Avertissement
|
|||
Si vous arrivez
directement sur cette page, sachez que ce travail est
un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il
peut donc comporter des imperfections ou des
imprécisions que le lecteur doit admettre et donc
supporter. Il a été réalisé pendant la période de
formation et constitue avant-tout un travail de
compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse
sur des thématiques associées aux technologies
biomédicales. Nous ne
faisons aucun usage commercial et la duplication
est libre. Si vous avez des raisons de contester
ce droit d'usage, merci de
nous en faire part . L'objectif de la
présentation sur le Web est de permettre l'accès à
l'information et d'augmenter ainsi les échanges
professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez
pas de le citer comme source bibliographique. Bonne
lecture...
|
|||
MISE À
DISPOSITION DE DISPOSITIFS MÉDICAUX MUTUALISÉS POUR
ASSURER LA CONTINUITÉ DES SOINS |
|||
Projet POOL de DM,
Certification Professionnelle ABIH, UTC, 2018
Sous la direction de Madame Isabelle CLAUDE URL : http://www.utc.fr/abih ; Université de Technologie de Compiègne |
|||
![]() Télécharger le POSTER |
![]() Télécharger le PDF |
||
La
qualité et la sécurité des soins sont des enjeux majeurs
dans ce contexte économique actuel. Les soignants sont
en sous-effectifs, les dispositifs médicaux
vieillissants et insuffisants et les patients de plus en
plus nombreux. Mots clés : qualité soins, sécurité soins, continuité soins, dispositif médical, mutualisation, critère 8k HAS, service biomédical |
|||
The
quality and the safety of the care are major stakes in
this current economic environment. The nursing are in
understaffing, the ageing and insufficient medical
devices and the more and more numerous patients. Key words : quality care, safety care,
continuity care, medical device, mutualization, 8k
criteria HAS, biomedical service |
2.1.1.
Crise économique dans le système de santé
2.1.2. Tarification à
l’activité (T2A)
2.1.3. Manque de personnels et de
moyens
2.1.4. Les
groupements hospitaliers de territoire
2.2.1. La qualité et la sécurité des soins par la HAS
2.2.2. Le service
biomédical et le critère 8K de la HAS
2.2.3. Les
professionnels concernés.
2.2.4. La
continuité des soins
3.1. Rupture dans la
continuité des soins
3.2. Objectif du
projet : QQOQCP
3.3. Planification
dynamique stratégique (PDS).
3.4. Réalisation d’un brainstorming
3.5. Projet de mise en
place d’un POOL de DM
4.1. Enquête par questionnaire
4.1.1. Avantages et
limites de l’enquête
4.1.3. Résultats des questions
4.2.3. Exemple de
procédure mise en place à l’AP-HP Robert Debré
4.3. Identification
des besoins
4.3.2. Liste
type des besoins des professionnels de santé en
service
4.3.3. Besoins
spécifiques du personnel soignant
4.4.2. Rayon d’action efficace du pool
4.4.3. Procédure de secours formalisée et opérationnelle
4.6.2. Identification des risques
ANNEXESNous tenons à remercier :
Madame Isabelle Claude, notre tutrice, pour sa compétence, ses conseils, son temps et sa bienveillance.
Monsieur Gilbert Farges, docteur-ingénieur en génie biomédicale, pour ses enseignements, son accompagnement et ses encouragements.
Monsieur Pol-Manoël Felan, responsable pédagogique de la formation ABIH, pour son encadrement et ses enseignements.
Madame Nathalie Moutonnet, assistante de la formation ABIH, pour ses conseils et sa bienveillance.
Enfin, nous remercions, nos amis, nos familles et toutes les personnes qui ont participé et nous ont soutenu, de près ou de loin, dans la réussite de notre travail et de notre projet professionnel de devenir assistant biomédical en ingénierie hospitalière.
Les établissements de santé subissent des réformes et se
retrouvent au cœur d’un contexte économique difficile. Les
investissements en dispositifs médicaux sont moindres et les
pénuries de personnels sont de plus en plus importantes.
Les différents professionnels sont impactés
par les restrictions budgétaires, qu’il soit des services de
soin ou des services biomédicaux. Mais la qualité de soin
fournit au patient ne doit pas être réduite. L’HAS est garante
de cette qualité et sécurité des soins à travers l’évaluation
des établissements de santé.
Le service biomédical, à travers un critère
d’évaluation, se doit de fournir au patient un dispositif
médical de qualité et garantir aux IDE et AS des dispositifs
médicaux en cas de panne. C’est pourquoi, nous souhaitons à
travers notre projet, proposer une action qui garantisse la
sécurité des soins en adéquation avec le contexte économique
actuel.
Nous reviendrons tout d’abord sur la
définition des dispositifs médicaux, leurs règlementations et le
rôle du service biomédical. Puis, nous verrons le contexte
économique actuel et les enjeux de notre projet. Nous
présenterons ensuite notre problématique lorsqu’un dispositif
médical est en panne et enfin nous vous expliquerons à travers
différents outils comment nous proposons de mutualiser les
moyens afin de garantir au patient une continuité des soins.
Il existe de nombreux dispositifs médicaux. Selon le Comité économique, social et environnemental en 2015, de 800 000 à 2 000 000 de références de dispositifs médicaux (DM) étaient disponibles en France. Ces dispositifs comportent une grande hétérogénéité, tant au niveau de la destination du produit, qu’au niveau du risque qui leur est associé. Par définition, est considéré « comme un dispositif médical, tout instrument, appareil, équipement, matière ou autre article utilisé seul ou en association, y compris le logiciel nécessaire pour le bon fonctionnement de celui-ci, destiné par le fabriquant à être utilisé chez l’homme à des fins :
• De diagnostic, de
prévention, de contrôle, de traitement ou d’atténuation d’une
maladie,
• De diagnostic, de contrôle, de traitement,
d’atténuation ou de compensation d’une blessure ou d’un
handicap,
• D’étude ou de remplacement ou modification
de l’anatomie ou d’un processus physiologique,
• De maitrise de la conception,
Et dont l’action principale
voulue dans ou sur le corps humain n’est pas des moyens
pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais
dont la fonction peut être assistée par de tels moyens »
(source Directive 93/42/CEE relative aux dispositifs
médicaux).
Les dispositifs médicaux sont regroupés en
quatre catégories, en fonction de leur risque potentiel pour la
santé :
• Classe I (classe de risque la plus faible),
qui comprend par exemple les lunettes correctrices, les
véhicules pour personnes handicapées, les béquilles, les
bandages, etc.
• Classe IIa (risque potentiel mesuré), qui
comprend par exemple les appareils d'échographie, les couronnes
dentaires.
• Classe IIb (risque potentiel important), qui
comprend notamment les préservatifs, les produits de
désinfection des lentilles.
• Classe III (classe de risque la plus
élevée), qui inclut par exemple les implants mammaires, les
stents, les prothèses de hanche, etc…
La gestion des dispositifs médicaux est
très règlementée afin de garantir une fiabilité et une
disponibilité de ces dispositifs pour les personnels
utilisateurs. Ces matériels et équipements techniques doivent
être dans un état de fonctionnement initialement prévu par le
constructeur. Les textes et les règlements actuels induisent de
manière précise une obligation de maintenance et
d’enregistrement des actions pour garantir la sureté de
fonctionnement des dispositifs médicaux.
La maintenance et le contrôle de qualité des dispositifs
médicaux sont abordés dans de nombreux textes officiels.
• Directive 93/42/CEE (modifiée par la
directive 2007/47/CE) : Elle impose le marquage CE des
dispositifs médicaux afin que ces derniers puissent circuler
librement en Europe. Le marquage, CE18, est effectué par des
organismes accrédités après la validation technique des
dispositifs médicaux. Le marquage CE atteste de la conformité à
des exigences essentielles de conception et de production, les
établissements ont l’obligation d’assurer le bon fonctionnement
des dispositifs médicaux et la sécurité des patients et des
utilisateurs.
• Le décret n°2001-1154 du 5 décembre 2001
instaure un socle organisationnel minimum commun à tous les
exploitants ; ainsi pour les DM concernés et selon l’art.
d.665-5-5 de ce décret, l’exploitant est tenu :
De tenir un inventaire à jour
De définir et mettre en œuvre une politique de maintenance
Destinée à s’assurer de la maintenance et des contrôles de qualité réalisés, après avis des instances médicales consultatives
De tenir à jour pour chaque DM un registre (RSQM) destiné à tracer les opérations de maintenances et de contrôles de qualité
• La norme NF S 99-170 (date de sortie : le 17 mai 2013) fixe des exigences et des recommandations pour la maintenance des dispositifs médicaux - Système de management de la qualité pour la maintenance et la gestion des risques associés à l'exploitation des dispositifs médicaux.
Le règlement européen 2017/745, qui
remplacera définitivement les directives 93/42/CEE et 90/385/CEE
en 2020, définit un dispositif médical comme étant «tout
instrument, appareil, équipement, logiciel, implant, réactif,
matière ou autre article, destiné par le fabricant à être
utilisé, seul ou en association, chez l'homme pour l'une ou
plusieurs des fins médicales précises suivantes :
diagnostic, prévention, contrôle, prédiction, pronostic, traitement ou atténuation d'une maladie ;
diagnostic, contrôle, traitement, atténuation d'une blessure ou d'un handicap ou compensation de ceux – ci ;
investigation, remplacement ou modification d'une structure ou fonction anatomique ou d'un processus ou état physiologique ou pathologique ;
communication d'informations au moyen d'un examen in vitro d'échantillons provenant du corps humain, y compris les dons d'organes, de sang et de tissus ; et dont l'action principale voulue dans ou sur le corps humain n'est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens.»
Le règlement européen 2017/745 sera
d’application obligatoire le 26 mai 2020 et les directives
93/42/CEE et 90/385/CEE seront abrogées à l’exception de
quelques dispositions. Une période de transition est instaurée
jusqu’à cette date, les fabricants peuvent ainsi choisir une
procédure de marquage CE selon les directives 93/42/CEE et
90/385/CEE ou le règlement 2017/745. Les certificats délivrés au
titre des directives par un organisme notifié resteront valables
jusqu’à la fin de leur période de validité, au maximum 5 ans
après leur délivrance et au plus tard le 27 mai 2024. Les
dispositifs pourront continuer à être mis à disposition sur le
marché ou mis en service jusqu’au 27 mai 2025.
Les dispositifs médicaux sont soumis à une
obligation de maintenance, de contrôle qualité et de gestion.
C’est le service biomédical, composé d’un ingénieur biomédical
et d’assistants biomédicaux qui a cette responsabilité. Leurs
missions sont entre autres, d’assurer la maintenance curatives
et préventives, le contrôle qualité, de planifier et renouveler
les équipements, de mettre en place des procédures de
maintenance préventive, de réaliser des contrôles de sécurité
électriques, de réaliser des contrôles qualités, de former et
informer les utilisateurs sur le fonctionnement des DM, de
réceptionner des équipements neufs et de les mettre en service.
La bonne gestion des DM est un enjeu essentiel pour les
établissements de santé car elle participe à la qualité et la
sécurité des soins, cependant, cette gestion s’inscrit dans un
contexte économique difficile.
Le système de santé, les centres
hospitaliers et autres ESPIC (établissement de santé privé
d’intérêt collectif) sont confrontés à la crise économique et
financière qui touche le pays. Malgré des plans de retour à
l’équilibre, le déficit de la branche maladie de la sécurité
sociale reste préoccupant. Sous l’effet de cette pression
financière, les hôpitaux publics et autres établissements de
santé se sont lancés dans de vastes programmes d’efficiences
comme la dynamisation de la politique des achats, une gestion
active du patrimoine et une réorganisation et développement de
l’activité. La masse salariale, n’a pas échappé à ce mouvement
et se situe au cœur du plan de retour à l’équilibre. Cependant,
le manque de liquidités bancaires joue sur leur capacité
d’investissement.
Les hôpitaux ont connus différents modes de
financement comme le « prix de journée », la dotation globale et
à partir de 2004, dans le cadre du plan « Hôpital 2007 », une
nouvelle méthode de financement des établissements de santé, la
tarification à l’activité dite T2A. Elle repose sur la mesure de
l’activité effective des établissements et détermine les
ressources allouées.
La T2A est en cours d’extension aux soins de suite et de
réadaptation, psychiatrie et autres secteurs non pris en compte.
Ce mode de financement qui se veut juste et équitable fonctionne
pour les actes de chirurgie mais pas pour les maladies
chroniques qui repose sur un accompagnement interdisciplinaire,
thérapeutique et social. Les difficultés financières rencontrées
par les établissements les obligent à diminuer les durées de
séjour, cibler les patients et de fait, réduire la masse
salariale qui représente environ 70 % des coûts des
établissements.
Les médecins, infirmiers, aides-soignants
et autres professionnels qui gravitent autour du malade se
disent en sous-effectifs et en souffrance. Ils ne peuvent, selon
eux, assurer des soins dits de qualité. Ce manque de personnel
nécessite une efficience du système de soins et une organisation
optimale avec mise en commun des effectifs.
Tout comme la pénurie de personnels, les établissements de
santé sont confrontés à une pénurie de moyens avec un parc de
dispositifs médicaux vieillissants. En effet, les contraintes
budgétaires obligent les établissements de santé à réduire leurs
investissements annuels. La maintenance réalisée et tracée par
le service biomédical permet d’avoir des DM en bon état mais le
renouvellement du parc des DM reste insuffisant.
Le GHT est une stratégie collective
formalisée dans un projet médico-soignant mis en œuvre au sein
d’un territoire et au service de la prise en charge des
patients. Le principe est d’inciter les établissements de santé
à mutualiser les équipes médicales et à répartir les activités
et spécificités de chacun dans l’offre de soin de sa région.
Cela permet d’organiser au mieux les prises en charge en
répondant aux besoins de la population, territoire par
territoire. Il s’agit d’assurer une égalité d’accès à des soins
sécurisés et de qualité sur l’ensemble d’une région.
Le GHT consiste en la mutualisation de fonctions supports
(système d’information, fonction achat) pour affecter les moyens
indispensables pour répondre aux besoins des patients.
C’est dans ce contexte de pénurie de moyens humains et matériels
et de mutualisation que les professionnels de santé assurent des
soins de qualité afin de répondre au mieux aux besoins du
patient.
L’HAS est « une autorité publique
indépendante qui contribue à la régulation du système de santé
par la qualité. Elle élabore des recommandations, met à
disposition des guides, méthodes et outils et certifie les
établissements de santé, enfin l’HAS développe des indicateurs
de qualité et de sécurité des soins (IQSS) afin d’évaluer et
d’améliorer la qualité des soins et la sécurité des patients.
Ces indicateurs s’articulent avec la procédure de certification
V2014 introduit dans la réforme hospitalière de l’ordonnance
n°96-346 du 24 avril 1996. Il s’agit d’une procédure
d’évaluation externe d’un établissement de santé.
Au cours d’une visite, les experts, à l’aide d’un manuel,
évaluent l’établissement sur la qualité de ses prestations.
L’HAS, à travers les outils et méthodes qu’elle développe,
s’engage dans une démarche de gestion des risques. C’est-à-dire
assurer la sécurité des patients et des soins afin de diminuer
le risque de survenue des évènements indésirables associés aux
soins.
La HAS a intégré dans son manuel de certification des
établissements de santé, le critère 8k intitulé « gestion des
équipements biomédicaux ». Cela reconnait la qualité du travail
et des services rendus par la profession biomédicale
hospitalière. Mais également les exigences qu’il faut honorer en
permanence d’autant que d’autres critères plus indirects
induisent des exigences d’anticipation et de maintien du haut
niveau professionnel des services biomédicaux afin de garantir
la qualité et la sécurité des soins délivrés au patient.
Selon l’OMS, « la qualité des soins
doit permettre de garantir à chaque patient un ensemble
d’actes diagnostiques et thérapeutiques qui lui assurera le
meilleur résultat en termes de santé, conformément à l’état
actuel de la science médicale, au meilleur coût, au moindre
risque iatrogène, et pour sa plus grande satisfaction en
termes de procédure, de résultat et de contacts humains à
l’intérieur du système de soins ».
On distingue quatre niveaux de qualité. La qualité attendue
par le patient, la qualité perçue par le patient, la qualité
voulue par l’entreprise et la qualité obtenue par l’entreprise.
Dans l’entreprise, c’est le service biomédical, à travers un
professionnel identifié, qui participe à la qualité et la
sécurité des soins en répondant aux critères 8K de la HAS. En
effet, il se doit
• de disposer de DM fiables et conformes à la
règlementation grâce à un plan pluriannuel de remplacement et
d’investissement ;
• d’assurer la maintenance des DM et de tracer
ses actions ;
• de mettre en place une procédure de secours
permettant de répondre à une panne de DM. Cette procédure devant
être formalisée et opérationnelle ;
• d’évaluer et mettre en place des actions
d’amélioration dans la gestion des DM ;
• enfin, de mettre les documents nécessaires à
l’utilisation des DM auprès des différents professionnels.
La qualité et la sécurité des soins est
assurée par l’ensemble des professionnels médicaux.
Il existe de nombreux professionnels de santé concernés par
l’utilisation des DM : les Infirmiers, les aides-soignants, les
médecins, les manipulateurs en radiologie, etc. De plus, les
environnements de prise en soins sont très variés : petits
hôpitaux, grands centres hospitaliers, clinique, EHPAD, HAD, SSR
etc.
Les équipes pluri professionnelles interagissent ensemble dans
un objectif commun : le patient. L’OMS définit différents types
d’équipe autour du patient :
• L’équipe de base composée par exemple des
IDE, médecins, ils sont directement impliqués dans les soins du
patient.
• L’équipe de coordination composée des cadres
de santé par exemple, assure les fonctions de coordinations et
gère les ressources pour les équipes
• L’équipe contingente qui intervient en cas
d’urgence comme par exemple les équipes de réanimation et de
secours
• L’équipe des services auxiliaires composée
par exemple des agents d’entretien, apporte des soins directs et
spécifiques aux patients
• L’équipe des services supports comme par
exemple le service biomédical qui fournit des soins indirects
spécifiques
L’ensemble de ces équipes assure la
continuité des soins. Elle se définit comme « un jugement
porté sur la fluidité et la cohérence des soins rendus selon
une séquence temporelle au cours de laquelle plusieurs
ressources ou services sont impliqués. Ces services sont
continus s’ils s’enchainent l’un à l’autre de façon
harmonieuse […] (Reid et al, 2002).
Il a été mis en évidence que la continuité des soins est
composée de l’information, transmise d’un soignant à l’autre,
concernant les évènements reliés au malade et sa maladie, la
relation thérapeutique entre le patient et le médecin et
l’approche organisationnelle. C’est elle qui garantit la
coordination des soins. Cette approche désigne la
complémentarité des services afin qu’ils ne soient ni manquants,
ni répétés, ni mal synchronisés et recouvre les règles et
ressources mises en place.
La mobilisation des ressources matérielles devient problématique
lorsque l’on constate une insuffisance de ressources, un manque
de disponibilité et/ou une répartition inégale entre les milieux
de soins.
Les établissements de santé assurent des
soins 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Dans ce contexte, le service
biomédical, impacté lui aussi par des contraintes de personnels,
ne peut répondre aux besoins des professionnels 24h/24h. De
plus, n’ayant pas un parc de DM suffisamment importants, il ne
peut mettre à disposition des services de soin, un nombre
suffisant de DM en cas de panne ou de besoin, en dehors des
horaires d’ouverture du service biomédical.
Ainsi, nous nous posons la question suivante : « Comment mettre
à disposition des dispositifs médicaux mutualisés pour assurer
la continuité des soins lorsque le service biomédical est fermé
? »
L’objectif de notre projet est de pouvoir
garantir les besoins des professionnels 24 h/24, en respectant
les recommandations de l’HAS, c’est-à-dire, en mettant en place
une procédure de secours formalisée et opérationnelle qui répond
à une panne d’un DM ou un surcroit d’activité.
La réalisation d’un « QQOQCP » nous permet de mieux connaître,
cerner, clarifier, structurer et cadrer notre projet.
![]() |
Figure 1 :
QQOQCP |
La réalisation d’une PDS, nous permet de
formaliser le sens de notre organisation et donner de la
cohérence à nos actions.
![]() |
Figure 2 : Planification dynamique stratégique |
La réalisation d’un brainstorming ou «
remue-méninges », nous permet de récolter un grand nombre d’idée
pour orienter notre plan d’action autour de notre problématique
de mise à disposition 24h/24, 7 jours / 7 de DM.
![]() |
Figure 3 : Brainstorming |
Cette séance menée en groupe nous a permis
de déterminer l’orientation de notre projet.
Pour répondre à la problématique de mise à
disposition 24h/24 de DM pour assurer la continuité des soins,
plusieurs solutions sont envisageables telle que la mise en
place d’une astreinte du service biomédical, l’investissement
dans des DM pour augmenter le parc de mise à disposition ou
encore le renouvellement des DM vétustes. Cependant, au vu du
contexte économique, de la grande diversité des DM et leur
nombre important dans les établissements de santé, il apparait
que ces solutions ne sont pas réalisables.
La création d’un pool de DM serait une des solutions envisagées
afin de répondre à notre problématique.
En effet, par définition un pool est la mise en commun de moyens
humains ou matériels. La centralisation des DM au sein d’un
local unique, centralisé, accessible 24h/24, assisté par une
GMAO permettrait de répondre aux besoins des professionnels.
Le service biomédical assurerait un meilleur suivi des DM avec
un contrôle qualité systématique, cela éviterait les réserves «
sauvages » au sein des unités. L’accès à ce pool de DM serait
formalisé dans une procédure unique.
Afin de
visualiser notre projet dans le temps et planifier les
différentes tâches, nous réalisons un diagramme de Gantt.
Celui-ci permet de planifier de manière optimale notre projet
mais aussi de visualiser le retard ou l’avancement des travaux.
![]() |
Figure 4 :
Diagramme de Gantt |
Afin de vérifier notre projet de mise en place d’un pool de DM, nous réalisons un questionnaire.
Cette enquête permet d’interroger les
professionnels de terrain et de recenser leurs besoins.
Il s’agit d’un questionnaire réalisé via l’outil internet
(annexe n°2) :
Accessible
via Google Forms
Ce questionnaire a été posté en ligne du 2 au 16 mars 2018.
L’avantage de cet outil est la collecte rapide de réponses, sur
un échantillon large. Il a été diffusé directement au sein des
services biomédicaux, via les réseaux sociaux, ou encore dans
des établissements définis.
Cependant, le questionnaire présente également des limites.
Ainsi, nous avons constaté que la diffusion via les réseaux
sociaux ou au sein des hôpitaux ne permet pas de faire une
analyse quantitative précise en recensant le nombre de
questionnaire réellement répondu par rapport au nombre de
questionnaire diffusé.
Plusieurs types d’établissement ont été
ciblés tels que EHPAD, SSR, CHU, CH. Cela permet d’avoir des
établissements de différentes capacités de prise en charge et de
fait d’identifier des besoins différents.
30 établissements de Santé différents ont répondu, soit 1% des
3012 recensés en France en 2017.
Dans le détail, 7 CHU, 13 CH, 3 cliniques privées, 1 ESPIC (SSR)
et 6 hôpitaux Guinéens ont répondu.
D’après l’analyse de ce questionnaire, nous constatons que plus de la moitié des professionnels interrogés n’ont pas d’astreinte au sein de leur établissement et n’ont pas de pool de DM mis à disposition. Ces professionnels jugent utile la mise en place d’un tel projet.
En revanche, pour les 40 % des professionnels ayant un pool de DM en place, 100 % des personnes le jugent utile et 80 % l’utilisent.
Suite à notre questionnaire en ligne, nous
avons affiné notre enquête, par des échanges de mail, avec les
établissements ayant une expérience de mise en place de pool de
DM.
Avantages : Un pool de DM
permet de temporiser en cas de difficultés liées à la
maintenance. Ce pool joue également un rôle durant les épidémies
hivernales pour pallier aux pics d’activités et de besoins des
soignants dans le cadre de la prise en soin des patients.
Inconvénients : Le SBM rencontre des difficultés
pour récupérer les petits équipements type pousse seringue ou
moniteur de signes vitaux. Selon eux, cela représente une charge
de travail supplémentaire (gestion, réparation, révision du
parc).
Avantages : Leur pool rend le
matériel de nouveau disponible dans le service de soin ; à
chaque renouvellement de petits équipements, il réalise un « jeu
de chaises musicales » permettant de « rajeunir » le pool de
prêt.
Inconvénients : Cela nécessite de penser à
récupérer les prêts, à relancer les services, à créer le prêt
dans la GMAO, entretenir le pool de prêt.
Ce retour d’expérience d’établissements qui ont déjà mis en
place un pool de DM, nous permet de pouvoir affiner notre
projet. Nous prenons conscience de l’importance de renforcer la
traçabilité du DM et de réfléchir à la mise en place d’un
système d’échange « 1 pour 1 » afin d’éviter les difficultés de
récupération des DM en panne.
Le service de soin s'adresse en priorité à l’ABIH pour toute demande de prêt.
Il téléphone au responsable du pool biomédical afin de connaître la disponibilité des équipements. Le client peut également se déplacer au SBM.
Le responsable du pool concerné vérifie que l'équipement demandé est disponible. Pour cela, il se déplace à la réserve (bâtiment écran point jaune niveau -5) ou consulte la GMAO.
Dans le cas où l'équipement demandé est
disponible, le responsable du pool concerné prévient le service
pour confirmer le prêt.
Dans le cas où l'équipement demandé est indisponible et que la demande est urgente, le Responsable du pool concerné consulte la GMAO afin d’identifier les services dont la durée de prêt est la plus importante pour l'équipement demandé. Il contacte alors ces clients pour qu'ils retournent l'équipement. L'équipement est retourné au SBM par le client selon les modalités de retour. Le client peut aussi avoir recours à un prêt d’équipement biomédical appartenant à un autre client : c’est le cas du prêt inter-client.
Chaque
établissement, au regard de son activité et de son nombre de
lits, a des besoins différents. Il n’y a pas de pool de DM type.
Il s’agit d’un projet de mutualisation des moyens où chaque
établissement doit déterminer son mode de fonctionnement et les
DM à y mettre en place en fonction des besoins des
professionnels.
Pour permettre d’identifier les besoins et d’organiser la
gestion de ce pool de DM, nous avons identifiés différents
outils.
La GMAO est une méthode de gestion des
services de maintenance assistée par un logiciel. Elle permet
une meilleure gestion et réduction des coûts. Elle améliore la
fiabilité et la disponibilité des DM, permet d’optimiser les
achats, participe à la démarche qualité grâce au retour
d’expérience (historique des maintenances) et permet un meilleur
contrôle de l’activité. Enfin, elle favorise une meilleure
gestion des stocks.
En réalisant une analyse des interventions curatives sur une
année grâce à une GMAO, cela permet d’identifier les DM les plus
utilisés, les plus en panne et de déterminer les DM à stocker
dans le pool de DM et leur nombre.
![]() |
Figure 5 :
exemple des interventions curatives de la GMAO du CHAM
2016 |
Cette base d’analyse est le point de départ pour déterminer les DM à mettre dans ce pool. En effet, plus l’appareil tombe en panne, plus il y a de chance qu’il soit sollicité par les services et donc utile dans le pool de DM.
Tous les établissements ne sont pas équipés de GMAO. Un fichier de type Excel pourrait se substituer.
Pour déterminer les DM à mettre à
disposition dans ce pool et la quantité, il faut recenser les
besoins des professionnels de santé et plus précisément, les
infirmières et aides-soignants. Ceux-ci réalisent différents
soins tels que :
• la mesure du Pouls
• La prise de tension artérielle
• La mesure de la température corporelle
• La mesure de la glycémie
• La mesure de la saturation en oxygène
• La pose d’une perfusion
• La pose d’une alimentation entérale
• Le déchoquage suite à un arrêt cardiaque
• L’administration de morphine à la demande
![]() |
Cette liste, non exhaustive, nous permet
d’identifier les DM dont l’IDE et/ou l’AS ont besoin au
quotidien afin d’assurer une bonne prise en soin des patients,
tels que :
• Un moniteur multi paramètres
• Un tensiomètre
• Un thermomètre
• Un glucomètre
• Un saturomètre
• Une pompe à nutrition
• Un pousse seringue
• Un défibrillateur
• Une pompe à analgésie autocontrôlée (PCA)
Cependant, chaque établissement a des besoins spécifiques et un
mode de fonctionnement différent.
D’un grand CH de 600 lits à un ESPIC de 300 lits, les besoins sont différents. C’est pourquoi, ce projet de mise en place d’un pool de DM doit être adapté à chaque établissement.
Nous proposons avant la mise en place du pool de recenser les besoins spécifiques des soignants grâce à un questionnaire auprès des professionnels utilisateurs de DM ou un groupe de travail avec les professionnels de terrain.
Certains établissements ont fait des choix d’investissement en fonction des DM utilisés le plus souvent. D’autre au contraire, externalisent.
Notre expérience au sein d’établissements différents et nos échanges lors de la réalisation de notre projet, nous ont permis, par exemple, de constater qu’en SSR, il faudra trouver dans ce pool des matelas anti-escarre à air alors que dans certains services de MCO, ceux-ci seront loués à un prestataire extérieur.
Nous proposons de centraliser les
dispositifs médicaux au sein d’un local unique, identifié et
fermé à clé. Cette salle devra bénéficier de rayonnage sur
lequel seront entreposés les DM. Sur chaque étagère devront
figurer le nom du DM et sa photographie.
Il sera demandé de déposer le DM en panne dès l’entrée de la
salle
La circulation dans cette salle se fera en sens unique afin de
terminer obligatoirement par la notification sur le registre de
traçabilité du DM emprunté. Ce registre permettra au SBM de
connaître le DM emprunté si la GMAO n’a pas été renseignée.
Le schéma ci-après est un exemple de disposition du matériel
dans le local.
![]() |
Figure 6 :
exemple de disposition géographique d’un pool |
Le POOL de DM doit être accessible dans un
rayon en 3 dimensions de 500 mètres, par un soignant, via un
agent de sécurité formé aux DM, pour répondre au besoin en 10
minutes.
La création d’un pool de DM, sa mise en
œuvre, son mode opératoire et les DM entreposés seront décrits
dans une procédure.
Celle-ci déterminera les personnes habilitées à ouvrir ce local,
comme l’administrateur de garde ou le cadre d’astreinte par
exemple et les conditions d’ouverture. En effet, nous estimons
que l’ouverture de ce local doit faire l’objet d’un accord
hiérarchique afin d’éviter les emprunts excessifs de matériel.
Validée par le service qualité, cette procédure devra être
présentée à l’ensemble des équipes afin qu’ils connaissent la
démarche à suivre en cas de besoin d’un DM.
Cette procédure est un gage de qualité pour les établissements
de santé et participe à la certification des établissements de
santé au regard du critère 8k de la HAS.
La réalisation d’un logigramme permet de
visualiser de façon séquentielle la conduite à tenir et les
actions à mener lorsqu’un DM est en panne. Le logigramme
ci-après reprend l’ensemble des étapes pour obtenir un DM quel
que soit l’horaire.
Plusieurs points font l’objet d’une traçabilité. Celle-ci
participe au suivi qualité de l’établissement.
![]() |
Figure 7 :
Logigramme : vue d’ensemble du fonctionnement du pool |
La procédure de secours identifié en rouge sur le logigramme correspond à notre projet de création d’un pool de DM.
Lorsqu’un DM est en panne et que le SBM est
fermé, il y a une rupture dans la continuité des soins. Afin de
pallier à ce problème, nous proposons les étapes suivantes :
![]() |
Cette procédure simplifiée nous semble accessible par l’ensemble des professionnels.
Cependant, tout projet comporte des risques qu’il faut pouvoir identifier.
Par définition, un risque correspond à la
survenue de la capacité de nuisance dans une situation donnée.
Cette survenue est quantifiable par la criticité. Celle-ci
permet de déterminer le degré d’importance du risque. La mesure
de la criticité se fait en multipliant la probabilité de
survenue du risque par la gravité. Cela consiste à réaliser une
évaluation appelé AMDEC (analyse des modes de défaillance, de
leur effet et de leur criticité).
Une gestion des risques consiste à identifier le risque,
analyser le risque et enfin évaluer le risque.
Afin de déterminer les risques pouvant
survenir lors de la procédure de secours, nous réalisons un
brainstorming.
Les risques retenus sont :
• L’absence de connaissance de la
procédure par les professionnels de santé et le PC sécurité
: en effet, le risque en cas de panne d’un DM, est
de ne pas connaitre la procédure et ainsi ne pas faire les
démarches nécessaires pour obtenir un DM. Par conséquent, créer
une rupture dans la continuité des soins. Cela concerne les
intérimaires, les contrats à durée déterminée ou encore les
professionnels qui n’ont pas pris connaissance de la nouvelle
procédure. Ils ne savent donc pas à qui demander l’ouverture du
pool et tout simplement ne connaissent pas l’existence d’un
local de mise à disposition.
• L’outil informatique non accessible :
la procédure consiste en une déclaration via la GMAO. Si l’outil
informatique est indisponible, la déclaration ne peut être
réalisée.
• La méconnaissance des DM par le PC
sécurité : la personne présente au PC sécurité est
la personne habilitée à ouvrir la salle et à accompagner le
soignant. Si elle ne connait pas les DM, elle ne peut être
garant du sérieux du professionnel qui prendra uniquement le DM
dont il a besoin.
• Le PC sécurité non disponible pour
ouvrir la salle : si les personnes du PC sécurité
sont en intervention, elles ne peuvent se déplacer pour ouvrir
la salle. Cela risque de faire perdre du temps au professionnel,
s’il rencontre un besoin de matériel.
• Un DM indisponible : lors
d’un surcroit d’activité ou encore une absence d’ABIH inopinée,
il peut arriver que des DM ne soit plus disponible dans le pool,
faute de réparation rapide par exemple.
• La cadre d’astreinte ou
l’administrateur de garde injoignable : la procédure
stipule qu’un accord hiérarchique doit être donné par téléphone
pour faire ouvrir le pool de DM. Si les responsables ne sont pas
joignables, la salle ne pourra être ouverte.
Il s’agit maintenant d’analyser les
risques, c’est-à-dire comprendre leur nature afin d’estimer le
niveau de risque. Estimer le niveau de risque correspond à
déterminer la criticité. Pour cela, la matrice de criticité
représentée ci-après permet de calculer les conséquences de
manifestation du danger. On parle alors de la gravité. Elle peut
être catastrophique, majeure, mineure, ou sans impacte. Cette
gravité est multipliée à la probabilité de survenue du danger.
Elle peut être certaine, probable, improbable ou très
improbable. Le score ainsi obtenu nous permet de déterminer si
le risque est acceptable, juste tolérable ou inacceptable.
![]() |
Figure 9 :
matrice de criticité |
Le tableau ci-après reprend les risques
pour lequel nous avons évalué la gravité et la probabilité. Ces
évaluations sont subjectives.
![]() |
Figure 10 :
tableau de calcul de la criticité des risques |
- Mise en place de session d'information des différents professionnels
- Formation des nouveaux embauchés / intérimaires, vacataires
- Réalisation d’une journée type en format papier avec reprise des éléments importants de la procédure (« pense bête »)
- Désignation des référents dans les unités de soins
- Formalisation d’une procédure dégradée avec mise en place de bons de demande en format papier stockés dans un classeur de procédure
- Bon de demande format papier remis au PC sécurité pour ouverture de la salle
- Formation des personnels du PC sécurité
- Identification des DM avec photographie et intitulé stocké et/ou affiché dans la salle
- Evaluation des besoins des IDE en amont afin de déterminer des stocks suffisants de DM
- Maintenance régulière avec réparation rapide des DM
- Evaluation de la charge de travail avec anticipation des éventuels besoins sur les week-ends en cas d'épidémie (ex : épidémie de grippe : cellule de crise réalisée la veille du week-end pour une évaluation des besoins de DM. Fermeture des services ambulatoires, consultations externes et redistribution des DM dans les services d’urgence ou d’hospitalisation impactés par l’épidémie).
La qualité et la sécurité des soins se doit d’être la priorité de tous les professionnels qui gravitent autour du patient. Lorsque qu’un dispositif médical est en panne, le patient ne doit pas subir les contraintes budgétaires des établissements de santé actuels du fait d’un manque de moyen humain ou matériel.
La mutualisation des moyens est la tendance actuelle et se veut être une bonne alternative pour répondre aux critères recommandés de la HAS.
En créant un pool de DM, le service biomédical participe à la qualité et la sécurité des soins, répond aux exigences budgétaires des directeurs d’établissements en mutualisant les moyens et pallie aux problématiques rencontrées par les professionnels de santé en cas de panne ou de surcroit d’activités.
La réalisation de ce projet nous a permis de prendre
conscience du rôle du SBM dans la continuité des soins fourni
au patient et se veut être un guide de travail pour les
établissements qui souhaiteraient le mettre en place.
RÈGLEMENT (UE) 2017/745 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 5 avril 2017 relatif aux dispositifs médicaux
http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32017R0745&from=EN
Décret n°2001-1154 du 5 décembre 2001 relatif à l'obligation de maintenance et au contrôle de qualité des dispositifs médicaux
Arrêté du 3 mars 2003 fixant les listes des dispositifs médicaux soumis à l'obligation de maintenance et au contrôle de qualité
Critère 8K du Manuel de certification des établissements de santé V2010
https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2014-03/manuel_v2010_janvier2014.pdf
NF S99-170
https://sagaweb-afnor-org.ezproxy.utc.fr/fr-FR/sw/consultation/notice/1404417
Prise en charge d’un patient ( HAS – mai 2015 )
Nombre d’établissements de Santé en France en 2017
Les établissements de Santé - édition 2017 - parution juillet 2017 - éditeur DICOM
Parcours du Dispositif Médical en France : guide pratique ( HAS – novembre 2017 )
https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2009-12/guide_pratique_dm.pdf
Guide pédagogique de l’OMS pour la sécurité des patients ( OMS – 2012 )
https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2015-12/resume_module_4.pdf
Saint-Pierre, Michèle, et Andrée Sévigny. « Approche individuelle et collective sur la continuité des soins », Santé Publique, vol. vol. 21, no. 3, 2009, pp. 241-251.
Vincent, Gérard, Cédric Arcos, et Alice Prigent. « Les conséquences de la crise économique sur l'hôpital », Les Tribunes de la santé, vol. 36, no. 3, 2012, pp. 47-54.
« Principes et enjeux de la tarification à l’activité à l’hôpital », Zeynep Or et Thomas Renaud, Institut de recherche et documentation en économie de la santé, mars 2009.
Cours du Dr ingénieur Gilbert Farges
Cours de l’enseignant chercheur à l’UTC, Mr Jean-Pierre Caliste
Saint-Pierre Michèle, Sévigny Andrée, « Approche individuelle et collective sur la continuité des soins », Santé Publique, 2009/3 (Vol. 21), p. 241-251. DOI : 10.3917/spub.093.0241.
https://www.cairn.info/revue-sante-publique-2009-3-page-241.htm
Reid R, Haggerty J, McKendry R. Dissiper la confusion : concepts et mesures de la continuité des soins. Ottawa : Fondation canadienne de la recherche sur les services de santé; mars 2002.
![]() |
Critère 8.k de la HAS |
Figure 1 : QQOQCP
Figure 2 :
Planification dynamique stratégique
Figure
3 : Brainstorming
Figure 4 :
Diagramme de Gantt
Figure 5 : exemple des
interventions curatives de la GMAO du CHAM 2016
Figure
6 : exemple de disposition géographique d’un pool
Figure
7 : Logigramme : vue d’ensemble du fonctionnement du pool
Figure
8 : Logigramme : procédure de secours
Figure
9 : matrice de criticité
Figure
10 : tableau de calcul de la criticité des risques