Avertissement
 Si vous arrivez directement sur cette page sachez que ce travail est un rapport d'étudiant(e)s et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé lors de la période d'enseignement théorique à l'UTC et constitue avant tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées aux technologies biomédicales. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part. L'objectif de la présentation sur le Web est de permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture...

Référence à rappeler :  D'un hôpital à l'autre. Participation au projet d'équipement d'un service de radiologie, Cyrille VERALDO, Rapport de stage MASTER MTS, UTC, 2005-2006,  URL :  https://www.utc.fr/~farges

D'un hôpital à l'autre
Participation au projet d'équipement d'un service de radiologie



Cyrille VERALDO

Résumé 

    L’opération de déménagement d’un service de radiologie et de ses matériels, est une opération délicate, qui doit être étudiée et orchestrée de façon rigoureuse. L’acquisition de nouveaux matériels, dans des bâtiments flambants neufs, est incontournable. Mais le déménagement des systèmes existants doit être pris en compte, que ce soit pour des raisons de « bon sens » et bien sûr pour des raisons économiques.
Le matériel dit « lourd » comme celui de la radiologie et de l’IRM en fait partie. L’enjeu est de taille et cela demande à ce qu’il soit envisagé plusieurs scénarii. Dans la réalisation de ce type de projet, certains facteurs doivent être pris en compte. Qu’ils soient d’ordres techniques, humains ou politiques, tous auront leurs influences.

    Début 2006 l’hôpital de Saint DIZIER démarre les travaux et se prépare à passer à l’action.
 

Mots clefs : IRM (imagerie à résonance magnétique), variantes, radiologie conventionnelle, analogique, numérique, nouvel hôpital, renouveau.

 

Abstract

    Moving an entire radiology department to another area in a hospital together with its equipment can be a tricky thing which requires planning ahead. New material must undeniably be purchased and fitted into the brand new buildings. But Nevertheless it is both common sense and money efficient to consider moving around the existing systems as well. Nevertheless, This includes hard core material such as the X-ray Unit and the RNM machines. The stakes are considerable and that is why various plans must be contemplated. In order to achieve this many elements must be taken into account, be they technical factors, human factors or political factors. All will play a significant part.

    In early 2006 work started in Saint Dizier Hospital. The hospital was ready to get down to business.


Key words: RMN (resonance magnetic nuclear), variant, conventional radiology, analogical, numerical, new hospital, revival.



Source : http://www.ch-saintdizier.fr/


D’un hôpital à l’autre
Participation au projet
d’équipement d’un service 
d’imagerie médical


Rapport de stage réalisé par : Cyrille VERALDO


Remerciements

    Il est d’usage de remercier l'ensemble des personnes qui ont contribué, directement ou indirectement, à la réalisation d'un travail comme celui-ci, ce que je ne manque pas de faire.
    Mais ce document n’est pas qu’un simple rapport de stage. Il est aussi l'aboutissement de quatre années de travail et de remise en question qui m’ont réellement passionné.
    Plusieurs personnes ont joué un rôle essentiel dans ce parcours et c’est donc pour moi l’occasion ici de les citer.

        Je remercie :

Je dédie ce travail de fin d’étude à mon père. Son souvenir m’a aidé à surmonter les épreuves.

Pour toi papa …



SOMMAIRE

Remerciements

Avant-propos
1 L’historique de l’Hôpital de Saint DIZIER
1.1      La genèse
1.1.1   Le monastère
1.1.2   Le nouvel hôpital
1.1.3   L'évolution du centre hospitalier
1.2      L’Hôpital de Saint DIZIER de nos jours
1.2.1   L’organigramme
1.3      L’Hôpital de Saint DIZIER de demain

 

PARTIE I : Equipement des salles de radiologie conventionnelle

2 Introduction

3 Descriptif de l’existant
3.1      Salle N° 1(Salle EPI)
3.2      Salle N° 2 (Salle VEGAS)
3.3      Salle N° 3 (ORION)
3.4      Informations complémentaires

4 Approche méthodologique 

4.1   Introduction
4.2  Les étapes de réflexion
4. 2.1   Première étape
4.2.2   Deuxième étape
4.2.3   Troisième étape
4.2.4   Quatrième et dernière étape 

5 Demande des utilisateurs

5.1      Problématiques
5.2      Analyse
5.2.1   Remarques
5.3      Diagrammes des avantages et contraintes des matériels par salle

6 Données financières

6.1      Budget prévisionnel
6.2      Stratégie financière
6.2.1   Perspective et argumentation
6.2.2   Anticipation

7 Etat de l’art du numérique

7.1   Le point sur la technologie numérique
7.1.1            La numérisation indirecte
7.1.2            La numérisation directe
7.1.3   Amplificateur de brillance et numérisation
7.1.4   L’alternative numérique directe

8 Variantes

8.1      Variante de base
8.1.1   Descriptif des salles : variante de base
8.1.1.1            Salle N° 2 
8.1.1.2            Salle N° 3
8.1.2   Analyse
8.1.3   Conclusion : Variante de base
8.2      Variante 1
8.2.1   Descriptif des salles : variante 1
8.2.1.1            Salle N° 2
8.2.1.2            Salle N° 3
8.2.2   Analyse
8.2.3   Conclusion : Variante 1
8.3      Variante 2
8.3.1   Descriptif des salles : variante 2
8.3.1.1            Salle N° 2
8.3.1.2            Salle N° 3
8.3.2   Analyse
8.3.2.1            Le capteur PALADIO
8.3.2.2            Analyse financière
8.3.3   Conclusion : Variante 2

8.4      Variantes miroir

8.4.1   Descriptif des salles : Variante miroir
8.4.1.1            Salle N° 2 et N°3 
8.4.2   Analyse
8.4.3   Conclusion : Variante miroir

8.5     Tableau de synthèse

9 Perspectives d’avenir

10 Conclusion 

PARTIE II : Implantation d'une IRM

 11 Introduction

 12 L’IRM

12.1    Salle d’IRM 1.5 Tesla
12.1.1 Implantation
12.1.2 Isolation de la salle
12.1.2.1         Le champ magnétique
12.1.2.2         Radio fréquence
12.1.2.3         Phonique
12.1.3 Alimentation électrique
12.1.3.1         Caractéristiques d’un réseau secouru
12.1.4 Refroidissement par eau
12.1.5 Traitement de l’air
12.1.5.1         Renouvellement d’air de la salle d’examens
12.1.5.2         Système de climatisation
12.2    Disposition de la salle
12.2.1.1         Les flux de circulation
12.3    Perspectives d’avenir
12.4    Conclusion

13 Conclusion générale

Annexes

Bibliographie

Liens Internet

Glossaire

Texte réglementaire et normatif

Sommaire

 

 Avant-propos

    Un perpétuel recommencement, voilà ce qui pourrait définir la vie d’un hôpital comme celui de Saint Dizier. Le rituel de l’historique de l’établissement, occupant le début des rapports de stage, prend ici tout son sens. Depuis le XVème siècle des Hommes se succèdent, oeuvrant à l’amélioration des soins de leurs concitoyens. Un nouvel hôpital est en train de voir le jour, d’autres Hommes y participent, mais leurs préoccupations traversent le temps.

    Apporter sa contribution à un tel projet, aussi modeste soit-elle, ne peut être qu’une source de motivation.

    Dans ce rapport traitant de l’équipement du service d’imagerie médical de l’hôpital de Saint Dizier, deux parties seront abordées.

I ère Partie 

    L’Equipement des salles de radiologie conventionnelle, sera consacrée à la méthodologie employée et les moyens mis en oeuvre pour aider à définir le matériel équipant le nouveau service de radiologie.

    Uniquement axée sur les salles de radiologie dite conventionnelle, il en découle des variantes. L’objectif est de répondre aux exigences identifiées, mais aussi d’amener des éléments de réflexion permettant l’émergence d’un choix consensuel.

 

II ème Partie 

    Quand on parle d’imagerie médicale, difficile de ne pas évoquer la Reine de la discipline : L’IRM

    Son principe de fonctionnement l’a place parmi les systèmes les plus sophistiqués et demande pour sa compréhension une certaine connaissance de la Physique des spins. Son installation est également spécifique et perçue comme délicate voir nébuleuse.

    C’est donc ici l’occasion, dans le cadre de l’équipement du nouvel hôpital de Saint Dizier, de traiter de l’Implantation d’une IRM. Il semblait d’autant plus opportun de traiter ce sujet, qu’il fait suite à une demande du cabinet d’architecte responsable de la réalisation du nouvel hôpital. Il sera présenté, les spécificités, techniques environnementales et structurelles liées au BTP (Bâtiment Travaux Public) lors d’une implantation d’IRM.

 

N.B. au lecteur : [Fig..] correspond aux numéros des Annexes.

Sommaire

1    L’historique de l’Hôpital de Saint DIZIER

1.1 La genèse

    L'établissement remonte au début du XVème siècle. C'était une « Maison de Charité » (dont la fondation officielle date du 23 juin 1670), composée de petites maisons données par les particuliers et des acquisitions faites par Messieurs les Administrateurs, toutes situées dans la Paroisse de GIGNY (à l'emplacement de l'actuelle Ecole GAMBETTA).

    En 1724, une « Renfermerie Royale » (déclaration du Roy en date du 18 juillet 1724), destinée à recueillir les mendiants, (hommes, femmes, enfants), à veiller sur eux et les faire travailler, venait compléter la Maison de Charité, dite également Hôtel-Dieu (300 mendiants étaient répertoriés).

     C'était une sorte de prison pour mendiants et vagabonds arrêtés par la Maréchaussée Royale.

     Cette renfermerie fut supprimée en 1733.

     La « Léproserie » ou « Maladrerie (1) » dont l'existence est établie par deux baux anciens de 1426 et 1466 avait été confiée par le Maire et les échevins de la ville de SAINT-DIZIER à Monsieur BOIVE ROT DE VILLIERS, Prêtre, à charge d'y retirer les lépreux.

     Cette léproserie était située sur la rive gauche de la Marne, au lieu dit « Le Port de la Madeleine » ou de « La Folie » ou encore de la « Maladrerie », bornée par la rue de l'Assomption, le chemin de l'abreuvoir et la route de JOINVILLE.

     Par un Arrêt du Roi Louis XIV, en date du 19 février 1694, Monsieur BRIQUET, alors Receveur de la Maison de Charité, sise dans le Faubourg de GIGNY, obtenait la réunion de la Léproserie ou Maladrerie à ladite Maison (ou Hôtel-dieu) (date de fermeture officielle de la Léproserie).

 

Maladrerie (de ladre, lépreux) = Hôpital de lépreux, au Moyen-âge.

Sommaire

1.1.1 Le monastère 

    C'est sur cet emplacement (les terrains étaient devenus la propriété des époux PAQUOT) que fut construit en 1863 le Monastère des Dames de l'Assomption qui devait devenir en juillet 1911, après sa reconstruction, le nouvel Hôpital Hospice de SAINT-DIZIER.

   Officialisation de l'Hôtel-Dieu: d'après la législation de l'époque, aucun établissement destiné à recevoir et à soulager les pauvres ne pouvait être fondé sans l'autorisation du Pouvoir Royal.

    Le 20 janvier 1726, les habitants de la Ville de SAINT-DIZIER adressèrent une lettre au Roi Louis XV, pour l'obtention des lettres patentes, ainsi qu'un mémoire rappelant que l'Hôpital a été fondé un siècle auparavant grâce aux aumônes et legs de ses habitants.

    Le 8 octobre 1756 à FONTENAIBLEAU, Louis XV (2) officialisait l'Hôtel-Dieu par lettres patentes, confirmant tous les dons, legs et donations faits auparavant.

    Le 26 octobre 1773, la Commission Administrative de l'Hôtel-Dieu fit appel à la Congrégation des Soeurs de Saint Vincent de Paul, (de Saint Charles de NANCY) pour assurer les services et les soins.

    Durant cette longue période, l'organisation de l'Etablissement resta stationnaire; seul son nom changea: Hôtel-Dieu, Hospice Sainte Catherine de GIGNY, Hôpital du Jard, Hospice Civil.

 

    (2) Louis XV, dit "le Bien Aimé" = Roi de FRANCE né en 1710 et mort en 1774. Il hérite de la couronne de FRANCE à l'âge de 5 ans. De 1715 à 1726, le pouvoir  est assuré par la Régence du Duc Louis Philippe d'ORLÉANS

 Sommaire

1.1.2 Le nouvel hôpital 

    L'acte de vente fut signé le 1er février 1904 entre:

    Madame Francis MAC DONELL, en religion Soeur Marie-Catherine du Bon Pasteur, Supérieure Générale de la Congrégation des Dames de l'Assomption PARIS-AUTEUIL (Congrégation reconnue par décrets des 5 mars 1856 et 6 mai 1858. dissoute par décret du 27 décembre 1906) et Monsieur Hector BARE, Administrateur de l'Hospice Civil (rue Godard Jeanson - site actuel du Centre Hospitalier)

     Malheureusement, la réalisation définitive de la vente des ruines de l'ancien couvent n'a pu avoir lieu qu'à la date du 5 juillet 1907.


 
(Illustration 'lib A. GAUTHIER, St-Dizier')

    La réalisation du Nouvel Hôpital Hospice fut confiée à l'Architecte Monsieur R. LEAUTEY

    Les travaux commencés en avril 1908 furent terminés en août 1910.

    Le service de ces deux grandes ailes se complète par les dépendances d'usage, qui leur sont communes, telles que tisanerie(3), chambres d'isolement, chambres payantes, lavabos, baignoires, W.C ...

(3) Tisanerie : Salle de détente

                          
Chambre 1ère classe                                             Salle de malades

(Illustration 'A. BRULLIARD maître imprimeur - saint dizier')

 Sommaire

    Le Service Chirurgical, situé au premier étage, se complète par:  

    Une salle d'opérations aménagée avec tout le confort de l'époque, largement éclairée de jour et de nuit, pouvant être chauffée en tout temps à haute température, grâce à un système de raccordement à une chaudière spéciale: elle est assurément la plus moderne des salles d'opérations de cette Région.
 

                      
Equipe médicale
                                                       Salle d'opération

(Illustration 'A. BRULLIARD maître imprimeur - saint dizier')
                                               

    Il en est de même de la salle de Radiographie, dont une partie des appareils a été mise à la disposition de l'Hôpital par le Docteur MOUGEOT, Médecin Chef.

 Sommaire

1.1.3 L'évolution du centre hospitalier

    Pour faire la transition entre l'Hôpital Hospice de 1911 et l'Etablissement d’aujourd'hui, voici le bref résumé d'un rapport, établi en 1975, sur l'évolution du Centre Hospitalier Général de SAINT-DIZIER.

    Il rappelait, entre autres, les changements les plus marquants des années précédentes:

 

1.2    L’Hôpital de Saint DIZIER de nos jours

    Pôle de référence pour la prise en charge des Urgences sur le secteur, l'hôpital de Saint Dizier est un établissement polyvalent de 281 lits à orientation Médecine Chirurgie Obstétrique et 94 lits de Maison de Retraite. Son Service d'accueil des urgences (SAU), son plateau technique conséquent, sa réanimation, son Unité de Soins Intensifs de Cardiologie (USIC) étendent son attractivité aux départements voisins : Marne et Meuse.

                                                    Entrée consultations externes                                                         Allée  princicale

                                                                                       
                                                       Source : http://www.ch-saintdizier.fr                                                             Source : http://www.ch-saintdizier.fr 

Sommaire
                                                  

    Sa maternité de niveau IIB est associée à une unité de Néonatalogie avec Soins Intensifs et assure plus de 1000 accouchements par an.

    L'établissement a été accrédité en 2001. Il entre dans une seconde procédure d'accréditation qui sera réalisée par la Haute Autorité de Santé (HAS).

1.2.1 L’organigramme

    L’organisation de l’hôpital de saint Dizier a été effectuée en fonction des exigences de la nouvelle gouvernance. L’ensemble des services a été réorganisé par pôle.

Sommaire

1.3    L’Hôpital de Saint DIZIER de demain


Image de synthèse du nouvel hôpital (2008) de St Dizier Source : Cabinet d'architecture BARBOSA

     L’accréditation des hôpitaux, la T2A, la nouvelle gouvernance et le plan hôpital 2007, ont impulsé une nouvelle dynamique aux centres de soins. Le monde des soins change ; l’heure est à la restructuration. A ce jour les bouleversements qui s’opèrent sont majeurs. Dans un souci d’optimisation des dépenses de santé, la politique actuelle est au regroupement des structures et des compétences dans des pôles de santé (Cf. Chapitre 1.2.1)

    Les zones pavillonnaires tendent à disparaître pour laisser la place à des plateaux techniques. Saint Dizier n’échappant pas à la règle, la sous-préfecture de la Haute Marne voit commencer les travaux de construction de son nouvel hôpital au mois de mars 2006 pour le terminer courant 2008. 

    Le futur hôpital se trouve à la sortie de Saint Dizier en direction de Bar le Duc. Implanté sur un terrain de 11 Hectares, le bâtiment aura une SDO (Surface Dans Oeuvre) de 35000 m². Le site sera pourvu de 500 places de parking visiteurs et 400 places pour le personnel.

     La capacité d’accueil patient sera identique à celle actuelle. 287 lits de Médecine Chirurgie Obstétrique (MCO) et 90 lits de long séjour. Le montant des travaux est estimé à 52 M€ HT. Il est consacré 11 M€ pour tout le matériel, dont 9 M€ pour celui biomédical. Le déménagement est prévu courant 2008.

  Sommaire

PARTIE I : Equipement des salles de radiologie conventionnelle

2    Introduction      

    Bien acheter, utiliser au mieux les finances allouées, choisir les bons dispositifs médicaux, telles sont les préoccupations de l’ingénieur biomédical.

    L’achat d’un matériel pourrait être défini comme étant un ensemble d’étapes et de paramètres composés de constantes et de variables. Le budget en est la pierre angulaire, mais le choix s’avère être une étape tout aussi importante. Etayé par une solide réflexion en concertation avec les différents acteurs et décideurs, il permet de justifier l’investissement et d’optimiser l’utilisation du futur matériel.

    Il est à remarquer, qu’il est devenu courant de devoir justifier sa décision à son établissement, mais aussi à la concurrence.  Alors s’agit-il de faire le « bon choix » ? Pas de recette miracle ! La pratique démontre que ce « bon choix » n’est qu’un concept, une vue de l’esprit. Il serait sûrement plus juste de le définir comme étant l’objectif de tendre vers un compromis maximal.

    Cependant, la ligne directrice de la pertinence d’un choix de matériel, quel qu’il soit et dans l’absolu, dépend de la mise en adéquation des besoins du demandeur et de la technologie disponible sur le marché.

    Ce travail a donc pour objectif, de créer une réflexion sur le sujet du déménagement et/ou du renouvellement du matériel de radiologie conventionnelle de cet hôpital, afin d’en définir les grands axes sous forme de variantes. 

    La méthodologie employée, en théorie, est somme toute simple. Elle est alimentée par un ensemble de données techniques, financières et de desideratas des différents utilisateurs. Mais en pratique, faire concorder ces éléments afin d’arriver à un consensus, peut très vite ressembler à « un casse-tête chinois »

 Sommaire

3    Descriptif de l’existant 

    Le service de radiologie actuel compte 3 salles « conventionnelles » équipées comme suit :

 

3.1 Salle N° 1(Salle EPI)

Type de matériel

Constructeur

Fournisseur

Modèle

Année

Générateur

General electric

General electric

MPG50

03/06/1994

Table

non télécommandée

General electric

General electric

COMPAX 40 E

14/12/1994

Suspension

General electric

General electric

XT

03/06/1994

POTTER mural

General electric

General electric

SG60

03/06/1994

Panoramique dentaire

TROPHY

TROPHY

OP100

10/05/1994

Générateur panoramique

TROPHY

TROPHY

OTHA100

10/05/1994

  Sommaire

3.2 Salle N° 2 (Salle VEGAS) 

Type de matériel

Constructeur

Fournisseur

Modèle

Année

Générateur

SIEMENS

SIEMENS

AUTOMAT 60 HF

24/08/1991

Table télécommandée

SIEMENS

SIEMENS

SIREGRAPH D2M

24/08/1991

Amplificateur de brillance  (Origine)

SIEMENS

SIEMENS

Optilux compact D

24/08/1991

* Amplificateur de brillance (en remplacement)

ATS

CGEM

9 CD 100

04/05/1998

Suspension

SIEMENS

SIEMENS

3DY

24/08/1991

POTTER mural

SIEMENS

SIEMENS

C

24/08/1991

* Amplificateur de brillance à récupérer éventuellement

Sommaire

3.3 Salle N° 3 (ORION)

Type de matériel

Constructeur

Fournisseur

Modèle

Année

Table télécommandée

MECALL

DIGIT

SUPERIX 64

13/05/1994

Amplificateur de brillance

ATS

DIGIT

12 RH XD

13/05/1994

Système de numérisation

ATS

DIGIT

ESI 2

13/05/1994

 

Sommaire

7    Etat de l’art du numérique

7.1 Le point sur la technologie numérique

    Afin d’aborder les différentes propositions dans les prochains chapitres en toute connaissance de cause, il est bon de faire un tour d’horizon de la technologie qui supplante progressivement le film argentique.

     L’objectif n’est pas de dresser une liste exhaustive des avantages et des inconvénients des différentes technologies, mais simplement de mettre en relief les grandes lignes qui permettront de mieux aborder les choix suggérés dans les chapitres suivants.

    Il est à remarquer deux grandes familles de technique de numérisation de l’image radiologique, qui sont la numérisation indirecte et la numérisation directe.

 

 7.1.1 La numérisation indirecte 

    Cette technologie utilise les plaques photo stimulables appelées aussi des ERLM (Ecran Radio luminescents à Mémoire) faisant partie de la famille CR (Computed Radiographie)

    La récupération de l’image s’effectue en deux phases :

  1. Sensibilisation d’une plaque au phosphore, par la transformation des photons X en lumière par l’écran renforçateur de la cassette. La longueur d’onde de la lumière transmise par cet écran renforçateur peut varier suivant les constructeurs. (Ex : le rouge chez AGFA) L’image est « mémorisée » par la plaque jusqu’à sa lecture dans un numériseur dédié.
  2. Ouverture de la cassette et lecture de la plaque par le numériseur, en stimulant l’ERLM par un faisceau lumineux. L’écran est réinitialisé en étant exposé à une lumière blanche de forte intensité (la station d’effacement). Il est replacé par le numériseur dans sa cassette, pour être de nouveau utilisé par le technicien d’imagerie médicale.

    N.B. : La résolution standard est de 200µm. Mais les derniers lecteurs permettent de travailler à 100µ et 50µ pour la mammographie.

 

    D’une manière générale l’utilisation des ERLM offre un compromis intéressant entre la radiologie à développement sur film argentique et la radiologie numérique à capteur plan. La possibilité de corriger le contraste et la luminosité de l’image en post-acquisition, ainsi que de diriger les examens vers un PACS (Package Archiving and Communication System), fait partie des avantages de cette technique.

    Cependant, la cassette reste ici le support indispensable dans le processus d’acquisition de l’image. Mais les inconvénients inhérents à ce support, comme la contrainte de la manutention et sa relative fragilité persistent.

Sommaire

 7.1.2 La numérisation directe

    Cette technologie dite Direct Radiography (DR) utilise des capteurs numériques appelés aussi capteur plan [Fig.9 à Fig.11]. Il existe actuellement, deux types de capteurs qui sont :

  1. Les capteurs à conversion directe [Fig.7], qui transforment directement les photons X en signaux électriques, au contact d’une plaque de Sélénium amorphe (Ex : HOLOGIC (DR 1000), TOSHIBA (Dyna Direct))
  2. Les capteurs à conversion indirecte [Fig.8], qui transforment dans un premier temps les photons X en photons lumineux, en utilisant du Iodure de Césium (CsI) puis dans un deuxième temps les photons lumineux en un signal électrique. La formation de ce dernier provient d’un scintillateur couplé soit avec :

    Une couche de Silicium amorphe déposée sur une matrice de TFT (Thin Film Transistors) (Ex : TRIXELL)

    Un ou plusieurs CCD (Charge Couple Device) recueillant l’image, après focalisation de l’image par un guide de lumière conique, comme le capteur PALADIO.

    Ces deux types de capteurs peuvent se présenter soit sous forme monobloc (Mono dalle) soit en éléments juxtaposés (Type mosaïque)

    Des progrès constants sont effectués par les constructeurs. TRIXELL, un des leaders de cette technologie propose des capteurs grands champs, de plus en plus performants comme le PIXIUM 4600 (535 X 490 à 143 µm).  Et l’arrivée de la nouvelle génération de ces grands champs, permettant la réalisation d’examens dynamiques de qualité, ne saurait tarder.

    Cette technologie est donc sans aucun doute l’avenir de la radiologie.

Sommaire

7.2 Amplificateur de brillance et numérisation

     L’amplificateur de brillance [Fig.4] permet de transformer les photons X en lumière pour être en suite récupérée par un tube analyseur [Fig.6] suivie d’une conversion analogique/numérique, ou par une caméra CCD [Fig.5]

 

    Ce système a l’inconvénient :

 

    L’avantage principal est sans aucun doute la présence d’une scopie. Cependant, et malgré la performance des systèmes informatiques actuels (qui ont permis d’optimiser la qualité de l’image et son traitement), ce mode de numérisation doit trouver le compromis entre, résolution et cadence image.

 

    Attention, tout est relatif, ce système était à la pointe de la technologie, donnait et donne d’ailleurs encore satisfaction. Mais la multiplicité des systèmes et leurs performances croissantes, rend l’analyse plus critique.

Sommaire

7.3 L’alternative numérique directe

    Face à la numérisation indirecte, utilisée et connue par le service de radiologie de l’hôpital de Saint DIZIER (avec les ERLM de chez AGFA), la numérisation DR apporte sans contexte un certain nombre d’avantages. En voici une liste non exhaustive.

    Diminution de la dose au patient :

 

    Gain de temps :

 

    Suppression des cassettes entraînant la disparition : 

 Sommaire

    La numérisation de l’examen permet (en général) :

 

    Ergonomie

 

    Les inconvénients identifiés sont :

Sommaire

 

 Sommaire

PARTIE II : Implantation d’une IRM

11    Introduction

    Cette deuxième partie présente les contraintes et les caractéristiques techniques, liées à l’implantation de matériel lourd, comme l’IRM (toujours dans le cadre de l’hôpital neuf de Saint DIZIER) Ces données sont essentiellement liées au BTP (Bâtiment Travaux Public) et même si elles ne concernent pas directement l’ingénieur biomédical, celui-ci peut en fonction des circonstances, devenir une interface utile.

    D’autre part, il est assez difficile de trouver des renseignements sur ce sujet, qui, il est vrai, reste particulier et souvent réservé aux constructeurs ou aux spécialistes du genre. Il semblait, par conséquent, intéressant d’aborder les spécificités de mise en place technique de l’IRM.

    Le jour où l’ingénieur biomédical est amené à participer à un tel projet, quelques informations et recommandations dans le domaine, peuvent permettre de gagner du temps et de l’argent. Car il ne faut pas oublier que tous les travaux d’aménagement et de mise en conformité des lieux, sont à la charge et sous la responsabilité du client.

 

Exemple d’une IRM


GYROSCAN PHILIPS  ACHIEVA 3 Tesla Quasar Dual Gradients 271
Source : Documentation PHILIPS
 

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12    L’IRM

12.1 Salle d’IRM 1.5 Tesla

    Les informations suivantes proviennent, d’une IRM SIGMA MRI EXCITE 1.5 Tesla de chez General Electric et donnent un ordre d’idée des spécifications de ce type de matériel. Mise à par le poids plus faible du statif de Philips, on retrouve globalement les même valeurs et contraintes chez tous les constructeurs.

 

12.1.1 Implantation

    D’une manière générale, il est possible d’implanter une IRM quasiment n’importe où (à partir du moment où le volume de la cage de Faraday est respecté). Pour information, une cage de Faraday [Fig.22] vaut environ 65K€ « clef en main » . Un spécialiste (un cagiste) se charge du montage.

 

    En portant son choix sur un local il faut s’assurer :

    N.B. : Il est possible de déplacer l’aimant sur des plaques de répartition de charge.

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12.1.2 Isolation de la salle

    Il faut bien sûr tenir compte de l’environnement, mais le montage d’une cage de Faraday adaptée pour limiter les perturbations RF (ondes Radiofréquences) et l’ajout de panneau de mumétal pour contenir les lignes de champs, permettent un fonctionnement optimal. L’isolation phonique doit être également assurée.

 

12.1.2.1 Le champ magnétique

    Les caractéristiques du champ magnétique [Fig.20] et [Fig.21] mesuré sur un site, peuvent être légèrement différentes de celles indiquées sur un plan. Elles sont susceptibles d’être affectées par certains effets de concentration dus à la présence d’objets ferromagnétiques ou par d’autres champs ambiants, y compris par le champ magnétique terrestre.

    Il est impératif de veiller à ce que la ligne des 5 Gauss (dans tous les axes) ne soit pas présente dans les zones accessibles au « public » *

    Cette zone également appelée 0.5 mT (mili Tesla), est la zone dans laquelle les porteurs de pace maker, ou de pompe à insuline, ne doivent pas entrer.

    Suivant l’épaisseur et la nature des murs, on peut augmenter l’atténuation, pour contenir les lignes de champs (essentiellement celle des 5 Gauss)

    Il faut veiller à tout l’environnement de l’IRM susceptible de perturber, ou d’être perturbé, par les masses métalliques en mouvement [Fig.21] (Cf. Tableau)

    Lors de la mise en service de l’IRM, une correction de la géométrie de l’image est effectuée en fonction de la salle. Cette déformation dépend des masses métalliques statiques, situées à proximité du statif.

* Des recommandations sont émises par l’ICNIRP (International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection) 

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Certains équipements utilisés dans l’environnement du champ de fuite magnétique peuvent perturber le champ source
ou être perturbés par celui-ci.

Valeurs maximales admissibles (GAUSS et mTesla)

Distances (m)

Equipements

x

y

z

 

0,5 GAUSS

0,05 mT

 

3,8

3,7

6,6

Gamma caméras

1 GAUSS

0,1 mT

3,3

3

5,7

Scanners – Cyclotrons - Microscope électroniques - Accélérateurs linéaires, Amplificateurs de brillance, Moniteurs couleurs – Tomographes - Lithotripteurs Ultrasons

3 GAUSS

0,3 mT

2,7

2,6

4,5

Transformateurs de puissance - Circulation des véhicules (voitures, camions, engins de transport divers) pour aimants à blindage actif voir le tableau de la sensibilité aux masses en mouvement.

 

5 GAUSS

0,5 mT

 

2,5

2,5

4

Stimulateurs cardiaques - Neuro stimulateurs – Porteurs de pompe à insuline - Circulation du public

10 GAUSS

1 mT

2,2

2,2

3,5

Bandes magnétiques - disques magnétiques, cartes de crédit - Moniteurs – Pompes électriques – Montres mécaniques – Tubes à rayon X – Moniteurs monochromes – Centraux téléphoniques – Lits d’hôpital – Chariots métalliques – Armoires électriques

 

30 GAUSS

3 mT

 

2

2

2,8

Moniteurs E.C.G – Lecteurs codes barres

 

50 GAUSS

5 mT

 

1,9

1,9

2,6

Téléphones – Détecteurs de métal

Tableau des Sensibilités de l’aimant aux masses magnétiques en mouvement IRM 1,5 SIGMA EXCITE  Source GE

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5 Gauss = 0.5 mT

1 T = 10000 Gauss

Pour donner un ordre d’idée, le champ magnétique terrestre (sous nos latitudes et à la surface) :  ± 50 mT soit 0.5 G


12.1.2.2 Radio fréquence

    La cage de Faraday doit procurer une atténuation minimum de :

 

12.1.2.3 Phonique

Système générateur

Niveau sonore en dB (A)

Salle de contrôle

55

Local technique

75

Salle d’examen (en acquisition)

120 (bande passante : de 20 Hz à 20 KHz)

IRM 1,5 SIGMA EXCITE  Source GE

    Le niveau sonore au centre de l’IRM en cours d’examen (pour un patient) est d’environ 120dB

    L’atténuation du niveau sonore par les parois aux salles adjacentes, doit être au minimum de 40 dB (A) (Ce qui correspond environ à l’atténuation d’une cage de Faraday)

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12.1.3 Alimentation électrique 

Réseau

Triphasé N+T 

Puissance

Instantanée = 80 KVA (T < 5s)

 

Stand by = 13,4 KVA

Tension nominale

380 / 400 / 415 ± 1%

Fréquences

50/60 Hz ± 3 Hz

Facteur de puissance

0,9

Résistance apparente du circuit d’alimentation  £ 0,2 Ohm à 380 V

<0,32 Ohms à 480 V

    N.B. : Le réseau doit être totalement indépendant des autres réseaux susceptibles d’être générateurs de parasites (ascenseurs, climatisation, salles de radiologie avec changeur de films rapides …)

 

    Qualité du réseau :

Taux d’harmonique global  < à 5 %

    N.B. : Un enregistrement des perturbations du secteur sur une période continue de quinze jours (avant la livraison du matériel) permet de connaître l’importance et la fréquence de ces perturbations. L’analyse de ces résultats permettra de déterminer si les équipements régulateurs doivent être installés.

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12.1.3.1 Caractéristiques d’un réseau secouru 

Réseau

Monophasé + T - secouru

Puissance

2000 VA

Tension

230 V ± 10 %

Fréquence

 50 / 60 Hz  ± 3 Hz

 

12.1.4 Refroidissement par eau

    Alimentation en eau pour système de refroidissement dédié

    Qualité de l’eau :

Paramètre

Valeurs

PH (Potentiel Hydrogène)

6 à 8

TH (Titre Hydrotimétrique = dureté)

7 à 10° TH soit 106,8 à 142,4 ppm de CaCO3

(1° TH = 17,8 ppm ou 10,3 mg de CaCO3)

Filtrage

25 à 50 mm

Quantité de particule en suspension < 10 mg/l

Température d’entrée

6 à 12 °C

Différence de pression d’eau

2,5 bars MAX

Pression d’entrée

6 bars MAX (600 KPa)

Valeurs de GE Medical Systems Sigma MRI EXCITE 1,5 T

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12.1.5 Traitement de l’air

 

Température

°C

Gradient

°C / h

HR %

Sans condensation

Filtration des particules

%

Gradient

% HR

Dissipation du matériel

Salle d’examens

< 21

3

30-60

/

5

4,6 KW

Salle de contrôle

15-32

3

30-75

/

5

1,48 KW

Local technique

15-24

3

30-75

/

5

18,4 KW

Local diagnostique

15-32

3

30-75

/

5

/

Valeurs de GE Medical Systems Sigma MRI EXCITE 1,5 T

  

12.1.5.1 Renouvellement d’air de la salle d’examens

    L’évaporation de l’hélium nécessite une ventilation avec un apport de 5% d’air neuf et en cas de Quench, un renouvellement d’air de 12 Vol/h assurant un pourcentage d’oxygène ambiant supérieur à 18 %.

    Cette ventilation doit être indépendante du circuit normal et pourra être déclenchée par le contrôleur d’oxygène installé dans la salle d’examens. Le détecteur d’oxygène doit être placé au plafond au dessus de l’aimant.

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12.1.5.2 Système de climatisation

    La dissipation thermique d’une IRM est d’environ 4 KW/h

    La dissipation thermique du matériel situé dans le local technique est d’environ 12 KW/h

 

    N.B. : Ces valeurs peuvent varier en fonction des constructeurs, voire même des modèles.

  

12.2 Disposition de la salle

    A l’instar de la disposition des salles de radiologie conventionnelle (Cf. Chapitre 10), l’IRM a lui aussi ses petits problèmes. Dans un cas comme dans l’autre, le manque de place en est la cause, ce qui, là encore,  est particulièrement regrettable. Il fallait donc, disposer tant bien que mal, le scanner et l’IRM dans la surface donnée [Fig.1]

    Conséquence : Nous pouvons remarquer que la salle d’IRM possède deux portes, ce qui n’est pas courant. Cette deuxième porte augmente la probabilité de voir se dégrader l’image. Dans le temps l’étanchéité des portes de la cage de Faraday se dégradera et occasionnera des fuites RF.

    N.B. : Le coût d’une porte supplémentaire est d’environ 4K€.

 

    Dans tous les cas il faut rendre cohérent la disposition de la salle avec le reste du service et notamment avec les mouvements des patients alités et ambulatoires, les flux patients. (Faut-il encore avoir suffisamment de place ?) 

    Après avoir tenté de trouver une autre disposition, il fallut se rendre à l’évidence, la deuxième porte offre le meilleur compromis.

Sommaire 

12.2.1.1 Les flux de circulation

    Au moment de la disposition de la salle, les problèmes inhérents à la circulation des patients et du personnel doivent être pris en compte. Ce travail est réalisé en collaboration avec les futurs utilisateurs et les personnes responsables des bâtiments.

 

    Il vaut veiller :

Pour le patient

Pour le personnel

 

12.3 Perspectives d’avenir

    Pour le nouvel hôpital de Saint Dizier, même si les travaux de terrassement n’ont commencé que mi-juin 2006, déjà les prévisions d’équipements et la plupart des réservations (électrique, climatisation, charge au sol, etc.) pour le matériel sont faites.

    Le choix du futur matériel n’étant pas encore défini, les différentes réservations citées plus haut, sont effectuées en prévision de l’installation d’un matériel plus « exigent »

    Pour l’IRM, le standard est le 1,5 Tesla. Mais dans deux ans ?

    C’est pour cela que la dalle de la future salle d’IRM, sera renforcée par un pieux supplémentaire, qui permettra le cas échéant de supporter un 3 Tesla (Poids : ≈ 10 Tonnes)

    N.B. : En fonction de l’environnement, la cage de Faraday peut être modifiée afin d’accueillir un 3 Tesla.

Sommaire 

12.4 Conclusion

    L’installation d’une IRM est pour un établissement, un projet d’équipement d’envergure et y participer activement jusqu'à la mise en service, doit faire partie des missions de l’ingénieur biomédical.


 13    Conclusion  générale

    La première partie m’a permis de découvrir et d’approfondir mes connaissances dans les nouvelles technologies de la radiologie. Le mécanisme du choix en prenant en compte de l’ensemble des éléments (finances, technologie, desiderata, etc.) a été également une démarche  instructive.

    Quant à l’IRM, la partie liée à son implantation était pour moi une grande inconnue. J’ai donc particulièrement apprécié de la traiter et d’en apprendre les spécificités.

    Mis à part la découverte des différents matériels et technologies, ce stage m’a donné l’occasion d’avoir un regard plus intimiste sur le métier pour lequel j’ai été formé.

    Après avoir exercé plus de 10 ans comme technicien biomédical, se glisser dans la peau d’un ingénieur biomédical à l’hôpital de Saint Dizier, fut enrichissant. Grâce à mon maître de stage, j’ai pu appréhender, mais aussi vivre, certaines tâches particulières de ce métier.

    J’ai eu également la chance de bénéficier du ressenti de M. AMANN dans sa toute récente prise de fonction. Echange de point de vue, d’idées et d’expérience, dont je lui suis très reconnaissant.

    En passant « de l’autre côté » j’ai pu ainsi me projeter dans un futur, plus ou moins proche ; ce qui m’a permis de renforcer mes convictions à suivre cette nouvelle voie.

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Annexes


 

Sommaire

Plan du service de radiologie

de l’hôpital de Saint Dizier (2006) [Fig.3]
 

Sommaire

Schéma de principe d’un amplificateur de brillance [Fig.4]


Source : http://www.metz.supelec.fr

 

Synoptique d’une chaîne image de radiologie [Fig.5]


Source : http://www.metz.supelec.fr

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Schéma de principe d’un tube analyseur [Fig.6]


Source :Illustration Microsoft

 


Source :HOLOGIC [Fig.7]

 Les capteurs à conversion directe, absorbent les photons X et génèrent directement un signal électrique. Il n’est plus nécessaire d’avoir d’écrans renforçateurs, ou d’étape intermédiaire dans le processus de conversion

 

 Sommaire


Source :HOLOGIC [Fig.8]

Les capteurs à conversion indirecte, absorbent les photons X et génèrent des photons lumineux, lesquels sont détectés par un ensemble photodiode. A cause de la création de lumière, sa dispersion (Light Scatter) pause des problèmes de qualité d’image.

 


Source GE Healthcare

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Synoptique du fonctionnement d’un détecteur [Fig.10]


Source GE Healthcare

 

Photo d’un détecteur [Fig.11]

Source GE Healthcare

Sommaire

Schéma de principe d’une Cellule à Effet Peltier (CEP) [Fig.12]


Source : http://www.seem-semrac.fr

 


Baccara Paladio [Fig.13]


source DMS/APELEM

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Baccara Paladio source DMS/APELEM

 

Salle capteur plan DEFINIUM [Fig.14]


SourceGE Healthcare

Sommaire 

Salle capteur plan VERTIX FD [Fig.15]


Source :SIEMENS

 

BuckyDiagnost FS Compact [Fig.16]           DigitalDiagnost VM Compact [Fig.17]

                       
  Philips medical                                                 Philips medical

 Sommaire

Table télécommandée conventionnelle AXIOM ICONOS R200 [Fig.18]


Source :SIEMENS


 

Table télécommandée conventionnelle OMNIDIAGNOST [Fig.19]


Source :Philips Medical

 Sommaire

 


 
Ligne de champs de l’ IRM SIGMA EXCITE Source GE [Fig.20]

Sommaire



 Sensibilité de l’aimant aux masses magnétiques en mouvement IRM SIGMA EXCITE  Source GE [Fig.21]

Sommaire


Source: Documentation Philips Systèmes Médicaux

Sommaire

Bibliographie

 

Ouvrages :

Titre

Edition

ISBN

Auteur(s)

Dictionnaire Médical

Masson

2-225-83590-X

A. & L. Manuila

P. Lewalle

M. Nicoulin

Guide du constructeur en bâtiment

Hachette

Technique

2011803683

R. Adrait

J-P Battail

D. Sommier

Mémo Formulaire

Educalivre

2-7135-1190-9

Y. Déplanche

Le petit DICOBAT

(Dictionnaire général du bâtiment)

ARCATURE

2-9504805-2-7

Jean de VIGAN

 

 Sommaire

Liens Internet 

Achats et code des marchés publics  :

http://www.achats-publics.fr

http://www.sante.gouv

http://www.achatpublic.com

http://www.minefi.gouv.fr

http://www.sciencedirect.com

http://www.engnetglobal.com

Glossaire

Accréditation des hôpitaux : Procédure visant à améliorer la qualité des soins. Diriger par l’HAS (Haute Autorité en Santé) cette accréditation dans deuxième version, est renommé Certification des établissements de santé.

Cellule à Effet Peltier (CEP) : appelé aussi module thermoélectrique, est un assemblage d’éléments semi-conducteurs, qui alimenté fait apparaître une « face froide » absorbant des calories et une « face chaude » qui dissipe des calories.

DICOM : Digital Imaging and Communication in Medecine. Imagerie numérique et communication en médecine.

Efficacité Quantique de Détection (DQE) : Exprime le rendement des rayons X. La DQE est le rapport du carré « signal/bruit d’entrée » au rapport du carré « signal/bruit de sortie »       

ICNIRP : (International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection) Emet des recommandations pour la protection des personnels en regard des champs électromagnétiques.

IRM : Sigle de Imagerie par résonance Magnétique. Examens réalisé en utilisant cette technique.

Lavement baryté (angl. Barium enema) : Introduction, par voie rectale, d’une solution de sulfate de baryum, en vue d’une exploration radiologique du gros intestin.

Maternité de niveau 2B : Définition des exigences des pratiques périnatales en fonction des niveaux. Les modalités d’organisation et les conditions techniques de fonctionnement des établissements de santé (publics et privés) pratiquant l’obstétrique, la néonatalogie et la réanimation néonatale, sont définies dans les Décrets n°98-899 et n°98-900 du 9 octobre 1998.

MCO : Médecine Chirurgie Obstétrique

MUMETAL : (µmétal) matériau à perméabilité magnétique élevée, employé pour protéger certains composants ou sous-ensembles d’un champ magnétique perturbateur ou pour la réalisation de chambres blindées par exemple dans le secteur médical.

Nouvelle gouvernance : Réforme concernant, l’organisation et la planification des établissements de santé en France.

PACS : (Package Archiving and Communication System) Système informatique structuré, permettant le transfère et l’archivage d’images médicales au format DICOM.

Pieux : (en bâtiment) Système de transfère d’effort d’une superstructure vers une couche solide, économiquement acceptable. Cette fondation s’apparente à une construction sur pilotis.

Plan hôpital 2007 : vise à rénover l’hôpital, par la :

- Relance de l’investissement

- Tarification à l’activité (T2A)

- Simplification de la planification

- Faciliter le rapprochement des structures publiques et privées

- Mission d’expertise et d’audit hospitalier (MEAH) 

Potter mural : Système vertical, permettant d’accueillir des cassettes de radiographie, pour effectuer essentiellement des examens pulmonaires

Scopie : Terme de radiologie. Visualisation d’une image anatomique dynamique sur un moniteur vidéo, pendant une émission de rayons X.

SDO : (Surface Dans Œuvre) Surface total d’un bâtiment, à l’exception des cages d’escaliers et des cages d’ascenseurs.

Spin : Physique nucléaire. Mouvement de rotation des particules élémentaires sur elles-mêmes.

T2A : Tarification A l’Activité, consiste à financer les établissements de santé en fonction de leur activité réelle dans le champ MCO. Sa mise en place est progressive.

Voûtain : Quartier ou portion de voûte

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Texte réglementaire et normatif

 - Code du Travail :

Article R.232-2 Relative aux conditions de travail (Partie réglementaire)

Article L.231 Relative aux condition de travail (Partie législative)

- Directive 96/29/Euratom du conseil du 13 mai 1996 fixant les normes de base relative à la protection sanitaire de la population et des travailleurs contre les dangers résultant des rayonnements ionisants

- ENV 50 166-1 : Protection des êtres humaines vis à vis des champs électromagnétiques basse fréquence (0 à 10 kHz).

- Norme NFC 15-160 relative aux règles générales de production et d’utilisation de rayon X. Ex : renouvellement d’air pour une salle
RX = 3 vol / h minimum


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