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de formation et constitue avant-tout un travail de compilation
bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques
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Master 2 professionnel MTS
2005- 2006 Recommandations d’utilisation des systèmes de monitorage cardio- respiratoire |
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Référence
à rappeler
:
Recommandation d’utilisation
des systèmes de monitorage cardio- respiratoire,
Maher FAWZI., Rapport de stage, Centre Hospitalier de Lagny Marne- La-
Vallée, MASTER Management des
Technologies en
Santé (MTS), UTC, 2005-2006 |
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La fiche de recommandation de référence « DM- RECO 05/04 » en relation avec les systèmes cardio- respiratoires a été envoyée le 17 octobre 2005 à l’attention des correspondants locaux de matériovigilance des établissements de santé français. Au regard de cette fiche, le service biomedical de l’hôpital de Lagny- Marne- La- Vallée, a mis en place une méthodologie de travail pour la réalisation des quatre missions qui figurent dans cette fiche. Des configurations des alarmes sonores des moniteurs patients sont faites selon le besoin de chaque service de soins de l’hôpital. Une procédure de vérification de ces réglages est crée et sera appliquée par les techniciens après chaque type de maintenance. Une information à l’utilisation de ces appareils est faite pour la majorité des infirmières des services visités lors de l’enquête de satisfaction du service biomedical. Enfin l’évaluation de cette information par les personnels des services de soins, a montré l’importance de cette note de matériovigilance qui organise d’une manière générale l’utilisation des systèmes cardio-respiratoires dans les établissements de santé. Mots clés : Matériovigilance, Systèmes de monitorage cardio- respiratoire, Moniteurs patients multi- paramétriques compacts ou modulaires, Alarmes sonores, suspension, inhibition, Paramètres vitaux, Services de soins, Service biomédical, Maintenance. |
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The recommendation letter of reference “DM RECO 05/04” related to the cardio-respiratory systems was sent on the 17th of October 2005 to the attention of the materiovigilance local correspondents of French health establishments. Taking it into consideration,
the biomedical service of Configurations of the audible patient monitors’ alarms are made according to each health care service need. A checking procedure of these adjustments is created and will be applied by the technicians after each type of maintenance. Information for the use of the patient monitors is made with the majority of nurses of health services visited during the satisfaction inquire of the biomedical service. Finally the evaluation of this information by nurses health care services, showed the importance of this letter which generally organizes the use of the cardio- respiratory systems in health care establishments. Key words: Materiovigilance, Cardio-respiratory monitoring systems, Compact or modular Patients multi-parametric monitors, Audible alarms, Suspension, Inhibition, Vitals parameters, Health care services, Biomedical service, Maintenance. |
Remerciements
Je tiens mes remerciements au responsable de la formation Master Management des Technologies en Santé Monsieur Georges CHEVALIER et Master Qualité Monsieur Gilbert FARGES ainsi que à mon maître de stage Monsieur Hervé MIGNARDOT, ingénieur biomedical et responsable du service électricité- biomedical.
J’adresse aussi un grand remerciement à Monsieur Claude ROBIN, Monsieur Laurent DOMENGE et Mademoiselle Stéphanie HANRIOT, qui m’ont permis d’utiliser leurs postes de travail plusieurs fois durant mon stage.
De plus je remercie Monsieur Patrick BURAT, Monsieur José DE BRITO et Monsieur Saul FERNANDEZ qui m’ont formé sur les moniteurs patients ainsi que Monsieur Philipe PAPARONE, David DA COSTA, et Julien FAUVIN pour leurs disponibilités constantes et leurs conseils.
Enfin je n’oubli pas Madame Laurence Brisson pour ces données économiques et Monsieur Mohammad Tiha pour les information de matériovigilance.
Table des
figures
Les tableaux
Glossaire
Abrvéiation
Introduction
I. L’hôpital de Lagny Marne- La- Vallée et le nouvel hôpital de jossigny
I.1
Historique du Centre
Hospitalier de Lagny Marne- La-
Vallée
I.2
Les services du Centre
Hospitalier de Lagny
I.3
Plateau technique du Centre
Hospitalier de Lagny
I.4
Le service
électricité et biomédical de l’hôpital
I.4.1
Le champ d’application du
service électricité et
biomédical
I.4.2
Fonctionnement du service
biomédical
I.4.3
Répartition des taches
dans le service biomédical
I.6.1
L’objet du présent
Programme Technique Détaillé
I.6.2
Organisation et
méthodologie de travail du nouvel
hôpital
I.6.3
Les objectifs
évolutifs du nouvel hôpital
I.6.4
Les plateaux et les fonctions
médico- techniques du
nouvel hôpital
I.6.5
Le Service
électricité et biomedical du nouvel
hôpital
II Les systèmes Cardio- respiratoires.
II.1
Définition des
moniteurs de surveillances.
II.2
Description des moniteurs
patients
II.2.1
Description du
système.
II.2.2
Les alarmes
II.2.3
La fonction tendance
II.2.4
Les types des moniteurs
II.2.5
Mise en réseau des
moniteurs
II.3 Principe de mesure des principaux paramètres vitaux.
II.3.1
L’électrocardiogramme
ECG
II.3.2
Mesure de la
fréquence respiratoire
II.3.3
Mesure de l’oxymètre
de pouls SPO2
II.3.4
Pression non invasive
II.3.5
Coût des
systèmes cardio- respiratoire.
III.1
Définition d’un
dispositif médical (DM)
III.2
Définition de la
matériovigilance
III.3
Domaine d’application de la
matériovigilance
III.4
L’organisation de la
matériovigilance
III.4.1
Organisation de la
matériovigilance à l’échelon
national
III.4.2
Organisation de la
matériovigilance à l’échelon
local
III.5
Le retour de l’information
III.6
Les signalements d’incidents
de matériovigilance de
l’hôpital de Lagny
IV Application de la note de matériovigilance concernant les systèmes cardio- respiratoire
IV.1
Problématique du stage
IV.2
Contraintes rencontrées
durant ce stage
IV.3
Identification des
systèmes cardio-respiratoires
IV.4
Méthode de
création de l’inventaire
IV.5
Résultat de l’inventaire
IV.6
Formation sur les moniteurs
patients
IV.7
Choix des fonctions d’alarmes
sonores à configurer
IV.8
Elaboration et résultat
du questionnaire
IV.9
La configuration des alarmes
pour les services de
soins visités
IV.9.1
Configuration des alarmes
pour la réanimation
IV.9.2
Configuration des alarmes
pour le bloc opératoire
et la salle de réveille
IV.9.3
Configuration des alarmes
pour le service de la
Cardiologie.
IV.9.4
Configuration des alarmes
pour l’urgence/SMUR,
pédiatrie et néonatologie et bloc obstétrique
IV.9.5
Configuration des alarmes
pour l’oncologie,
pneumologie
IV.10
La vérification des
configurations après les
maintenances
IV.11
Les procédures de
gestion des alarmes par les
utilisateurs
IV.12
Information des utilisateurs
à l’utilisation des
moniteurs patients
IV.13
Evaluation de l’information
par les utilisateurs
Annexe
1
Annexe
2
Annexe
3
Annexe
4
Annexe
5
Annexe
6
Annexe 7
Annexe
8
Fig. 1 : organigramme
du service biomédical
Fig. 2 :
Moniteur de surveillance physiologique
Fig. 3 :
Moniteur multi paramétrique modulaire
Fig. 4 :
Moniteur multi paramétrique en réseau
Fig. 5 :
Les principaux paramètres vitaux
Fig. 6 :
Les diodes émettrices et le photo détecteur du capteur SPO2
Fig. 7 :
Les oscillations captées par le brassard
Fig. 8 :
Nombre d’incidents signalé par le correspondant local de matériovigilance
de l’hôpital
Fig. 9 :
Pourcentage des manuels de l’opérateurs existant et non existant
dans le service biomédical
Tableau 1 :
Les coûts des consommables
Tableau 2 :
Les systèmes de monitorage classés selon le code CNEH 2000
Tableau 3 :
Exemple des données exportées sur EXEL
Tableau 4 :
Les différentes marques des moniteurs patients utilisés dans l’hôpital
Tableau 5 :
Les modes de fonctionnements des moniteurs pour chaque service de soins
Tableau 6 :
Guide des différentes vérifications des configurations pour chaque
service
Tableau 7 :
Résultat de l’évaluation
Les tiers : Ceux sont ni des fabricants, ni des utilisateurs. Ils peuvent être les responsables de la mise sur le marché et les distributeurs des dispositifs médicaux. De même, ils sont considérés aussi comme des professionnels de santé non utilisateurs, les familles des patients ainsi qu’à toute personne pouvant être fortuitement ou intentionnellement détentrice d’une information relative a un incident ou risque d’incident.
Atelier, atelier biomédical : Service biomedical
Mode de configuration ou de réglage normal : C’est un mode de réglage accessible aux utilisateurs ainsi que aux techniciens.
Mode de configuration ou réglage spécial : C’est un mode de configuration accessible seulement aux techniciens.
Alertes sonores : Alarmes sonores.
Document d’utilisation, mode d’emploi ou manuel opérateurs : Ce sont des documents qui contiennent des explications pour l’utilisation du dispositif médical.
SMUR : Service Mobile d’Urgence
et Réanimation
IRM : Imagerie par Résonance
Magnétique
CHLMV : Centre Hospitalier
de Lagny Marne- La- Vallée
UHTCD : Unité Hospitalier
de Très Courte Durée
UMJ : Unité Médico-
Judiciaire
MCO : Médecine Chirurgie
Obstétrique
GIE : Groupement d’Intérêt
Economique
SAU : Service d’Accueil
des Urgences
HT : Haute Tension
BT : Basse Tension
TGBT : Tableau Général
de Basse Tension
GMAO : Gestion de Maintenance
Assistée par Ordinateur
GCS : Groupement de Coordination
Sanitaire
CEHN : Comité Exécutif
Hôpital Nouveau
CTHN : Comité Technique
Hôpital Nouveau
SDO : Surface Dans
Œuvre
PET SCAN : Positron emission
Tomography Scanner
AFSSAPS : Agence Française
de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé
SPO2 : Saturation Pulsée de l’hémoglobine en Oxygène
ECG : Electrocardiogramme
DM : Dispositifs Médicaux
EFS : Etablissement Français
du Sang
EFG : Etablissement Français
des Greffes
CNEH : Code de Nomenclature
d’Equipements Hospitaliers
HTML : Hyper-text Mark-up Language
USIC : Unité de Soins
Intensif de Cardiologie
IADE : Infirmière d’Anesthésie
Diplômée par l’Etat
UF : Unité Fonctionnelle
ISO : International Standards
Organisation
La surveillance de l’état physiologique du patient est toujours l’intérêt du personnel soignant. Par conséquent, les systèmes de monitorage cardio-respiratoires sont des dispositifs médicaux répandus dans la majorité des services de soins des établissements de santé.
Une note de matériovigilance est envoyée par l’AFSSAPS à tous les établissements de santé après avoir évaluer les incidents signalés mettant en cause des dysfonctionnements des alarmes sonores de ces systèmes. Cette note contient des recommandations d’utilisation pour assurer le bon fonctionnement de ces dispositifs médicaux ainsi que d’augmenter le niveau de sécurité des patients
L’objectif de ce rapport est de présenter les démarches suivies pour l’application de cette note pendant la durée de ce stage à l’hôpital de Lagny Marne- La- Vallée.
En premier lieu, une présentation de l’hôpital de Lagny et du nouvel hôpital de Jossigny sera faite.
En deuxième lieu, un rappel sur les moniteurs multi- paramétriques et la matériovigilance sera évoqué.
Enfin, la dernière partie présente la méthodologie de travail utilisé pour appliquer les recommandations précisées par l’AFSSAPS.
Le but de cette partie est de présenter l’historique, les services et le plateau technique du centre hospitalier ainsi que de parler d’une manière générale sur le nouvel hôpital de Jossigny.
C’est
sous Louis
XIV que furent fondés les hôpitaux, suite à
l’édit concernant les hôpitaux
généraux de 1662. Les lettres patentes signées par
Louis XIV transforment le
vieil HÔTEL-DIEU en hôpital général en 1672.
Le Roi en fut le premier membre
bienfaiteur en donnant des terres, des fermes et des prés aux
environs.
L’hôpital était administré par un
représentant de l’abbé de Lagny (le Père sous
prieur de l’abbaye), le maire de la ville, ou un échevin (juge
magistrat), ainsi
que des notables qui devaient rendre compte de leur gestion.
A la
Révolution,
l’établissement a pris le nom d’Hospice civil. En 1792,
l’administration
jusqu’alors confiée à des ecclésiastiques, est
assurée par une commission
administrative présidée par le maire de la ville.
L’inauguration de l’hôpital Saint Jean a lieu le 23 juin 1879. La ville qui comptait environ 1500 âmes en 1673, a 4000 habitants en 1879 et 18000 en 1999. Les bâtiments construits comportaient outre une chapelle, 4 salles : 2 pour les vieillards et 2 pour la médecine et la chirurgie (80 à 90 lits).
L’essor de l’hôpital date de l’après guerre :
L’hôpital
est formé
de 59 services médicaux, 30 services administratifs et 16
services médico-
techniques qui travaillent ensemble dans le but de satisfaire les
besoins des
clients initiaux de l’établissement, et des patients.
Les filières de soins bénéficient du support d’un équipement médico- technique complet comportant notamment :
Le
service
biomédical au Centre Hospitalier de Lagny Marne la Vallée
assure la réalisation
des travaux et la maintenance des équipements électriques
et biomédicaux. De
plus il est l’interface entre le secteur administratif, le secteur
soignant et
le secteur médico- technique. L’intérêt de ce
travail est de fournir d’une
manière indirecte des prestations de sécurité et
de fiabilité pour le patient.
Le service biomédical dispose d’un ingénieur, d’un technicien supérieur, de deux contremaîtres et de six techniciens qui ont également en charge l’électricité et les courants faibles.
La polyvalence entre l’électricité et le biomédical existe à tous les niveaux de l’organigramme.
Les
taches dans
l’atelier biomédical sont réparties de la façon
suivante :
Ils
animent
conjointement avec le responsable et l’équipe de techniciens.
L’hôpital
de Lagny
Marne- La- Vallée possède actuellement deux budgets.
La reconstruction du Centre Hospitalier, sur le site de Jossigny, constitue un des projets prioritaires de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation d’Île-de-France, dans le cadre du Plan Hôpital 2007.
L’élaboration du projet d’établissement 2004-2008 du Centre Hospitalier s’est non seulement inscrite dans ce nouveau cadre de référence mais également dans un contexte et un objectif fort de collaboration avec le Centre Hospitalier de Meaux et le Centre Hospitalier de Coulommiers qui seront traduits par la formalisation d’un projet médical de territoire qui est la base de ce présent Programme Technique Détaillé.
Les
objectifs de ce
projet médical inter- hospitalier sont :
Ce
projet se
traduit par la création d’un groupement de coordination
sanitaire (GCS)
regroupant les Centres Hospitaliers de Lagny Marne la Vallée, de
Meaux et de
Coulommiers et par une répartition des activités comme
suit :
De
plus, le
Programme Technique Détaillé porte sur la construction
neuve sur le site de
Jossigny des activités de court séjour du Centre
Hospitalier de Lagny Marne- La-
Vallée.
Le
programme
capacitaire concerné est de 460 lits et places MCO dont :
Le Centre Hospitalier de Lagny Marne- la- Vallée organisera l’ensemble de son activité MCO en 4 secteurs d’environ 100 lits et places, chacun composé de 4 unités fonctionnelles de 25 lits. Les unités ne sont aujourd’hui pas définies en terme de spécialité. Les places de jour (médecine, chirurgie) seront regroupées en deux unités fonctionnelles (à l’exception de la Pédiatrie) et s’organiseront comme les unités d’hospitalisation complète.
Ces
secteurs
d’hospitalisation seront situés :
L’ensemble
sera
alimenté par un secteur logistique, médical et
hôtelier, destiné à desservir le
nouvel hôpital y compris les extensions à venir et les 240
lits et places qui
resteront sur le site actuel de l’hôpital.
Afin
de mener à
bien le projet de construction du nouvel hôpital, le Centre
Hospitalier a mis
en place une organisation fonctionnelle et décisionnelle
composée :
L’équipe de programmation accompagnera le maître d’ouvrage durant toute la phase de concours et notamment dans l’analyse des esquisses afin de lui fournir un outil d’aide à la décision objectif et de valider la concordance du projet au programme.
Le maître d’ouvrage dispose en interne de l’ensemble des compétences relatives à l’assistance à maîtrise d’ouvrage.
Le
Nouvel Hôpital
se doit d’être flexible dans ses fonctions et dans ses dimensions
et il doit
permettre :
Pour l’ensemble de ces évolutions souhaitées, les concepteurs devront identifier clairement sur les plans les emprises foncières disponibles, en expliquer la destination et le fonctionnement futur ainsi que le phasage envisagé pour garantir la continuité d’activité.
Les plateaux
et les fonctions médico- techniques de l’hôpital nouveau
sont évolués de la façon suivante :
L’atelier
biomédical qui va devenir environ de 200 m2
s’organise autour de 5
fonctions :
L’atelier biomédical se situera en liaison aisée avec le bloc opératoire et le plateau médico- technique.
Les systèmes cardio- respiratoires sont définis par l’AFSSAPS [3] comme étant des moniteurs de surveillance seuls ou en réseau et des centrales de surveillance. La description de ce dispositif médical ainsi que les différentes paramètres physiologiques mesurés sur l’organe du patient sont l’objet de cette patrie.
Les moniteurs sont des
dispositifs médicaux
dont la fonction est d’assurer un processus de collecte et d’analyse
quotidienne et régulière d’un ensemble de
paramètres vitaux d’un patient (cf.
fig. 2).
Ces données recueillies permettent de surveiller l’état du patient et d’alerter en cas de sa modification. De plus elles aident au diagnostique et à la prise de décision sur le traitement médical et la santé du patient.
Les domaines d’application
de ces instruments sont l’anesthésie, service de soins, transport
médicalise, bloc opératoire, cardiologie, réanimation
et urgence [5].
Ce dispositif médical est constitué d’un écran qui permet de visualiser sous forme de tracés et de taux les paramètres physiologiques, des boutons pour réaliser sa configuration selon les besoins des utilisateurs dans les services des soins et des capteurs comme le brassard, capteur SPO2 et électrodes ECG pour acquérir les informations physiologiques des patients.
Il faut noter que les moniteurs patients, possèdent en générale deux modes de configurations. Le premier est un mode accessible à tous les personnels soignants (mode de configuration normal) et le deuxième accessible seulement aux personnes techniques formées sur ce genre de DM. (Mode de configuration spécial ou mode entretien).
Puisque les moniteurs sont destinés pour la surveillance des patients, ils possèdent des alarmes visuelles et sonores qui indiquent le changement d’état des malades. Ils sont déclanchées lorsque l’une des mesures vitales est enregistrée en dehors des limites hautes et basses configurés par les personnels de santé en utilisant le menu réglage des alarmes.
Les
alarmes visuelles
et sonores
peuvent
être expliquées en générale de la
façon suivante :
Conformément aux exigences françaises, les alarmes visuelles sont toujours bloquées. Cela signifie que l’alarme se manifeste même après l’élimination de la cause du déclenchement. De plus si les moniteurs sont centralisés, les deux types d’alarmes sont bloqués sur le poste central [7].
Les soignants peuvent utilisés les valeurs des limites d’alarmes standard du moniteur patient définies par le fabricant ou ils les règlent selon le besoin de chaque patient. De plus ces alarmes peuvent être inhiber ou suspendu d’une durée déterminée ou d’une façon permanente même si la cause du déclenchement de l’alarme n’a pas cessée. La durée de suspension ou inhibition est fixée dans la configuration de base du moniteur.
Il faut noter que s’il y a des moiteurs possédant plusieurs catégories de patient (Adulte, pédiatrie, et nouveau- né) les plages des limites d’alarmes varient selon la catégorie choisie.
De
plus, il y a des
alarmes
techniques qui
ne sont pas en relations avec la mesure des paramètres vitaux et
sont déclanchées
grâce à deux causes [7] :
Dans ce cas, la prise de mesure des paramètres s’arrête jusqu’à ce que la cause des alertes techniques sera terminée.
Les moniteurs patients possèdent la fonction tendance qui sert à mémoriser des événements comme une alarme patient ou des mesures successives d’un paramètre vital. Cela aide les médecins à diagnostiquer les patients et à voir l’évaluation de leurs états [5].
Il existe plusieurs types de moniteurs patients utilisés dans les établissements de soins [5].
Les moniteurs mono- paramétriques comme les moniteurs ECG (électrocardiographe), moniteur de SpO2 et moniteur PI et/ou PNI (tensiomètre automatique).
Les moniteurs
multi-
paramétriques compacts qui ont des connecteurs
pour les capteurs des paramètres vitaux intégrés
dans le système.
Certains modèles de moniteurs intègrent un défibrillateur. Cela sert en même temps pour la surveillance et le traitement des patients
Enfin le choix du moniteur se fait en fonction du domaine d’application et des paramètres physiologiques que le médecin cherchera à mesurer.
Pour des
domaines d’applications comme la réanimation, les soins
intensifs et les
urgences où il y a plusieurs patients à surveiller en
même temps, les moniteurs
patients sont centralisés. Cela assure plus de confort pour les
patients car sa
évite le déplacement d’une façon continue des
personnels dans les chambres des
malades sauf s’il y a des alarmes déclanchées. Tous les
paramètres vitaux pour
chaque patient sont envoyés sur un serveur et affichés
sur un écran placé dans
le poste central de surveilaance (cf.
fig.4).
Les
moniteurs sont mis en réseau de deux façons [6].
Le
réseau filaire et le réseau
non filaire comme la télémétrie. Cette
dernière est installée facilement et
assure le confort du patient en lui permettant de se déplacer
sans arrêter la
surveillance.
Les principaux paramètres
vitaux mesurés ou surveillés sont l’électrocardiogramme,
la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire, la concentration
du sang en oxygène, la pression non invasive et le pouls.
Le cœur est un organe qui produit en permanence des impulsions électriques, nécessaires à sa contraction. Pour surveiller son fonctionnement électrique, il suffit de mettre des électrodes aux poignets, aux chevilles et sur la peau du thorax. En effet, quand l'onde électrique traverse le cœur, une infime partie de ce courant se propage à la surface du corps. En plaçant des électrodes de part et d'autre du cœur selon le réseau de Wilson [7], on peut mesurer une activité électrique et la présentée sur les écrans des moniteurs sous forme d’une courbe ECG (cf. fig.5).
Les moniteurs ECG affichent trois, cinq ou au maximum douze types de dérivations si respectivement trois, cinq ou dix brins sont branchés sur le malade (cf. annexe 1).
Les principaux paramètres vitaux déduits par l’électrocardiogramme sont la fréquence cardiaque, l’arythmie et les amplitudes de l’ECG et ses dérivations.
La mesure de la respiration par impédance est l’une des méthodes qui sert à surveiller la fréquence respiratoire. Le volume du thorax varie pendant les deux phases inspiratoire et expiratoire. Cela fait croître et décroître l’impédance entre les électrodes de l’ECG. En appliquant un courant de haute fréquence, à travers le thorax, le système mesure l’impédance intra- thoracique qui varie entre les phases de la respiration et détermine ensuite la fréquence respiratoire (cf. fig.5).
L’oxymétrie de pouls se base sur deux principes optiques. La pléthysmographie qui utilise la technologie de l’absorbance lumineuse pour reproduire les ondes produites par le sang pulsatile (cf. fig.5). La spectrophotométrie qui mesure quantitativement l’absorption lumineuse à travers des substances données à des longueurs d’onde variées.
Le sang artériel contenant un fort pourcentage d’hémoglobine oxygénée est très rouge alors que le sang veineux avec un faible pourcentage d’hémoglobine est de couleur violet foncée. Le capteur de l’oxymètre, est constitué de deux diodes émettrices de lumière rouge à environ 660 nm et de l’infrarouge de 920 nm. Un photodétecteur, placé à l’opposé des deux diodes, mesure l’intensité de lumière transmise à travers le lit vasculaire (cf. fig.6). La concentration en oxygène est déterminée grâce aux différences d’intensité lumineuse transmises au photodétecteur dues aux variations dans l’absorption de la lumière par les hémoglobines oxygénées et désoxygénées contenues dans ce lit vasculaire [9]. La loi physique sur laquelle est fondé le calcul de la SPO2 par le système est la loi de Beer- Lambert [16].
Il faut noter que c’est possible de déterminer la fréquence cardiaque à partir de l’SPO2.
La
méthode la plus
utilisée pour détecter la pression artérielle est
dite oscillométrique [8].
Lorsque le brassard attaché autour du bras du patient est
gonflé, il arrête
alors la circulation sanguine mais les pulsations de l’artère
continuent et
provoquent des oscillations de pression dans le brassard (cf.
fig. 7).
Quand la pression dans le brassard décroît lentement, l’amplitude des oscillations captées augmente progressivement et atteint un pic. Plus la pression dans le brassard diminue, les oscillations diminuent à leurs tours. La pression du brassard est appelée systolique quand les oscillations augmentent rapidement, diastolique lorsque ces dernières diminuent rapidement et moyenne quand elles atteignent le pic (cf. fig. 7). La corrélation entre les variations de pression dans le brassard et les oscillations sont stockées dans la mémoire système puis analysées pour afficher la pression artérielle (cf. fig. 5).
Les prix des moniteurs varient selon leur type et les options intégrées dans ce dernier.
Pour
se donner un
ordre de prix pour ces appareils [6] :
Dans ce tableau se trouvent les fourchettes prix des consommables et des accessoires associés aux moniteurs patients [5] :
Désignation |
Fourchette de prix |
Papier thermique (pour les appareils avec imprimante) |
environ 4€ la liasse de 200 feuilles ou le rouleau de 30m |
Electrodes |
de 70 à 160€ |
Batteries de rechange |
environ 100€ |
Sonde de température |
environ 70€ |
Brassard de pression artérielle |
de 40 à 60€ |
Capteur SpO2 (réutilisable) |
environ 300€ |
Capteur SpO2 (usage unique) |
environ 25€ |
Tableau 1: Les coûts des consommables
L’utilisation d’un dispositif médical n’est jamais exempte de risque. D’où la nécessité d’un système qui assure la sécurité des patients.
Avant de parler de la matériovigilance, il est nécessaire de définir la notion d’un dispositif médical.
L’article L.5211-1 du Code de la Santé Publique [21], défini le dispositif médical comme étant un instrument, appareil, équipement, matière, ou produit, à l’exception des produits d’origine humaine, ou autre article seul ou en association, y compris les accessoires et logiciels intervenant dans son fonctionnement. Ce dispositif médical est destiné par le fabricant à être utilisé chez l’homme à des fins médicales et dont l’action principale voulue n’est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens.
D’après l’article 10 de la directive 93/42/CEE [22] relative aux dispositifs médicaux et l’article R.5212-1 du code de marché public [23], la matériovigilance à pour objet la surveillance des incidents ou des risques d’incidents pouvant résulter de l’utilisation des dispositifs médicaux. Elle accompagne la mise en place de nouvelles règles de mise sur le marché des dispositifs médicaux adoptées par les Etats membres de l’union européenne.
La
matériovigilance
consiste à :
La
matériovigilance
s’applique à tous les dispositifs médicaux tels que
définis dans l’article
L.5211-1 du code de la santé publique notamment :
Il faut noter que ce
système ne s’applique pas
aux produits de santé suivants :
L’échelon national est formé par le directeur général de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de santé (AFSSAPS) et la Commission Nationale de Matériovigilance
Le
directeur
général de l’AFSSAPS est chargé de la mise en
œuvre du système national de
matériovigilance. En particulier :
La
Commission
Nationale de Matériovigilance, qui siège auprès de
l’AFSSAPS [3], est chargée,
quant à elle, de soutenir le directeur général de
l’AFSSAPS dans ses missions
liées à la matériovigilance. A cette fin, elle a
pour missions :
La Commission Nationale de Matériovigilance dispose de 9 sous-commissions techniques dont les champs de compétences ont été déterminés par un arrêté en date du 15 septembre 2003 (cf. annexe 2).
L’échelon local est formé par les correspondants locaux de matériovigilance, les fabricants des dispositifs médicaux, les utilisateurs et les tiers.
Des correspondants locaux de matériovigilance sont désignés, selon les différentes modalités des articles R5212-12 et R5212-13 du code de la santé publique [21], dans tous les établissements de santé publics et privés, dans les associations distribuant des dispositifs médicaux à domicile, et par tous les fabricants de dispositifs médicaux mis sur le marché français ou leurs mandataires.
Ils peuvent se regrouper pour désigner des correspondants communs sous condition que leur secteur d’activité soit identique. Le nom de ces correspondants locaux est consigné et mis à jour dans un fichier national tenu par le directeur général de l’AFSSAPS.
Ces
correspondants,
à l’échelon local, sont chargés principalement
de :
A la différence du correspondant local de matériovigilance des établissements de santé ou des associations, le fabricant ou son mandataire n’a pas à désigner de suppléant. En outre, le fabricant devra définir les missions qui seront dévolues à son correspondant de matériovigilance, et modifier en conséquence le contrat de travail de ce dernier.
Il faut noter qu’il existe un formulaire Cerfa (cf. annexe 3) de signalement des incidents ou risques d’incidents, ainsi qu’une fiche qui contient une aide au signalement des incidents de matériovigilance. Ces deux derniers peuvent être téléchargés sur le site Internet de l’AFSSAPS.
La
notification des
rappels, par le fabricant des dispositifs médicaux ou son
mandataire, pour une
raison technique ou médicale, suivra la même
procédure que celle applicable au
signalement des incidents ou risques d’incidents. Mais la
différence entre les
deux procédures c’est qu’il n’ y a pas de formulaire Cerfa pour
celle-ci. Elle
se fera sous forme libre et devra comporter :
Enfin,
les
professionnels de santé qui exercent à titre
libéral, ainsi que les tiers
(fournisseurs ou distributeurs par exemple) sont également tenus
de signaler
les incidents ou risques d’incidents au directeur général
de l’AFSSAPS qui, à
son tour, informera les fabricants impliqués.
Après
l’évaluation
de l’incident ou le risque d’incident, le directeur
général de l’AFSSAPS peut
prendre les décisions suivantes :
Si
aucune mesure
corrective n’est prévue pour un signalement obligatoire d’un
incident grave, le
directeur de l’AFSSAPS procède si possible conjointement avec le
fabricant du
dispositif en cause et peut prendre les mesures suivantes :
L’annexe
4 contient
un organigramme qui résume les étapes de la
Matériovigilance.
D’une manière
générale, le nombre de
déclaration le plus élevé a été en
2004. Les détails des signalements
d’incidents de matériovigilance sont synthétisés
dans un tableau qui se trouve
dans l’annexe
5 du rapport.
Le but de cette partie c’est de présenter la fiche de recommandations d’utilisation des systèmes de monitorage cardio- respiratoire de référence « DM-RECO 05/04 » envoyé par l’AFSSAPS et d’expliquer la méthodologie d’application de cette dernière à l’hôpital de Lagny.
Des signalements d'incidents ou de risques d'incidents relatant des dysfonctionnements d'alarme sur les systèmes de monitorage cardio-respiratoire sont fréquemment rapportés à l'AFSSAPS [3]. Une étude complémentaire a été réalisée auprès des déclarants sur ces signalements enregistrés en 2002 et 2003. Les informations collectées au cours de cette étude mettent notamment en évidence l’importance de la formation des utilisateurs sur le fonctionnement des alarmes de ces systèmes.
Les recommandations d'utilisation ont été élaborées avec des experts de la Commission nationale de matériovigilance. Ces dernières, ont été adressées aux directeurs d'établissements de santé, à l'attention des correspondants locaux de matériovigilance, pour diffusion aux services concernés. Voici le résumé du contenue de la note de matériovigilance.
Les
systèmes de
monitorage cardio-respiratoire peuvent être
paramétrés selon différentes
configurations d’alarmes. De plus, la limitation de la durée
d’inhibition des
alarmes sonores peut être choisie au moment de ce
paramétrage. En se basant sur
ces deux caractéristiques, la Commission Nationale de
Matériovigilance, avec la
participation d’experts mandatés, ont évoqué les
recommandations suivantes :
Il faut noter que les utilisateurs sont en général les infirmières et les infirmiers des services de soins de l’hôpital.
L’objectif de ce stage est d’appliquer les quatre missions de la note de matériovigilance après l’avoir présentée.
Les contraintes diverses rencontrées
pendant la durée du stage se résumes comme suit :
L’application de la note de matériovigilance nécessite de connaître le nombre des systèmes cardio-respiratoires qui existe dans l’hôpital. Pour cela, un inventaire de ces appareils est fait en utilisant le logiciel GMAO « SYSTEMIS » [24] qui contient les bases de données pour chaque dispositif médical utilisé dans l’hôpital.
Puisque l’inventaire est l’un des outils essentiel pour la réalisation du sujet de ce stage, il est nécessaire de bien préciser quels types d’appareils correspondent exactement aux systèmes cardio-respiratoires. Dans la deuxième partie de ce rapport, ces systèmes sont définis comme étant des moniteurs de surveillance seuls ou centralisés. Mais plusieurs systèmes de monitorage peuvent être considérés comme ceux-ci. Pour cela le travail de cet inventaire est basé sur le Code de Nomenclature des Equipements Hospitaliers 2000 (CNEH 2000).
D’une manière générale, ce code est un outil qui permet de classer les dispositifs médicaux selon leurs fonctions dans un tableau de bord [25] et aide à la mise en place de la classification de ces derniers [26]. Chaque type d’appareil, possède un code CNEH 2000 [26] qui lui permet d’être identifié (classe, fonction et obligation de maintenance) par le service biomedical des établissements de santé.
Les appareils qui peuvent être considérés des moniteurs de surveillance se trouvent dans le tableau suivant :
CLASSE - FONCTION |
ÉQUIPEMENT |
CODE CNEH 2000 |
DM soumis à l'obligation de maintenance |
Classe du DM |
MONITORAGE |
MONITEUR DE SURVEILLANCE CARDIO-RESPIRATOIRE COMPACT |
15901 |
Oui |
IIb |
MONITORAGE |
MONITEUR DE SURVEILLANCE CARDIO-RESPIRATOIRE MODULAIRE |
15902 |
Oui |
IIb |
MONITORAGE |
CARDIOTOCOGRAPHE OU MONITEUR FOETAL |
15904 |
Oui |
IIb |
MONITORAGE |
MONITEUR DE PRESSION NON INVASIVE |
15905 |
Oui |
IIb |
MONITORAGE |
MONITEUR DE PtO2 /PtCO2 |
15906 |
Oui |
IIb |
MONITORAGE |
MONITEUR DE CO2 |
15907 |
Oui |
IIb |
MONITORAGE |
MONITEUR DE SPO2 |
15908 |
Oui |
IIb |
MONITORAGE |
MONITEUR DE SATURATION VEINEUSE EN OXYGENE |
15909 |
Oui |
IIb |
MONITORAGE |
MONITEUR D’ APNEE |
15910 |
Oui |
IIb |
MONITORAGE |
MONITEUR DE DEBIT CARDIAQUE |
15911 |
Oui |
IIb |
MONITORAGE |
MONITEUR DE NO/NO2/NOx |
15912 |
Oui |
IIb |
MONITORAGE |
MONITEUR D’ EEG |
15913 |
Oui |
IIb |
MONITORAGE |
MONITEUR DE TEMPERATURE |
15914 |
Oui |
IIb |
MONITORAGE |
MONITEUR DE PRESSION INVASIVE |
15915 |
Oui |
IIb |
MONITORAGE |
MONITEUR DE GAZ HALOGENES |
15916 |
Oui |
IIb |
MONITORAGE |
MONITEUR DE CURARISATION |
15917 |
Oui |
IIb |
Tableau 2: Les systèmes de monitorage classés selon le code CNEH 2000
Tous
les types
d’appareils cités dans ce tableau possèdent la même
fonction qui est le
monitorage. Mais les codes CNEH 2000 sont distincts puisque en
général chaque
type est destiné pour la surveillance d’un paramètre
spécial.
Les
moniteurs de
surveillance des gaz d’anesthésie et d’oxygène
injecté avec ces derniers ne
sont pas sélectionnés dans l’inventaire. Cela est
dû à la mesure de ces
paramètres qui ne caractérise pas la santé des
patients.
L’AFSSAPS précise d’une manière claire dans la fiche de recommandation que seulement les systèmes cardio-respiratoires sont concernés. Par conséquent, et d’après le tableau 2, tous les moniteurs mono- paramétriques qui surveillent l’état du patient, ne font pas partie de ces systèmes.
Enfin,
seul les
moniteurs multi- paramétriques compacts et modulaires, y compris
les moniteurs
défibrillateurs et les postes centraux,
référencés au code CNEH 2000
respectivement « 15901 » et
« 15902 » sont sélectionnés
dans l’inventaire des moniteurs patients de l’hôpital.
Les services de soins de l’hôpital sont identifiés par des unités fonctionnelles (UF). Ces dernières qui sont des numéros formés de quatre chiffres sont indispensables pour l’organisation de l’hôpital et surtout pour celle du service biomedical. Cela permet aux personnels de ce service de savoir les bases de données des dispositifs médicaux à l’aide du GMAO « SYSTEMIS » pour chaque service d’hospitalisation. De plus il faut noter que chaque dispositif médical est identifié par un code barre formé aussi de quatre chiffres.
Deux
types
d’inventaires des moniteurs patients sont créés durant ce
stage.
L’option « exportation HTML des équipements » de ce logiciel est utilisée pour faire l’inventaire pour chaque unité fonctionnelle. Les données choisies à exporter sous cette forme sont le code barre (ou équipement), le fabricant de l’appareil, sa description, son type et son code CNEH (cf. annexe 6). L’exportation est faite pour chaque unité et les résultats reçus sont copiés et collés sur une page du logiciel Excel, d’où l’intérêt de l’option choisie (cf. tableau 3).
Equipement |
Description1_equip |
CNEH |
Type |
Fabricant |
UF |
1705 |
MONITEUR MULTIPARAMETRIQUE |
15901 |
BP 306 |
BAXTER COLIN |
6240 |
Tableau 3: Exemple des données exportées sur EXEL
Cette méthode permet d’afficher tous les équipements médicaux pour chaque service et de faire un tri pour sélectionner les moniteurs cardio-respiratoires compacts et modulaires de ce dernier.Les
moniteurs qui portent
la même marque sont triés du premier type d’inventaire et
sont transmis vers
une autre page d’Excel. Cela permet de regrouper les moniteurs patients
par
fabricant.
D’après l’inventaire crée, l’hôpital possède 156 moniteurs de surveillance cardio-respiratoires. Le tableau suivant, donne une idée sur les marques de ces appareils utilisés dans l’établissement.
Fabricant ou marque |
Nombre d’appareil |
Nombre de type pour chaque marque |
Description de l’appareil |
NIPPON COLIN, BAXTER |
28 |
7 |
Moniteur multi- paramétrique compact |
COROMETRIX |
9 |
1 |
Moniteur multi- paramétrique compact (Néonatal) |
CRITIKON |
2 |
1 |
Moniteur multi- paramétrique compact |
NIHON KOHDEN |
4 |
2 |
Moniteur multi- paramétrique compact |
PHYSIO CONTROL |
5 |
1 |
Moniteur multi-paramétrique compact et défibrillateur |
WELCH ALLYN |
46 |
3 |
Moniteur multi- paramétrique compact |
CORPULS |
1 |
1 |
Moniteur multi- paramétrique compact et défibrillateur |
MARQUETTE |
8 |
1 |
Moniteurs multi- paramétrique compact |
PHILIPS |
47 |
4 |
Moniteur multi- Paramétrique modulaire |
2 |
Moniteur multi- paramétrique compact |
||
4 |
Poste central de surveillance |
Tableau 4 : Les différentes marques des moniteurs patients utilisés dans l’hôpital
D’après
ce tableau,
10 différentes marques sont utilisées dans
l’hôpital. Il y a 105 moniteurs
compacts et 47 modulaires. De plus, la majorité des appareils
dans
l’établissement sont de marques Philips [7]
et les
Welch Allyn
[8].
Quatre
postes
centraux de surveillance de marque Philips existent dans
l’hôpital. Deux dans
l’Unité de Soins Intensifs de Cardiologie dont l’un est pour
centraliser les
moniteurs des 6 lits du service (réseau filaire) et l’autre pour
la
centralisation des télémétries de ce dernier. Le
troisième, existe dans la
réanimation qui a été certifiée ISO 9001
version 2000 [27]
en 2003. Le
quatrième se trouve dans la sale de réveil du bloc
opératoire. Celui la
n’affiche pas les paramètres vitaux sur un écran et sert
seulement pour
l’enregistrement de ces derniers.
Après
avoir crée
l’inventaire, il est nécessaire de faire une formation sur les
moniteurs
patients existant dans l’hôpital pour mieux les connaître.
Ces machines sont
classées IIb et sont soumises à l’obligation de la
maintenance préventive d’après
l’arrêté de 3 mars 2003 [28].
Quatre types de modes
opératoires sont appliqués
pour réaliser cette dernière :
A l’aide des techniciens du service biomedical, plusieurs maintenances préventives sont faites. Cela a permis la maîtrise des moniteurs et surtout les réglages des alarmes dans le menu de configuration normal ou accessible seulement aux personnels de ce service.
De
plus, des
participations aux maintenances correctives, comme le changement d’une
carte de
SPO2, batterie, imprimante et du brassard, ont permis de
savoir les
points faibles de ces machines et les dysfonctionnements qui sont
considérés
standard ou réguliers.
Les fonctions d’alarmes sonores essentielles choisies à être configurées, accessibles seulement aux techniciens, sont la désactivation définitive ou non des alarmes sonores et le réglage du temps de la suspension au cas où ces dernières sont activées. De plus la fonction inhibition qui est configurable en mode normale fait aussi l’objet de ce choix.
Il est nécessaire
d’expliquer la différence entre la désactivation, l’inhibition,
la suspension et le silence des alarmes sonores :
Il faut noter que ce n’est pas nécessaire qu’un moniteur patient ait toutes les quatre options citées.
Il
y
a d’autres
fonctions en relation avec les alarmes sonores qui peuvent être
configurées
dans le mode spéciale accessible par les personnels de l’atelier
biomédical :
le nombre de niveau de priorité des alarmes, le niveau de
priorité défini pour
chaque paramètre surveillé, le niveau du son et de la
tonalité de ces
fonctions. Mais elles ne sont prises en compte pour plusieurs
raisons :
Enfin,
il faut
ajouter que pour certains moniteurs patients l’option de la
désactivation
définitive des alarmes sonores n’existe pas dans le menu des
configurations
spéciales accessibles aux techniciens. Par conséquent,
ces alertes sont
seulement suspendues ou inhibées dans le menu de réglage
normal.
Pour savoir exactement le besoin des utilisateurs concernant la configuration des alarmes sonores, un questionnaire (cf. annexe 7) est fait et adressé au cadre de santé au moment de l’enquête de satisfaction du service biomedical. Le questionnaire a permis essentiellement de connaître si les moniteurs sont utilisés pour la surveillance continue ou pour une prise de mesure ainsi que le mode de fonctionnement des alarmes, sonore ou visuelle, pour chaque service. Il faut noter que ces questions ont servi aussi pour l’application des autres missions de la fiche de recommandation et vont être présentées dans les parties suivantes.
Les services essentiels visités sont la réanimation, l’USIC, bloc opératoire, l’urgence, la pédiatrie, la néonatologie, bloc obstétrique, oncologie, et la pneumologie. Les résultats des questions qui concernent la première partie de la recommandation se trouvent dans le tableau suivant :
Service de soins |
Mode de fonctionnement des moniteurs |
Mode d’alarme |
Durée de suspension des alarmes |
Néonatologie |
Surveillance et prise de mesure |
Sonore |
Durée standard du fournisseur |
Bloc opératoire/anesthésie et salle se réveil |
Surveillance |
Sonore |
Infinie selon les homologations françaises |
Bloc obstétrique |
Surveillance et prise de mesure |
Sonore |
Durée standard |
Urgence/SMUR |
Surveillance et prise de mesure |
Sonore en cas de surveillance |
Durée standard du fournisseur |
Réanimation |
Surveillance |
Sonore |
3 min selon les homologations françaises |
Pédiatrie |
Surveillance et prise de mesure |
Sonore |
Durée standard du fournisseur |
Cardiologie |
Surveillance |
Sonore |
Infinie selon les exigence françaises en cas de la surveillance d’arythmie |
Oncologie |
Prise de mesure |
Alarmes désactivées |
|
Pneumologie |
Prise de mesure |
Alarmes désactivées |
Tableau 5 : Les modes de fonctionnements des moniteurs pour chaque service de soins
D’une manière générale, 33% des moniteurs sont utilisés pour la surveillance, 45% pour la prise de mesure et 22% pour les deux fonctionnements.De
plus, la majorité des services sauf la réanimation, le
bloc opératoire et la
cardiologie utilisent la durée standard de la suspension des
alarmes sonores
fixée par le fabricant et ne sont pas obligés par des
exigences précises [7].
Les
alarmes sonores sur les moniteurs du service sont activées. De
plus, la
suspension de ces dernières est conforme aux exigences
françaises pour la
réanimation. Cela réglemente le temps de la suspension
des alarmes qui doit
être unique pour tous les services de réanimation des
établissements de santé
français [7] :
Les
moniteurs utilisés dans la réanimation possèdent
la majorité des options citées
dans le paragraphe précédent. Le travail est devenu une
vérification de :
La note de matériovigilance, exige aussi de réaliser la configuration sur les postes centraux de surveillance. Mais les utilisateurs du service ne se base pas sur les alertes sonores du poste pour la surveillance. Pour cela, le son des alarmes est inhibé dans le mode de configuration normal. Il peut être réactivé manuellement si les opérateurs le désirent.
Tous les moniteurs patients utilisés dans le bloc opératoire et dans la salle de réveille appartiennent à l’anesthésie. Ils sont réglés et paramétrés par les IADE avant de les utiliser dans les salles d’opérations.
Comme
pour la réanimation, toutes les alarmes sonores sont
activées et la durée de la
suspension de ces dernières suit encore des règlements
[7] :
De
même, le travail qui est fait sur les 8 moniteurs patients
« MARQUETTE,
EAGLE 4000 » du bloc est :
La salle de réveil est considérée comme une salle de soins intensifs. Les alarmes sonores sont toutes activées et la durée du silence ou de la suspension des alertes est de 3 minutes. Les moniteurs utilisés sont semblables à ceux de la réanimation. Par conséquent, les configurations de cette dernière sont appliquées pour les appareils de cette salle.
La cardiologie est un service qui est formée de plusieurs unités fonctionnelles.
L’USI
Cardiologie,
comme la réanimation et le bloc opératoire, utilise les
alertes sonores pour la
surveillance des patients. De plus, la surveillance de l’arythmie est
une
fonction principale de ce service. Cette dernière suit les
exigences suivantes
[7] :
Les
vérifications
effectuées, sur les moniteurs destinés à cette
surveillance qui sont en général
de marque Philips, sont les suivantes :
Pour les autres unités fonctionnelles de la cardiologie, les moniteurs existants, ne surveillent pas l’arythmie. Par conséquent, seulement la vérification de l’activation des alarmes sonores est réalisée. Le temps standard de suspension des alarmes, fixé par le fabricant, est toujours utilisé sur ces appareils.
Ces services utilisent les deux modes de fonctionnements des moniteurs (surveillance et prise de mesure). Mais puisque c’est difficile d’identifier exactement les moniteurs pour chaque mode, une vérification de l’activation des alarmes sonores est faite pour tous leurs appareils.
En
ce
qui concerne
la suspension des alarmes, ces services ne suivent pas des
règlements précis.
Les personnels utilisent la durée standard comme ils peuvent la
changer si
c’est possible dans le mode de réglage normal.
Les alarmes sonores n’ont aucun intérêt en général pour l’oncologie et la pneumologie. Les moniteurs utilisés dans ces services sont de marque Welch Allyn (ATLAS et série 52000).
Pour les moniteurs de série 52000 les alertes sonores sont inhibées dans le mode de réglage normal puisque l’option de la désactivation définitive des alarmes n’existe pas dans le mode entretien.
Les alarmes sonores des moniteurs « ATLAS » ne peuvent pas être inhibées dans le mode normale de configuration et elles sont seulement suspendues d’une durée précise en appuyant sur le bouton « SUSPENDRE ». Pour rendre ce temps infini, il suffit de changer la sélection de la langue et choisir le français du Canada dans le menu de réglage normal.
Au
cas où ces deux
services sont obligés d’utiliser ces alarmes sur un patient,
leurs personnels
peuvent les réactivées manuellement dans le mode de
réglage normal pour les
moniteurs de série 52000 et d’appuyer de nouveau sur le bouton
« SUSPENDRE » pour les moniteurs
« ATLAS ».
L’objectif
c’est de conserver la configuration des alarmes sonores après
une maintenance
préventive ou corrective.
A
l’aide du logiciel GMAO « SYSTEMIS » [24],
un
commentaire est écrit
pour chaque système cardio- respiratoire en précisant
qu’il faut faire les
réglages des alarmes sonores selon le besoin de chaque service.
Ce commentaire
apparaît sur les bons de travail concernant ces dispositifs
médicaux. Par
conséquent, les techniciens vont tenir compte de ce commentaire
et réaliser la
vérification des configurations.
Mais pour que les techniciens sachent exactement qu’est ce qu’il faut régler, un tableau synthétique est enregistré dans le lecteur réseau interne de l’atelier biomédical. Ce tableau contient un résumé pour les différentes configurations des alarmes sonores des services de soins visités lors de l’enquête de satisfaction.
Moniteurs multi- paramétriques destinés à la surveillance et à la prise de mesure |
Moniteurs multi- paramétriques destinés à la prise simple de mesure |
Moniteurs multi- paramétriques destinés à la surveillance et à la prise de mesure |
||||
Service de soins |
Moniteurs dont l’option de la désactivation des alarmes sonores existe dans le menu de configuration spéciale |
Moniteurs dont l’option de la désactivation des alarmes sonores n’existe pas dans le menu de configuration spéciale |
Moniteurs dont l’option de la désactivation des alarmes sonores existe dans le menu de configuration spéciale |
Moniteurs dont l’option de la désactivation des alarmes sonores n’existe pas dans le menu de configuration spéciale |
Moniteurs dont l’option de la désactivation des alarmes sonores existe dans le menu de configuration spéciale |
Moniteurs dont l’option de la désactivation des alarmes sonores n’existe pas dans le menu de configuration spéciale |
-Néonatologie -Pédiatrie -Urgence/SMUR -Bloc obstétrique |
-Vérifier l’activation des alarmes sonores dans le mode entretient. -Vérifier qu’une durée de suspension des alarmes sonores existe. |
-Vérifier l’activation des alarmes sonores dans le mode de réglage normal - Vérifier qu’une durée de suspension des alarmes sonores existe. |
||||
-Cardiologie -Réanimation -Bloc opératoire |
-Vérifier l’activation des alarmes sonores dans le mode entretient -Vérifier dans le mode entretien le temps de la suspension des alarmes sonores selon les exigences françaises. |
|||||
-Oncologie -Pneumologie |
Vérifier la désactivation des alarmes sonores dans le mode entretien |
Vérifier l’inhibition des alarmes sonores dans le menu de réglage normal |
||||
Les autres services |
Vérifier seulement l’activation des alarmes sonores dans le mode entretien |
Vérifier seulement l’activation des alarmes sonores dans le menu de réglage normal |
Tableau 6 : Guide des différentes vérifications des configurations pour chaque service
Il faut
noter que les techniciens vérifient toujours après chaque type
de maintenance l’activation des alarmes sonores pour les moniteurs
appartenant aux services.
L’objectif c’est de permettre aux utilisateurs de s’assurer que la configuration des alarmes de leurs systèmes de monitorage correspond à leurs pratiques.
Les fournisseurs donnent des documents d’utilisations pour les moniteurs lors de la livraison. Ces derniers, contiennent toutes les procédures des configurations des fonctions qui leur sont accessibles, comme les réglages des limites des alarmes sonores. Par conséquent, le travail au début, est de s’assurer que ces documents existent dans l’atelier biomedical et dans les services de soins. Mais à cause de l’incendie en 2001, l’atelier a perdu un grand nombre de documents qui concernent les dispositifs médicaux de l’hôpital. Les personnels de ce service ont réussi à récupérer la majorité de ceux-ci.
Une recherche est faite pour vérifier l’existence des manuels d’emploi pour les moniteurs mentionnés dans l’inventaire. De plus, des contacts avec les services après vente des fournisseurs ou des fabricants pour commander ces documents qui ne se trouvent pas dans l’atelier biomédical
Après cette recherche, les parties en relation avec les réglages des alarmes sont photocopiées et regroupées dans des dossiers pour chaque fabricant. Ces dossiers, et selon les moniteurs appartenant à chaque unité fonctionnelle, sont distribués pendant l’application de la dernière mission de cette fiche de recommandation.
En
ce
qui concerne
les moniteurs qui n’ont pas de documents d’utilisations, des
procédures de
réglage simple des alertes sonores sont crées pour les
systèmes les plus utilisés
parmi les 21%. Ces moniteurs contiennent essentiellement les
démarches à suivre
pour configurer les limites des alarmes, l’inhibition et le temps des
suspensions des alertes sonores si ces derniers sont accessibles aux
personnels
de soins.
La note de matériovigilance exige la formation des utilisateurs sur ces appareils. Or, pour former des personnels à l’utilisation des dispositifs médicaux, il faut être un organisme habilité. De plus, les infirmières qui travaillent depuis un moment dans l’hôpital et qui en général s’occupent des réglages des fonctions d’alarmes dans le menu des configurations normal, sont généralement formées à l’utilisation des moniteurs.
Par conséquent, le but de cette mission est d’informer les utilisateurs surtout les nouvelles infirmières à la manipulation de ces dispositifs médicaux.
Des
visites sont
organisées avec la majorité des infirmières des
services rencontrés pendant
l’enquête de satisfaction pour informer ces personnels à
l’utilisation des
moniteurs. Celle-là consiste à :
Pendant ces visites, les procédures décrites dans le paragraphe précédent sont distribuées aux cadres de ces services pour que les personnels soignant les consultent s’ils en ont besoin.
Dans
cette même
mission, il est demandé aussi d’organiser cette information
périodiquement.
Mais la durée de cette période n’est pas
mentionnée. De plus, ce n’est pas
évident d’arrêter le travail des services chargés
en général durant toute
l’année pour la réalisation de cette information.
D’après l’enquête de
satisfaction, les responsables du service biomedical ont
enregistré le mois
pendant lequel l’activité des services de soins est faible. Cela
est pour fixer
une date pour réaliser avec le cadre de santé de chaque
service la vérification
de l’inventaire de leurs dispositifs médicaux. Par
conséquent, un personnel du
biomedical réalise cette information durant la même
journée fixée.
Afin d’évaluer la qualité et l’utilité cette information, une fiche d’évaluation sous forme de tableau (cf. annexe 8) a été distribuée pour chaque service de soins visité lors de l’enquête de satisfaction.
Les
cinq critères
qui font l’objet de cette évaluation sont les suivants :
Ceux-ci sont évalués par quatre niveaux de pondérations : Très Bien, Bien, Moyen et Mauvais.
Les résultats de l’évaluation de ces neuf services sont présentés dans le tableau suivant :
Service Critères |
Pédiatrie/Néonatologie |
Urgence/SMUR |
Bloc obstétrique |
Cardiologie |
Réanimation |
Bloc opératoire |
Oncologie |
Pneumologie |
1 |
Très Bien |
Très Bien |
Très Bien |
Très Bien |
Très Bien |
Très Bien |
Très Bien |
Très Bien |
2 |
Très Bien |
Très Bien |
Très Bien |
Très Bien |
Très Bien |
Très Bien |
Très Bien |
Très Bien |
3 |
Bien |
Bien |
Bien |
Très Bien |
Très Bien |
Très Bien |
Bien |
Bien |
4 |
Très Bien |
Très Bien |
Très Bien |
Moyen |
Moyens |
Moyen |
Bien |
Bien |
5 |
Bien |
Bien |
Bien |
Bien |
Bien |
Bien |
Bien |
Bien |
Tableau 7 : Résultat de l’évaluation
D’une manière générale, les qualités pédagogiques et relationnelles de l’intervenant ont satisfait les infirmières assistées à cette information. Mais, ces personnels, n’ont pas la même évaluation sur l’utilité de cette information.
Les infirmières de la réanimation, du bloc opératoire et de la cardiologie ont considéré que l’information n’est pas importante puisqu’elles sont en général bien formées à l’utilisation de ces types de dispositifs médicaux.
Par
contre pour les
autres services, cette dernière a été
intéressante. Par exemple, les services
de néonatologie et pédiatrie n’étaient pas au
courant qu’il ne faut pas
utiliser les moniteurs Welch Allyn de série 52000 sur des
enfants de moins de
trois ans. D’autre part, cette information a permis aux nouvelles
infirmières
du service de l’urgence/SMUR de s’adapter, de plus en plus, au menu des
réglages des moniteurs et surtout à ceux des alarmes
sonres.
Les missions de la fiche de recommandation sont claires et semblent faciles à réaliser. Mais plusieurs causes ont rendu difficile l’application de ces dernières.
Le grand nombre et la diversité des types des moniteurs patients ne permettent pas exactement d’appliquer les mêmes configurations des alarmes sonores voulues aux systèmes de chaque service de soins. La grande charge de travail de ces derniers oblige parfois à changer la configuration des alertes sonores de certains appareils ou de prêter des moniteurs d’un autre service et de leurs varier les réglages de ces derniers.
Par conséquent, les configurations des alarmes sonores qui sont faites pour chaque service sont basées sur le questionnaire adressé à leur cadre de santé lors de l’enquête de satisfaction du service biomedical et sur l’activité générale de chaque unité fonctionnelle déduite pendant la durée de ce stage.
De plus, les personnels du biomédical resteront toujours à la disposition des services de soins en cas où leurs responsables souhaiteraient modifier les réglages des alertes sonores.
Enfin, cette note a permis d’une manière générale à l’atelier biomedical d’assurer les configurations des alarmes sonores selon le besoin de chaque service de soins de l’hôpital.
[1] HERNANDEZ Benoît, Université de Technologie
de Compiègne, Master 2 Management des Technologie en Santé, Gestion
centralisée d’un parc de dispositifs médicaux et projection
de celui-ci dans le cadre de la nouvelle gouvernance , Rapport de stage,
Compiègne, 2004-2005
https://www.utc.fr/~farges/master_mts/2004-2005/stages/hernandez/hernandez.html#Presentation_du_Centre_Hospitalier_Lagny_Marne_la_Vallee
[2] M. DAVID, C. BERQUIN & P. MARTEEL, Centre Hospitalier
de LAGNY MARNE LA VALLEE, Programme Technique Détaillé,
LOOS, Version 2, Mai 2005
[3] Agence Française de Sécurité Sanitaire
des Produits de Santé
http://afssaps.sante.fr/
[4] Datascope patient monitoring
http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.fr.datascope.com/pm/images/triophotosmall_home.jpg&imgrefurl=http://www.fr.datascope.com/pm/&h=168&w=186&sz=8&hl=fr&start=4&tbnid=5-_nc-ebiwtvDM:&tbnh=87&tbnw=97&prev=/images%3Fq%3D%2Bparam%25C3%25A
[5] Les moniteur multi- paramétriques
http://www.humatem.org/aTelecharger/fiches_info/moniteur.pdf
[6] ARCAS & GARCIA PEREZ, Université de Technologie
de Compiègne, TSIBH, Monitorage en réseau, Projet d’intégration,
Compiègne, 2004-2005
https://www.utc.fr/tsibh/public/tsibh/04-05/projets/arcas-garcia-perez/arcas_garcia.htm#1.2_Le_rle_du_moniteur
[7] PHILIPS SYSTEMES MEDICAUX, Manuel de l’opérateur
des moniteurs patients CMS et V24/V26, Suresnes France, Référence
M1046-9222L, Février 2003
http://www3.medical.philips.com/en-us/doc_downloads/docdownload.asp
[8] WELCH ALLYN INC, Manuel de l’opérateur du
moniteur patient ATLAS, Mareuil les Meaux France
http://cardio.welchallyn.com/france/
[9] Les moniteurs et les postes centraux Philips
http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.amsa.fr/contenu/images/reaE.jpg&imgrefurl=http://www.amsa.fr/contenu/rea_moniteurs.html&h=185&w=200&sz=8&tbnid=78-DsO2_fIn-aM:&tbnh=91&tbnw=99&hl=fr&start=8&prev=/images%3Fq%3Dmoniteurs%2Bde%2Bsurveillance%2B%26svnum%3D10%26hl%3Dfr%26lr%3D%26rls%3DGGLD,GGLD:2004-16,GGLD:en
[10] SBAI Marouane, Université de Technologie de Compiègne,
Master 2 Management des Technologie en Santé, Gestion de projet d'acquisition
de systèmes de monitorage des patients (Achat) & Actualisation du
Système Qualité du Service Biomédical (Management),
Rapport de stage, Compiègne, 2004-2005
http://images.google.fr/imgres?imgurl=https://www.utc.fr/~farges/master_mts/2004-2005/stages/sbai/sbai_fichiers/moniteur.jpg&imgrefurl=https://www.utc.fr/~farges/master_mts/2004-2005/stages/sbai/sbai.htm&h=253&w=331&sz=22&tbnid=T69QtUU6Pvpn2M:&tbnh=87&tbnw=114&hl=fr&start=33&prev=/images%3Fq%3Dmoniteur%2Bde%2Bsurveillance%2B%26start%3D20%26svnum%3D10%26hl%3Dfr%26lr%3D%26sa%3DN
[11] RIEDER Patrick, HEWLETT PACKARD, Ingénieur d’application,
Service application formation, Cours BIO 101, électrophysiologie et électrocardiographie,
3eme édition, France, Août 1988
[12] L’électrocardiogramme
http://www.pratique.fr/sante/examcomp/em32f01.htm
[13] COLIN CORPORATION, Manuel de l’utilisateur du
moniteur patient BP-88S/SC NEXT, Courbevoie France, juillet 2000
[14] NELLCORE PURITAN BENNETT, Principe de l’oxymétrie
de pouls, Jouy-en-Josas France
http://www.nellcorpb.com/
[15] Le capteur SPO2
http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.infiweb.org/D/matos/documents/pulm-orl/spo2/capteurSpO2.gif&imgrefurl=http://www.infiweb.org/D/matos/documents/pulm-orl/spo2/spo2.html&h=167&w=242&sz=9&hl=fr&start=2&tbnid=McEf7HD4m0LGlM:&tbnh=72&tb
[16] La loi de Beer Lambert
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Beer-Lambert
[17] Monitorage de la pression artériel
http://www.unilim.fr/medecine/formini/anesthesie/iade/pression_arterielle.pdf
[18] Ministère de l’emploi et de la solidarité secrétariat
d’état à la santé, Direction des hôpitaux, Guide
de la matériovigilance, Paris France, 1998
http://www.hosmat.com/materiovigilance/guideindex.htm
[19] La matériovigilance
http://www.eurasante.com/data/etudes/La-Materiovigilance_Eurasante-2005.pdf
[20] Kit de formation à la matériovigilance
http://agmed.sante.gouv.fr/htm/10/dm/form/choix.htm
[21] Code de la santé publique
http://ordmed.org/csp98/
[22] Directive 93/42/CEE du Conseil, du 14 juin 1993,
relative aux dispositifs médicaux, modifiée par : Directive
98/79/CE du Parlement européen et du Conseil, du 27 octobre 1998 ;
Directive 2000/70/CE du Parlement européen et du Conseil, du 16 novembre
2000.
[23] Code des marchés publics
http://lexinter.net/marchespublics/code_des_marches_publics.htm#CODE%20DES%20MARCHES%20PUBLICS
[24] Site Alpha, Société du logiciel GMAO SYSTEMIS
http://www.sitealpha.com
[25] Guide indicatif des dispositifs médicaux soumis à l’obligation
de maintenance avec leur classe selon la nomenclature CNEH version 2000
http://www.afib.asso.fr/_documents/guide.xls
[26] GODDELIERE Patrick, Université de Technologie de
Compiègne SPIBH, Marquage CE et codes CNEH outils de synthèse
au service de la maintenance, Rapport de stage, Compiègne, 2003- 2004
https://www.utc.fr/tsibh/public/spibh/03-04/Stages/goddeliere/goddeliere.htm#_SOMMAIRE
[27] NF EN ISO 9001 : Systèmes de management
de la qualité- Exigence, Edition Afnor, décembre 2000, Indice de
classement : X50- 131, Statut : Norme homologuée.
http://www.afnor.fr
[28] Arrêté de 3 mars 2003
http://www.hosmat.com/arretes/a03-03-03.pdf
Les sous- commissions techniques
SCT n°1 |
Équipements médicaux (équipements d’imagerie, radiothérapie, de bloc opératoire, électro- chirurgie, de rééducation, lits, appareillages pour handicapés…) |
SCT n°2 |
Dispositifs chirurgicaux |
SCT n°3 |
Dispositifs des tissus osseux et articulaires |
SCT n°4 |
Dispositifs d’anesthésie et de réanimation |
SCT n°5 |
Dispositifs cardio-vasculaires |
SCT n°6 |
Dispositifs de chirurgie spécialisée (chirurgies ophtalmologie, esthétique et reconstructrice) |
SCT n°7 |
Dispositifs de cathétérisme et perfusion |
SCT n°8 |
Dispositifs de désinfection/stérilisation et consommables |
SCT n°9 |
Dispositifs de transfusion et épuration extra rénale |
Signalement d’incident de
matériovigilance du CH de
Lagny
QUESTIONNAIRE
Service: Date :
NB :
Les paramètres vitaux sont PNI, SPO2 ou oxymétrie de
POUL,
Débit cardiaque, Fréquence cardiaque (Provenant de ECG et
de SPO2), Fréquence
respiratoire et Température
Le tableau d’évaluation de l’information
Nombre des
utilisateurs assistés à l’information :
Très bien |
Bien |
Moyen |
Mauvais |
|
Qualité pédagogique de l’intervenant |
||||
Qualité relationnelle de l’intervenant avec les utilisateurs pendant l’information |
||||
Niveau des connaissances acquises par les utilisateurs après l’information |
||||
Utilité de l’information par rapport aux utilisateurs |
||||
Qualité de l’information en général |
Remarques supplémentaires sur la formation :