Avertissement
Si vous arrivez directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé pendant la période de formation et constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées aux technologies biomédicales. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part . L'objectif de la présentation sur le Web est de permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture...
BONNE PRATIQUE DE LA COOPERATION BIOMEDICALE INTERNATIONALE
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Photo Amemeou
Marcellin Kouassi Amemou
Photo Aubin
Aubin MPASSI
Référence à rappeler : Bonne pratique de la coopération biomédicale internationale, O. TOURE, M. AMEMOU, A. M'PASSI, Projet d'intégration, Certification Professionnelle ABIH, UTC, 2010-2011
URL : http://www.utc.fr/abih ; Université de Technologie de Compiègne
RESUME

Dans le but d’améliorer de façon continue la qualité des soins dans les hôpitaux et les pratiques professionnelles, les services biomédicaux de certains pays manifeste une volonté d’échange d’expérience et d’ouverture à d’autres services biomédicaux experts.
Ce projet présente les différentes actions à mettre à mettre en œuvre pour la bonne pratique de la coopération biomédicale et propose une grille d’évaluation
.

Telechargement de la grille d'autodiagnostic de la Bonne Pratique de la Coopération Internationale
Grille_Autodiagnostique_BPAC_Coope_Biomedicale

Mots clés :Bonne pratique - Activités connexes - Cooperation biomedicale - Actions menées

ABSTRACT

In order to continuously improve the health care quality offered in hospitals and professional practices, the biomedical departments of these countries are showing a willingness to exchange experience and openness to other services called experts.
This project presents the various actions to implement for the good practice of biomedical cooperation and provides a self-assessment form.

Key words
: Good Pratice - Related activities - Biomedical cooperation - Led Action

Remerciements

Nous adressons nos sincères remerciements à:

Monsieur Gilbert FARGES, Enseignant-chercheur, Responsable de la filière Assistant Biomédical en Ingénierie Hospitalière;

Monsieur Pol-Manoel FELAN, Responsable pédagogique de la filière Assistant Biomédical en Ingénierie Hospitalière;

Monsieur Alain Donadey, Enseignant, Responsable de la Formation Continue;

Madame Isabelle NATTIER, secrétaire de la filière Assistant Biomédical en Ingénierie Hospitalière.
L’ensemble de l’équipe pédagogique et les intervenants de la formation ABIH.

Sommaire 

INTRODUCTION   
PRESENTATION DU GUIDE DE BONNE PRATIQUE EN INGENIERIE BIOMEDICALE EN ETABLISSEMENT DE SANTE   
I-    DESCRIPTION DE LA SITUATION   
I-1 Conteste   
I-2 Enjeux   
I-3 Problematique   
II-    MISE EN ŒUVRE DE LA BONNE PRATIQUE DE COOPERATION BIOMEDICALE INTERNATIONALE   
II-1 Processus de la Bonne Pratique de Coopération Biomédicale Internationale   
II-1.1 Convention entre differents partenaires   
II-1.2 Conformité avec la legislation des pays partenaires  
II-1.3 Comite de pilotage   
II-2 Moyens a mettre en ouvre   
II-2.1  Ressources humaines   
II-2.2  Ressources financieres   
II-2.3 Programmation des actions a mener   
III-SUIVI DE LA BONNE PRATIQUE EN COOPERATION BIOMEDICALE INTERNATIONALE   
III-1 Suivie des actions   
III-2 Criteres d evaluation   
III-3 Outils de diagnostique   
CONCLUSION   
BIBLIOGRAPHIE    
ANNEXE

GLOSSAIRE

   

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INTRODUCTION

La coopération internationale se définie par rapport au concept de transfert, d’échange et de partenariat. Dans le domaine biomédical, c’est une action par laquelle un service biomédical expert est amené à partager son  expérience et son savoir-faire professionnel avec un service biomédical étranger. Cette action se justifie par le manque de moyens technique, financier et humain de la part du demandeur. Toutefois, cette coopération doit intégrer des concepts managériaux, d’organisation et de fonctionnement.

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PRESENTATION DU GUIDE DE BONNE PRATIQUE EN INGENIERIE BIOMEDICALE EN ETABLISSEMENT DE SANTE

Le guide de bonne pratique en établissement de santé version 2002 comportait 28 bonnes pratiques, 117 critères de réalisation.
Dans sa version 2011, ce guide a connu une amélioration que sont : 9 bonnes pratiques, 48 critères de réalisation et une nouvelle appellation de guide de bonne pratique internationale biomédicale en établissement de santé. Ce guide a pour objectif de faire progresser les pratiques professionnelles afin de mieux remplir les missions confiées aux services biomédicaux par l’établissement. Il propose un état de l’art complet et validé par les pairs afin que chaque acteur biomédical puisse évaluer ses propres pratiques et identifier des voies possibles d’amélioration.
Comme les contenus du nouveau guide doivent aussi refléter toute la diversité internationale des pratiques en ingénierie biomédicale, une nouvelle bonne pratique spéciale a été ajoutée : « réaliser les activités connexes en ingénierie biomédicale »
Cette nouvelle bonne pratique intègre «la coopération internationale biomédicale».


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I- DESCRIPTION DE LA SITUATION

I-1 Contexte

La participation des hôpitaux à des actions de coopérations est active et ancienne mais elle concernait surtout, jusqu‘à une période récente les grands hôpitaux universitaires et la formation médicale. Au-delà de la formation des médecins, les hôpitaux montrent aujourd’hui leur ouverture sur l’extérieur par de nombreux échanges qu’ils entretiennent avec leurs partenaires étrangers, dans différents  domaines d’activités de l’hôpital [1].
Près des deux tiers des pays à faible revenu  n’ont pas de politique nationale sur les technologies de la santé au sein du programme national de santé pour guider la planification, l’évaluation, l’acquisition et la gestion des dispositifs médicaux. Cela peut avoir pour conséquence des erreurs d’investissement : dispositifs qui ne répondent pas aux besoins prioritaires des populations, dispositifs incompatibles avec les infrastructures et services existants, dispositifs trop coûteux à entretenir. Ce gaspillage peut ébranler les fondements de l’ensemble du système de santé en détournant des fonds qui seraient utiles à d’autres services essentiels [2].


Une enquête a été réalisée par une équipe d’expert biomédicale et une association  dont les résultats d’enquête sont consignés ci –dessous :

Résultat d’enquête :


Tableau 1
Tableau1: Résultat d’enquête


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RESULTAT D’ENQUETE REALISE DU 24-02 au 07-03-11

Objectif: Une enquête a été réalisé en vu d'apprécier de manière quantitative et qualitative les problèmes liés à la coopération biomédicale.

•    178  mails ont été envoyés aux Ingénieurs, techniciens, association, administrateurs de santé et enseignant.

•    10 fiches ont été données sur papier aux étudiants 2011
•    Soit 188 fiches d’enquête envoyées
•    16 adresses n’étaient plus d’actualités soit 9%.
•    16 questionnaires nous ont été retournés soit 11 par  mails et 4 par papier.
•    13 questionnaires exploitables 6%
•    3 questionnaires non exploitables 2%.
•    156 mails sont sans réponse 83%


Figure 1

Figure 1

Questionnaire N°1
 
Figure 2 

42%  des structures patriquent la coopération
Figure 2


Figure 3

Figure 3
1-Coopération hospitalière43%
2-Coopération biomédicale 57 %


Questionnaire N°2

Figure 4
Figure 4 

1-Dons d'équipements45%
2-Formation 25%
3-Expertise 30%

       


Questionnaire N°3

Figure 5 

Figure 5
1-Service biomédical 45%

2-Médecin 25%
3-Administration 30%


Questionnaire N°4


Figure 6
Figure 6


Questionnaire N°5


Figure 7

Figure 7

1-Problème de communication (9%)
2-Mauvaise définition des objectifs (10%)
3-Insuffisance des ressources financières (14%)
4-Indisponibilité des acteurs (14%)
5-Manque de volonté politique (29%)
6-Incompétences du personnel (14%)
7-Mauvaise gestion de ressources matérielles (10%)


Questionnaire N°5


Figure 8
Figure 8

1-Formation du personnel   (20%)
2-Retour d'expérience (13%)
3-Allocation de budget spécifique à la coopération  (13%)
4-Participation des fabricants et des ONG (7%)
5-Stabilité institutionnelle (7%)
6-Définition précise des besoins  (20%)
7-Disponibilité des acteurs (20%)
8-Bonne coordination des actions (13%)

Questionnaire N°6

Figure 9
Figure 9
1- Retour d'expérience (15%)
2- Se former en ligne (14%)
3- Créer un réseau d'échange international (57%)
4-Intégrer les Fabricants dans le projet de coopération (14%)


Au terme de cette enquête, le type de coopération le plus pratiqué est la coopération en forme de don d’équipement. Le service biomédical n’est sollicité que pour la réception des équipements. Aussi, toutes les exigences liées à l’installation de ces équipements ne sont pas respectées. Cette enquête nous a permis aussi de ressortir les facteurs critiques qui sont un frein à la coopération ,les facteurs de succès et les suggestions nous ont permis d’établir des plan d’actions.


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I-2 Enjeux
La coopération biomédicale à pour but de créer, maintenir et améliorer les pratiques professionnelles afin de favoriser les échanges d’expériences. Et donc de promouvoir la qualité et la sécurité dans l’exploitation des dispositifs médicaux au bénéfice des patients des utilisateurs, la société.

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I-3 Problematique
Pour faire ressortir la problématique de la coopération biomédicale internationale, nous avons utilisé l’outil QQOQCP.


BONNE PRATIQUE DE COOPERATION BIOMEDICALE INTERNATIONNALE

Qui ?

 

Service biomédical demandeur

Service biomédical Expert

Quoi ?

Contribuer à l’amélioration de la qualité des soins en augmentant la maîtrise du

 

parc des équipements biomédicaux

Où ?

Dans les services cliniques et médico-techniques

 

Quand ?

De manière continue

 

Comment ?

Par le taux de maitrise du parc d’équipement en terme de contrôle qualité et de maintenance ?

Pourquoi ?

Améliorer la qualité et la sécurité dans l’exploitation des dispositifs médicaux au bénéfice des patients et des utilisateurs

Comment la coopération internationale biomédicale peut-elle contribuer à augmenter le taux de maitrise du parc des dispositifs médicaux?


Tableau 2: QQOQCP

Ainsi, pour améliorer de façon continue la qualité des soins et éviter tout risque d’incident au moment de l’utilisation des dispositifs médicaux, comment la coopération internationale biomédicale peut-elle contribuer à augmenter le taux de maîtrise du parc des dispositifs médicaux?

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II-MISE EN ŒUVRE DE LA BONNE PRATIQUE DE COOPERATION BIOMEDICAL INTERNATIONAL

II-1 Processus de la Bonne Pratique de Coopération Biomédicale Internationale

La gestion de la coopération biomédicale internationale peut se décliner selon trois processus majeurs que sont:

-    Identification et analyse des besoins
-    Mise en œuvre des actions
-    Suivi de la coopération



Figure 10

Figure 10: Processus de la coopération biomédicale internationale

Ce processus a permis de déterminer les différentes étapes de la mise en œuvre de la coopération biomédicale internationale.

Figure 11



Figure 11: Etapes de la mise en œuvre de la coopération biomédicale internationale

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II-1-1 Convention entre differents partenaires

Dans une optique de gestion conjointe de la coopération biomédicale internationale ,il est important que cette opération se concrétise par la signature d’un document qui certifie l’accord des deux parties sur le processus de coopération, ses objectifs ,les différentes actions à entreprendre et les ressources que chacun des deux signataires s’engage à mettre en œuvre pour le bon déroulement du programme [1].



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II-1-2 Conformite avec la legislation

Toute action de convention doit être conforme aux législations en vigueur des pays partenaires avant qu’elle ne soit signée auprès de la tutelle éventuelle des partenaires.
La signature d’une convention de partenariat est conclue pour chaque action mise en place, afin d’en décrire précisément les objectifs, les personnels cibles, la durée, les modalités statutaires, organisationnelles et l’évaluation.
La convention et ses avenants sont établis en plusieurs exemplaires originaux, pour être remis aux deux partenaires et aux parties prenantes éventuelles. [1]

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II-1-3- Le comite de pilotage

Les activités principales du comité de pilotage sont les suivantes :
-Permettre de s’assurer du respect et de la bonne application de la convention et des objectifs fixés.
 -Coordonner également les activités prévues
 -Participer à la définition et à l’actualisation régulière des objectifs de la convention.
-Représenter les partenaires et assurer donc les contacts avec d’éventuels acteurs extérieurs.
-Permettre également de diffuser l’information relative aux projets menés.
 Ce comité est constitué des représentants des principaux secteurs d’activité des différents partenaires.

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II-2 Moyens a mettre en ouvre

II-2-1 Les ressources humaines

Les ressources humaines des deux parties pouvant être impliqués dans de coopération sont recensés en fonction de leurs spécialités, de leur motivation personnelle et collective. Le service expert évalue ses capacités d’intervention en fonction des besoins exprimés et recensés par le service demandeur. Le service demandeur identifie le personnel qui bénéficiera d’une formation à l’extérieur .Ces personnes reviendront dans leur pays pour appliquer et partager les connaissances ainsi acquises.
Il est nécessaire dans la coopération  internationale d’intégrer les décideurs politiques et administratifs afin de faciliter la compréhension des enjeux et démarches. [1]

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II-2-2 Les ressources financieres

Il ne peut y avoir d’actions de partenariat s’il n’y a pas de financement pour les mettre en œuvre. La bonne volonté n’est pas suffisante pour conduire à  bien le projet de coopération. Elle ne peut être réalisée entièrement sur le budget des hôpitaux car cela reviendrait à faire supporter aux patients le coût de ces opérations. Le financement de la coopération représente un budget important qu’il est difficile de mobilisé sur les fonds propres des hôpitaux en partenariat. [5]
Ainsi, il convient de faire appel aux traditionnels organismes internationaux comme la BAD, le FMI, le système des Nations Unies et les ONG en travaillant de manière conjointe sur la définition des objectifs et les moyens à engager.

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II-2-3 Programmation des actions

Afin d’apporter des solutions à de réelles nécessités et de ne pas créer de nouveau des problèmes, une bonne identification pragmatique des besoins est nécessaire. Cette analyse permet ensuite aux partenaires d’identifier les priorités. Ces priorités sont enregistrés dans un cahier de coopération .C’est le service  biomédical demandeur qui identifie et justifie ses propres besoins.

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Le tableau ci-dessous décrit les différentes actions à mener et détermine les acteurs à impliquer dans leurs déroulements .

QUOI

POURQUOI

COMMENT

QUAND

QUI

Analyser les besoins

Obtenir une connaissance optimale dans l’organisation et le fonctionnement des services:

  • points forts
  • points faibles

Faire un état des lieux de l’existant

Définir les besoins

Recenser le personnel

 S’assurer de la stabilité institutionnelle

 Valider les actions

Court terme

-Service expert

-Service  biomédical demandeur

Identifier l’équipe adéquate

- Mettre en œuvre les actions du terrain

- Faciliter la compréhension des enjeux

Impliquer le personnel des services biomédicaux

Former le personnel

Intégrer les décideurs politique et administratif

Identifier les interlocuteurs

Mobiliser les acteurs

Intégrer les fabricants et ONG et organismes internationaux

Long terme

- Service expert

-Service demandeur

- Les décideurs politiques et administratifs

- ONG

- Organismes internationaux

Définir les actions à mettre en œuvre

Obtenir  une orientation précise sur déroulement de coopération biomédicale

 Réaliser les actions prévues

 Coordonner les actions: Elaborer un plan et un calendrier

 Organiser les moyens matériel et financier

Court terme

- Service expert

- Service demandeur

- Responsables de l’établissement

Suivre les résultats des actions

Vérifier que les actions se déroulent suivant le plan et le calendrier prévues

Suivre le déroulement  des actions

Corriger les écarts

Trouver les alternatives aux imprévus

Court terme

- Service expert

- Service demandeur

- Responsables de l’établissement

Communiquer

Améliorer la pratique de la coopération biomédicale

Informer sur les actions menées

Informer les responsables des actions à mener

Faire le retour d’expérience

Long terme

- Service expert

- Service demandeur

- Responsables de l’établissement

Exploiter un cahier de coopération

Tracer et capitaliser les actions suivant un plan et un calendrier

Enregistrer les actions

Mettre le cahier à la disposition des services en coopération

Long terme

-Service biomédical expert

-Service biomédical demandeur

Rechercher les financements

Financer les actions prévues

Trouver des partenaires

Organiser les moyens matériel et financier

Long terme

-ONG

-Ministères

-Etablissements

-Organismes internationaux


































Tableau 3 : Tableau des actions à mener

Les  action pour garantir le succès de la bonne pratique de coopération biomédicale internationale sont décrites dans le diagramme Cause à Effet 

Figure 13

Figure 12: Diagramme de Cause à effet



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III SUIVI DE LA BONNE PRATIQUE EN COOPERATION BIOMEDICALE INTERNATIONNALE

III-1 Suivi des actions

Les services biomédicaux en coopération tracent et capitalisent leurs actions. Ils exploitent un cahier de coopération classé au sein des services biomédicaux  et rendu facilement accessible. Chaque action est enregistrée dans le cahier et détaillée selon des phases chronologiques [3].
Le suivi de la coopération à partir du cahier de coopération permet de capitaliser les vécus, les leçons tirés et  proposer des enseignements de progrès. Cela permet de vérifier régulièrement si les actions se déroulent suivant le plan et le calendrier pour corriger las écarts. D’autre part, le suivi de la coopération permet de vérifier si les objectifs sont atteints et de revoir périodiquement la vocation de la coopération [5].

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III-2 Criteres d evaluation

Plusieurs critères caractérisent l’évaluation du projet de coopération hospitalière biomédicale. Celle-ci s’inscrit dans une démarche de valorisation et de promotion du projet et non de contrôle et de sanction. L’évaluation permet de capitaliser les expériences, de diffuser des recommandations pour éventuellement les appliquer à d’autres projets. [1]
Des bilans provisoires sont réalisés pendant la réalisation du projet, afin d’en adapter les objectifs et de relever les aspects positifs et négatifs.
Enfin, une évaluation finale permet d’exploiter l’expérience que constitue le projet, en valorisant le savoir-faire acquis et en le rendant disponible à l’ensemble des parties prenantes impliquées dans le projet.

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III-3 Outils de diagnostique

Cet Outil est réalisable par plusieurs acteurs pour une meilleure atteinte des objectifs, le manuel d’utilisation est disponible et l’accès aux résultats est immédiat et automatique. [2]
Il est possible de Telecharger la grille d'autodiagnostic de la Bonne Pratique de la Coopération Internationale

Interprétation des résultats de la grille d’évaluation de la coopération biomédicale:

 Supérieur à 90% : très bien maitrisé
 Supérieure à 75% : suffisamment maitrisé, on peut améliorer
 Supérieure à 50% : moyennement maitrisé, revoir les points
 Inférieure à 50% : insuffisamment maitrisé ; revoir point par point


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CONCLUSION

A travers ce projet d’intégration, il a été démontré que les actions à mettre en œuvre dans le processus de coopération biomédicale peuvent permettre de contribuer à augmenter le taux de maîtrise du parc des dispositifs médicaux. Cependant, certains facteurs peuvent entraver la bonne marche de cette cooperation.les plus déterminantes sont le manque des ressources financières, de cadres compétents, des situations de crises sociales et politique.

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BIBLIOGRAPHIE

•    1- Guide de la coopération biomédicale hospitalière pour l’aide au développement, sous la direction de P. Mordelet, Ed. ENSP, 1997, 297 pages.
•    2- Guide de bonne pratique de l’ingénierie biomédical  en établissement de santé, version 2011 (en cours de publication).
•    3- Aide-mémoire  n°346, septembre 2010, www.oms.org/dispositifsmedicaux, Consulté le 11/02/11.
•    4- Proposition d’une bonne pratique en coopération biomédicale internationale, K. Megdiche, C. Vivarelli, M. Sbaï, J. Koelher, G. Farges. Ed Elsevier, ITBM-RBM News, 2005 Vol. 26, n°6, pp13-16.
•    5- www.gipsi.org/GIP.fr, Document : Typologie et Historique de la Coopération Hospitalière Internationale, Consulté le 24 février 2011.
•    6- Direction des Infrastructures de l’Equipement et de la maintenance (DIEM), Rapport d’activité 2009.
•    7- Ministère de la santé et de l’hygiène publique – Système de Gestion du Patrimoine Sanitaire (SYGEPAS), Logiciel de gestion du patrimoine sanitaire.

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GLOSSAIRE

BPAC : Bonne Pratique de  Coopération Biomédicale
FMI : Fond Monétaire International
BAD : Banque Africaine de Développement
ONG : Organisation Non Gouvernementale
 


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