Master Qualité - Communication
publique des résultats d'un stage de fin d'études |
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Système documentaire ISO
9001 et Performance de l’entreprise
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Marie-Sophie GAUDÉ |
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Référence
bibliographique à rappeler pour tout usage :
Système documentaire ISO 9001 et Performance de l’entreprise, GAUDÉ Marie-Sophie, Université de Technologie de Compiègne, Master Qualité et Performance dans les Organisations (QPO), Mémoire d'Intelligence Méthodologique du stage professionnel de fin d'études, juin 2016, www.utc.fr/master-qualite, puis "Travaux", "Qualité-Management", réf n° 377 |
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La documentation est indispensable au fonctionnement des organisations. Souvent perçue comme lourde, lorsqu’elle s’avère superflue, elle doit pourtant, dans le cadre d’un système de management de la qualité, être un vecteur de performance. |
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Documentation is essential in the daily activities of organisations. Often seen as heavy, especially when unnecessary, it still has, as part of a quality management system, to be a vehicle for performance. |
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Remerciements
3U : Utile, Utilisable, Utilisé
AFNOR : Association Française de Normalisation
FD : Fascicule de Documentation
ISO : International Organization for Standardization /
Organisation internationale de normalisation
PDCA : Plan, Do, Check, Act
QCD : Qualité, Coût, Délai
SMQ : Système de Management de la Qualité
QMS : Quality Management System
TC : Technical Committee / Comité Technique
TR : Technical Report / Rapport Technique
Principes de l’ISO
9000:2005
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|
1.
Orientation client |
1.
Orientation client |
2.
Leadership |
2.
Leadership |
3.
Implication du personnel |
3.
Implication du personnel |
4.
Approche processus |
4.
Approche processus |
|
5.
Management par approche
système |
5.
Amélioration |
6.
Amélioration continue |
6.
Prise de décision fondée
sur les preuves |
7.
Approche factuelle pour la
prise de décision |
7.
Management des relations
avec les parties intéressées |
8.
Relations mutuellement
bénéfiques avec les fournisseurs |
Les normes ISO sont revues tous les 5 ans et modifiées si nécessaire. L’ISO 9001 a été révisée à plusieurs reprises : en 1994, 2000, 2008 et 2015. Là où la version 2008 consistait en une clarification de l’ISO 9001:2000, n’apportant que des modifications relativement mineures, la version 2015 a amené des évolutions afin de rester pertinente et cohérente avec le marché.
Ces évolutions ont notamment attrait à
l’intégration de l’approche par les risques, qui est combinée à
l’approche processus (PDCA), déjà présente dans les précédentes
versions. Il est aussi à noter la simplification de la structure
de la norme (en cohérence avec d’autres normes comme l’ISO 14001,
souvent utilisée conjointement à la 9001), mais aussi des
exigences en terme de documentation (afin d’axer davantage la
réflexion sur les processus de gestion) [22].
En termes de certification des organisations, la
publication de cette nouvelle version de la norme ISO 9001
signifie qu’à compter d’octobre 2015, toutes les entreprises
souhaitant être certifiées ISO 9001 doivent mettre en œuvre les
exigences relatives à cette nouvelle version.
En ce qui concerne les entreprises déjà certifiées, elles
continuent à l’être selon la version 2008, les certificats étant
valables jusqu’en 2018, date à laquelle elles devront passer à la
nouvelle version de la norme. Toutefois tout audit de
certification ou de renouvellement se fera selon la norme ISO
9001:2015 dès 2017 [19].
Différents enjeux de type économique, technique
et sociétal sont liés à la mise en place de l’ISO 9001 dans les
organisations [4].
Tout d’abord en termes économiques, l’ISO 9001
aide à améliorer la performance opérationnelle. Elle aide à
accroître la productivité et à diminuer les coûts de la
non-qualité, ce qui peut in fine favoriser l’obtention d’un
avantage concurrentiel.
De plus l’ISO 9001 permet d’harmoniser les
spécifications des produits/services, les rendant plus efficaces.
L’harmonisation des produits et des services peut par ailleurs
permettre aux organisations d’accéder à de nouveaux marchés (au
niveau national comme international).
Au niveau sociétal enfin, cette même harmonisation permet de donner confiance aux clients (parties prenantes selon l’ISO 9001:2015) étant donné que la qualité et l’efficacité des produits et services délivrés est garantie. In fine cela peut favoriser la fidélisation des clients, voire l’acquisition d’une nouvelle clientèle [16].
Le système documentaire est « l'ensemble des
documents sur lesquels s'appuie un organisme pour formaliser son
organisation et mettre en œuvre avec succès son système de
management » [6].
Dans l’ISO 9001, la terminologie concernant la
documentation a évolué, de la version 2008 à la version 2015 de la
norme :
Le système documentaire d’une organisation est indispensable à son fonctionnement au quotidien, mais aussi à sa performance. Il s’agit d’un moyen de communication de l’activité, des résultats de l’organisation.
Pour être certifiée ISO 9001, une organisation
doit documenter son système de management. Ainsi le système
documentaire de l’organisation doit comprendre, selon la version
de l’ISO 9001 utilisée :
Figure 2 : Exigences
documentaires de l'ISO 9001 [Source: Auteur]
-
La politique qualité et les
objectifs qualité, le manuel qualité, les 6 procédures
documentées et les enregistrements exigés par la norme
(Voir en Annexe 3 le détail de ces exigences) -
Les documents et
enregistrements jugés nécessaires par l’organisation
au fonctionnement du SMQ |
-
Les informations documentées
exigées par la norme, qui sont au nombre de 21 (voir
Annexe 4 pour plus de précisions) ; -
Les informations documentées
jugées nécessaires par l’organisation au
fonctionnement du SMQ. |
D’autres normes et fascicules de
documentations mentionnent des lignes directrices concernant
la documentation. On notera par exemple :
Le rapport technique FD ISO/TR 10013:2001 «
Lignes directrices pour la documentation des systèmes de
management de la qualité » est un rapport élaboré par le même
comité que celui chargé de l’élaboration de l’ISO 9001 (comité
technique ISO/TC 176 [18]).
Il donne des lignes directrices pour la mise
en place (élaboration et amélioration) de la documentation
d’un système de management de la qualité. On y trouve des
recommandations concernant la structure et la rédaction de
documents généralement contenus dans un SMQ tels que la
politique qualité et ses objectifs, les procédures
documentées, les instructions de travail, les spécifications,
etc.
Il est à noter qu’étant donné qu’il s’agit
d’un rapport technique, l’ISO/TR 10013 n’a, contrairement aux
normes, pas d’obligation d’être révisée lorsque les données
qu’elle contient ne sont plus d’actualité [14].
Toutefois une grande partie des informations fournies dans la
version de l’ISO/TR 10013 en vigueur reste valable.
L’ISO/TR 10013 détaille la structure type
recommandée pour la documentation d’un SMQ, s’appuyant sur une
pyramide documentaire reprenant le manuel qualité
(c’est-à-dire le domaine d’application du SMQ, la politique
qualité et les objectifs, les processus et leurs interactions
- Niveau A), les procédures du SMQ (Niveau B) et les
instructions de travail et documents nécessaires au SMQ
(Niveau C). Il est à noter que le manuel qualité n’est plus
une obligation de la version 2015 de l’ISO 9001 [13].
L’ISO/TR 10013 fait enfin état des avantages
liés à la documentation d’un SMQ. On peut relever notamment
les avantages suivants, liés à la mise en place d’un système
documentaire performant [14] :
Dans le secteur des services on peut
s’appuyer sur une évaluation de la performance en termes
d’efficacité, d’efficience et de qualité perçue.
Selon l’ISO 9000:2015 l’efficacité est le «
niveau de réalisation des activités planifiées et d’obtention
des résultats escomptés » [11].
L’efficacité permet de déterminer si le niveau de qualité du
service apporté est conforme ou non aux attentes des parties
intéressées. Elle tient au respect d’un cahier des charges
déterminé avec et pour le client du service délivré.
L’efficience, toujours selon l’ISO 9000:2015
est le rapport résultat obtenu/ressources utilisées [11]. C’est la capacité à fournir un service
efficace en utilisant le moins de ressources (matérielles,
financières…) et le moins de temps possible.
La qualité perçue enfin, est une notion qui dépasse celle de
l’aptitude à délivrer un service conforme aux attentes des
parties intéressées. En effet, elle a attrait à l’idée que se
fait le client du service fourni. Selon les études existantes
sur le sujet, elle a à voir avec la satisfaction du client,
qui perçoit la qualité du service qui lui est apporté de
manière sensible, subjective. Cette qualité perçue est donc le
niveau de qualité qui est « vendu » au client [7].
L’étude réalisée pour le présent mémoire de fin d’études s’est déroulée au début de la période de transition entre l’ISO 9001:2008 et l’ISO 9001:2015. Dès lors il s’agissait d’anticiper et donc de préparer la recertification de l’entreprise en améliorant le SMQ et en y intégrant les nouvelles exigences de l’ISO 9001.
Une revue documentaire, incluant notamment les
processus de l’entreprise, ainsi que les procédures et modes
opératoires nécessitant une revue en 2015, a été initiée en
début de stage. Elle a mis en lumière un besoin d’amélioration
des procédures de gestion de la documentation (maîtrise des
documents / maîtrise des enregistrements qualité) : dans la même
logique que celle de la clarification des exigences
documentaires pour la norme ISO 9001 version 2015, la
documentation nécessite d’être simplifiée, modernisée (moins
d’archivage illimité, d’archivage papier, aller vers plus de
dématérialisé…) d’être le reflet exact du quotidien de
l’entreprise et d’être facilement compréhensible et modifiable
par des acteurs dont la qualité n’est pas l’activité principale,
et ce afin de gagner en temps et en réactivité.
Pour toutes ces raisons, il fallait donc revoir
le processus d’élaboration de la documentation, afin de
s'assurer que les documents sont pertinents, utiles, et qu'ils
servent la performance, et contribuent à l’optimisation des
processus de l’entreprise. Dès lors comment revoir la
documentation ? Sur la base de quels critères, de quelle
méthodologie ? Et par là même, comment impliquer les
utilisateurs de ces informations documentées (notamment d’une
part leur créateurs et d’autre part les nouveaux arrivants) afin
qu’ils puissent eux-mêmes se saisir de ce projet d’amélioration
? Quelle solution apporter, qui ne soit pas trop chronophage ni
complexe, qui corresponde à la réalité du terrain et qui en même
temps contribue à améliorer de manière assez significative le
quotidien des employés ?
Les enjeux de ce projet sont donc, par
l’amélioration du système documentaire, de parvenir à gagner du
temps sur l’exploitation des documents utilisés au quotidien (en
termes d’utilisation, d’utilité, de compréhension et de forme)
pour pouvoir être plus agile, anticiper et s’adapter rapidement
aux évolutions du marché.
Avant même de choisir le type de solution à apporter, le domaine d’application est déterminé :
Tout organisme/entreprise/personne souhaitant
améliorer la performance de son SMQ et de son système
documentaire. L’entreprise peut ou non être certifiée ISO 9001
(versions 2008 et 2015) étant donné que la solution sera
construite en cohérence avec les exigences de la norme.
Cependant elle ne garantit pas la conformité totale de
l’organisme/entreprise aux exigences documentaires de l’ISO
9001.
Les solutions envisagées et leurs avantages et inconvénients sont présentés ci-dessous :
Figure 4 : Solutions envisagées, avantages et inconvénients [Source : Auteur]
Nom de la solution |
Avantages |
Inconvénients |
Outil
d’autodiagnostic |
-
Facile
à utiliser : ne nécessite pas de connaissance
spécifique d’Excel -
Accessibilité
des formats d’Excel (comme .xls et .xlsm) -
Les
résultats et les graphiques sont générés
automatiquement -
Organisé
par onglets : Permet une visualisation rapide de
tous les aspects de l’outil -
Facile
à imprimer (format A4) ou à exporter -
Autonomie
de l’utilisateur (mode d’emploi inclus dans l’outil) |
-
Fichier
difficile, voire impossible à envoyer par email
(>15Mo) -
Structure
lourde et complexe : pas de visualisation en
« un coup d’œil » |
Réunions avec
revue documentaire détaillée |
-
Résultat
précis, adapté non seulement à chaque information
documentée (document, enregistrement), mais aussi à
chaque acteur et à sa manière de travailler -
Peuvent
être combinées à la revue des informations documentées
(documents et enregistrements) ISO 9001 |
-
Multiplicité
des acteurs concernés : quid de leur
disponibilité ? -
Temps
nécessaire pour réaliser l’intégralité de la revue
documentaire important -
Synthèse
des résultats obtenus à réaliser dans un second temps
(avec un outil sur Excel ?) |
Questionnaire en
ligne (par ex. « Google Forms ») |
-
Diffusion
facile et rapide à un grand nombre de personnes -
Possibilité
de poser plusieurs types de questions (question à
choix multiple, ouverte, échelle par ex. de 1 à 5) et
d’y ajouter une description -
Facile
à faire évoluer et à modifier |
-
Peut
ne pas être consulté par les personnes concernées -
Accès
impossible depuis certains ordinateurs (liste
blanche/noire) -
Disponibilité
dans le temps (date d’expiration) ? -
Interprétation
des résultats et propositions de solutions ou plans
d’actions à faire dans un second temps |
Les risques liés à l’utilisation de l’outil
d’autodiagnostic sont déterminés en amont de sa conception, en
s’appuyant sur l’outil « 5 Pourquoi » :
Figure 5 : Analyse des risques
pour l'utilisation de l'outil [Source : Auteur]
Les différentes étapes de la conception de
l’outil d’autodiagnostic sont les suivantes :
Après avoir cadré le contenu de l’outil, il est
nécessaire de clarifier la manière dont il sera conçu. L’un des
objectifs de ce projet est la compatibilité avec les deux versions
de l’ISO 9001 en vigueur pendant la période de transition.
Pour cela les exigences relatives aux
informations documentées (ou documents et enregistrements ont dû
être identifiées dans les deux versions de la norme.
Ces exigences sont relatives à tous les documents
exigés pour le SMQ et sont détaillées dans le chapitre 4 de l’ISO
9001:2008 « Système de management de la qualité » [12]
et dans le sous chapitre 7.5 de l’ISO 9001:2015 « Informations
documentées » [13].
De ce fait les exigences particulières au manuel
qualité sont exclues de cette identification générale des
exigences de l’ISO 9001.
Ci-dessous les exigences relatives à la
documentation, selon les versions 2008 et 2015 de l’ISO 9001 (les
nouveautés relatives à l’ISO 9001:2015 apparaissent en bleu) :
Figure 7 : Exigences
documentaires ISO 9001:2008 / 2015 [Source : Auteur]
Version 2008 |
|
Etendue
de la documentation différente en fonction de la taille
de l'organisme, du type d'activités, de la complexité
des processus et de leurs interactions et de la
compétence du personnel |
Etendue
de la documentation différente en fonction de la taille
de l'organisme, du
domaine d'activité et de ses processus, produits et
services,
de la complexité des processus et de leurs interactions
et de la compétence des
personnes |
Approbation
des documents avant leur diffusion |
Distribution
et récupération adéquate des
informations documentées |
Revue
et mise à jour des documents si nécessaire et
approbation des documents |
Revue
des informations documentées et approbation |
Identification
des modifications et du statut de la version du document
/ Identification adéquate des enregistrements |
Identification
et description des informations
documentées |
Disponibilité
aux lieux d'utilisation de la dernière version des
documents applicable / Accessibilité et stockage adéquat
des enregistrements |
Disponibilité
aux lieux et moments nécessaires, stockage et
utilisation convenable des informations documentées |
Lisibilité
et facilité d'identification des documents et des
enregistrements / Protection des enregistrements |
Protection
adéquate et préservation de la lisibilité des
informations documentées (y compris de toute altération
involontaire) |
Identification
et maîtrise de la diffusion des documents d'origine
extérieure |
Identification
et maîtrise des informations documentées d'origine
externe |
Documents
périmés non utilisés et correctement identifiés /
Conservation et élimination des enregistrements |
Conservation
et élimination des informations documentées |
|
Format adéquat des informations documentées |
Ces exigences ainsi présentées servent de base à la conception de
l’outil. Pour cette raison, celui-ci comportera une table de
référence à l’ISO 9001.
Utile |
|
1.1 |
Le
document contribue à la réalisation d'une
activité/à l'obtention de résultats. |
1.2 |
Le
document est à jour, les données qu'il
contient ne comportent pas d'erreurs. |
1.3 |
Le
document est en adéquation avec les
informations recherchées par l'utilisateur. |
Utilisable |
|
2.1 |
Le
document est facile à utiliser (clair, voire
ergonomique si applicable). |
2.2 |
Le temps
passé à utiliser le document est cohérent avec
l'activité réalisée/les résultats obtenus. |
2.3 |
Le
document est compréhensible immédiatement, il
n'est pas nécessaire d'interpréter son
contenu. |
2.4 |
Le
document ne comporte pas d'erreurs dans sa
structure/conception (exemple : bugs, formules
Excel…). |
2.5 |
Le
document est facile à trouver (emplacement,
nom, date) et il est disponible à tout moment. |
2.6 |
Le
document est facile à modifier, à mettre à
jour. |
2.7 |
La
dernière version du document est clairement
identifiée et facilement contrôlable. |
Utilisé |
|
3.1 |
Le
document est utilisé par les parties
intéressées. |
3.2 |
L'accès
au document est limité. Il ne peut pas être
altéré et/ou supprimé de manière involontaire. |
3.3 |
Le
document est utilisé dans son intégralité. |
Libellés des niveaux
de véracité |
Choix de véracité |
Taux de véracité |
Niveau 1 :
L'affirmation n'est jamais vraie ou alors
très rarement. |
Faux |
0% |
Niveau 2 :
L'affirmation est rarement vraie. |
Plutôt Faux |
30% |
Niveau 3 :
L'affirmation est régulièrement et assez
souvent vraie. |
Plutôt Vrai |
70% |
Niveau 4 :
L'affirmation est systématiquement vraie. |
Vrai |
100% |
Taux
moyen |
Taux
moyen |
Niveaux
de Performance |
Libellés
explicites |
0% |
9% |
Insuffisant |
Performance
de niveau 1 : Le document n'est pas du
tout adapté. Il doit être entièrement
revu. |
10% |
49% |
Moyen |
Performance
de niveau 2 : Le document est peu adapté
aux attentes, un plan d'action est nécessaire
pour l'améliorer. |
50% |
89% |
Convaincant |
Performance
de niveau 3 : Le document est relativement
bien adapté, mais il peut encore
être amélioré. |
90% |
100% |
Optimisé |
Performance
de niveau 4 : BRAVO ! Ce document est
parfaitement adapté aux attentes |
Le détail de l’affichage de la grille
d’évaluation est présenté ci-dessous.
Figure 14 : Onglet « Evaluation » [Source : Auteur]
N° |
Nom de l'exigence |
Réf. |
1 |
Procédure
"Maîtrise des documents" |
4.2.3 |
2 |
Procédure
"Maîtrise des enregistrements qualité" |
4.2.4 |
3 |
Procédure
"Audits internes" |
8.2.2 |
4 |
Procédure
"Maîtrise du produit non-conforme" |
8.3 |
5 |
Procédure
"Actions correctives" |
8.5.2 |
6 |
Procédure
"Actions préventives" |
8.5.3 |
7 |
Expression
documentée de la politique qualité et des objectifs
qualité |
4.2 |
8 |
Manuel
qualité |
4.2 |
9 |
Preuve
de l'engagement de la direction |
5.1 |
10 |
Revues
de direction |
5.6.1 |
11 |
Preuve
de la formation initiale et professionnelle, le
savoir-faire et l'expérience |
6.2.2 |
12 |
Preuve
que les processus de réalisation et le produit résultant
satisfont aux exigences |
7.1 |
13 |
Résultats
de la revue des exigences relatives au produit et des
actions qui en résultent |
7.2.2 |
14 |
Eléments
d'entrée concernant les exigences relatives au produit
(conception/développement) |
7.3.2 |
15 |
Résultats
des revues de conception et développement et toutes les
actions nécessaires |
7.3.4 |
16 |
Résultats
de la vérification de la conception et du développement
et toutes les actions nécessaires |
7.3.5 |
17 |
Résultats
de la validation de la conception et du développement et
toutes les actions nécessaires |
7.3.6 |
18 |
Modifications
de la conception et du développement |
7.3.7 |
19 |
Résultats
de la revue des modifications et toutes les actions
nécessaires |
7.3.7 |
20 |
Evaluation
des fournisseurs et actions nécessaires |
7.4 |
21 |
Résultats
de la validation des processus de production et de
préparation de service (lorsque les éléments de sorties
ne peuvent être vérifiés) |
7.5.2 |
22 |
Lorsque
la traçabilité est une exigence, l'organisme doit
maîtriser l'identification unique du produit |
7.5.3 |
23 |
Notification
de l'organisme lorsqu'une propriété du client est
perdue, endommagée ou encore jugée impropre à
l'utilisation |
7.5.4 |
24 |
Lorsque
ces étalons n'existent pas, la référence utilisée pour
l'étalonnage ou la vérification doit faire l'objet d'un
enregistrement |
7.6 |
25 |
La
validité des résultats de mesure antérieurs lorsqu'un
équipement se révèle non conforme aux exigences |
7.6 |
26 |
Résultats
d'étalonnage et de vérification |
7.6 |
27 |
Enregistrements
des audits et de leurs résultats (programme, actions,
suivi) |
8.2.2 |
28 |
Preuve
de la conformité aux critères d'acceptation du produit
avec nom du responsable |
8.2.4 |
29 |
Nature
des non-conformités, actions ultérieures entreprises et
dérogations autorisant la libération du produit |
8.3 |
N° |
Nom de l'exigence |
Réf. |
1 |
Domaine
d’application du système de management de la qualité |
4.3 |
2 |
Processus
nécessaires au système de management de la qualité |
4.4 |
3 |
Politique
qualité |
5.2 |
4 |
Objectifs
qualité et actions pour les atteindre |
6.2 |
5 |
Ressources
pour la surveillance et la mesure ainsi que la preuve de
la vérification et de l’étalonnage |
7.1.5 |
6 |
Connaissances
nécessaires pour l’obtention de la conformité des
produits et services |
7.1.6 |
7 |
Preuve
des compétences du personnel |
7.2 |
8 |
Processus
et exigences relatives aux produits et services |
8.2.2 |
9 |
Résultats
de la revue des exigences relatives aux produits et
services |
8.2.3 |
10 |
Processus
de conception et développement |
8.3.1 |
11 |
Éléments
de sortie de la conception et du développement |
8.3.5 |
12 |
Modifications
de la conception et du développement |
8.3.6 |
13 |
Résultats
des évaluations, de la surveillance des performances et
des réévaluations des prestataires externes |
8.4.1 |
14 |
Toutes
informations nécessaires pour la traçabilité des
éléments de sortie des processus |
8.5.2 |
15 |
Résultats
de la revue des modifications |
8.5.6 |
16 |
Preuve
de conformité aux critères d’acceptation ainsi que les
informations nécessaires pour pouvoir assurer la
traçabilité jusqu’à la personne ayant autorisé la
libération des produits et services |
8.6 |
17 |
Actions
menées sur éléments de sortie et les produits et
services non-conformes |
8.7 |
18 |
Résultats
des activités de surveillance et de mesure |
9.1.1 |
19 |
Preuve
de la mise en œuvre du programme d’audits et ses
résultats |
9.2.2 |
20 |
Conclusions
des revues de direction |
9.3.2 |
21 |
Preuve
de la nature des non-conformités et de toute action
menée ultérieurement, comprenant les résultats de ces
actions |
10.2.2 |
Figure 1 : Principes de l'ISO 9000:2015 vs
ISO 9000:2005 [Source : Auteur]
Figure 2 : Exigences documentaires de l'ISO
9001 [Source : Auteur]
Figure 3 : QQOQCP du projet [Source : Auteur]
Figure 4 : Solutions envisagées, avantages et
inconvénients [Source : Auteur]
Figure 5 : Analyse des risques pour
l'utilisation de l'outil [Source : Auteur]
Figure 6 : Etapes de conception de l'outil
d'autodiagnostic
Figure 7 : Exigences documentaires ISO
9001:2008 / 2015 [Source : Auteur]
Figure 8 : La règle des 3U [Source : Auteur]
Figure 9 : Critères définitifs de l'outil
d'autodiagnostic [Source : Auteur]
Figure 10 : Niveaux de véracité de l'outil
d'autodiagnostic [Source : Auteur]
Figure 11 : Niveaux de performance de l'outil
d'autodiagnostic [Source : Auteur]
Figure 12 : Onglet « Mode d'emploi » [Source
: Auteur]
Figure 13 : Echelles d'évaluation de l'outil
[Source : Auteur]
Figure 14 : Onglet « Evaluation » [Source :
Auteur]
Figure 15 : Onglet « Résultats globaux »
[Source : Auteur]
Figure 16 : Onglet « Résultats par document »
[Source : Auteur]
Figure 17 : Onglet « Conseils » [Source :
Auteur]
Figure 18 : Onglet « Correspondance avec
l'ISO 9001 » [Source : Auteur]