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d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc
comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur
doit admettre et donc supporter. Il a été
réalisé pendant la période de formation et
constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique,
d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées
aux technologies biomédicales. Nous
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les échanges professionnels. En cas d'usage du document,
n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne
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PROPOSITION D'AMELIORATION
DU
SERVICE
BIOMEDICAL
DU
CHU
DE
COCODY (RCI)
Selon le Décret 2001 du 5 décembre 2001,
l’exploitant est tenu de : « de définir et mettre en œuvre
une organisation destinée à s’assurer de
l’exécution de la maintenance et du contrôle
qualité interne ou externe » . En vue de satisfaire
à cette exigence réglementaire, notre projet a pour but
d’améliorer l’organisation et la gestion du service
biomédical du chu COCODY pour assurer la sureté du
fonctionnement des dispositifs médicaux dans le strict respect
des impératifs de cout ,de délais , de qualité ,
d’intervention, de traçabilité et de
sécurité. La réalisation de ce stage a
été possible grâce l’intervention de beaucoup
d’acteurs de la profession biomédicale. Leur contribution et
l’appui de nombreux documents ont été
nécessaires pour le développement des thèmes
traités
Mots clés : Mots clés :
organisation/gestion/ dispositifs médicaux/amélioration
/exigence réglementaire
ABSTRACT
According to the decree 2001 dated the 05th of December 2001, the
operating agent is obliged to: “define and implement a strategy aiming
to make sure that, the performance of the maintenance and of the
quality check-up is effectively done, at the internal and external
level”.
In order to respect this statutory requirement (e.g. in accordance with
rules), the aim of our project is to improve the managing strategy of
the biomedical department of the Teaching Hospital (CHU) of Cocody, so
as to ensure the surety of well-working medical devices, with strict
respect of imperatives of cost, of timing, of quality, of intervention,
of traceability and of security.
The achievement of this training course was possible thanks to
the intervention of many agents of biomedical area. Their contribution
and the help of many documents were needed to develop subjects dealt
therewith.
Key words: strategy/ management/ medical devices/ improvement/
statutory requirement
Key words : Key words: strategy/
management/ medical devices/ improvement/ statutory requirement
Remerciements
Ce stage de 4 semaines a
été possible grâce à la collaboration de
nombreux acteurs biomédicaux du public et du privé.
Mes remerciements vont à l’endroit de DIEU tout puissant qui a
bien voulu permettre que cette œuvre ait lieu
Ensuite, ces remerciements s’adressent à toute l’équipe
de l’UTC qui nous a formés, en particulier celle de la formation
ABIH dirigée par Monsieur GILBERT FARGES.
Ils s’adressent également aux services biomédicaux de
CREIL ET de la Policlinique Saint Come de Compiègne :
Monsieur
ALEXENDRE JABOSKA, directeur technique de l’hôpital de CREIL
Madame CELINE CONDETTE ingénieur
biomédical de CREIL
Monsieurs
SYLVAIN, RONAND et JEAN LUC tous techniciens biomédicaux de CREIL
Monsieur
METAYER, responsable technique de la Polyclinique de Saint Come
Mes remerciements s’adressent également à l’endroit des
professeurs BONI EHOUMAN SERGS, GOGOUA GBAZI et de mon
épouse qui m’a soutenu tout le long des épreuves
traversées
Que toutes ces personnes veuillent trouver ici l’expression de ma
reconnaissance et de ma gratitude.
GLOSSAIRE
AFSSAPS :
Agence française de sécurité des produits de la
santé
CE
:
Marquage
code
européen
DM
;
Dispositif
médical
MAINTENANCE ; ensemble des opérations permettant de mettre en
état un matériel
INTRODUCTION
Introduits dans le tissu sanitaire de la
Cote D’Ivoire dans les années 1986, les services
biomédicaux prennent rapidement de l’espace. Ils
vont vite gravir les échelons notamment dans la prise des
décisions concernant les choix des équipements
médicaux, les activités et les
stratégies employées dans cette
spécialité de la santé.
Aujourd’hui pour exercer pleinement cette discipline dans les pays
développés, en occurrence dans les hôpitaux
français, des dispositions sont prises en vue
améliorer son image de marque, de maintenir constantes les
performances des dispositifs, de sécuriser le patient et
l’utilisateur et enfin de leur garantir des prestations de soins de
qualité.
Le respect des textes des obligations de maintenance d’une part
et les guide de bonnes pratiques biomédicales en
établissements de santé d’autre part, accompagnent le
processus dans son organisation et sa mise en œuvre. On est
arrivé aujourd’hui de la maintenance corrective à la
maintenance de contrôle et de qualité.
Pendant que dans nos pays en voie de développement,
l’étape de la maintenance corrective demeure la principale
activité de maintenance, et que la maintenance
préventive est encore loin d’être
maitrisée
Que faut- il faire pour relever le niveau ?
Au cours de notre stage pratique au service biomédical de Creil
et de saint come, les méthodes de travail, l’organisation du
service, la gestion des stocks et l’exécution des
activités maintenance nous ont montré comment
améliorer la qualité d’un service biomédical
Ce projet a pour but
de renforcer ou compléter les dispositions existantes pour le
service biomédical du CHU DE COCODY en nous inspirant de
l’expérience des services biomédicaux de
l’hôpital de CREIL et de la polyclinique SAINT COMES de
COMPIEGNE dans les domaines suivants :
-l’organisation de service
-la gestion des dispositifs médicaux
-la gestion des consommables.
I. 1 OBJECTIF
-Maitriser l’organisation de la fonction maintenance
I. 2 ENJEUX
La réalisation de ce travail qui s’inscrit dans le cadre
de l’amélioration continue de la qualité du service nous
permettra :
-d’améliorer l’image de marque du service
-de maitriser le cout de la maintenance et des stocks
-d‘augmenter la fiabilité et les performances des dispositifs
médicaux
-d’améliorer la qualité des soins
-de faciliter la prise des décisions
-de faire des économies
-d’avoir une traçabilité des activités de la
maintenance
I. 3 Principaux textes
réglementaires
De manière générale, à Creil et à
saint come , dans l’exercice de la maintenance au quotidien ces
décrets et arrêtés sont comme une
leçon de code de route.
3.1
Décret
n°95-292
du16
mars
1995
Ce décret définit, les dispositifs médicaux et le
marquage CE 3-1.1Classe
des
dispositifs
médicaux
Selon la directive 93/42/CEE « un dispositif est tout
instrument, appareil, équipement, matière ou article
utilisé seul ou en association y compris le logiciel
nécessaire pour le fonctionnement de celui-ci, destiné
par le fabriquant à être chez l’homme à des fins :
-de diagnostic, de prévention, de contrôle, de traitement
ou d’atténuation d’une maladie
-de diagnostic, de contrôle de traitement, d’atténuation
ou de compensation d’une blessure ou d’un handicap
-d’étude ou de remplacement ou de modification de l’anatomie ou
d’un processus physiologique
-de maitrise de la conception ».
Par rapport au risque « du patient » on distingue 4
sous classes :
-CLASSE I : dispositif ayant un faible degré de
vulnérabilité(pince ciseaux de pansement
1°degré)
-CLASSE II a : dispositif à risque potentiel (classe I
stérile ou ayant une fonction de mesurable, lentille implants
dentaires, instruments chirurgicaux à usage unique….)
-CLASSE II b : dispositifs dont le risque est élevé
en cas de disfonctionnement (instruments chirurgicaux
implantables, dispositifs anti-MST, anticonceptionnels, objets de
pansements brulures de 3°degré…..)
-CLASSE III dispositifs les plus citriques (dispositif invasif ou
implantable en contact avec le système nerveux ou circulatoire,
dispositif incorporant un médicament, dispositif
délivrant de l’énergie…)
REMARQUE
Cette classification varie suivant :
-le type de dispositif médical (invasif, actif, implantable)
-le temps d’utilisation (temporaire, court terme, long terme)
-la partie du corps qui se trouve en contact
3-1.2
Le marquage CE
L’acte unique signe en décembre 1985 engage les Etats Membres de
la Communauté Economique européenne à créer
un espace sans frontière intérieur pour permettre la
libre circulation des personnes, des biens et des services.
C’est ainsi qu’une « nouvelle approche » a
été définit en vue de la réalisation
du « Marché Unique » et c’est dans ce esprit
que quatre directives ont été prévues pour
l’ensemble des dispositifs médicaux
Ces différentes directives aboutissent à l’obligation du
marquage CE pour la mise sur le marché des dispositifs
médicaux dans l’Espace Economique Européen.
Les quatre directives sont :
-90/385/CEE : dispositif implantable actif
-93/42/CEE ; dispositifs médicaux
-98/79/CEE : dispositif diagnostics in vitro
-200/70/CEE : dispositifs qui incorpore comme partie intégrante
les dérivés stables du sang ou du plasma humain
3-2 Arrêté du3 mars
2003
La conformité des équipements médicaux au marquage
CE est fonction de la classe dans laquelle ces derniers se rangent
Ainsi le dispositif médical est de CLASSE I, la procédure
est une « auto certification » du fabriquant ne faisant
appel à un organisme certifié, sauf dans deux cas :
mesurable et stérilisation.
Si le dispositif est de CLASSE Iia IIb ou III ,le fabricant devra
choisir une procédure d’évaluation du dispositif faisant
appel au G-MED*ou à un autre organisme notifié
3-3 Décret n° 2001-1154 du5 décembre 2001
Ce décret est relatif à l’obligation de maintenance et au
contrôle qualité des dispositifs médicaux
L’exploitant veille à la mise en œuvre de la maintenance et des
contrôles qualité prévus pour les dispositifs
médicaux ( obligatoire pour ceux définis par une liste
des dispositifs soumis à obligation de maintenance et de
contrôle qualité)
L’exploitant est tenu de :
-disposer d’un inventaire, à jour, de ses coordonnées
nom, localisation
-définir et mettre en œuvre une organisation destinée
à s’assurer de l’exécution de la maintenance et du
contrôle qualité interne ou externe
-disposer d’information permettant d’apprécier les dispositions
adoptées
-mettre en œuvre les contrôles de qualité interne ou
externe
-Tenir à jour pour chaque dispositif médical un registre
dans lequel sont consignées toutes les opérations de
maintenance et de contrôle qualité, l’identité des
acteurs et des résultats (registre conservé 5 ans
après la fin du dispositif médical)
- permettre l’accès aux dispositifs médicaux et aux
informations
3-4- Arrêté du 3mars 2003
Cet arrêté fixe la liste des dispositifs médicaux
soumis à l’obligation de maintenance et de contrôle
qualité (interne et externe) du code de la santé publique
(déjà mentionné dans le décret du 5/12/2001
Cette liste concerne les dispositifs médicaux de
radioprotection, radiologie, médecine nucléaire ainsi que
les équipements de la classe IIb et III
Le présent arrêté fixe pour la maintenance les
dates de mise en application au plus tard en :
-2003 : équipement de mammographie et
d’ostéodensitométrie - 01/01/2004 : équipement de
CLASSE IIb et III achetés après la date de
publication de l’arrêté
-01/01/2005 : équipement de classe IIb et III acheté
avant la date de publication de l’arrêté.
3-4 Enjeux des obligations de
maintenance
Toutes ces précautions prises sont faites pour mettre en place
un support réglementaire en vue d’affirmer une politique de
maintenance. Mai aussi et surtout de permettre de :
-d’instaurer la maintenance de contrôle et de qualité
-de mettre à jour des équipements existant dans les
établissements sanitaires
-de planifier les travaux
-d’assurer le maintien des performances constantes des
dispositifs médicaux
-d’Instaurer la maintenance pour un certain types de dispositifs
médicaux tels que les classes IIb III
-d’augmenter la durée de vie des dispositifs médicaux
-de mentionner les équipements dans la matériovigilance
si ceux-ci présentent des risques pour des patients
Ce découpage comporte des limites. Certains équipement de
CLASSE I/ IIb sont aussi à risque ne faut pas oublier les
consommables à usage médical, les lits les tables
d’opération, le système de distribution des gaz,
I .4 METHODE DE TRAVAIL
La réalisation de ce travail tiendra compte de l’état des
lieux du service biomédical du chu de COCODY,
s’inspire de l’expérience des services biomédicaux de
l’hôpital CREIL et de la POLYCLIQUE SAINT COMES de COMPIEGNE pour
voir quelles améliorations apporter, en tenant
compte des réalités économique
et environnementales de nos structures sanitaires en cote d’ivoire.
II ETAT DES LIEUX
1- Présentations
des
hôpitaux
de
COCODY, CREIL et de SAINT
COME
1.1-Centre
hospitalier
universitaire
de
COCODY
Le chu, centre hospitalier et universitaire de Cocody est un
établissement public national .Il est situé dans le
quartier de Cocody à ABIDIAN (COTE D’IVOIRE) sur le
boulevard de l’université entre la RTI (radio
télévision ivoirienne) et l’université de Cocody.
C’est un hôpital d’environ 600 lits. Le CHU de COCODY
comporte trois Directions : la Direction Générale, la
Direction Médicale et Scientifique et la Direction de
l’Administration et des Finances. Cette dernière Direction
regroupe trois Sous/Directions dont la Sous/Direction de la Maintenance
et de la Gestion du Patrimoine (SDMGP) qui a les attributions suivantes
selon le décret N° 2001-650 du 19 Octobre 2001
1.2- La sous direction de la maintenance et de la gestion du patrimoine
La SDMGP (Sous/Direction de la Maintenance et de la Gestion du
Patrimoine) a pour mission de mettre à la disposition des
acteurs de soins du CHU, des infrastructures et équipements de
qualité dont la sécurité est
maîtrisée et qui sont adaptés non seulement aux
bonnes pratiques médicales mais aussi à l’avancée
de la technologie aux fins d’offrir des prestations de soins de
qualité aux patients.
Cette mission consiste à réaliser la gestion et la
maintenance quotidienne (préventive et corrective) du plateau
technique du CHU qui couvre plusieurs domaines d’activités
techniques (Electricité-Biomédical-Informatique-Froid,
Plomberie …)
1.3- Ses attributions
• Gestion et maintenance (préventive et
corrective) du patrimoine du CHU dans les domaines de
l’électricité, le biomédical, le froid, la
climatisation, la plomberie, le bâtiment, la menuiserie etc…
• Programmation et exécution des
investissements (achat d’équipements médicaux et
techniques neufs)
• Gestion de la sécurité incendie et de
la sécurité des biens et des personnes (gardiennage)
• Entretien de la cour et des espaces verts
1-4 organisations fonctionnelles
Dans l’organisation fonctionnelle, le CHU est divisé en
SECTEURS. Chaque secteur a à sa tête un chef de secteur et
comporte plusieurs services. Le chef de secteur est responsable de
toutes les activités et interventions de maintenance dans son
secteur quel que soit la spécialité (Electricité,
plomberie, Froid, Biomédical …).
Le chef de secteur doit veiller à ce que les installations de
son secteur fonctionnent correctement en requérant l’atelier
concerné en fonction de l’intervention à réaliser.
Le chef de secteur doit faire un rapport hebdomadaire d’activité
aux chefs des services Technique, Informatique et Biomédical.
Pour mener à bien leur mission, les chefs de secteur ont
à leur disposition, le personnel des différents ateliers.
Les chefs d’atelier rendent compte aux chefs de secteurs et les chefs
de secteurs rendent compte aux chefs des services Technique,
Biomédical et Informatique en fonction des problèmes
à résoudre.
Les chefs de service sont responsables chacun de toutes les
activités et interventions dans tous les ateliers relevant de
leur service.
Chaque chef de service est aidé dans sa tâche par des
responsables de travaux (chefs d’atelier) qui lui rendent directement
compte et qui doivent veiller à ce que les travaux dont ils ont
la responsabilité soient effectivement et correctement.
2-Centre hospitalier de CREIL
Le centre hospitalier de CREIL est haut de sept
étages. C’est un établissement de plusieurs services de
prestation de soins .450
Une administration générale dirigée par
Mr JEAN PIERRE FRISCOURT et un conseil
présidé par le représentant de la mairie. La
maintenance et la gestion des infrastructures, des équipements
techniques , médicaux et autres installations sont
assurée par une direction technique dirigé par Mr
ALEXANDRE JABOSKA . C’est là,, dans le service biomédical
que notre stage a eu lieu du 1° juin au 25juin pour la
validation de la formation pratique de l’ABIH (Assistant à
l’imagerie biomédicale hospitalière ) que nous avons
subie à l’’UTC( université technologique de COMPIEGNE
4
POLYCLINIQUE SAINT COME
Pour le confort des patients, un vestiaire et une salle d’attente sont
à la disposition ainsi que des télévisions
indépendantes pour chaque lit.
La prise en charge des patients est assurée par une
équipe pluridisciplinaire composée de Médecins
Néphrologues, d’un Cardiologue, d’une Infirmière
Responsable du Service, d’Infirmière spécialement
formée à la Dialyse, d’Aides Soignantes et d’un
Technicien.
La Diététicienne complète cette équipe.
2 secrétaires médicales et un membre du personnel
d’accueil oriente et renseigne les patients et leur entourage.
Les Néphrologues proposent tous les modes de dialyse :
hémodialyse, dialyse péritonéale, auto dialyse ou
hémodialyse à domicile.
Ce centre est destiné à tous les patients du secteur
compiégnois mais accepte également des vacanciers.
Les médecins s’efforcent de proposer à chaque patient une
méthode adaptée. Pour ce faire, des séances
d’information sont organisées régulièrement
réservées aux patients et à leur famille ainsi
qu’à leurs médecins traitants. Ces séances doivent
permettre à chacun d’adapter son choix thérapeutique en
fonction de son mode de vie.
Les médecins du centre assurent les consultations de
néphrologie et le suivi des patients transplantés (rein
ou rein-pancréas) en collaboration avec les centres de greffe.
Leur lieu de Consultation est au Centre le Néphron, au 5 rue
Jean-Jacques Bernard. L’établissement est voisin de la
Polyclinique.
2-2. SERVICE BIOMEDICAL
Réduit à une seule personne, le service biomédical
de saint come s’occupe de 60 générateurs, du traitement
d’eau et des tests physico- chimiques.
Les maintenances préventive et curative sont
exécutées par un seul technicien du pavillon .Une GMAO
(Sophie 9000) l’aide dans l’exécution de ses
activités quotidiennes
III- COMPARAISON 1
Tableaux récapitulatifs des actions menées 1-1
Responsable
2
-Comparaison fonctionnelle
A Creil, il m’a donné de voir une organisation, une
équipe au service biomédical
Ce service biomédical compte 4 agents
qui sont :
-1 ingénieur biomédical, Mme CELINE CONDETTE, chef de
service
-3 techniciens biomédicaux pour les taches reparties comme suit :
- Mr SYLVAIN responsable de suivie des équipements sous
contrat
- Mr RONAND, responsable pour les nouvelles installations
- Mr JEAN -LUC avec les deux précédemment
cités se repartissent les travaux de l’atelier
biomédical
• Les locaux
Le personnel occupe 3
bureaux:
-1 bureau pour le chef de service
-1 bureau pour le responsable des contrats
-1 bureau pour le responsable des nouvelles Installations:
-1 atelier
-1 salle de réunion
-2 petits magasins pour les stocks de consommables et
pièces de rechange
-2 autres magasins destinés aux équipements
en attente d’installation ou d’affectation dans les services
complètent ce chapitre.
• Outils de travail
Des trousses à outils
-ECME (équipement de contrôle et mesure (voir
annexe )
un ordinateur +scanner dans chaque bureau
1 GMAO
Pour chaque local utilisé : le fax, l’internet
• Gestion des dispositifs médicaux
Trois techniciens biomédicaux se repartissent les tâches
de maintenance de 3101 équipements en trois activités
principales :,
-les travaux de l’atelier sur 2176 dispositifs médicaux
(maintenance interne) réalisés par tous les trois
techniciens selon leur disponibilité représentent
(près de 70% du nombre des dispositifs)
-la responsabilité du suivi des travaux de plus de 800
équipements sous contrat (maintenance
.externe) est confiée à mr sylvain et
représente plus de (30% du nombre des
dispositifs))
La responsabilité du suivi des nouvelles installations.
Incombe à Mr RONAND
Tout cela coordonné et planifié par un ingénieur
biomédical dans le respect des textes réglementaires des
obligations de maintenance, des bonnes pratiques
biomédicales et bien sur aidé par une
GMAO (Sophie).
En plus de la GMAO comme support informatiques des supports
physiques (bon de livraison, devis , bon d’engagement et
documents techniques des dispositifs médicaux) sont
rangés dans des armoires protégées
• Gestion des stocks
Deux petits magasins tiennent lieux de stockage au service
biomédical du CH de CREIL sans un gérant
spécifique. La responsabilité de gestion incombe à
l’ensemble des acteurs biomédicaux du service. Chaque agent
faisant lui-même ses entrées et sorties des
magasins.
PS : L’approvisionnement est fait chaque année en fonction des
chapitres budgétaires seulement pour le traitement d’eau du
centre de dialyse.
• Réunions de
service
Les réunions se tiennent un/deux mardis pour débattre des
difficultés rencontrées et apporter des solutions, des
avancés des travaux et leur apporter ou non des observations et
planifier les travaux à venir. Les réunions sont
dirigée le chef de service
Réduit à une seule personne, le service biomédical
de saint come s’occupe de 60 générateurs, du
traitement d’eau et des tests physico- chimiques du pavillon de
dialyse
Les maintenances préventive et curative
exécutées par un technicien .Une
GMAO l’aide dans sa gestion.
Sauf les dispositifs médicaux mis hors service en attente de
destruction, le temps d’immobilisation d’un équipement ne
dépasse pas la semaine à l’atelier aussi bien
à CREIL qu’à SALINT COME
L’acquisition facile des
pièces de rechange, la proximité des constructeurs et la
disponibilité des moyens facilite l’exercice de la maintenance
• La définition claire des missions et
objectifs est un atout majeur
• Le respect dans le temps des engagements avec une
variété de fournisseurs fait du rapprochement
géographique facilite le travail
La responsabilité située en cas d’accident survenu sur un
dispositif médical est une des contraintes qui amène
chaque agent à faire son travail.
La définition de la maintenance par les textes
réglementaires et leur application militent en faveur de
l’utilisateur et le patient.
Les réunions de travail 2fois /mois pour passer en revue les
problèmes, apporter des solutions et enfin planifier ceux
à venir
La GMAO (gestion de la maintenance assistée par ordinateur) met
quotidiennement à jour les dispositifs médicaux et les
stocks et sert de support d’enregistrement.
Le service biomédical du chu de Cocody a pour missions de faire
la maintenance et la gestion des dispositifs médicaux, du parc
auto, téléphoniques et de leurs stocks
Il supervise deux les ateliers biomédical et
téléphonique et suit en externes les travaux de
réparations des véhicules administratifs
3-1 Effectifs
Le service biomédical de Cocody fonctionne avec 8 techniciens
supérieurs et un technicien de téléphone dans deux
bureaux et trois ateliers
L’équipe est dirigée par un technicien et les 8 autres
sont chacun responsable d’un secteur de l’hôpital. Ils rendent
compte à leur chef immédiat qui ,lui coordonne les
activités de maintenance, fait les rapports d’activité
suivant les périodicités définies par le sous
directeur
3-2 conditions environnementales 3-2.1 Locaux
Le service biomédical dispose de trois bureaux et trois ateliers
:
-1 bureau du chef de service
-1 bureau de traitement informatique
-1 grande salle des chefs secteurs
-1 atelier biomédical et 1 atelier téléphonique
-1 atelier pour les travaux des prestataires
3-2.2 Les outils et
équipement de contrôle et mesure (ECME)
Comme dans tous les autres services biomédicaux des structures
sanitaires de notre pays, les questions des outils ont toujours
posées un épineux problème à
résoudre soit par leur gestion, soit par leur
inexistence. Au service biomédical du chu de Cocody,
après le don de la coopération française en 1990
qui a fourni trois caisses à outils ,un oscilloscope ,un
générateur à basse fréquence (GBF) et un
fréquencemètre devenus trop dégradés
aujourd’hui nous ne possédons pas d’outils de travail .En
informatique le service biomédical dispose de deux postes
ordinateurs avec une seul imprimante très souvent à cours
d’encre. 3-3 gestion des dispositifs
médicaux 3-3.1 La Maintenance interne
La plupart des équipements vieillissants dont les délais
de service après vente sont expirés ne sont plus sous
contrat de maintenance. Ils ne bénéficient de la
maintenance préventive jusqu’à être mis hors
service. LA maintenance de ces équipements est
réalisée en interne 3-3.2 La maintenance
externe
Tous les équipements lourds (imagerie médicale, ,
blocs opératoires, , laboratoire et de
stérilisation….etc) sont sous contrat de maintenance. Leur
maintenance préventive et corrective est faite par des
prestataires privés et suivie par les chefs de secteurs 3-3.3 Les nouvelles
installations
L’installation des nouvelles acquisitions est suivie par chaque
responsable de secteur
3-3.4 Inventaire
Le parc des équipements biomédicaux est mis à jour
une fois par an et enregistré sur cette fiche d’inventaire.
3-3.5 La gestion des stocks
Les entrées et sorties du magasin biomédical se
font respectivement par bon de livraison fournisseur et bon de travaux
servis par un magasinier, seul responsable de cette gestion en cas
d’inventaire
3-3.6 Documents d’enregistrement
Pour ne pas perdre les informations des activités
effectuées ,des moyens de conservation ont été
conçus et mis à la disposition des services ,secteurs et
ateliers :
- fiche d’inventaire
La fiche d’inventaire est le support selon lequel les informations des
équipements du parc sont enregistrées voir annexe
-fiche de demandes d’interventions émanant des services
Une fiche de demande d’intervention appelée BON DE TRAVAUX est
remplie par le service demandeur qui l’achemine à la SDMGP.
Après visa du SDMGP, les bons de travaux sont ensuite
adressés au chef de service, BIOMEDICAL. Les instructions seront
ensuite données aux chefs de secteurs en fonction des travaux
à exécuter. Les chefs de secteurs s’adresseront aux chefs
d’atelier pour exécution effective des travaux demandés.
Bien entendu, ces bons de travaux sont enregistrés et
classés selon les ateliers. Le modèle de bon de travaux
figure en annexe
-fiche d’intervention
Les interventions effectuées par les prestataires
extérieurs et les interventions internes de maintenance
préventive et corrective sont enregistrées de
façon systématique à l’aide d’une fiche
d’intervention qui figure en annexe
3-3.7 Bilan d’activités
Malgré tous les efforts réunis le bilan
d’activités du service biomédical est très souvent
lamentable :
-plus de 30% des dispositifs médicaux à
l’arrêt pour manque de SAV
-20 % des dispositifs médicaux à
l’arrêt Pour diagnostic non connu
-magasin des stocks vide
-la presque totalité des équipements japonais
présente des difficultés d’acquisition de pièce de
rechange
-manque de procédure pour l’acquisition des pièces
de rechange de première nécessité
Critiques
Dans ce paragraphe nous ressortons les points forts et faibles des
services :
Le temps d’immobilisation des dispositifs médicaux
Sauf les dispositifs médicaux mis hors service en attente de
destruction, le temps d’immobilisation d’un équipement ne
dépasse pas la semaine à l’atelier aussi bien
à CREIL qu’à SALINT COME
L’acquisition facile des
pièces de rechange, la proximité des constructeurs et la
disponibilité des moyens facilite l’exercice de la maintenance
Alors qu’à cocody des dispositifs sous contrat de maintenance
sont immobilisés pendant des semaines parce qu’on ne trouve les
pièces de rechange ou qu’on arrive pas diagnostiqué la
cause de l’arrêt
Au niveau de la maintenance interne, certains équipements
restent immobilisés parce que ce qu’il n’y a plus de
pièces de rechange ( sav expirée) ou qu’il n’y a pas de
compétences requises et les moyens ne suffisent pas pour le
faire réparer en externe.
La planification et exécutions des interventions
Dans les trois services des tableaux de bord indiquent les travaux
à exécuter dans les périodes souhaitées :(
semaine, mois trimestre, an)
Maintenance préventive
La responsabilité du suivi des travaux de plus de 800
équipements sous contrat (maintenance
.externe) est confiée à Mr sylvain et
représente plus de (30% du nombre des
dispositifs). La maintenance préventive des autres
équipements selon le degré de criticité A
Cocody chaque technicien suit les contrats de son secteur
et ne fait pas de maintenance préventive à cause nombre
insuffisant de dispositifs médicaux et de
l’indisponibilité des pièces de rechange. A Saint Come le
technicien exécute lui-même la maintenance
préventive selon le constructeur (4000h et 8000hh pour les
premières)
La maintenance curative
Elle est exécutée de la même façon sauf
à COCODY ou le problème de pièces de rechange pose
quelques problèmes
Contrôle qualité.
Exécutée à CREIL et SAINT COME en
interne et externe .La maintenance de contrôle et de
qualité ne se fait pas à cocody
Gestion de stock
La POLYCLINIQUE SAINT COME présente les meilleurs dispositions :
-Peut estimer les quantités des principales consommables par an
-est responsable de sa gestion
-a les moyens de conservation(GMAO) support papier
A CREIL, c’est le compartiment le moins sécurisé du
service :
-Chacun fait ses entrées et sorties
Sauf les consommables du traitement d’eau de dialyse, on peut estimer
les quantités des principales consommables
En cas de contrôle des stocks, il pourrait avoir des surprises de
non-conformité entre le stock GMAO et le stock physique
A ce niveau cocody a résolu le problème mettant un
magasinier
IV-PROPOSITIONS
Propositions immédiates pour le chu de
COCODY
1- Pendant la formation en France
-recenser de manière exhaustive les outils, équipement de
contrôle et de mesure que nous pensons utiles
-recenser les formations liées à l’utilisation de ces
ECME et constituer un rapport de fin de formation à remettre
à nos autorités pour acquisitions
- joindre les textes européen au dossier entendant qu les
nôtres voient le jour
-faire un devis approximatif des deux volets afin de leur faciliter la
tache
2- en cote d’ivoire
-se donner tous les moyens pour présenter le
problème comme préalable à la réussite
d’une bonne maintenance
-initier des formations sectorielles avec l’appui de certains
représentants des sociétés à ABIDJAN dans
les domaines qu’ils maitrisent de sorte à se familiariser
davantage aux dispositifs médicaux avant d’entreprendre si
possible certaines formations en usines en cas d’achats nouveaux
-reprendre ce cycle avec les nouveaux arrivants jusqu’à ce
qu’ils puissent travailler seuls
-pour résoudre le problème de management, négocier
avec les ressources humaines de la direction des séminaires
d’une, deux ou trois semaines dans le management de services techniques
et de gestion de stock
3- A court terme
-Au terme de différentes formations, définir les missions
et objectifs claires des agents sous sa responsabilité
-en attendant l’achat des nouveaux outils, faire en sorte de trouver de
petits moyens acquérir quelques outils et se mettre au travail
-Faire des réunions de service pour être au même
niveau d’information
-Penser une conservation d’information des DM, stock et autre du service
-vulgariser les textes des obligations de maintenance dans la
profession et à ceux que ça peut intéresser
et doit intéresser pour créer le besoin dans la
santé.
Après tout cela, il faut faire une évaluation :
-si ça va, comme une œuvre n’est jamais parfaite il faut le
perfectionner
-si ça ne va pas, revoir les points critiques et les corriger
CONCLUSION
Au terme de ces 4 semaines de stage aux services biomédicaux de
Creil et de la POLYCLINIQUE SAINT COME de Compiègne, il m’a
été donné de voir la notion d’équipe au
service d’un établissement à CREIL. Il m’a aussi
été permis de voir l’importance d’une bonne
organisation, d’une bonne gestion de stock et de la formation de
technicien avec un effectif très réduit
à SAINT COME de comprendre l’intérêt des
enjeux des textes réglementaires au niveau de la maintenance.
Car, non seulement toutes les perfections recherchées dans
l’organisation et gestion sont faites dans le but de
sécuriser les dispositifs médicaux et de garantir
leur performances, les principales finalités sont
sécurité du patient et celle de l’utilisateur .Enfin,
après cette expérience de CREIL et de SAINT COME , avec
le peu de moyens que nous disposons ,nous pouvons
améliorer nos résultats avec une bonne organisation et
gestion de service en attendant le cadre réglementaire pour
aller à la perfection .
TRAVAUX EFFECTUES
LES ADUCISSEURS DU TRAITEMENT D’EAU DE SAINT COME
I FONCTIONNEMENT
L'adoucissement consiste à un échange d'ions sur une
résine spécifique dite cationique forte. Le but de
l'adoucissement est d'éliminer les ions calcium (Ca++) et
magnésium (Mg++) responsables de la dureté de l'eau (TH:
titre hydrotimétrique exprimé en °F (degrés
français):1 °F= 0,2 méq/l).
La résine initialement associée avec du sodium (Na) fixe
le calcium et le Magnésium (Ca-Mg) et, en échange,
libère le sodium
Après une certaine quantité d'ions retenue, la
résine est saturée. il est donc nécessaire de la
régénérer.
On utilise une solution de sel concentré (mélange d'eau
et de sel Na Cl appelé saumure) qui va traverser la
résine. Le calcium et le magnésium sont
libérés et échangés par du sodium. La
résine est, à nouveau prête pour fixer le calcium
et le magnésium
Cycle de l'adoucisseur = Pouvoir d'échange de la résine
(°TH/m3/l )* Volume de résines (l) / Dureté de l'eau
(en °TH)
wwwAFSSAPPS.FR
Agence française de sécurité sanitaire des
produits de la santé
Rrapport
-Rapport de stage de perfectionnement
à l’ingénerie biomédicale hospitaliere de HERVE
BOUGRO 2009-2010 inventaire et
plannification de la maintenance des dispositifs du bloc
opératoire