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Angioplastie

Angioplastie par IRM interventionnelle

Procédés de stérilisation



DEGRAIN Marc

KARTOUBI Aissam
Référence à rappeler : Traitement de la sténose par angioplastie et procédés de stérilisation liés à l'IRM interventionnelle, DEGRAIN Marc, KARTOUBI Aissam, Projet d'Intégration, MASTER Management des Technologies en Santé (MTS), UTC, 2005-2006
URL : https://www.utc.fr/formations/master/professionnelle/technologie_sante.html ; Université de Technologie de Compiègne
RESUME

L’athérosclérose est la première cause de mortalité en France. la méthode chirurgical par le pontage aorto-coronarien est peu utilisée.L’angioplastie avec ou sans pose d’endoprothése coronaire « stent », sous angiographie est la méthode la plus courante en athérosclérose interventionnelle.
Une méthodes émarge « l’imagerie IRM en interventionnelle » qui n’irradie pas le patient et qui permet un diagnostic direct et moins coûteuse.Cette méthode innovatrice, risque d’évoluer et  de détrôner l’angioplastie sous angiographie et la coronographie.

D’autres méthodes comme l’angioplastie laser, le rotablator et l’athérectomie existe mais ne sont pas trop répandu.


Mots clés : athérosclérose, angioplastie, stent,angiographie, athérectomie,rotablator, IRM interventionnelle

ABSTRACT
The atherosclerosis is the first cause of mortality in France. the method surgical by aorto-coronary bridging is little . The angioplasty with or without coronary installation of spring "stent", under angiography is the most current method in atherosclerosis interventional . Future methods  "the imagery IRM into interventional" which do not irradiate the patient and who allows a direct diagnosis.This innovating method, risk to move and  the angioplasty under angiography and coronography. Other methods like the laser angioplasty, the rotablator and the atherectomy exists but are not too widespread.


Key words: atherosclerosis, angioplasty, stent, angiography, atherectomy, rotablator, interventional MRI

Remerciements

Nous tenons à remercier les sociétés PHILIPS et SIEMENS pour nous avoir permis de réaliser ce projet enrichissant.

Nous remercions également toutes les personnes qui, directement ou indirectement, nous ont apporté leur concours pour la réalisation de ce projet.

 


SOMMAIRE :

 

2

I       Historique

II      Pathologie  3

32.1.       Comment se forme les plaques d’athéromes

2.2.       Athérosclérose coronarienne 3

III        Différents techniques d’imagerie cardio-vasculaire 5

53.1.       Angiographie numérisée

73.2.       Angio-CT:

83.3.       Angio-RM ou Angiographie par Résonance Magnétique (ARM)

103.3.1. Avantages et inconvénients de l’Angio-RM interventionnel

3.4.       Echographie-doppler  10

IV         11Intérêts de l’imagerie interventionnelle

4.1.    Intérêts 11

4.2.      Imagerie interventionnelle et chirurgie 13

V      Procédés invasif d’élimination des plaques d’athéromes (plasmaphérèse, angioplastie) 15

5.1.      15Plasmaphérèse

5.2.      Angioplastie 16

5.2.1. 16Angioplastie coronarienne transluminale percutané

5.2.2. 17Angioplastie coronaire avec pose de « stent »

5.2.3. Angioplastie laser  20

5.3.      Autres méthodes  22

VI         23Percpective d’avenir :

VII       Désinfection des systèmes invasifs 24

7.1       _ 24Réglementation

7.2       24Evaluation du risque infectieux et du niveau de traitement requis

7.3       Stérilisation_ 25

7.3.1. 26Principes

7.3.2. Méthodes de mise en œuvre 26

7.3.2.1.        26La stérilisation à la vapeur d'eau:

7.3.2.2.        28La stérilisation par la chaleur sèche:

7.3.2.3.        28Stérilisation par l'oxyde d'éthylène:

7.3.2.4.        Stérilisation centralisée_ 30

7.4       Aménagement des locaux et les travaux de construction_ 31

VIII      33L’impact humain et économique lié aux éléments d’athérosclérose

IX        Conclusion

X          36Références bibliographiques 

XI         Bibliographie 38

XII       GLOSSAIRE  40

 

 

I          Historique


(Dr Mazoyer, Clinique St Jean – Lyon)(Revue de l’évolution de l’imagerie vasculaire) 

En 1927 a eu lieu la première « artériographie » (encéphalographie artérielle). En 1929, ce fut la première aortographie – Dos Santos.

Les techniques d’imagerie vasculaire se sont ensuite généralisées après guerre grâce aux innovations dans le domaine des produits de contraste. En effet, suite à l’utilisation de l’iodure de sodium ou du ThorotrastÒ (produit radioactif responsable de tumeurs), les produits mis sur le marché furent de moins en moins toxiques, jusqu’à l’apparition de dérivés hexaiodés et de produits non osmolaires.

En parallèle, les voies d’abord des vaisseaux étaient de moins en moins agressives.

L’innovation majeure a lieu en 1960 avec la mise au point par des médecins suédois du principe du cathétérisme : l’exploration de l’ensemble des vaisseaux, y compris du système porte devenait alors possible. Ce fut la porte ouverte à l’interventionnel vasculaire » (Djindjan et Dotter).

Entre 1960 et 1975, c’est l’âge d’or de l’angiographie : excepté la radiologie classique, il n’existe pas d’autre technique d’exploration des parenchymes. L’échographie et le scanner n’en sont qu’à leurs balbutiements, que ce soit au niveau technique ou de leurs indications.

Au début des années 80, on assiste à une embellie technique : c’est l’apparition de l’angiographie numérisée qui créée l’illusion de la voie veineuse ; on pense alors que toutes les explorations seront possible grâce à une injection intraveineuse. Cependant, cette méthode se révèle rapidement limitée à l’exploration des systèmes vasculaires courts du fait de ses complications toxiques et hémodynamiques. Dans ce domaine, on assiste aujourd’hui à un recentrage sur la voie artérielle justifié par :


Dans un même temps (1975 – 1980) se sont développées les techniques d’imagerie tissulaire (échographie, scanner puis IRM). L’angiographie n’a donc plus le monopole dans le domaine de l’imagerie, d’autant que de manière plus lente mais tout aussi certaine se sont développées des imageries directes des flux. Il s’agit en particulier de l’écho-doppler qui a constitué la première limite au débordement de l’angiographie par voie veineuse. Plus tardivement, ce furent l’angio-IRM et l’angio-scanner rendu possible par une nouvelle technologie du scanner, le scanner hélicoïdal. Ces technologies sont encore en progrès et les derniers domaines réservés de l’angiographie (membres inférieurs et cerveau) sont en train de céder.

 

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II       Pathologie :


2.1.    Comment se forme les plaques d’athéromes


Le cholestérol lié au protéines LDL est le « mauvais cholestérol » en excès, il se dépose dans les parois des artères provoquant des plaques d’athéromes. On parle donc d’athérosclérose coronarienne.

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2.2.     Athérosclérose coronarienne

L’athérosclérose est un processus caractérisé par un dépôt de graisses et de fibres scléreuses à l’intérieur de la lumière de toutes les artères de l’organisme. Compte tenu de leur petit calibre, les artères coronaires sont plus exposées que d’autres à l’obstruction par l’athérosclérose. Il existe donc lors de l’athérosclérose coronarienne un rétrécissement du calibre des artères, ce qui gêne l’apport de sang et donc d’oxygène au niveau du muscle cardiaque. Cette perturbation peut être à l’origine de douleurs thoraciques (anone de poitrine) ou, en cas d’occlusion totale, d’un infarctus du myocarde.

L’infarctus résulte de la destruction d’une partie du muscle cardiaque consécutive à la privation de sang, elle-même consécutive à une occlusion d’une branche d’une artère coronaire.

Les causes de l’athérosclérose sont encore mal connues mais il est possible d’identifier des patients qui sont plus exposés que d’autres à l’athérosclérose coronarienne : ces patients présentent des « facteurs de risque ». Les principaux facteurs de risque sont :

                                  

[1] : Image d’artère coronaire


Le diabète, une certaine prédisposition familiale sont aussi des facteurs de risque

[2] : Image d’artère : formation d une plaque d’athérome compliquée


[3] : Image à un croisement d’une artère avec athérosclérose

Pour rétablir le flux sanguin dans les artères coronaires, et l’apport de sang au niveau du muscle cardiaque, il n’existe que deux méthodes :

Le pontage aorto-coronaire ne supprime pas la lésion au niveau de l’artère coronaire mais effectue une dérivation permettant de ramener du sang au-delà de l’obstacle coronarien.

L’angioplastie transluminale coronaire se propose de rétablir le flux en élargissant le diamètre de l’artère à l’endroit du rétrécissement.

 Avant de décider l’emploi de l’une de ces deux méthodes, il est nécessaire que le siège, la sévérité, la diffusion des lésions aient été préalablement reconnus par la radiographie des coronaires, appelée coronarographie, il convient immédiatement de signaler que l’angioplastie transluminale coronaire ne diffère pratiquement pas de l’artériographie coronaire.

 


[4] : Image d’un processus pathologique d’athérothrombose

 

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III     Différents techniques d’imagerie cardio-vasculaire.

 
L’imagerie cardio-vasculaire diagnostique est répartie entre différents départements techniques. Elle comprend les opacifications artérielles et/ou veineuse par angiographie conventionnelle (vaisseaux périphériques, digestifs, pulmonaires), l’angio-CT (aorte, carotides, rénales coronaires), l’angio-IRM (rénales, membres inférieurs, carotides, greffons rénaux, la cardio-IRM (viabilté, masses, pathologies infiltratives, coronaires) et l’échographie-Doppler (toutes régions sauf intra-crânien). Les activités de radiologie interventionnelle recouvrent les angioplasties, le stenting, le traitement de cancers par chimioembolisation et radiofréquences, les embolisations, la mise en place d’accès veineux centraux et de TIPS, les biopsies osseuses, les vertébroplasties, les infiltrations.

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3.1.           Angiographie numérisée :

L’angiographie permet la visualisation des vaisseaux sanguins (artères et veines) après injection de produit de contraste. Le patient est couché sur une table radio transparente qui peut se déplacer horizontalement.

L’ensemble tube RX et Ampli de brillance (permettant des images dynamiques) est solidarisé sur un arceau qui peut aussi se déplacer dans tous les sens. De ce fait, le patient peut être examiné sous tous les angles sans être bougé (facilité et sécurité).

 

 


[5] : Image d'un schéma d'une table dédiée à l'angiographie
[6] : Image : angiographie carotidienne - image angiographique


Elle est utilisée pour toutes les interventions vasculaires (périphérique, coronaire, neurologique,…). 80% d’angioplastie s’effectue désormais grâce à ce système et non plus en chirurgie classique. Aujourd’hui cela représente en France près de 72000 interventions.

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3.2.           Angio-CT:

L'angio-CT est une technique évolutive. La nouvelle génération des scanners multibarrettes et le développement de logiciels permettant un seuillage automatique pour s'affranchir de l'obstacle des calcifications de la paroi artérielle ont pour but d'améliorer la performance de l'angio-CT dans l'évaluation de la sténose de la carotide tant pour la quantification du degré de sténose que pour l'étude de la caractérisation de la plaque.


 







[7] : Schéma de principe de fonctionnement d'un scanner
[8] : Angioscanner montrant une sténose

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3.3.           Angio-RM ou Angiographie par Résonance Magnétique (ARM)

L’angiographie par résonance magnétique (ARM) permet de faire une exploration des déplacements du sang en IRM afin de visualiser les vaisseaux.

 

Il existe différents types d’angiographie par résonance magnétique, sans et avec, injection de produit de contraste :

 


L’angiographie par résonance magnétique permet le bilan des artères et des veines thoraciques mais aussi cervicales sans radiation ionisante.

Il existe des limites liées à la résolution spatiale de l’examen, la durée de la séquence ainsi qu’un problème de placement lors des études de l’avant-bras et du bras.

Une amélioration de la technologie, des antennes, et de nouveaux produits de contraste à rémanence vasculaire (10) pourrait être prometteur.

 

[9]Salle d’Angio-RM

 

 




[9] : Salle d'angio IRM
[10] : Image d'angiogrophie par résonance magnétique

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3.3.1.     Avantages et inconvénients de l’Angio-RM interventionnel:

                    Avantages :

                   Inconvénients :

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3.4.           Echographie-doppler :

L’échographie est une technique d’exploration basée sur les ultrasons. Une sonde envoie un faisceau d’ultrasons dans la zone du corps à explorer. Selon la nature des tissus, ces ondes sonores sont réfléchies avec plus ou moins de puissance. Le traitement de ces échos permet une visualisation des organes observés.

Elle est employée pour les biopsies et ponctions percutanées, examens fréquents et relativement banals en imagerie interventionnelle.

En mode doppler l’échographe permet de quantifier approximativement les vitesses et le sens des flux, l’intensité de la couleur étant proportionnelle à la vitesse d’écoulement.


Diagnostic en echo-doppler:

 

Le doppler est un examen qui utilise les ultrasons. Il mesure la vitesse à laquelle circule le sang. Il permet de détecter un ralentissement du flux sanguin en aval d’un rétrécissement signe qu’un vaisseau est obstrué, artère ou veine. Il permet également d’explorer la circulation sanguine à travers les cavités cardiaques. Très souvent, il est couplé à l’échographie, on parle alors d’écho doppler.


[11] : Image d'un examen en échographie doppler

[12] : Appareil d'échographie doppler
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IV               Intérêts de l’imagerie interventionnelle

4.1.           Intérêts

L’imagerie présente deux intérêts principaux. En effet, elle constitue :


L’angiographie restera intéressante pour des lésions très particulières :

Le tableau [1] ci-dessous fait la comparaison des techniques d’imagerie interventionnelle :

 

Limites

Risques

Invasif

Opérateur dépendant

Patient dépendant

Disponibilité

Angiographie

Ignore la structure de la plaque

Contraste local
ischémie

+++

+++

+

+++

Echo Doppler

Idem échographie

Nul

0

+++

++

+++

AngioScanner hélicoïdal

Apnée

Contraste (Allergie, Complications hémodynamiques)

+

+

+

+

Angio-RM

Déglutition
(Claustrophobie, Pacemaker – Ignore la structure de la plaque – Sténose < 70%)

 

+/-

+

++

+






















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4.2.            Imagerie interventionnelle et chirurgie.

L’imagerie d’intervention prépare, complète ou remplace la chirurgie. Ces deux disciplines semblent donc fonctionner en synergie pour le traitement du patient afin d’aboutir à la guérison de celui-ci. En effet, elles présentent deux intérêts différents :

L’intérêt d’utiliser l’imagerie interventionnelle par rapport à la chirurgie est fonction de plusieurs critères :

L’imagerie interventionnelle regroupe un éventail de techniques très diversifiées c’est pourquoi l’IRM interventionnelle est considérée comme une technique prometteuse.


[13] : Sonde d'angioplastie avec ballonnet


Déroulement d’une intervention : Exemple de l’angioplastie d’une artère coronaire

Afin d’avoir une approche pratique de l’acte d’imagerie interventionnelle, voici une brève description d’une intervention effectuée au service de Radiologie Vasculaire du professeur Gaux de l’hôpital Broussais.

La photo ci-dessous montre une intervention angiographique.





[14] : Photo d’une intervention angiographique

Après une préparation de la salle et du malade (anesthésie locale), un guide fin souple est introduit à travers le cathéter porteur par voie fémorale sous contrôle angiographique sous amplificateur de brillance. Le guide, toujours sous contrôle angiographique, est dirigé jusqu’au franchissement de la sténose passant par la veine cave inférieure et atteignant la coronaire droite. Sur ce guide coulisse une sonde (cathéter) comportant un ballonnet gonflable (voir figure 11-a), que l’on gonfle progressivement une fois la sténose franchie. Le ballonnet rompt l’endothélium en tassant les plaques d’athéromes dans l’épaisseur de la paroi du vaisseau, puis il est retiré.

Il y a 90 à 97% de succès primaire d'une telle opération mais également 40% de chance de resténose. Pour éviter cela, en plus du ballonnet, on pose ensuite, à l'aide d'une nouvelle sonde, une endoprothèse coronaire, le " stent ", qui va maintenir le diamètre du vaisseau plus efficacement et empêcher la resténose.


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V                  Procédés invasif d’élimination des plaques d’athéromes (plasmaphérèse, angioplastie)

 

5.1.          Plasmaphérèse :

La plasmaphérèse permet d’éliminer du corps des substances pathogènes par centrifugation, et en particulier permet l’élimination du mauvais cholestérol LDL. La centrifugation permet de récupérer sous effet gravitationnel les molécules les plus légères sur la face interne de la cloche.


[15] : Image représentant le schéma de principe d’une menbrane de plasmaphérese

 


    [16] : Image représentant un appareil de plasmaphérese

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5.2.      Angioplastie :

5.2.1.   Angioplastie coronarienne transluminale percutané

 

D'introduction encore récente (1977), elle se développe très rapidement. Elle se réalise en cours de coronarographie. Au travers d'un cathéter guide placé dans le tronc de la coronaire gauche ou droite, on introduit successivement :

 

Le taux de succès primaire (sténose résiduelle inférieure < 50 %) est de l'ordre de 95 %. En cours de procédure, les principaux risques sont ceux de dissection étendue de la paroi de l'artère pouvant aboutir à une occlusion aiguë, et de thrombose. Dans ce cas, une intervention chirurgicale en urgence peut être nécessaire, c'est pourquoi "les angioplasties à risques" doivent toujours être réalisées sous "couverture chirurgicale" (équipe chirurgicale en attente, prête à intervenir).

La mortalité en cours de procédure est d'environ 0,5 %, et le risque d'infarctus du myocarde compris entre 2 et 4 %. En cas de succès, le patient peut quitter l'hôpital au bout de deux ou trois jours, et reprendre très rapidement des activités normales. Il en résulte un coût économique et social beaucoup moins lourd que celui de la chirurgie coronarienne. Secondairement, persiste un risque de resténose qui intéresse 40 % environ des lésions dilatées, et environ 50 % des patients. On connaît encore mal la physiopathologie de cette complication, et les facteurs qui y prédisposent. Elle s'observe essentiellement entre le 1er et le 3ème mois suivant la procédure, justifiant une surveillance régulière (clinique et ergométrique) pendant cette période. Les resténoses sont très rares au delà du sixième mois. En cas de resténose, une nouvelle ATC peut être tentée avec un risque identique de re-resténose ultérieure. Ce risque peut être éventuellement réduit par l'insertion d'une prothèse endo-coronarienne (STENT).

En cas de resténoses multiples, une indication chirurgicale doit être reconsidérée.

 


 

 

 

 


 [17] : Image représentant une angioplastie transluminal percutané.
Image de la Fondation Suisse de Cardiologie sur l’angioplastie transluminal percutané


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5.2.2.   Angioplastie coronaire avec pose de « stent »

L’indication d’angioplastie coronaire ne peut être posée qu’après visualisation de vos artères coronaires par coronarographie; dans la moitié des cas, la coronarographie est immédiatement suivie de la procédure de dilatation au cours d’une séance dont la durée excède rarement 60 minutes. Dans les autres cas, l’angioplastie est programmée suite à une coronarographie réalisée au préalable dans un hôpital.

Introduction

L’angioplastie coronaire consiste à rendre aux artères coronaires rétrécies par la maladie un diamètre suffisant pour une circulation sanguine efficace. En pratique, cela consiste à introduire dans l’artère et jusqu’à l’endroit rétréci un fin ballonnet qui sera ensuite gonflé pendant quelques secondes pour dilater le segment malade. Dans la majorité des cas, on placera alors dans l’artère une petite prothèse ou «  stent «  qui permettra de maintenir le résultat en empêchant l’élasticité de l’artère d’en réduire à nouveau le diamètre.

PRÉPARATION À L’ ANGIOPLASTIE CORONAIRE

La veille de l’angioplastie coronaire, différents examens seront effectués et en particulier une analyse soigneuse de votre groupe sanguin. Il est en effet possible, si l’angioplastie coronaire ne parvenait pas à obtenir un résultat satisfaisant, que vous soyez opéré immédiatement et qu’un pontage aortocoronaire soit effectué. Il est donc nécessaire d’avoir un bilan très précis du groupe sanguin ; divers médicaments préparant à l’angioplastie vous seront administrés. Comme pour l’artériographie coronaire, la région de l’aine aura été désinfectée et rasée.

L’ ANGIOPLASTIE CORONAIRE


E
lle s’effectue exactement comme une artériographie coronaire. Dans un premier temps après une anesthésie locale, un introducteur est mis en place au niveau de l’artère fémorale.
L’angioplastie coronaire s’effectue sur une table d’examen ; en permanence, le médecin contrôle votre électrocardiogramme et la pression sanguine. L’angioplastie comporte d’abord la mise en place d’un tube radio opaque aux rayons X, au niveau de l’orifice des artères coronaires ; son calibre est un peu plus gros que celui avec lequel on a effectué l’artériographie coronaire. Après avoir vérifié que les lésions ne se sont pas modifiées depuis le dernier examen coronarographique, le médecin injecte de l’Héparine, c’est-à-dire un anticoagulant.

A l’intérieur du tube radio opaque est introduit un guide métallique extrêmement fin (de différents calibres, le plus gros étant égal à 0,4 mm) ; l’extrémité de ce guide est très fine, très souple, très flexible. Le guide est poussé sous le contrôle radiologique dans le tube et dans l’artère coronaire. Par diverses manoeuvres d’avancement et de rotation, le médecin lui fait franchir le rétrécissement qu’il faut dilater. Une fois que le guide est passé à travers les lésions et qu’il a été poussé dans l’extrémité la plus reculée de l’artère, il sert de rail pour guider un autre tube de petit calibre qui est porteur d’un ballonnet. Ce ballonnet a 20 mm de longueur. Il est gonflé en injectant à l’intérieur de ce ballonnet un produit opaque aux rayons X (figure 2d) ; le diamètre peut atteindre différentes tailles : 2 mm, 2,5 mm, 3 mm, 3,5 mm, 4 nuit. Au milieu du ballon, il existe un petit repère métallique qui permet de positionner très exactement le ballonnet à l’endroit du rétrécissement à dilater. Le ballonnet est gonflé à une pression variable suivant les cas. La durée de gonflage varie de quelques secondes à 45 secondes ou une minute.


                        [18]                                                                  [19]

[18] : Image représentant une angioplastie transluminal percutané
[19] : Image représentant une angioplastie avec pose de stent

Il est possible de ressentir pendant le gonflage du ballonnet une douleur identique à celle que l’on ressent habituellement en marchant, ou en faisant des efforts. Ceci n’est pas inattendu compte tenu du fait que lorsque le ballonnet est gonflé, l’artère est occluse. Après un Ou plusieurs épisodes de gonflage, le médecin retire le ballonnet, le guide reste en place dans le vaisseau, les contrôles radiographiques sont effectués. D’autres gonflages seraient éventuellement réalisés si le résultat n’apparaissait pas entièrement satisfaisant.

Une fois que l’artère est bien ouverte, et qu’un flux satisfaisant est rétabli dans le vaisseau, le tube guide et le ballon sont retirés ; par contre les introducteurs qui avaient été placés au niveau de l’artère et au niveau de la veine resteront en place pour une période de 4 heures, compte tenu du fait qu’il faut laisser épuiser l’action de l’anticoagulant qui a été injecté au début de la procédure. Les introducteurs sont ensuite retirés et vous resterez allongé 12 à 18 heures.

SURVEILLANCE PENDANT ET APRÈS L’ ANGIOPLASTIE

Pendant l’angioplastie, le patient est relié à un électrocardiographe qui en permanence surveille les contractions de votre coeur ; de la même manière, les médecins surveillent en permanence la pression artérielle. Dans un petit nombre de cas (3 à 4 %), la dilatation de l’artère peut se compliquer d’une réocclusion du vaisseau. Cette réocclusion peut apparaître alors même que que le patient est dans la salle de traitement ou alors, qu’il est revenu dans sa chambre. Cette réocclusion de l’artère se manifeste généralement par des douleurs, et/ou des modifications électrocardiographiques. Dans ce cas, le médecin peut être amené à redilater la lésion de façon à maintenir l’artère parfaitement ouverte. Il peut aussi décider de mettre en place une prothèse métallique permettant de maintenir largement béante l’artère. Cette prothèse métallique encore appellée « stent » nécessitera un traitement médical particulier qui sera poursuivi pendant un mois à six semaines.

Dans un très petit nombre de cas, si la recanalisation ou la pose d’un stent n’a pu être réalisée, ou encore si le rétrécissement n’a pu être refranchi en raison de tortuosités importantes des vaisseaux, le patient peut être amené à être transféré immédiatement dans la salle d’opération pour réaliser un pontage aorto-coronaire.

Il faut en effet rappeler que l’angioplastie coronaire et le pontage aorto-coronaire sont les deux principales méthodes qui permettent de rétablir un flux dans les artères coronaires rétrécies.

Lorsque le patient revient dans sa chambre, on continuera la surveillance de l’électrocardiogramme, la mesure de la pression artérielle et la surveillance des introducteurs qui ont été laissés en place au niveau de la région de l’aine. Comme après une artériographie coronaire, il ne doit pas mobiliser sa jambe, c’est-à-dire la plier et surtout ne pas se lever. Quatre heures après l’angioplastie coronaire, après la prise d’un antalgique par la bouche, l’introducteur sera retiré, une compression locale sera effectuée pour éviter le saignement et le patient restera allongé pendant encore 24 h.

Le lendemain de l’angioplastie le patient sera autorisé à se lever et pourra éventuellement être amené à sortir de l’hôpital ce jour ou le jour suivant.

APRÈS L’ANGIOPLASTIE CORONAIRE

Avant de quitter l’hôpital, on remettra au patient une ordonnance avec des médicaments qu’il devra prendre pendant quelque temps ; les résultats de l’angioplastie seront contrôlés tout d’abord par des examens (épreuve d’effort, scintigraphie myocardique) qui seront programmés à une date variable suivant les établissements. Ces examens s’effectuent en externe et ne nécessitent pas d’hospitalisation.

Les facteurs de risque seront complètement supprimés ; mais le patient devra :

Le traitement d’un diabète ou d’une obésité doit être entrepris.

Dans 25 à 30 % des cas, il est possible que le rétrécissement qui a été dilaté, se reconstitue ; la reconstitution de ce rétrécissement s’effectue le plus souvent entre 3 et 6 mois après l’intervention. Il est donc indispensable que le patient soit suivi régulièrement par son cardiologue qui décidera de l’opportunité d’effectuer des contrôles (épreuve d’effort, scintigraphie ou éventuellement une nouvelle artériographie coronaire). Dans tous les cas, la réapparition des symptômes doit  amener  à consulter rapidement son cardiologue.

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5.2.3.  Angioplastie laser :

L’athérome est pulvérisé par un rayonnement très énergétique provenant d'un laser. Il s’agit de la revascularisation transmyocardique par laser (RTML) avec 3 lasers les plus couramment utilisé.

Il existe 3 types de laser pour l'angioplastie :

 Tableau [2] représentant les caractéristiques des trois types de lasers :


Laser

Energie photonique

(eV)

Longueur d’onde

(um)

Excimer

4,01

0,308

Ho-YAG

0,58

2,1

CO2

0,12

10,6


 

 

Le laser est surtout utilisé pour creuser dans l'amas de calcium avant de procéder à une dilatation par ballonnet.

 

La revascularisation transmyocardique par laser (RTML) est une technique en cours d'évaluation dans le cadre de protocoles de recherche clinique. Elle est proposée à des patients atteints d'angor sévère réfractaire au traitement médical et pour qui des traitements plus classiques (pontage aorto-coronarien, angioplastie transluminale percutanée) sont contre-indiqués en raison du faible diamètre ou de l'atteinte diffuse de leurs artères coronaires.

Le principe de la revascularisation transmyocardique par laser est inspiré du modèle reptilien : le cœur du reptile est dépourvu de circulation coronaire et le myocarde est directement irrigué par le ventricule grâce à des canalicules internes. La revascularisation transmyocardique par laser a pour objectif d'établir une communication entre la cavité ventriculaire gauche et la micro circulation coronaire. L'énergie du laser est utilisée pour créer des canaux de 1 mm de diamètre. Ces canaux augmenteraient la perfusion myocardique en créant un lien entre la micro circulation sous-endocardique et le sang circulant dans le ventricule gauche.

 

Les lasers utilisés pour créer des canaux transmyocardiques sont des lasers CO2 et Ho-YAG. En raison de l'importance de l'énergie délivrée par le laser CO2, seul l'abord chirurgical est possible. Deux approches moins invasives utilisant le laser Ho-YAG sont proposées : l'abord du myocarde par thoracoscopie et, moins invasive encore, la revascularisation transmyocardique percutanée par voie endocavitaire. Cependant, un laser CO2 couplé à une fibre optique vient d'être mis au point. Il pourrait être utilisé dans la revascularisation transmyocardique percutanée. Jusqu'alors seulement pratiquée par les chirurgiens, la revascularisation transmyocardique par laser est actuellement pratiquée par des cardiologues non chirurgiens. Compte tenu des résultats obtenus dans les différents centres utilisant les lasers CO2 et Ho-YAG, le bénéfice clinique chez l'homme ne paraît pas lié au type de laser.

 

Conclusion : L'analyse de la littérature ne permet pas de porter de jugement sur l'efficacité clinique de la revascularisation transmyocardique par laser.

Afin de conduire une évaluation satisfaisante de cette technologie, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande de mener d'autres études méthodologiquement rigoureuses. A cet effet, l’HAS propose une liste de questions auxquelles les études cliniques devront répondre afin d'apprécier au mieux l'efficacité et la sécurité de la revascularisation transmyocardique par laser. Cependant, dans les essais cliniques, le laser a été décevant. Cette technique semble être en désuétude car son coût-efficacité est très élevé.


Tous les lasers vendu en europe doivent étre marqués CE et doivent répondrent à  la norme suivantes :

 

NF EN 60825-1 "Sécurité des appareils à laser, classification des matériels, prescriptions et guide de l'utilisateur".

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5.3.    Autres méthodes :

On peut parfois associer d'autres techniques endoluminales :

Le Rotablator est un appareil de traitement des artères calcifiées. Au lieu de déplacer et écraser la plaque d'athérome, il la supprime à l'aide d'une fraise revêtue de microcristaux diamant, tournant à haute vitesse. La vitesse de rotation varie selon la taille de la fraise et la puissance de compression. Plus la fraise a un diamètre important, plus sa vitesse sera lente. La vitesse bien que très élevée, doit être étroitement contrôlée et rester dans les limites indiquées par le fabriquant. La vitesse varie entre 100 000 à 190 000 tours/min.La vitesse ne doit pas être en dessous de 90% de celle voulue par la moteur relié à la console de contrôle. Si l'abaissement de la vitesse d'utilisation est de plus de 5 000 tours/min par rapport à la vitesse initiale, cela indique une progression trop rapide de la fraise et une poussée continue contre la lésion. Les risques de dissection, de lésions des tissus par échauffement et la taille des particules ablatées augmentent. La progression de la fraise doit se faire par petits à coups réguliers

bomaurota.jpg (59749 octets)

[20] : Image représentant l’utilisation d’un rotablator en angioplastie

[21] : Image représentant l’utilisation de l’athérectomie en angioplastie

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VI               Percpective d’avenir :


D’autres applications touchent à la santé :

 

Il est envisagé de construire de minuscules nano-robots, capables de se déplacer à l’intérieur du corps humain, voire dans les cellules du corps humain, à la recherche d’agents infectieux, de cellules cancéreuses par exemple, pour les marquer pour destruction par le système immunitaire, ou même pour les détruire directement.

Il a même été envisagé que ces robots aillent réparer directement l’ADN endommagé des cellules.

 

Des applications plus étonnantes encore sont imaginées :

 

 

 

Évidemment, une des retombées espérées est une augmentation très importante de la durée de vie, dans un état de jeunesse préservé.

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VII             Désinfection des systèmes invasifs

7.1       Réglementation

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7.2       Evaluation du risque infectieux et du niveau de traitement requis


Le Comité Technique national des Infections Nosocomiales (CTIN) préconise la prise en compte des paramètres suivants lors de la détermination du niveau d'exigences de traitement du matériel:


 

Tableau [3] : Classement des dispositifs médicaux et niveau de traitement requis

Destination du matériel

Classement

du matériel

Niveau de risque infectieux

Niveau de traitement requis

Introduction dans le système vasculaire ou dans une cavité ou tissu stérile quelle que soit la voie d'abord. 

Exemples: instruments chirurgicaux, implants, pinces à biopsie, arthroscopes, haut niveau*petite instrumentation pour pansement

Critique

Haut risque

Stérilisation ou usage unique stérile à défaut 
Désinfection de haut niveau(1)

En contact avec muqueuse, ou peau lésée superficiellement. 


Exemples: gastroscopes, colonoscopes, …

Semi-critique

Risque médian

Désinfection de niveau intermédiaire

En contact avec la peau intacte du patient ou sans contact avec le patient.


Exemples: tensiomètres, lits, …

Non critique

Risque bas

Désinfection de bas niveau

(1) :La désinfection de haut niveau en cas d'impossibilité d'appliquer un procédé de stérilisation et s'il n'existe pas de dispositif à usage unique stérile.

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7.3        Stérilisation

La stérilisation est l'opération que doit subir un produit ou un objet pour devenir stérile, c'est-à-dire exempt de tous les micro-organismes qu'il contient ou supporte. Cependant, stériliser ne signifie pas seulement utiliser un stérilisateur. La production d'un objet stérile ne peut être mise en œuvre que dans le cadre d'un système qualité et doit être conçue dans son concept global (avant, pendant et après stérilisation).

L'ordonnance n° 96-346 du 24 avril 1996 portant sur la réforme de l'hospitalisation publique et privée stipule que les établissements de santé doivent développer une démarche continue de qualité et de sécurité des soins délivrés aux patients. Cette démarche trouve tout particulièrement son application dans la circulaire du 20 octobre 1997 où il est précisé que "le pharmacien, avec le soutien de la direction de l'établissement, met en place un système qualité pour l'ensemble des opérations de stérilisation concernant les dispositifs médicaux et ce, en travaillant avec l'ensemble des services ou instances concernées".

 

L'ingénieur biomédical, souvent associé aux décideurs hospitaliers lors des propositions de choix d'acquisition, d'implantation et de maintenance du matériel de stérilisation se trouve ici naturellement placé en position d’interlocuteur privilégié auprès du pharmacien de par sa maîtrise des référentiels normatifs et sa connaissance des systèmes qualité.

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7.3.1.         Principes


Il s'agit de la mise en œuvre d'un ensemble de méthodes et de moyens visant à éliminer par destruction tous les micro-organismes vivants de quelque nature et sous quelque forme que ce soit, porté par un objet parfaitement nettoyé. Contrairement à la désinfection et à la décontamination, ce résultat est durable dans la mesure où le matériel est conservé en état de stérilité.

La stérilisation appartient au domaine des probabilités. En effet, on ne peut jamais dire que l'on stérilise à 100 %. Il a donc été déterminé un niveau d'assurance de stérilité selon lequel un produit sera considéré comme stérile si on à une chance sur 106 de trouver un germe après l'opération de stérilisation.

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7.3.2.       Méthodes de mise en œuvre


Il existe différentes méthodes de stérilisation reconnues par la pharmacopée et utilisées de manière courante dans les établissements de soins.

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7.3.2.1.                      La stérilisation à la vapeur d'eau:

 

C'est le procédé de référence pour la stérilisation en milieu hospitalier. Par l'association de la chaleur et de l'eau sous forme saturée, on réalise une dénaturation protéique par l'hydrolyse partielle des chaînes peptidiques. Deux types de charges peuvent être distingués:

 

Les deux paramètres essentiels de mise en œuvre sont la température de la vapeur d'eau ainsi que la durée du cycle. La stérilisation est effectuée au moyen d'appareils à pression de vapeur d'eau appelés autoclaves. Ces appareils sont constitués d'une chambre en acier inoxydable simple ou double que l'on peut charger ou décharger par une ou deux portes opposées. Dans ce cas, l'autoclave est dit à double ouverture, il sert alors de barrière entre la zone de préparation du matériel et la zone de stockage des produits stériles. On ne peut que recommander ce circuit.


Tableau [4], Guide de bonnes pratiques de désinfection des dispositifs médicaux" édité par le CTIN  :

 

Etape

Elément à contrôler

Contrôle à effectuer

Périodiquement

Ambiance de travail

Contrôle de l'air

Contrôle des surfaces 

Contrôle de la contamination initiale

Autoclave

Avant la mise en service: validation selon la norme EN 554.

Contrôle de routine annuel par le fournisseur ou un organisme agréé.

Tous les 10 ans: épreuve de pression

Avant la stérilisation

Chargement de l'autoclave

Passage optimal de la vapeur par espacement des éléments de la charge 

(volume charge < 70 % volume enceinte)

Fuite

Sur stérilisateur froid:

Réalisation du premier vide 

Arrêt de la pompe à vide 

Surveillance de la pression sur 10 minutes 

Fuite max tolérée: 1,3 mbar/min

Pénétration de la vapeur

Test de BOWIE & DICK

Pendant la stérilisation

Cycle

Bon déroulement

Après la stérilisation

Témoin de passage

Virage effectif

Intégrateur physico-chimique

Virage effectif

Diagramme de Regnault

Durée et température de chaque phase du cycle

Stérilité

Prélèvement d'échantillons et ensemencement

 


La charge est libérée après vérification:

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7.3.2.2.                      La stérilisation par la chaleur sèche:

 

 

Tableau [5] , Guide de bonnes pratiques de désinfection des dispositifs médicaux" édité par le CTIN :

Etape

Elément à contrôler

Contrôle à effectuer

Avant la stérilisation

Chargement du poupinel

Volume charge < 70 % volume enceinte

Pendant la stérilisation

Température

Stabilité, correspondance de la valeur programmée par rapport à la valeur mesurée

Minuterie

Absence de dérive

Après la stérilisation

Témoin de passage

Virage effectif

Intégrateur physico-chimique

Virage effectif

Indicateur biologique

Absence de germes


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7.3.2.3.                      Stérilisation par l'oxyde d'éthylène:

L'agent stérilisant est un gaz: l'oxyde d'éthylène (OE) qui a la propriété d'être un puissant bactéricide, virucide et également sporicide qui agit par alkylation des macromolécules (ADN, ARN, protéines) des micro-organismes. C'est l'agent de stérilisation le plus utilisé à l'heure actuelle. Il comporte un phénomène d'adsorption important sur les matières plastiques d'où une législation très stricte, mais reste le seul moyen utilisable pour le matériel thermosensible.

Toxicité : L’OE est toxique pour le personnel et pour le patient (dépression du système nerveux central (SNC), irritation du système respiratoire), c’est un gaz explosif et inflammable.

 

Paramètres de stérilisation :

 

Normes :


Tableau [6] , Guide de bonnes pratiques de désinfection des dispositifs médicaux" édité par le CTIN :

Etape

Elément à contrôler

Contrôle à effectuer

Périodiquement

Ambiance de travail

Personnel qualifié et soumis à une surveillance médicale régulière

Locaux protégés contre les flammes et les étincelles

Présence d'une chambre de désorption

Appareil

Validation annuelle selon la norme EN 550

Matériel

Se référer à la norme ISO 10993-7 de janvier 1996 qui fixe les doses maximales admissibles d'oxyde d'éthylène en fonction des dispositifs médicaux

Avant la stérilisation

Chargement de l'appareil

Volume charge < 70 % volume enceinte

Pendant la stérilisation

Cycle

Bon déroulement

Après la stérilisation

Témoin de passage

Virage effectif

Intégrateur physico-chimique

Virage effectif

Diagramme d'enregistrement

Conformité avec le graphique type du fabricant

Indicateur biologique

Absence de germes


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7.3.2.4.                      Stérilisation centralisée

 


 




[22] : image représentant le déroulement d’une stérilisation centrale - Cours de stérilisation UTC M.Belhout

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7.4   Aménagement des locaux et les travaux de construction

L'espace hospitalier est hiérarchisé en fonction de la population microbienne qu'il est susceptible d'héberger. il est possible de distinguer quatre zones :

 


Il est clair que les communications entre ces quatre zones doivent être contrôlées et réglementées afin d'éviter tout transfert de souillure. Ceci va générer deux types d'espace : les zones à accès libre et les zones à accès réglementé.

 

En ce qui concerne les circuits et les flux, on distinguera le circuit humain, qui concerne le personnel, les malades, les visiteurs et le circuit des matières inertes, qui concerne le matériel propre ou sale, le linge propre ou sale, les déchets, l'alimentation. Tous les circuits sont basés sur la notion de protection du "propre" et du "sale" ainsi que sur la notion de progression du propre vers le sale.

 

Deux types de circuits peuvent être envisagés à ce jour: le double circuit et la circulation unique.


Le double circuit:

 

Il comporte une individualisation de deux circuits : un circuit sale et un circuit propre. Deux variantes sont possibles:

 

 

L'inconvénient de ce type de circuit est qu'il concentre l'essentiel du trafic des personnes dans le couloir "propre", ce tend à donner aux utilisateurs un sentiment de sécurité pernicieux, alors que le couloir dit "sale", peu fréquenté, doté d'un personnel spécifique et faisant l'objet de soins particuliers, reste finalement propre. De plus, cette solution est coûteuse en surface et en personnel

 

La circulation unique:

 

Tout transite par le même couloir. Tout le matériel doit être protégé dans un conditionnement fermé et étanche. C'est la solution actuellement la plus avantageuse, qui permet un gain d'espace et nécessite moins de personnel. La qualité de la circulation est évaluée par la facilité de manœuvre, la possibilité de croisement et l'emplacement des issues. Tous les éléments gênants ou mal intégrés dans les circulations sont à proscrire


Rôle du personnel de maintenance et des ingénieurs hospitaliers:


Il importe de noter que c’est le personnel de maintenance qui pourrait être appelé à faire le travail selon le type de travaux de construction qui sont effectués dans les établissements de soins de santé. De même, ce sont parfois des ingénieurs qui conçoivent le projet. Aussi, nous abordons leur rôle dans cette catégorie en même temps que celui des entrepreneurs.

Les ingénieurs, le personnel de maintenance et les entrepreneurs également doivent se conformer aux codes du bâtiment et de prévention des incendies ainsi qu’à des normes professionnelles dans l’exécution de projets de construction. Leurs tâches consistaient à planifier et exécuter des travaux de construction ou de rénovation et à réparer les structures, l’équipement et les services dans les établissements de soins de santé. De plus, ils doivent surveiller et évaluer le système de ventilation dans la zone où se déroulent les travaux et les aires adjacentes afin de s’assurer qu’il fonctionne correctement, non seulement avant le début des travaux mais aussi pendant toute leur durée et à la fin de ceux-ci. Pour ce faire, ils doivent mesurer le débit d’air, la pression d’air et le nombre de renouvellements d’air à l’heure.

Ces tâches englobent l’évaluation, le nettoyage et la vérification de l’intégrité des filtres et des canalisations. Les ingénieurs, le personnel de maintenance et les entrepreneurs doivent également ériger un écran anti-poussière et prévenir les infiltrations de poussière dans les zones adjacentes pendant le projet de construction. Les entrepreneurs ont la responsabilité de veiller à ce que le chantier soit exempt de débris.

De plus, si la plomberie de l’hôpital est touchée par les travaux, c’est à eux que revient la tâche d’en contrôler l’intégrité, de rechercher les fuites et de réduire au minimum le nombre de conduites en cul-de-sac. Les ingénieurs et le personnel d’entretien peuvent aider à enseigner aux entrepreneurs les pratiques de construction sécuritaires pendant qu’ils travaillent dans des établissements de soins de santé. Etant donné que ce sont ces professionnels qui exécutent les travaux de construction, les professionnels en prévention des infections devraient être en contact avec eux pendant les travaux. Ces derniers, en collaboration avec les gérants de projet, doivent veiller à ce que les mesures

préventives soient appliquées et observées pendant toute la durée du projet. Ils peuvent donc donner des conseils aux ingénieurs, au personnel de maintenance et aux entrepreneurs quant aux mesures préventives indiquées pour les travaux en cours.

Une fois le projet terminé, ils devraient revoir et évaluer l’efficacité des mesures préventives avec les autres membres du comité de planification du projet de construction pour déterminer les résultats positifs et tout problème qui pourrait être survenu. 

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VIII        L’impact humain et économique lié aux éléments d’athérosclérose


Selon l’OMS, les maladies cardiovasculaires sont la cause de 16,7 millions de décès dans le monde en 2003, soit 29,2 % des décès totaux. En France, ce pourcentage s’élève à 51 % selon le Haut comité de santé publique : les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité devant les cancers.

 

La maladie coronaire, les accidents vasculaires cérébraux et l’insuffisance cardiaque sont les causes principales de la mortalité. Environ 50 % des morts d’origine cardiaque sont des morts subites, le plus souvent liées à des troubles du rythme.

 

Chaque année, au moins 20 millions de personnes dans le monde survivent à un accident cardiaque, et la plupart doivent bénéficier de soins continus et coûteux (11,5 % des hospitalisations en France relèvent des maladies cardiovasculaires qui arrivent ainsi au premier rang).

 

On estime qu’en 2020 les maladies cardiovasculaires seront la première cause de mortalité dans le monde, en raison, d’une part, de la diffusion du mode de vie occidental dans les pays en voie de développement (incluant entre autres une alimentation déséquilibrée, la sédentarité et la consommation de tabac), et, d’autre part, du vieillissement des populations.

 

 En effet, les individus des pays industrialisés sont de plus en plus nombreux à présenter un surplus de poids résultants de changements majeurs dans leurs habitudes de vie. Ainsi l’obésité est en voie de devenir le problème de santé le plus commun du 21 eme siècles, puisque elle contribuera de façon importante à la prévalence, malgré tout élevé, des maladies cardiovasculaires dans les pays en voie de développements.

Tableau [7] présentant le classement  des problèmes de santé majeur dans le monde en 1990 et extrapolé en 2020 :



 

Des traitements efficaces ont été développés très récemment améliorant de façon notable le pronostic de la maladie et la qualité de vie des patients. Ses traitements, pour la plupart pharmacologiques, sont le résultat de recherches d’amont, avec en particulier des avancées réelles dans la compréhension de mécanismes moléculaires transcriptionnels et génétiques de l’hypertrophie et du remodelage cardiaque et de la transition vers l’insuffisance cardiaque. D’autres contributions importantes sont en relation directe avec la compréhension des mécanismes d’adaptation périphériques, notamment neurohormonales, de la maladie. Ce domaine de l’insuffisance cardiaque est riche d’exemples de découvertes  expérimentales générées par des hypothèses issues de la recherche clinique. A cet égard la recherche dans ce domaine est typiquement transversale, intégrative, avec des transferts rapides entre sciences fondamentales et recherche appliquée.

 

Le rapport de l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médical) de la version 3.2 de Février 2003 nous fait savoir que la part des moyens directs engagés sur les maladies cardiovasculaires est de 9 % du budget de l’institut. 187 Chercheurs et 167 ingénieurs et techniciens sont impliquées dans les recherches liées aux maladies cardiovasculaires. Certains CIC (Centre d’Intervention Clinique) prennent part à ces recherches, en liaison direct avec des malades cardiovasculaires.

 

            Les pathologies cardiovasculaires les plus étudiées sont :

o       athérosclérose

o       thrombose

o       pathologie vasculaire

o       hypertension artérielle

o       complication rénale des maladies cardiovasculaires

 

14 laboratoires sont impliqués dans la recherche génétique des maladies cardiovasculaires.

6 laboratoires sont impliqués dans la recherche en méthode de diagnostic en imagerie fonctionnel et dynamique.

 

En conclusion, les maladies cardiovasculaires vont devenir de plus en plus croissante d’ici les 15 prochaines années, et il est nécessaire d’être préventif vis-à-vis du surplus de poids dans les pays industrialisés. Malgré tous l’état par le biais de l’INSERM à pris en compte les problèmes liés au maladies cardiovasculaires et lancent différents projets de recherches afin de réduire et soigner ces maladies.


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IX               Conclusion:

 

L’athérosclérose est la première cause de mortalité en France, est et connue par ses conséquences comme l’infarctus du myocarde, l’angine de poitrine et l’insuffisance cardiaque. C’est un véritable problème de santé publique qui  sont du à des causes comme le tabac, une habitude alimentaire trop riche, et des maladies mono génique. Les causes de l’athérosclérose sont pris en compte, et l’état commence à sensibiliser les gens par des campagnes de publicité contre le tabac et l’alimentation trop riche .Mais dans les années à venir, avant que les effets de l’athérosclérose commence à diminué, il est nécessaire de soigner ces personnes, parfois dans des situations d’urgence. Pour cela il existe deux méthodes, la première est le pontage aorto-coronarien, qui permet de faire un pontage à l’endroit ou la lumière de l’artère est rétrécie, mais il est nécessaire de faire avant un diagnostic en radiologie ; La deuxième est l’angioplastie qui consiste à faire élargir la lumière de cette artère directement en interventionnelle sous angiographie. Il existe l’angioplastie transluminal percutané qui consiste à passé un cathéter avec un ballonnet à son extrémité commandé par le médecin, pour élargir pendant un temps très court (quelques secondes à une minute) l’endroit de l’artère rétrécie. Tous cela assisté en temps réel par angiographie. La plupart des fois il est nécessaire de poser un ressort à l’endroit de l’artère rétrécie afin qu’elle ne puisse pas se rétrécir de nouveau, il s’agit d’une endoprothése coronaire ou « stent » .

D’autres méthodes comme l’angioplastie laser, le rotablator et l’athérectomie existe mais ne sont pas trop répandu.

L’angioplastie avec ou sans pose d’endoprothése coronaire « stent », sous angiographie est la méthode la plus courante en athérosclérose interventionnelle, mais pose des problèmes de radiation à cause des rayons X. C’est pour cela qu’une méthodes émarge « l’imagerie IRM en interventionnelle » qui n’irradie pas le patient et qui permet un diagnostic direct et moins coûteuse. L’inconvénient est l’aspect environnemental du au problème magnétique, comme le type de cathéter et tout consommable nécessaire à l’intervention qui doivent être paramagnétique. De plus certains patients ne peuvent utiliser l’IRM en interventionnelle comme des patients qui ont des « pacemakers ». Si cette méthodes, pris en compte par les constructeurs, règles  ces problèmes (paramagnétiques, produits de contraste autre que Galvolénium…), elle risque d’évoluer et  de détrôner l’angioplastie sous angiographie et la coronographie. Déjà Philips avec son IRM ouvert présage l’imagerie par résonance magnétique en interventionnelle pour les problèmes d’athérosclérose.

Nous devons rappeler que la méthode de plasmaphérèse ainsi que certain traitement thérapeutique permettent d’éviter des problèmes d’athérosclérose aigue, en effet si le patient est décelé assez top, par exemple par prise de sang (LDL) cela éviterai des interventions plus lourdes .

L’avenir très lointain, est la nano biotechnologie, qui permettra grâce à des nano robots à reconstruire et nous plus détruire une partie de l’artère endommagée. Cela reste encore fictif, mais l’évolution de la technologie étant très croissante (comme les ASIC) attendons nous à une révolution dans le domaine du traitement de l’athérosclérose.


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X                 Références bibliographiques :

Extraction internet :


 

http://www.inserm.fr   

 

 http://www.merckfrosst.com/f/terms.html


http://georges.dolisi.free.fr/Terminologie/A/terminologie__medicale_athero.htm

 

 http://www.med.univ-rennes1.fr/etud/index4.htm : suivre « cardiologie » puis « angines de poitrines » de Pr Daubert

 

 


 

https://www.utc.fr/~farges/liste_tvx/mts_dess/tvx_mts_dess.html : suivre "Projets DESS "TBH"  2001-2002"


                       

 

http://www.univ-lille2.fr/safelase/french.html

 

 http://www.astrazeneca.ch/fr/index/kardiologie/ther_kard_schlaganfall/index/kardiologie/ther_kard_kor_herzkrankheit/kor_herzkrankheit_therapie.htm

 

 

http://www.hospvd.ch/swiss-noso

 

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Fichier pdf :

 

 

http://eliot.utc.fr/eversuite/GetDoc?DBName=dPortal&ShowPath=false&UniqueKeyValue=6059

 

 

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XI               Bibliographie


Image du document

[1] Image d’artère coronaire :

http://www.cdn-geneve.ch/4791/57348.html


[2] Image d’artère : formation d une plaque d’athérome compliquée :

http://www.cdn-geneve.ch/4791/57348.html

 

[3] Image à un croisement d’une artère avec athérosclérose :

http://eva3s.hegp.bhdc.jussieu.fr/index.php 
 
suivre" coin des patients", puis  "procédure d'angioplastie"

 

[4] Image d’un processus pathologique d’athérothrombose :

http://www.123bio.net/revues/jleoni/3chap1.html

image"Figure 1.3 : Processus pathologique de l'athérothrombose".

 

[5] Image d’un schéma d’une table dédiée à l’angiographie :

https://www.utc.fr/~farges/master_mts/2004-2005/projets/imagerie_et_irm_interventionnelle/imagerie_et_irm_interventionnelle.html


[6] Angiographie carotidienne:
 www.carotide.com/espace_ public/public_diagnos

Image angiographique :

http://www.snof.org/maladies/toxemie_gravidique.html

[7] Schéma du principe de fonctionnement d’un scanner :
http://perso.wanadoo.fr/ simon.doligez/page2.htm

[8] Image angio CT et angio CT 3D :
 
www.clevelandclinic.org/.../ stroke/advances.htm.

 Angioscanner montrant une sténose :
www.carotide.com/espace_ public/public_diagnos


[9] Salle d’angio-RM :
www.ifc.cnr.it/assistenza/ 5-risonmagnetica.html.

[10] Angiographie par résonance magnétique des abords vasculaires,Christine JAHN,CHRU Strasbourg (par fichier PDF):

http://www.sfav.org/Publication/SFAV2004/02-04.pdf

suivre " B : ARM MIP de face, temps arterial, oblitération de l'artère humérale gauche"

[11] Image d’un examen en échographie Doppler :
http://www-sop.inria.fr/epidaure/personnel/malandain/cours/Imagerie-Medicale/sld105.htm

[12] Appareil d’échographie doppler :
 http://www.ch-aulnay.fr/medico-technique/radiologie.htm

[13] Image de sonde d’angioplastie à ballonnet :

https://www.utc.fr/~farges/dess_tbh/96-97/Projets/II/II.htm

 

[14] Photo d’une intervention angiographique :

https://www.utc.fr/~farges/dess_tbh/96-97/Projets/II/II.htm

 

[15] Image représentant le schéma de principe d’une menbrane de plasmaphérese :

http://www.membrana.de/oxygenation/plasma/plasmasep.htm

 

[16] Image représentant un appareil de plasmaphérese :
 http://www.transfusion.be/pages/fr/plasmapherese.php

 

[17] Image représentant une angioplastie transluminal percutané

Fondation Suisse de Cardiologie - reconnue d'utilité publique par le ZEWO.

http://www.prevention.ch/diagnosticsmaladiecoronarienne.htm

 

[18] Image représentant une angioplastie transluminal percutané : Projet d’intégration sur  « Etat de l'art des techniques cardio-vasculaires pour le traitement de la sténose » de  L. MANGENOT - N. NOURI , Projet DESS "TBH", UTC, année 2001-2002 :

https://www.utc.fr/~farges/liste_tvx/mts_dess/tvx_mts_dess.htm
suivre
"Projets DESS "TBH"  2001-2002"

[19] Image représentant une angioplastie avec pose de stent : Projet d’intégration sur  « Etat de l'art des techniques cardio-vasculaires pour le traitement de la sténose » de  L. MANGENOT - N. NOURI , Projet DESS "TBH", UTC, année 2001-2002 :
https://www.utc.fr/~farges/liste_tvx/mts_dess/tvx_mts_dess.htm
suivre "Projets DESS "TBH"  2001-2002"

[20] Image représentant l’utilisation d’un rotablator en angioplastie :

 http://www.angiocardio.com/techniqu.htm

 

[21] Image représentant l’utilisation de l’athérectomie en angioplastie :
 http://www.zoomsante.com/content/1

[22] Cours de stérilisation UTC M.Belhout


Tableau du document

[Tableau 1] Guide de bonnes pratiques de désinfection des dispositifs médicaux" édité par le CTIN , comparaison des techniques d’imagerie interventionnelle :
 http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nosoco/

[Tableau 2] Tableau récapitulatif des différents lasers utilisé dans le domaine médical : Evaluation clinique des techniques de revascularisation transmyocardique par laser ANAES service évaluation technologique modifier par Marc DEGRAIN :
 http://www.anaes.fr

[Tableau 3 ] "Guide de bonnes pratiques de désinfection des dispositifs médicaux" édité par le CTIN , classement des dispositifs médicaux et niveau de traitement requis :
 
www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nosoco/

[Tableau 4] Guide de bonnes pratiques de désinfection des dispositifs médicaux" édité par le CTIN :
 www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nosoco/

[Tableau 5] Guide de bonnes pratiques de désinfection des dispositifs médicaux" édité par le CTIN :
www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nosoco/



[Tableau 6] Guide de bonnes pratiques de désinfection des dispositifs médicaux" édité par le CTIN :
www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nosoco/

[Tableau 7] Tableau extrapolant les problèmes de santé cardiaque entre 1990 et 2020  de Tableau de médecine/sciences (obésités et maladie cardiovasculaires de Mr Poirier et Després):
 
http://www.erudit.org/revue/ms/2003/v19/n10/007164ar.html
suivre "Problèmes de santé majeurs observés au niveau mondial en 1990 et anticipés en 2020" tableau 1.

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XII            GLOSSAIRE :

 

 

 

 

 

SYSTÈME CARDIOVASCULAIRE ET FONCTIONNEMENT

 

PATHOLOGIES, FACTEURS DE RISQUE

 

• Activateur tissulaire du plasminogène (TPA) :
substance produite naturellement par les poumons, qui active le plasminogène, lequel produit la plasmine, enzyme qui détruit le caillot ou thrombus.
• Adrénaline :
hormone produite par les glandes surrénales (au-dessus des reins) qui agit sur la tension artérielle et le rythme cardiaque.
• Adventice :
couche externe d'une artère servant à son arrimage sur les tissus qu'elle traverse.
• Agrégation plaquettaire :
accolement des plaquettes à la paroi artérielle pour donner la base d'un caillot.
• Angiogenèse :
littéralement "naissance du vaisseau". Croissance des artères et des veines sous l'influence de facteurs biologiques stimulant la formation de vaisseaux sanguins.
• Angiotensine :
hormone responsable de l'augmentation de la tension artérielle.
• Aorte :
artère principale du corps partant du ventricule gauche et donnant naissance à toutes les artères.
• Artères :
vaisseaux transportant le sang riche en oxygène du cœur vers les organes.
• Artère pulmonaire :
artère partant du ventricule droit permettant au sang de rejoindre les alvéoles pulmonaires pour se "ré-oxygéner".

 

• Anémie :
insuffisance du nombre de globules rouges en circulation ou d'hémoglobine, dont la conséquence est une insuffisance d'oxygène transporté par le sang.
• Accident ischémique transitoire (AIT) :
accident vasculaire cérébral (AVC) qui dure moins de 24 heures et se corrige de lui-même. Peut être le signe prémonitoire d'un futur AVC.
• Accident vasculaire cérébral (AVC) :
autre nom de l'attaque cérébrale, qui peut être dû à l'ischémie – c'est l'infarctus cérébral – ou à une hémorragie par rupture d'anévrisme.
• Anévrisme (ou anévrysme) :
dilatation anormale d'une portion d'artère, dont la paroi fragilisée se déforme et risque de se rompre.
• Angine de poitrine (ou angor) :
douleur thoracique, au repos ou à l'effort, due à la souffrance du cœur, en cas de rétrécissement des artères coronaires et d'apport insuffisant d'oxygène.
• Artérite (ou artériopathie des membres inférieurs) :
insuffisance circulatoire artérielle des jambes, due au développement de l'athérosclérose dans les grosses artères des jambes.
• Arythmie :
terme générique pour désigner un trouble du rythme cardiaque perturbant le fonctionnement de la pompe cardiaque.
• Athérome (ou athérosclérose) :
développement sur la paroi interne de l'artère de plaques de nature lipidique (graisseuse) implantées sur les cellules musculaires de l'artère. Ce développement obstrue progressivement le passage du sang et l'apport d'oxygène aux tissus (cerveau, myocarde, reins, jambes…).
• Attaque cérébrale :
voir Accident vasculaire cérébral.

 

EXAMENS, EXPLORATIONS, SURVEILLANCE

 

TRAITEMENTS

 

• Analyses biologiques :
dosage dans le sang de substances ou d'éléments (paramètres) utiles au diagnostic ou au suivi : marqueurs de l'infarctus, lipides, glycémie, facteurs de coagulation, taux de globules rouges et blancs, plaquettes…
• Angiographie :
technique d'imagerie permettent de voir le contour d'un vaisseau à la radiographie en y injectant un liquide (produit de contraste) qui le rend visible aux rayons X : artériographie pour les artères, phlébographie pour les veines.
• Angiocardiographie :
même procédé que l'angiographie permettant de voir le contour des cavités du cœur (oreillettes et ventricules).
• Artériographie :
radiographie d'une artère obtenue en y injectant un liquide la rendant visible aux rayons X.
• Auscultation :
méthode d'examen permettant d'écouter les bruits produits par le fonctionnement du cœur. Son instrument de base est le stéthoscope.
• Autotensiomètre :
appareil simplifié de mesure de la tension artérielle, destiné à être utilisé par un particulier pour vérifier sa tension.

• Athérectomie

technique récente consistant à introduire un instrument "décapant" la plaque d'athérosclérose à l'intérieur d'une artère : rayon laser, fraise… Technique peu utilisée à laquelle on préfère l'angioplastie.

 

• Anastomose :
jonction bout à bout de deux vaisseaux par suture chirurgicale.
• Angioplastie :
(dite transluminale percutanée), technique destinée à lever un rétrécissement (sténose) du calibre (lumière, d'où "luminale") artériel, utilisant un ballonnet introduit à l'intérieur de l'artère à partir d'une incision de la peau ("percutanée") et gonflé au milieu du rétrécissement.
• Antagoniste :
substance pharmacologique qui a la propriété de s'opposer à l'action d'une autre substance d'origine naturelle, généralement en se liant au récepteur cellulaire sur lequel cette dernière se fixe habituellement pour agir sur une fonction : on dit aussi inhibiteur.
• Anti-agrégants plaquettaires :
différentes classes de médicaments permettant de freiner l'agrégation des plaquettes entre elles. Ce sont : l'aspirine, la ticlopidine, les inhibiteurs des récepteurs plaquettaires.
• Anti-aldostérones :
classe de médicaments diurétiques s'opposant à l'action de l'aldostérone, hormone des glandes surrénales responsable d'une rétention d'eau par le rein, utilisés dans le traitement de l'hypertension artérielle et de l'insuffisance cardiaque.
• Anticoagulants :
classe de médicaments s'opposant à la coagulation anormale, en agissant sur certains facteurs de la coagulation (héparines, antivitamines K).
• Anti-hypertenseurs :
différentes classes de médicaments ayant la propriété d'abaisser la tension artérielle lorsqu'elle est trop élevée.
• Antivitamines K :
classe d'anticoagulants visant à inhiber l'action de la vitamine K, qui entre dans le processus de formation du caillot.
• Aspirine :
médicament doté de propriétés anti-inflammatoires, antalgiques ("anti-douleur") et anti-plaquettaires (voir anti-agrégant). Son nom scientifique est : acide acétyl-salicylique.




 




















































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