Cibler où la mesure est nécesssaire ; donner des ordres de grandeur si possible ; indiquer que cela reste à faire sinon
Ce projet de logiciel a pour but d’accompagner les concepteur
dans une démarche de lowtechnicisation de la conception et cela passe
notamment pas une phase de réemploi. Il faut ainsi évaluer l’état actuel
du réemploi en France, qui n’est pas cadré malgré les nouvelles lois.
Il faut aussi évaluer les ressources matières/matériaux en France, les
quantifier et identifier des “gisement” qui pourraient être exploités.
Évaluation vis à vis des méthodes greenwashing
Compromis caché : prétention ne considérant qu’un nombre restreint d’attributs et en occultant le reste. Quand
on réemploie, on peut avoir une durée de vie plus limitée au final de
par: la pièce déjà usagée qui va avoir une durée de vie plus faible, une
pièce réemployée qui est à changer mais qui n’est plus fabriquée donc
plus disponible: on doit changer tout le système.
Absence de preuve : prétention non étayée par une information facile à trouver et digne de confiance. Est-ce
que rémployer c’est vraiment utile pour réduire les impacts
environnementaux? Est-ce que le projet sera vraiment moins polluant?
Imprécision : prétention vague ou floue. Pas forcément de ressources disponibles dans une zone géographique. Utilisateurs
se déclarent experts dans certains domaines mais cela peut s’avérer
faux. De même pour les projets, utilisateurs peuvent prétendre par
exemple utiliser des énergies renouvelables alors que ce n’est pas le
cas.
Non pertinence : prétention exacte mais inutile ou insignifiante. Déclarer
que l’impact d’une pièce est faible et que ainsi l’ensemble l’est aussi
mais cela ne signifie pas grand chose dans l’impact global du futur
système.
Risques d’effet rebond Plus de gens vont se débarasser de leurs objets car ont bonne conscience en sachant qu’ils seront rémployés. Les
gens vont penser faire du low-tech juste parce que le logiciel est
présenté comme aide à la low-tecnicisation, sans forcément réduire leurs
impacts au final. Inciter au réemploi n’est pas forcément bénéfique
tout le temps, cela peut impacter la durée de vie du système et ses
futurs rendements ainsi on peut imaginer qu’en voulant diminuer l’impact
d’un système qui est conçu, le concepteur finisse par diminuer sa
qualité et ses rendements.
Ce type de logiciel implique peut être trop de données, trop de
puissance de calcul ainsi, si tout le monde l’installe il peut s’avérer
nocif.
Les 3 critères low-tecnicisation
Formuler pour chaque critère les impacts visés, illustrer avec vos fonctions et/ou votre maquette :
Optimiser : Notre projet permettra de fonctionner avec de l’énergie solaire parce que nous utiliserons des serveurs alimentés par panneaux.
Le logiciel facilitera l’estimation des impacts environnementaux avec des bases de données partagées sur le logiciel.
Le logiciel permettra de concevoir des systèmes physiques (mécaniques,
eléctriques, thermiques) à l’aide des blocs fonctionnels qui permettent
de paramétrer chaque composant.
La plupart des utilisateurs et utilisatrices de logiciels CAO
aujourd’hui n’utilisent que très peu des fonctionnalités proposées nous
pensions qu’il serait intéressant d’aller au juste nécessaire.
L’utilisateur ou l’utilisatrice pourra ainsi choisir quel package du
logiciel il utilisera, en fonction de ses besoins, avec la possibilité
d’ajouter des modules électriques ou thermiques.
Le logiciel permettra aux utilisateurs et utilisatrices de collaborer de
façon asynchrone sur un projet, en pouvant le modifier de façon
différée, et en pouvant accéder à un historique des modifications
apportées. Ils pourront également communiquer via un forum.
Le logiciel facilitera le partage des projets avec d’autres logiciels
facilitant le dialogue entre les différents corps de métiers grâce à
l’export sous un format normalisé.
Approprier/Alerter : Le logiciel permettra d’accèder aux
ressources et services locaux pour fabriquer le projet, grâce aux cartes
mises à disposition.
Le logiciel facilitera l’élaboration de projets par sa mise à disposition d’autres projets déjà existants, ou en cours.
Nous estimons qu’il est nécessaire de repenser nos besoins et les usages
que nous avons de ce type de logiciel. Aujourd’hui tout le monde dans
le domaine mécanique par exemple possède un logiciel CAO et il semble
que nous avons oublié la valeur que ce type de logiciel possède, les
potentialités qu’il offre etc. Ainsi, notre logiciel sera pensé comme un
bien commun, mis à disposition par l’agglomération et herbergé sur des serveurs centralisés par une association.
Le logiciel permettra la mutualisation des connaissances gâce aux échanges entre les différents utilisateurs du logiciel.
Les impacts ne sont pas que positifs, il existe aussi des pertes : Le
logiciel ne fonctionnera pas la nuit de 23h à 6h car nous souhaitons
permettre l’accès au logiciel essentiellement pendant les horaires de
travail et nous considérons qu’il n’est pas utile de l’utiliser la nuit.
Ainsi nous imaginons qu’il ne sera pas utilisé par le plus grand
nombre.
Code éthique
“Les objectifs de soutenabilité sont souvent en contradiction avec les objectifs économiques des entreprises” (B Lussier) mettez en exergue là où ça se manifeste dans votre projet.
Le fait de tout mutualiser fait perdre de la valeur que nous
accordons à certaines choses par exemple le fait de permettre d’accéder à
l’état de l’art de la recherche au sein du logiciel.
On pourrait imaginer aussi qu’il ai un impact sur la logistique aujourd’hui, qui est composée de nombreux intermédiaires.
On voudrait faire une version payante pour les entreprises, qui
aurait alors une version plus poussée du logiciel: plus performante et
optimisée. Faire gratuitement représenterait trop de travail non reconnu
pour les bénévoles.Pour les particuliers, ça serait gratuit.
Enjeux éthiques : S’il y a un forum, chacun pourra dire
tout et n’importe quoi : il sera nécessaire qu’il y ait un régulateur,
avec des codes éthiques. Il faudra également qu’un régulateur contrôle
les systèmes et projets mis en ligne et partagé à l’ensemble de la
communauté pour ne pas qu’il y ait de dérive (comme fabriquer une bombe
par exemple) ou de projets non durables. Ainsi se pose une question :
comment considérer un projet comme étant le reflet d’une démarche de
lowtchnicisation ? Supprime-t-on les projet qui sont liés à des systèmes
que l’on pourrait qualifier de polluants ?
Empreinte fantôme
Surface socio-environnemental qu’une machine impacte /
reconfigure : Le logiciel permet de repenser les impacts et de diminuer
les flux qui permettent de créer un système technique. En revenche la
manière dont nous l’avons imaginé ne permet pas de re penser l’impact
social sur les futurs usager ou usagères du système technique conçu sur
le logiciel. Il faudrait inclure au logiciel une dernière interface qui
permette de réfléchir aux conséquences sociale des futur.e.s
utilisateurs et utilisatrices du système technique en conception (sur
l’emploi par exemple, sur les tâches d’un travailleur ou d’une
travailleuse, etc.).
Diversité des “chemins” disponibles (si il y a plusieurs
chemins, que ces chemins courts alors l’empreinte fantome sera faible) :
On a une réduction de l’empreinte fantôme des machines construites
grâce à notre logiciel car le logiciel favorise le réemploi et permet la
réduction des intermédiaires. Il permet aussi de se tourner vers des
savoir-faire locaux.
Réduction de la complexité : On pourrait dire que la la
complexité se voit déplacée, en favorisant le réemploi on bouscule les
pratiques actuelles de conception qui se retrouve plus complexifiées.