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En général |
dâaprès le Conseil
Supérieur dâHygiène Publique de France (CSHPF), il sâagit
dâune infection nosocomiale quand :
il
nây a pas dâinfection antérieure sur le même site, présente
ou en incubation au moment de lâadmission.
il
y a une infection antérieure sur le même site, présente
mais le microorganisme est différent ou lâinfection antérieure
était considérée guérie.
état
à lâadmission inconnu et infection apparue après 48 heures.
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Présence
de pus ou de nombreux polynucléaires altérés au niveau
dâincision chirurgicale ou entre la peau et lâaponévrose, même
en lâabsence dâisolement dâun germe.
De
même, toute infection survenue dans les 30 jours suivant lâopération
et dans lâannée qui suit quand il sâagit dâune prothèse ou
dâun implant.
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Présence
de pus ou de nombreux polynucléaires altérés au niveau
dâincision chirurgicale ou entre la peau et lâaponévrose, même
en lâabsence dâisolement dâun germe.
De
même, toute infection survenue dans les 30 jours suivant lâopération
et dans lâannée qui suit quand il sâagit dâune prothèse ou
dâun implant.
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Infection survenant dans
les 30 jours suivant l'intervention ou dans l'année, s'il y a eu
mise en place d'un implant ou d'une prothèse, affectant les tissus
ou les espaces situés au niveau ou au dessous de l'aponévrose
de revêtement, diagnostiquée par :
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Une
uroculture quantitatives positive (>105 organismes/mL), si le
patient a été sondé pendant la semaine précédent
le prélèvement
Deux
urocultures quantitatives positives au(x) même(s) germe(s) sans quâil
y ait plus de deux germes isolés en lâabsence de sondage.
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Fièvre (>38°C) sans autre localisation infectieuse et/ou envie impérieuse et/ou dysurie et/ou pollakiurie et/ou tension sus-pubienne ; et une uroculture quantitative positive sans quâil y ait plus de deux espèces microbiennes isolées, ou une uroculture quantitative positive avec leucocyturie (>104/mL). |
(foyer non identifié) |
Au moins une hémoculture
positive prélevée au pic thermique (avec ou sans signe clinique),
sauf pour les micro-organismes suivants pour lesquels deux hémocultures
positives prélevées lors de ponctions différentes
sont exigées :
Remarque : les syndromes septiques (sans hémoculture
positive) ne rentrent pas dans cette définition.Staphylocoques à coagulase négative Bacillus spp Corynebacterium spp Propionibacterium spp Micrococcus spp Bacilles Gram négatifs aérobies et oxydatifs Acinetobacter spp Pseudomonas autre que P. aeruginosa autre micro-organisme à potentiel pathogène comparable |
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Diagnostic radiologique dâune ou plusieurs opacités parenchymateuses anormales, récentes et évolutives ; et soit identification dâun germe isolé (de lâexpectoration de la ponction transtrachéale, dâun lavage bronchoalvéolaire avec 5% au moins de cellules contenant des bactéries à lâexamen direct après centrifugation appropriée, dâune ponction dâun abcès pulmonaire ou de plèvre, dâune pneumopathie) soit une sérologie si le taux des anticorps est considéré comme significatif par le laboratoire, soit au moins un des signes suivants : expectorations purulentes, fièvre supèrieure à 38.5°C dâapparition récente, hémoculture positive à une bactérie pathogène en lâabsence de tout autre foyer et après avoir éliminé une infection sur cathéter. |
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Quatre situations sont à
distinguer :
Contamination
du cathéter : culture positive de lâextrémité du cathéter,
« non significative » en culture quantitative ou semi quantitative,
en lâabsence de signes locaux ou généraux dâinfection.
Colonisation
du cathéter : présence dâune culture positive de lâextrémité
du cathéter en quantité « significative », en
lâabsence de signes généraux dâinfection attribuables au
cathéter. Localement, il peut exister un érythème,
mais sans suppuration locale franche.
La
colonisation peut provenir dâun foyer à distance au même germe
que celui isolé du cathéter.
Infection
« clinique » sur cathéter : présence dâune culture
positive de lâextrémité du cathéter, en présence
de signes généraux ou locaux dâinfection, avec régression
au moins partielle des symptômes lors de lâablation du cathéter.
Infection
« bactériémique » sur cathéter : présence
dâune culture positive de lâextrémité du cathéter,
associée à une bactériémie secondaire due au
même germe que celui isolé du cathéter, en l'absence
dâautre foyer infectieux au même germe.
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Ecoulement
purulent, pustules, vésicules ou furoncles.
Présence
de deux des signes suivants:
douleur locale tuméfaction chaleur sensibilité rougeur Et
d'un des signes suivants:
micro-organisme isolé par culture d'un prélèvement du site concerné, micro-organisme isolé d'hémoculture, cellules géantes multinucléées observées lors d'un examen microscopique des tissus. |
Le mécanisme biochimique de la résistance peut être:
Lâacquisition de la résistance :
Elle peut être de 2 types :
Résistance naturelle : caractère constant de toutes les souches dâune même espèce.
Résistance acquise : caractère propre à certaines souches au sein dâune espèce naturellement sensible, dont le patrimoine génétique a été modifié par mutation ou acquisition de gène. Câest un caractère évolutif, dont la fréquence est dépendante de lâutilisation des antibiotiques.
Le mécanisme génétique dâacquisition dâune résistance peut-être :
La mutation dâun gène impliqué dans le mode dâaction de lâantibiotique. Ce mécanisme concerne préférentiellement certains antibiotiques : quinolones, rifampicine, acide fusidique, fosfomycine, antituberculeux, céphalosporines parfois.
Lâacquisition de gènes de résistance
transférés à partir dâune souche appartenant à
une espèce identique ou différente. Certains antibiotiques
sont particulièrement concernés par ce mécanisme :
b-lactamines,
aminosides, tétracyclines, chloramphénicol, sulfamides.
Prescription d'antibiotiques et antibioprophylaxie:
La gestion réfléchie de l'antibiothérapie fait également partie des protocoles de soins dans le cadre de la lutte contre les infections nosocomiales. Elle ne s'impose pas encore aux praticiens qui restent libres de leurs prescriptions mais les conseils émanant des sociétés savantes sont "fortement recommandés"aux prescripteurs.
La situation risque
encore de s'aggraver faute d'antibiotiques nouveaux, adaptés aux
résistances acquises. En effet, la recherche pharmaceutique permet
d'élaborer des molécules correspondant à des antibiotiques
préexistants auxquels ont été ajoutés ou substitués
des éléments leur conférant une efficacité
accrue vis à vis d'une souche bactérienne donnée.
Cependant, l'évolution des souches bactériennes est bien
plus rapide que la découverte de nouveaux antibiotiques. De plus,
il s'agit d'une escalade. Les organismes infectés pourraient ne
plus avoir aucun moyen de défenses face à ces souches bactériennes
devenues multirésistantes. Et qu'en serait-il des organismes affaiblis?