Avertissement
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Si vous arrivez
directement sur cette page, sachez que ce travail est
un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il
peut donc comporter des imperfections ou des
imprécisions que le lecteur doit admettre et donc
supporter. Il a été réalisé pendant la période de
formation et constitue avant-tout un travail de
compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse
sur des thématiques associées aux technologies
biomédicales. Nous ne
faisons aucun usage commercial et la duplication
est libre. Si vous avez des raisons de contester
ce droit d'usage, merci de
nous en faire part . L'objectif de la
présentation sur le Web est de permettre l'accès à
l'information et d'augmenter ainsi les échanges
professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez
pas de le citer comme source bibliographique. Bonne
lecture...
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Chea-Line KEO |
Ibrahima FAYE |
Tidiane BOIRO |
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Référence à
rappeler : Création de travaux pratiques contrôle
qualité écran d'imagerie médicale,groupe 3,Chea-Line
KEO, Ibrahima FAYE, Kassim ABDOU, Tidiane BOIRO, ABIH
2018
URL : http://www.utc.fr/abih ; Université de Technologie de Compiègne |
|||
L’imagerie médicale est un
domaine en constance évolution. Les examens qui y sont
réalisés sont visualisés dans de salles de lecture
équipées d’écrans de plus en plus nombreux et divers. Mots clés : groupe3,création tp,imagerie
médicale,contrôle qualité écran,normes,réglementation |
|||
Medical Imaging is a
field in constant evolution, the examinations that are
realized are visualized in reading rooms equipped with
screens more and more numerous and various.In order to
guarantee to the medical team that the radiological
image display device meets the required qualities, it
is necessary to carry out a regular quality control
according to the regulations and standards.To perform
this quality control, it is necessary to train
biomedical technicians .The objective of this project
is to propose the establishment of Pratical work quality
control of medical imaging screens within the
framework for the professional training. Key words :groupe3,création tp,imagerie
médicale,contrôle qualité écran,normes,réglementation |
POSTER |
RAPPORT |
Remerciements
Nous remercions les personnes suivantes qui nous
ont permis de mener à bien notre projet :
Monsieur Pol-Manoël FÉLAN notre tuteur pour le projet et
responsable de la formation ABIH (Assistant Biomédical en
Ingénierie Hospitalière)
Monsieur Gilbert FARGES Docteur-Ingénieur, enseignant chercheur et
conseiller scientifique
Madame Nathalie Moutonnet secrétaire de la formation ABIH de l’UTC
pour son accueil, sa sympathie et sa gaieté.
L’ensemble de la promotion ABIH 2018 pour la bonne entente au sein
du groupe et l’entraide dans le travail.
1.1 Historique de l’imagerie médicale
1.2 Le rôle de l’imagerie médicale
1.3 Parcours patient et transmission de l’image vers l’écran
1.4 Enjeux
1.5 Objectif
2.1 Coût contrôle qualité
2.2 Composition d’un écran
2.3 Normes et réglementations
2.4 Comparaison de la norme et du décret
3.1 Les paramètres à contrôler sur un écran d’imagerie médicale
3.2 Les outils de contrôle qualité
3.3 Méthodes de contrôles
3.4 MISE EN PLACE DU TP
La découverte de l’imagerie médicale a permis de faire de nouveaux actes de soins pour les patients. Grâce à cette découverte, les médecins ont pu diagnostiquer avec précision les zones concernées à soigner, permettant ainsi de sauver des vies humaines. Pour permettre au médecin d’analyser correctement les images obtenues après l’acte d’imagerie, on a besoin que les techniciens biomédicaux soient bien formés sur le dispositif d’affichage de l’imagerie médicale, avec la mise en place des travaux pratiques de contrôle qualité écran d’imagerie médicale qui doit durer 2H. L’Historique de l’imagerie médicale nous explique les débuts de l’acte imagerie médicale, les enjeux et notre objectif doivent être bien cernés et précis. Le parcours patient, montrant le cheminement de l’image vers l’écran, nous permet une bonne compréhension de comment l’image médicale est pris et transmis vers l’écran. Les normes et réglementations doivent être maitrisées et exploiter pleinement, pour souligner les paramètres à contrôler avec les outils de contrôle qualité et enfin la mise en place des travaux pratique pourra être fait..
La première forme d'imagerie médicale
inventée fut la radiographie. Elle apparut à la fin du XIX°
siècle, en 1895, grâce à Wilhelm Conrad Röntgen, physicien
allemand, qui la découvrit à l'issue de travaux. Il travaillait
sur l'électricité à l'aide d'un tube cathodique (tube de verre
muni d'électrodes composé uniquement de vide) : en passant
sa main derrière le tube, il aperçut ses os ! Il put même en avoir
un cliché en plaçant derrière le tube un papier recouvert d'une
substance photographique. Depuis cette découverte révolutionnaire,
de nombreuses améliorations virent le jour.
Pendant les 80 années qui suivirent la découverte des rayons X en
1895 par ROENTGEN, la radiologie a été un moyen de diagnostic
purement photographique, rendant beaucoup de services, mais
limitée dans ses possibilités.
Les deux dernières décennies ont connu une mutation considérable,
tant technologique que fonctionnelle. L’apparition de la
numérisation, les techniques d’imagerie en coupes, l’essor de la
radiologie interventionnelle ont modifié totalement les rôles de
la radiologie et du radiologiste.
La radiologie n’est plus une spécialité, mais est devenue une
discipline au même titre que la médecine ou la chirurgie. Cette
nouvelle discipline regroupe:
Source : Wikimedia Commons figure 1 : appareil imagerie |
L’imagerie médicale à le rôle fondamental de faire des diagnostics, tant vis-à-vis du médecin demandeur que du malade. Le radiologiste doit fournir un diagnostic le plus précis possible. Si le diagnostic est incertain, il doit proposer une « gamme » hiérarchisée de diagnostic. Chaque fois que cela est nécessaire, il doit attirer l’attention sur les limites de l’examen pratiqué et il doit si possible s’entourer d’avis extérieurs pour améliorer ses performances. Actuellement d’après statista, 30 millions d’actes de radiologie et un peu moins en échographie sont réalisés en France en 2015.
Figure 2 : STATISTIQUE |
De part ce statistique on peut en déduire que l’imagerie médicale
a une place importante pour les soins des patients. De ce fait on
doit porter une attention particulière au dispositif qui affiche
cette image qui est l’écran médicale pour permettre aux médecins
de diagnostiquer dans de bonnes conditions.
L’imagerie médicale est une discipline qui joue un rôle essentiel
au service des autres spécialités médicales, dans la formation des
diagnostics et, de plus en plus, dans la réalisation des
soins.
Le circuit patient chez un radiologue pour réaliser un acte
d’imagerie médicale quel qu’il soit (radiologie conventionnelle,
mammographie, scanner, IRM…), s’inscrit dans une démarche
majoritairement engagée par un tiers (le demandeur, médecin
traitant ou un autre spécialiste).
Le parcours patient duquel découle la réalisation d’un acte
d’imagerie peut être visualiser comme suit :
Parcours patient : |
L’écran est donc un dispositif essentiel dans l’interprétation de
l’image obtenue qui est l’élément sur lequel repose la
prescription qui sera faite par le médecin.
Voici quelques techniques d’imagerie et son rendu d’images
correspondant :
C’est une technique d'imagerie médicale très courante qui utilise
les rayons X. Elle permet la visualisation d'un organe, d'un os ou
de toute autre partie du corps, sur un écran médical puis
peut être imprimée sur un film.
Figure 3 : Exemple appareil et image de radiographie |
L'IRM ou Imagerie par résonance magnétique est l'une des
techniques d'imagerie médicale les plus récentes. Elle permet de
visualiser avec une grande précision les organes et tissus mous,
dans différents plans de l'espace. Il est ainsi possible de
déterminer la position exacte de lésions autrement invisibles.
Figure 4 : Exemple appareil et image d’IRM |
Le scanner est un appareil qui « balaie » la région à explorer
de façon à réaliser des images en coupes fines (ou « en tranches
») de l'organisme. Il permet ainsi de déterminer très précisément
la localisation et l'étendue d'une lésion sur un organe ou un
tissu.
Figure 5 : Exemple appareil et image de scanner de la tète |
Plus qu’un accessoire, l’écran est un dispositif médical car il
est destiné à être utilisé afin de permettre la réalisation du
diagnostic et donc du soin à apporter au patient.
Un écran avec des mauvaises performances entrainent au mieux un
inconfort d’utilisation pour le médecin et au pire emmènerais ce
dernier à faire de fausses interprétations de l’examen donc une
mauvaise prescription pour le patient ou une surexposition du
patient au rayonnement ionisant. Pour éviter d’en arriver à cette
dernière extrémité, l’écran doit faire l’objet d’un contrôle
qualité stricte au même titre que le reste de la chaine de
l’imagerie. À ce jour, seul le contrôle des moniteurs de
mammographie est obligatoire, mais avec le constat réel d’un
développement fulgurant de salles de lecture pleines d’écrans pour
la lecture et la relecture des images radiologiques, on s’achemine
vers une généralisation de l’obligation de contrôle qualité de
tous les écrans de radiologie. Il ne fait aucun doute donc de la
nécessité pour les professionnels biomédicaux, d’intégrer ce
contrôle dans leurs activités de tous les jours. Intégrer le
contrôle qualité des écrans d’imagerie dans les activités du
service biomédical, ne se fera pas sans compétences particulières
; d’où la nécessité de formation pour les techniciens. Réaliser un
TP contrôle qualité sur un tel dispositif revêt un enjeu capital
aussi bien pour les centres de formation que pour les structures
sanitaires et donc les patients.
A. Pour les centres de formation : permet de :
B. Pour les structures sanitaires : permet de :
|
Notre objectif est de créer un TP à but pédagogique, utilisable
par l’université technologique de Compiègne pour la formation
ABIH. A partir des normes et de la réglementation nous
devons créer la fiche contrôle qualité puis le protocole TP qui
doit durer 2 heures dans son ensemble en effectuant des tests.
Nous nous sommes renseignés auprès de différents sites
hospitaliers pour connaitre le coût du contrôle qualité des écrans
d’imagerie médicale et si le contrôle qualité de l’écran est fait
en interne ou en externe. La plupart des sites de service imagerie
médicale sous-traitent le contrôle qualité des écrans par le
fournisseur et le prix du contrôle qualité des écrans est compris
dans le coût total de la maintenance du parc (appareils de
radiologie et ces sous-systèmes). Néanmoins quelques sites
réalisent eux même le contrôle qualité mais encore une fois le
coût du contrôles des écrans et inclus dans le budget globale de
la maintenance des différents dispositifs de radiologie. Dans les
deux cas le coût se chiffre à des centaines de millier d’euro.
Toutefois nous pouvons nous même calculer le coût via les
dispositifs que nous utilisons pour notre projet qui comprend un
lux mètre, une luminance mètre, les mires d’essaies et le cout
horaire d’un technicien.
APPAREILS/TECHNICIEN
|
PRIX
(EURO)
|
TOTAL
(EURO)
|
Luxmètre | 80 |
|
Luminance mètre | 700 | |
Mires d’essais | 0 | |
80+700+0=780 | ||
Main d’œuvre pour un écran |
Temps du CQ x taux horaire
= 1h x 10.5=10.5
|
10.5 |
D’après le tableau, l’investissement et le taux horaire est
faible, ce qui peut permettre de faire une économie sur le
contrôle qualité des prix renseigner par les sites qui ont
acceptées de nous répondre.
Les écrans médicaux et les écrans que nous utilisons (hors du
domaine médical) sont identiques sur le fonctionnement. La
différence est les paramètres spécifiques que doit avoir les
écrans médicaux. Néanmoins ils se composent des mêmes éléments et
même technologie, donc un écran est composé de pixel et les pixels
sont composés elle aussi de 3 luminophores de couleurs primaires
rouge, bleu et vert. Grâce à ces couleurs primaires et à la
luminosité que l’on peut varier, cela crée les nuances de couleur.
On appelle un regroupement de pixel une résolution, la résolution
correspond aux nombre de pixel affiché horizontalement et
verticalement donc pour connaitre le nombre de pixel total on
multiplie les pixels horizontaux par les pixels verticaux. L’œil humain a une résolution
de 576MP ce qui est une super résolution, pour exemple la
résolution la plus haute d’un écran est le 8k de 33MP qui vient
juste de paraitre début 2017.
La définition (pixel) : couramment appelé à tort résolution,
indique le nombre de point ou pixel que peut afficher un écran. La
définition est le produit du nombre de points selon l’horizontale
par le nombre de points selon la verticale de l’affichage.
Pixel Hauteur x Pixel Verticale = Pixel
total en MP (mégapixel)
|
Comme nous montre l’image ci-dessous, plus on a une bonne
résolution plus l’image est lisse, ce qui donne une meilleur
qualité d’image. En médicale la résolution est un des paramètres
important pour la mammographie,SFR-RADIOLOGIE France avec publication
d’octobre 2009 recommande une résolution de 5MP
(2560x1960) pour la mammographie.
Figure 6 : image comparaison résolution HD et 4K |
Par exemple en mammographie, la SFR recommande une résolution
de 5MP (2560x1960) pour une visualisation optimale de l’image.
Figure 7 : image mammographie |
Réglementations :
La
décision du 30 janvier 2006 de l’ANSM, relative à
l’obligation de contrôle qualité en mammographie.
Le décret n° 2001-1154 du 05 déc. 2001 fixe une obligation de
maintenance et de contrôle qualité des dispositifs médicaux.
L’arrêté du 03 mars 2003 fixe
la liste des dispositifs médicaux soumis à une obligation de
maintenance et de contrôle qualité
La décision ANSM du 08 Déc. 2008 et son annexe fixent les
modalités de contrôle qualité des installations de radiologie
Normes :
NF 62563-1 Appareil électro
médicaux -système d’imagerie médicale : méthodes
d’évaluation
-Luminance, résolution de l’échelle des gris et du défaut
de pixels.
La présente Norme internationale fournit des méthodes d’évaluation
pour les essais des systèmes électro médicaux destinés à
l’imagerie de diagnostic.
Deux types d’essai peuvent être effectués, sur site ou après
installation. Un essai d’acceptation est effectué après
l’installation d’un nouveau système d’imagerie, ou lorsque des
modifications majeures ont été apportées au système d’imagerie
existant. Dans la mesure où un système d’imagerie peut se
détériorer avec le temps, l’essai de constance est effectué par
l’utilisateur selon un cycle périodique afin de vérifier le
maintien des performances pour l’utilisation prévue.
La norme décrit différentes méthodes d’évaluation sans imposer les
types d’essais particuliers qui doivent être appliqués pour les
essais d’acceptation et/ou de constance.
La présente norme est en revanche destinée à servir de référence
pour les autres normes et recommandations spécifiques à chaque
modalité ou à être définie par les autorités nationales qui se
reporteront aux méthodes d’évaluation de la présente norme et
préciseront des valeurs et des fréquences limites pour les essais
d’acceptation et de constance. L’Annexe A présente des exemples de
rapports de ce type de référence.
Afin de conserver l’homogénéité des normes CEI pour les systèmes
électro médicaux, il convient de réviser la CEI 61223-2-5, Essais
d’évaluation et de routine dans les services d‘imagerie médicale –
Partie 2-5: Essais de constance – Dispositifs de visualisation des
images.
Après avoir analysé la décision du 30 janvier 2006 fixant les modalités du contrôle de qualité des installations de mammographie numérique et la norme NF EN 62563-1(juillet 2010) qui décrit les différentes méthodes d’évaluations pouvant être utilisée pour l’essai des systèmes d’imagerie médicale, nous avons fait un tableau comparatif des différents paramètres qu’on peut contrôler :
DÉCISION DU 30 JANVIER 2006 | NF EN 62563-1(juillet 2010) |
Contraste
Sur la mire AAPM TG 18-QC vérifier que sur chacun des 15 carrés de luminance, les 4 coins de plus bas contraste sont visibles et que les niveaux de gris de 5 % et 95 % sur les 2 carrés du bas peuvent être distingués |
Evaluation de la
qualité globale de l’image
– Vérification de la performance globale (AAPM TG 18-QC) |
Artéfacts
d'affichage
Sur la mire TG 18-QC inspecter les transitions de noir au blanc ou de blanc au noir à la recherche d'artéfacts de type « marches d'escalier », artéfacts de transition, clignotements ou flous. |
|
Déformation
géométrique
Afficher la mire AAPM TG 18-QC. Vérifier visuellement que la mire est affichée sans distorsion géométrique en inspectant les lignes et les bords de la mire. |
Evaluation des
images géométriques
– Vérification de la géométrie, AAPM TG 18-QC |
Echelle de gris
Dans l'ambiance lumineuse habituelle, mesurer la luminance des mires AAPM TG 18-LN12-01 à TG 18-LN12-18. Les mires doivent être affichées en plein écran et la luminance doit être mesurée au centre et au contact de l'écran. |
Evaluation de la
résolution de l’échelle des gris
– Vérification d’une résolution suffisante de l’échelle des gris sur la base de marqueurs à 8 et 10 bits TG18-MP |
Uniformité de
luminance
Mesurer la luminance au centre et aux 4 coins des mires AAPM TG 18-UNL10 et TG 18-UNL80. Les résultats peuvent être analysés à partir du fichier Excel disponible sur le site internet de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé : http://afssaps.sante.fr/. Luminance mètre |
Evaluation de
l’uniformité de la luminance
– Recherche des non uniformités TG18-UN80 |
Evaluation des défauts de pixels
– Recherche de défauts de pixels sombres (TG18-UN80) et (TG18-UN10) brillants |
|
Résolution spatiale
Evaluer visuellement avec l'outil d'agrandissement numérique les mires AAPM TG 18-LPH10, TG 18-LPH50 et TG 18-LPH89 ainsi que les mires TG 18-LPV10, TG 18-LPV50 et TG 18-LPV89. |
Evaluation du voile lumineux
– Recherche des objets à faible CONTRASTE sur 2 Mires d’essai TG18-GVN et TG18-GV |
Ambiance lumineuse
Mesurer l’éclairement résultant de la lumière ambiante dans les conditions normales de lecture, dans le plan de l’écran éteint, en son centre, avec le détecteur tourné vers l’extérieur Luminance mètre |
Evaluation de la luminance
réduite sans lumière ambiante. Luminance
mètre |
Niveau de luminance
Dans l'ambiance lumineuse habituelle, mesurer la luminance maximale et minimale de l'écran avec les mires AAPM TG 18-LN12-01 et TG 18-LN12-18. Luminance mètre |
Evaluation de la luminance
réduite Luminance mètre Evaluation de la réponse en luminance. (Luminance mètre) |
Evaluation de la luminance des
affichages multiples
Luminance mètre |
Après avoir analysé la décision du 30 janvier 2016 de l’Afssaps
et la norme EN 62563-1 à travers le tableau présent plus haut,
nous avons extrait les principaux paramètres à contrôler.
La luminance : est le rapport du flux lumineux pénétrant une aire
de surface dans une direction spécifiée sur le produit de l’angle
solide irradié et la projection de l’aire de surface sur un plan
perpendiculaire à la direction d’observation. Elle est exprimée en
Cd/m².
Luminance-mètre |
Le contraste : c’est la caractéristique qui permet de bien
distinguer la différence de luminosité entre les parties claires
et les parties sombres d’une image.
Figure Mire TG18-QC |
L’affichage de données d’image sur un écran avec une résolution
spatiale insuffisante remet en cause l’exactitude de
l’interprétation radiologique.
Figure : Mire TG 18-LPH10 |
Mire pour l’artéfact |
Fichier Excel pour l’échelle des gris |
Luminance-mètre :
Tout luminance-mètre doit avoir les spécifications suivantes. La
plage du Luminance-mètre doit couvrir au moins la plage de
luminance du système d’imagerie avec une fidélité maximale de 5 %
(répétabilité), et une exactitude maximale de 10 %, avec un
étalonnage identifiable selon un laboratoire primaire. Le
fabricant du luminance-mètre doit fournir un programme
d’étalonnage clair. L’angle d’ouverture ne doit pas dépasser 5°.
La sensibilité spectrale relative doit correspondre à la réponse
spectrale photopique normalisée de luminosité (voir CIE S 010/E
:2004). L’influence de la réponse photopique doit se situer dans
les limites d’exactitude globale de ± 10 %, décrites dans cet
alinéa. Pour les luminance-mètres de portée proximale, un angle et
une distance de mesure prédéfinis engendrent une dimension de
champ de mesure définie. Lors d’un mesurage, la surface à mesurer
doit être affichée par un champ (ou un carreau) bien plus grand
que la dimension de champ de mesure définie. Un luminance-mètre
peut être intégré au système d’imagerie ou être un dispositif
autonome.
Mire TG 18-QC |
TG18-LN12-18 |
TG18-LN12-01 |
Les principaux paramètres de qualité d'image et de mesures
définis dans la présente norme sont les suivants:
*Méthode d’évaluation visuelle
*Méthode d’évaluation quantitative
La mise en place du T.P va permettre de former les techniciens
biomédicaux et les futures ABIH et donc de leur permettre de
réaliser des contrôles qualité sur les écrans imageries médicale.
Généralités
Tous les essais visuels doivent être effectués à la distance
d’observation habituelle sauf spécification différente.
1. Evaluation de la qualité globale de l’image
Matériel requis :
Mire TG18-QC
Procédure :
Se reporter à la norme NF EN 62563-1 juillet 2010 fig. 1
1-Evaluer l’aspect de paires de lignes à contraste élevé au
centre et aux quatre angles de la mire
2-Evaluer l’aspect des éléments à 5% et à 95%
3-Evaluer les transitions noir-blanc et blanc-noir
4-Evaluer l’aspect des lettres à faible contraste dans les 3
zones
5-Evaluer l’aspect continu des barres rampe
6-Evaluer l’aspect de l’ensemble des 16 éléments de luminance
7-Evaluer l’aspect de limites et des lignes (droites) de la mire
et le centrage de cette dernière dans la zone active du dispositif
Figure 9 : Mire TG 18-QC |
Procédures
Afficher la mire AAPM TG18-QC.
Vérifier visuellement que la mire est affichée sans distorsion
géométrique en respectant les lignes et les bords de la mire.
Critères d’acceptabilité
Les bords de la mire doivent être complètement visibles et les
lignes doivent être droites. La surface de visualisation doit être
centrée sur l’écran. Dans le cas contraire, remise en conformité
dès que possible.
Figure 10 : Mire TG 18-QC
3- Contraste (8.7.3)
Procédure :
Sur la mire AAPM TG 18-QC vérifier que sur chacun des 15 carrés de
luminance, les 4 coins de plus bas contraste sont visibles et que
les niveaux de gris de 5 % et 95 % sur les 2 carrés du bas peuvent
être distingués.
Critères d'acceptabilité :
Dans les carrés, tous les coins de plus bas contraste doivent être
visibles.
Les niveaux de gris de 5 % et 95 % doivent être perceptibles.
En cas de non-conformité à ces critères, arrêt de l'exploitation
et signalement de la non-conformité à l'Agence française de
sécurité sanitaire des produits de santé dans le cadre du système
national de matériovigilance.
Figure 11 : Mire TG 18-QC |
4- Résolution spatiale (8.7.4)
Procédure :
Evaluer visuellement avec l'outil d'agrandissement numérique les
mires AAPM TG 18-LPH10, TG 18-LPH50 et TG 18-LPH89 ainsi que les
mires TG 18-LPV10, TG 18-LPV50 et TG 18-LPV89.
Critères d'acceptabilité :
Toutes les lignes des mires doivent être visibles.
Figure 12 : Mire TG 18-LPH10 |
Figure 13 : Mire TG 18-LPH50 |
Figure 14 : Mire TG18-GC |
Méthode d’évaluation quantitative
1- Ambiance lumineuse (8.7.1.)
Matériel nécessaire :
Luxmètre.
Procédure :
Mesurer l'éclairement résultant de la lumière ambiante dans les
conditions normales de lecture, dans le plan de l'écran éteint, en
son centre, avec le détecteur tourné vers l'extérieur.
Critères d'acceptabilité :
L'éclairement mesuré doit être compris entre 10 et 20 lux.
Dans le cas contraire, remise en conformité dès que possible.
Figure 15 : Luxmètre ; mesure ambiance luminance |
2- Niveau de luminance (8.7.6)
Matériel requis :
Luminance mètre
Procédure :
Dans l'ambiance lumineuse habituelle, mesurer la luminance
maximale et minimale de l'écran avec les mires AAPM TG 18-LN12-01
et TG 18-LN12-18.
Les mires doivent être affichées en plein écran et la luminance
doit être mesurée au centre et au contact de l'écran.
Les résultats peuvent être analysés à partir du fichier Excel
disponible sur le site internet de l'Agence française de sécurité
sanitaire des produits de santé : http://afssaps.sante.fr/.
Dans le cas des écrans LCD, effectuer la mesure
perpendiculairement à l'écran.
Calculer le rapport entre le maximum et le minimum de luminance.
Critères d'acceptabilité :
Le rapport entre le maximum et le minimum de luminance doit être
au moins de 250.
La différence entre la luminance maximale entre les écrans d'une
même station de visualisation ne doit pas excéder 5 % de la plus
faible luminance du niveau considéré.
Dans le cas contraire, remise en conformité dès que possible.
Figure 16 : Mire TG 18-LN12-01 : mesure niveau de luminance |
Figure 17 : Mire TG 18-LN12-18 : mesure niveau de luminance |
Matériel requis :
Luminance mètre
Procédure :
Dans l'ambiance lumineuse habituelle, mesurer la luminance des
mires AAPM TG 18-LN12-01 à TG 18-LN12-18.
Les mires doivent être affichées en plein écran et la luminance
doit être mesurée au centre et au contact de l'écran.
S'assurer de la conformité des mesures à la fonction d'affichage
d'une échelle de gris selon la norme DICOM Grays cale standard
display fonction PS-3.14 à l'aide du fichier Excel disponible sur
le site internet de l'Agence française de sécurité sanitaire des
produits de santé : http://afssaps.sante.fr/.
Dans le cas des écrans LCD, effectuer la mesure
perpendiculairement à l'écran.
Critères d'acceptabilité :
La réponse en contraste calculée doit être inférieure à 10 % de la
réponse en contraste de l'échelle de gris standardisée.
Dans le cas contraire, remise en conformité dès que possible.
Figure 19 : Mire TG18-UNL10 : Uniformité de luminance |
Figure 20 : Mire TG18-UNL80 : Uniformité de luminance |
Etape 4 : Analyse des résultats et rapport
Suite de notre étude et travaux du projet de création TP écran
imagerie médicale, nous avons réussis a créé une fiche contrôle
qualité en adéquation avec la norme NF 62563-1 et le journal
officiel du 11 Mars 2006 de l’ANSM puis de la fiche de contrôle
qualité nous avons mis en place un protocole de TP et nous avons
testé nous-même ce protocole, le test se porte seulement sur la
manipulation des outils de mesure et les mires d’évaluations, le
temps correspondant est 1 heure et 10 minutes donc si nous prenons
l’ensemble du temps, le temps imposé des 2 heures de TP peuvent
être respecté.
Nous n’avons pas pu faire réaliser le TP par nos collègues ABIH
session 2018 du fait du manque de temps, de ce fait la suite des
tests devra être effectuée par les futurs ABIH.
Grace à ce projet nous avons cerné beaucoup mieux l’importance
d’un contrôle qualité et le fonctionnement d’un service d’imagerie
médicale, de la prise de l’image jusqu’au diagnostic du médecin.
NF EN 6253-1 juillet 2010 : (sagaweb)
Appareils électro médicaux - Systèmes d'imagerie médicale:
méthodes d'évaluation part 1
SFR-RADIOLOGIE
France Octobre 2009:
http://www.sfrnet.org/Data/upload/documents/sfr4i/Fiche%206%20-%20T%C3%A9l%C3%A9radiologie.pdf
FUTURA
SCIENCE résolution de l’œil :
https://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/physique-couleur-tous-eclats-1396/page/4/
ANSM DECRET
DU 30 JANVIER 2006contrôle qualité moniteur mammographie:
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000268672&fastPos=4&fastReqId=1947202780&categorieLien=id&oldAction=rechTexte
DICOM:
http://eviewbox.sourceforge.net/JFR98/intro.html
ARRET BDU 3 MARS 2003:
http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/lieux-ressources/bibliotheque/chercher-trouver/sinspirer/dossiers/regards-sur-lhistoire-de-limagerie-medicale/
Figure 7 : image mammographie
https://fr.dreamstime.com/images-stock-cancer-du-sein-m%C3%A9tastatique-mammographie-image34851334
figure 1 : appareil imagerie:
http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/lieux-ressources/bibliotheque/chercher-trouver/sinspirer/dossiers/regards-sur-lhistoire-de-limagerie-medicale/
Figure 2 : STATISTIQUE (statistique
acte imagerie 2015) :
https://fr.statista.com/statistiques/653123/actes-radiographie-nature-france/
Figure 6 : image comparaison
résolution HD et 4K:
https://www.quechoisir.org/decryptage-hd-full-hd-uhd-4k-decrypter-les-formats-video-n6465/
FICHE CONTRÔLE QUALITÉ |
PROTOCOLE POUR TRAVAUX PRATIQUES |