le Service de Dialyse est ouvert du Lundi au Samedi de 7 h à 20 h.
 



Une Vue du service de dialyse
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Pour le confort des patients, un vestiaire et une salle d’attente sont à la disposition ainsi que des télévisions indépendantes pour chaque lit.
La prise en charge des patients est assurée par une équipe pluridisciplinaire composée de Médecins Néphrologues, d’un Cardiologue, d’une Infirmière Responsable du Service, d’Infirmière spécialement formée à la Dialyse, d’Aides Soignantes et d’un Technicien.
La Diététicienne complète cette équipe.
2 secrétaires médicales et un membre du personnel d’accueil oriente et renseigne les patients et leur entourage.
Les Néphrologues proposent tous les modes de dialyse : hémodialyse, dialyse péritonéale, auto dialyse ou hémodialyse à domicile.
Ce centre est destiné à tous les patients du secteur compiégnois mais accepte également des vacanciers.
Les médecins s’efforcent de proposer à chaque patient une méthode adaptée. Pour ce faire, des séances d’information sont organisées régulièrement réservées aux patients et à leur famille ainsi qu’à leurs médecins traitants. Ces séances doivent permettre à chacun d’adapter son choix thérapeutique en fonction de son mode de vie.
Les médecins du centre assurent les consultations de néphrologie et le suivi des patients transplantés (rein ou rein-pancréas) en collaboration avec les centres de greffe. Leur lieu de Consultation est au Centre le Néphron, au 5 rue Jean-Jacques Bernard. L’établissement est voisin de la Polyclinique.

  2-2. SERVICE BIOMEDICAL
Réduit à une seule personne, le service biomédical de saint come s’occupe de 60 générateurs, du traitement d’eau  et des tests physico- chimiques.
Les maintenances préventive et curative sont exécutées par un seul technicien du pavillon .Une GMAO (Sophie 9000)  l’aide dans l’exécution de ses activités quotidiennes




III- COMPARAISON
      1 Tableaux récapitulatifs des actions menées
      1-1 Responsable

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      Tableau des Activités
1-2 Les outils et équipement de contrôle et mesure
 
 
 
Tableau desEquipements de contrôle

1-3  Ressources humaines 
  

       
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Tableau ressources Humaines



 1-4 Gestion des dispositifs médicaux
 



 

Tableau de gestion des Dispositifs médicaux
1-5  Gestion des stocks
 
   

Gestion des stocks

LES RESSOURCES HUMAINES



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Tableau ressources Humaines

Le MANAGEMENT


 
Tableau Management

2 -Comparaison fonctionne
lle
A Creil, il m’a donné de voir une organisation, une équipe au service biomédical
  Ce service biomédical  compte 4 agents   qui sont :
-1 ingénieur biomédical, Mme CELINE CONDETTE, chef de service
-3 techniciens biomédicaux pour les taches reparties comme suit :
- Mr SYLVAIN  responsable de suivie des équipements sous contrat
- Mr RONAND, responsable pour les nouvelles installations
- Mr JEAN -LUC avec les deux précédemment  cités se repartissent les travaux de l’atelier biomédical   
•    Les locaux
 Le personnel occupe  3 bureaux:
 -1 bureau pour le chef de service
-1 bureau pour le responsable des contrats
 -1 bureau pour le responsable des nouvelles Installations:
-1 atelier
-1 salle de réunion
-2  petits magasins pour les stocks de consommables et pièces  de rechange
-2  autres magasins destinés aux équipements  en attente d’installation ou d’affectation dans les services complètent ce chapitre.

•    Outils de travail
Des trousses à outils
-ECME (équipement de contrôle et mesure (voir annexe   )
un ordinateur +scanner dans chaque bureau
1 GMAO
Pour chaque local utilisé :  le fax, l’internet
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•    Gestion des dispositifs médicaux
Trois techniciens biomédicaux se repartissent les tâches de maintenance de 3101 équipements en trois activités principales :,
-les travaux de l’atelier sur 2176 dispositifs médicaux (maintenance interne) réalisés par tous les trois techniciens selon leur disponibilité représentent (près de 70%  du nombre des dispositifs)
-la responsabilité du suivi des travaux de plus de 800 équipements sous contrat    (maintenance  .externe) est confiée à mr sylvain et représente  plus de   (30% du nombre des dispositifs))
 La responsabilité du suivi des nouvelles installations. Incombe à Mr RONAND 
Tout cela coordonné et planifié par un ingénieur biomédical dans le respect des textes réglementaires des obligations de maintenance,  des bonnes pratiques biomédicales  et bien sur aidé par une   GMAO (Sophie).
 En plus de la GMAO comme support informatiques  des supports physiques (bon de livraison, devis   , bon d’engagement et documents techniques des dispositifs médicaux) sont rangés dans  des armoires protégées

•    Gestion des stocks
Deux petits magasins tiennent lieux de stockage au service biomédical du CH  de CREIL sans un gérant spécifique. La responsabilité de gestion incombe à l’ensemble des acteurs biomédicaux du service. Chaque agent faisant lui-même ses entrées et sorties des  magasins.
PS : L’approvisionnement est fait chaque année en fonction des chapitres budgétaires seulement pour le traitement d’eau du centre de dialyse.




   
•    Réunions de service
Les réunions se tiennent un/deux mardis pour débattre des difficultés rencontrées et apporter des solutions, des avancés des travaux et leur apporter ou non des observations et planifier les travaux à venir. Les réunions  sont dirigée le chef de service

Réduit à une seule personne, le service biomédical de saint come s’occupe  de 60 générateurs, du traitement d’eau  et des tests physico- chimiques du pavillon de dialyse
Les maintenances préventive et curative exécutées   par un technicien .Une   GMAO l’aide dans sa gestion.
Sauf les dispositifs médicaux mis hors service en attente de destruction, le temps d’immobilisation d’un équipement ne dépasse pas la  semaine à l’atelier aussi bien à CREIL qu’à SALINT COME
        L’acquisition facile des pièces de rechange, la proximité des constructeurs et la disponibilité des moyens facilite l’exercice de la maintenance
•    La définition claire des missions et objectifs est un atout majeur
•    Le respect dans le temps des engagements avec une variété de fournisseurs  fait du rapprochement géographique facilite le travail
La responsabilité située en cas d’accident survenu sur un dispositif médical est une des contraintes qui amène chaque agent à faire son travail.
La définition de la maintenance par les textes réglementaires et leur application militent en faveur de l’utilisateur et le patient.
Les réunions de travail 2fois /mois pour passer en revue les problèmes, apporter des solutions et enfin planifier ceux à venir
La GMAO (gestion de la maintenance assistée par ordinateur) met quotidiennement à jour les dispositifs médicaux et les stocks et sert de support d’enregistrement.

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•    Les conditions de travail

Le service biomédical du chu de Cocody a pour missions de faire la maintenance et la gestion des dispositifs médicaux, du parc auto, téléphoniques et de leurs stocks
Il supervise  deux les ateliers  biomédical et téléphonique et suit en externes les travaux de réparations des véhicules administratifs
    
3-1 Effectifs
Le service biomédical de Cocody fonctionne avec 8 techniciens supérieurs et un technicien de téléphone dans deux bureaux et trois ateliers
L’équipe est dirigée par un technicien et les 8 autres sont chacun responsable d’un secteur de l’hôpital. Ils rendent compte à leur chef immédiat qui ,lui coordonne les activités de maintenance, fait les rapports d’activité suivant les périodicités définies par le sous directeur

3-2 conditions environnementales
3-2.1  Locaux
Le service biomédical dispose de trois bureaux et trois ateliers :
-1 bureau du chef de service
-1 bureau de traitement informatique
-1 grande salle des chefs secteurs
-1 atelier biomédical et 1 atelier téléphonique
-1 atelier pour les travaux des prestataires

  




 3-2.2 Les outils et équipement de contrôle et mesure (ECME)
Comme dans tous les autres services biomédicaux des structures sanitaires de notre pays, les questions des outils ont toujours posées un épineux problème à résoudre soit par  leur gestion, soit par  leur inexistence. Au service biomédical du chu de Cocody, après le don de la coopération française en 1990 qui a fourni trois caisses à outils ,un oscilloscope ,un générateur à basse fréquence (GBF) et un fréquencemètre devenus trop dégradés aujourd’hui nous ne possédons pas d’outils de travail .En informatique le service biomédical dispose de deux postes ordinateurs avec une seul imprimante très souvent à cours d’encre.
  3-3 gestion des dispositifs médicaux
  3-3.1 La Maintenance interne
La plupart des équipements vieillissants dont les délais de service après vente sont expirés ne sont plus sous contrat de maintenance. Ils ne bénéficient de la maintenance préventive jusqu’à être mis hors service. LA maintenance de ces équipements est réalisée en interne
  3-3.2  La maintenance externe
Tous les équipements lourds (imagerie médicale, ,  blocs opératoires, , laboratoire et de stérilisation….etc) sont sous contrat de maintenance. Leur maintenance préventive et corrective est faite par des prestataires privés et suivie par les chefs de secteurs
  3-3.3 Les nouvelles installations
L’installation des nouvelles acquisitions est suivie par chaque responsable de secteur
  3-3.4 Inventaire
Le parc des équipements biomédicaux est mis à jour une fois par an et enregistré sur cette fiche d’inventaire.

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  3-3.5 La gestion des stocks
  Les entrées et sorties du magasin biomédical se font respectivement par bon de livraison fournisseur et bon de travaux servis par un magasinier, seul responsable de cette gestion en cas d’inventaire
 
3-3.6 Documents d’enregistrement
Pour ne pas perdre les informations des activités effectuées ,des moyens de conservation ont été conçus et mis à la disposition des services ,secteurs et ateliers :
- fiche d’inventaire
La fiche d’inventaire est le support selon lequel les informations des équipements du parc sont enregistrées voir annexe 
-fiche de demandes d’interventions émanant des services
Une fiche de demande d’intervention appelée BON DE TRAVAUX est remplie par le service demandeur qui l’achemine à la SDMGP. Après visa du SDMGP, les bons de travaux sont ensuite adressés au chef de service, BIOMEDICAL. Les instructions seront ensuite données aux chefs de secteurs en fonction des travaux à exécuter. Les chefs de secteurs s’adresseront aux chefs d’atelier pour exécution effective des travaux demandés.
Bien entendu, ces bons de travaux sont enregistrés et classés selon les ateliers. Le modèle de bon de travaux figure en annexe
-fiche d’intervention
Les interventions effectuées par les prestataires extérieurs et les interventions internes de maintenance préventive et corrective sont enregistrées de façon systématique à l’aide d’une fiche d’intervention qui figure en annexe
  




3-3.7 Bilan d’activités
Malgré tous les efforts réunis  le bilan d’activités du service biomédical est très souvent lamentable :
-plus de 30% des dispositifs médicaux  à l’arrêt pour manque de SAV
-20 % des dispositifs médicaux  à l’arrêt  Pour diagnostic non connu
-magasin des stocks vide
-la presque totalité des équipements japonais présente des difficultés d’acquisition de pièce de rechange
-manque de procédure pour  l’acquisition des pièces de rechange de première nécessité
                          
Critiques
Dans ce paragraphe nous ressortons les points forts et faibles des services :
Le temps d’immobilisation des dispositifs médicaux
Sauf les dispositifs médicaux mis hors service en attente de destruction, le temps d’immobilisation d’un équipement ne dépasse pas la  semaine à l’atelier aussi bien à CREIL qu’à SALINT COME
        L’acquisition facile des pièces de rechange, la proximité des constructeurs et la disponibilité des moyens facilite l’exercice de la maintenance
Alors qu’à cocody des dispositifs sous contrat de maintenance sont immobilisés pendant des semaines parce qu’on ne trouve les pièces de rechange ou qu’on arrive pas diagnostiqué la cause de l’arrêt
Au niveau de la maintenance interne, certains équipements restent immobilisés parce que ce qu’il n’y a plus de pièces de rechange ( sav expirée) ou qu’il n’y a pas de compétences requises et les moyens ne suffisent pas pour le faire réparer en externe.
La planification et exécutions des interventions
Dans les trois services des tableaux de bord indiquent les travaux à exécuter dans les périodes souhaitées :( semaine, mois trimestre, an)
Maintenance préventive
La responsabilité du suivi des travaux de plus de 800 équipements sous contrat    (maintenance  .externe) est confiée à Mr sylvain et représente  plus de   (30% du nombre des dispositifs). La maintenance préventive des autres équipements selon le degré de criticité  A Cocody chaque technicien suit les contrats  de son  secteur et ne fait pas de maintenance préventive à cause nombre insuffisant de dispositifs médicaux et de l’indisponibilité des pièces de rechange. A Saint Come le technicien exécute lui-même la maintenance préventive selon le constructeur (4000h et 8000hh pour les premières)
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La maintenance curative
Elle est exécutée de la même façon sauf à COCODY ou le problème de pièces de rechange pose quelques problèmes
Contrôle qualité.
Exécutée à  CREIL et SAINT COME  en interne et externe .La maintenance de contrôle et de qualité ne se fait pas à cocody
Gestion de stock
La POLYCLINIQUE SAINT COME présente les meilleurs dispositions :
-Peut estimer les quantités des principales consommables par an
-est responsable de sa gestion
-a les moyens de conservation(GMAO) support papier
A CREIL, c’est le compartiment le moins sécurisé du service :
-Chacun fait ses entrées et sorties
Sauf les consommables du traitement d’eau de dialyse, on peut estimer les quantités des principales consommables
En cas de contrôle des stocks, il pourrait avoir des surprises de non-conformité entre le stock GMAO et le stock physique
A ce niveau cocody a résolu le problème mettant un magasinier


IV-PROPOSITIONS
  Propositions immédiates pour le chu de COCODY
        1- Pendant la formation en France
-recenser de manière exhaustive les outils, équipement de contrôle et de mesure que nous pensons utiles
-recenser les formations liées à l’utilisation de ces ECME et constituer un rapport de fin de formation à remettre à nos autorités pour acquisitions
- joindre les textes européen au dossier entendant qu les nôtres voient le jour
-faire un devis approximatif des deux volets afin de leur faciliter la tache
      2- en cote d’ivoire
-se donner tous les moyens  pour présenter le problème comme préalable à la réussite d’une bonne maintenance
-initier des formations sectorielles avec l’appui de certains représentants des sociétés à ABIDJAN dans les domaines qu’ils maitrisent de sorte à se familiariser davantage aux dispositifs médicaux avant d’entreprendre si possible certaines formations en usines en cas d’achats nouveaux
-reprendre ce cycle avec les nouveaux arrivants jusqu’à ce qu’ils puissent travailler seuls
-pour résoudre le problème de management, négocier avec les ressources humaines de la direction des séminaires d’une, deux ou trois semaines dans le management de services techniques et de gestion de stock



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        3- A court terme
-Au terme de différentes formations, définir les missions et objectifs claires des agents sous sa responsabilité
-en attendant l’achat des nouveaux outils, faire en sorte de trouver de petits moyens acquérir quelques outils et se mettre au travail
-Faire des réunions de service pour être au même niveau d’information
-Penser une conservation d’information des DM, stock et autre du service
-vulgariser  les textes des obligations de maintenance dans la profession  et à ceux que ça peut intéresser et doit intéresser pour créer le besoin dans la santé.
Après tout cela, il faut faire une évaluation :
-si ça va, comme une œuvre n’est jamais parfaite il faut le perfectionner
-si ça ne va pas, revoir les points critiques et les corriger





CONCLUSION
Au terme de ces 4 semaines de stage aux services biomédicaux de Creil et de la POLYCLINIQUE SAINT COME de Compiègne, il m’a été donné de voir la notion d’équipe au service d’un établissement à CREIL. Il m’a aussi été permis de voir  l’importance d’une bonne organisation, d’une bonne gestion de stock et de la formation de technicien   avec un effectif très réduit à SAINT COME  de comprendre l’intérêt des enjeux des textes réglementaires au niveau de la maintenance. Car, non seulement toutes les perfections recherchées dans l’organisation et gestion sont faites  dans le but de sécuriser les dispositifs médicaux et de garantir leur  performances, les principales finalités sont  sécurité du patient et celle de l’utilisateur .Enfin, après cette expérience de CREIL et de SAINT COME , avec le peu de  moyens que nous disposons ,nous pouvons améliorer nos résultats avec une bonne organisation et gestion de service en attendant le cadre réglementaire pour aller à la perfection .


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TRAVAUX EFFECTUES
LES ADUCISSEURS DU TRAITEMENT D’EAU DE  SAINT COME
I FONCTIONNEMENT

L'adoucissement consiste à un échange d'ions sur une résine spécifique dite cationique forte. Le but de l'adoucissement est d'éliminer les ions calcium (Ca++) et magnésium (Mg++) responsables de la dureté de l'eau (TH: titre hydrotimétrique exprimé en °F (degrés français):1 °F= 0,2 méq/l).
 
 
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La résine initialement associée avec du sodium (Na) fixe le calcium et le Magnésium (Ca-Mg) et, en échange,
libère le sodium



 
 
Après une certaine quantité d'ions retenue, la résine est saturée. il est donc nécessaire de la régénérer.
 


 
On utilise une solution de sel concentré (mélange d'eau et de sel Na Cl appelé saumure) qui va traverser la résine. Le calcium et le magnésium sont libérés et échangés par du sodium. La résine est, à nouveau prête pour fixer le calcium et le magnésium
Cycle de l'adoucisseur = Pouvoir d'échange de la résine (°TH/m3/l )* Volume de résines (l) / Dureté de l'eau (en °TH)

 
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BIBLIOGRAPHIE

Journal officiel textes de lois :

wwwlegifrancegouv.fr

wwwAFSSAPPS.FR Agence française de sécurité sanitaire des produits de la santé

Rrapport

-Rapport de stage de perfectionnement à l’ingénerie biomédicale hospitaliere de HERVE BOUGRO 2009-2010 inventaire et plannification de la maintenance des dispositifs du bloc opératoire