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un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il
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supporter. Il a été réalisé pendant la période de
formation et constitue avant-tout un travail de
compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse
sur des thématiques associées aux technologies
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Bilan
d’usage 2011 -2016 |
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Abdelatif Bentalha |
Léo Doguet |
Frédéric Romano |
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Référence à rappeler : Bilan
d’usage 2011 -2016 "Guide des bonnes pratiques de
l’ingénierie biomédicale hospitalière en
établissement de santé" |
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Un des objectifs du «
guide de bonnes pratiques de l’ingénierie biomédicale en
établissement de santé » est : l’amélioration continue
de ses missions et de ses pratiques professionnelles.
Afin de répondre au mieux aux besoins de ses lecteurs,
et contribuer ainsi à la sécurité des patients. Nous
visons à la contribution d’une démarche d’amélioration
continue du Guide des Bonnes Pratiques en Biomédicales
en Établissement de Santé de 2011. En cette année 2017,
nous avons entrepris d’effectuer un bilan d’usage de
2011 à 2016 sur ce guide. A travers des outils adaptés
nous permettant d’observer les points forts, faibles et
s’assurer qu’ils répondent toujours à ces objectifs
initiaux. Nous allons aussi nous intéresser à
l’implantation du guide au niveau mondial. Mots clés : bonne pratique, bilan d'usage,
projet d'intégration, référentiel, ABIH, UTC |
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One of the objectives of the "guide to good practice in biomedical engineering in healthcare institutions" is the continuous improvement of its professional missions and practices. In order to best meet the needs of its readers, and thus contribute to the safety of patients. We are aiming for the contribution of a continuous improvement approach to the Guide to Good Practices in Biomedical in Healthcare in 2011. In this year 2017, we undertook a review of the use of 2011 to 2016 on this guide. Through adapted tools allowing us to observe the strengths, weaknesses and ensure that it always meets these initial objectives. We are also interested in the implementation of the guide at the global level. Key words : Good practice, assessment of usage,
integration project, referential, ABIH, UTC |
Remerciements
Nous ne pouvions commencer ce bilan d’usage du GBP sans exprimer, en préambule, nos remerciements aux enseignants de l’UTC.
Merci à monsieur Farges initiateur du présent projet, à monsieur Felan responsable de la formation ABIH et à monsieur Prot, pour l’encadrement, le suivi et les conseils prodigués tout au long de ces semaines d’enseignements.
Aussi, exprimons-nous nos remerciements à madame Moutonnet assistante de la formation ABIH pour sa gentillesse, sa patience tout au long de la formation.
Nous remercions aussi l’ensemble des acteurs biomédicaux qui nous ont soutenus dans notre projet. Sans oublier les membres de l’OMS qui nous ont renseigné avec sérieux au niveau de leur bibliothèque à Genève.
a. Contexte et enjeux de la maitrise des dispositifs médicaux
b. Présentation des guides des bonnes pratiques en ingénierie biomédicale et de l’outil d’autodiagnostic
i. Guide des bonnes pratiques biomédicales V 2002
ii. Guide des bonnes pratiques en ingénierie biomédicale V 2011
iii. Addenda 2013
iv. Autodiagnostic
c. Problématique : usage espéré2. La démarche projet du bilan d’usage
a. Méthode choisie : sondage
b. Réalisation de l’enquête3. Résultat du sondage et enseignements tirés
a. Contexte hospitalier
b. Exploitation du GBPIB
c. Autodiagnostic
d. Retour d’expérience4. Innovations suggérées et progrès attendus
a. Activités connexes à développer
b. Evaluation de la structure du GBPIB
c. Développer un support full web5. Conclusion
ABIH: assistant biomédical en ingénierie hospitalière
BPG: bonne pratique générique
BPM: bonne pratique de management
BPO: bonne pratique d’organisation
BPR : bonne pratique de réalisation
HAS : haute autorité de santé
ISO: international standardization organization
UTC : université de technologie de Compiègne
CNIL : Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés
GHT : groupements hospitaliers de territoire
DM : Dispositif Médical
OMS : Organisation mondiale de la santé
PHP : Hypertext Preprocessor
3S : Sens, soutien et suivi
AAMB : Association des Agents de Maintenance Biomédicale, France
Depuis 2002 les co-auteurs du référentiel « Le guide des bonnes pratiques biomédicale » ont dû faire face à une communauté de professionnels du domaine biomédical, constamment demandeur d’évolutions. Des sollicitations qui après plusieurs bilans sur le guide de 2002 ont mené à plusieurs modifications. En commençant par le titre du guide qui est devenu en 2011 « Guide des bonnes pratiques de l’ingénierie biomédicale en établissement de santé », ne laissant aujourd’hui aucun doute sur les professions visées. Il sera complété deux ans plus tard par « addenda 2013 ». La version de 2011 intègre désormais de nouvelles notions tel que : la progressivité, la compatibilité avec l’ISO 9001 [3] (version 2008), l’international et les grilles d’autoévaluation. La version 2011 invite à une démarche continue en termes de performance durable des pratiques professionnelles. Par ailleurs devrait aussi contribuer à la qualité et à la sécurité des soins délivrés au patient.
Aujourd’hui cela fait 6 ans que le guide des bonnes pratiques de l’ingénierie biomédicale en établissement hospitalier version 2011, et 4 ans que l’addenda version 2013 [6] [5] sont paru. Un bilan d’usage s’impose donc à nous aujourd’hui avec une analyse qui se veut complète, rigoureuse, crédible et appuyée.
a. Contexte et enjeux de la maitrise des dispositifs médicaux
La prestation de soin dans un établissement de santé est une tâche complexe à réaliser. Plusieurs et différents corps de métiers sont en interactions pour de délivrer un « service de soin » de qualité. Les patients (clients), exigent que le système de soin fournisse un accès aux soins d’excellente qualité de la part des établissements de santé où ils se trouvent. De son arrivée à sa sortie il va subir des soins divers et variés.
Figure 1 Qualité perçue du système de santé
Les soins sont réalisés de façon efficiente grâce à des équipes pluridisciplinaire qui travaillent dans le cadre d’un objectif commun. La qualité perçue ressentie par le patient est souvent un avis global sur l’ensemble de son séjour. Pour avoir cet avis global le patient passe par une critique (positive ou négative) basé par exemple sur l’alimentation, la qualité des soins, le personnel etc… Pour répondre aux besoins du patient les équipes travaillent autour de plusieurs processus communs dans le but d’avoir une uniformisation des soins. Il ne faut pas oublier que la démarche de « qualité permanente » au sein d’un établissement de santé est un enjeu important pour tout professionnel de la santé. Les acteurs biomédicaux de par leurs compétences sont les garants du maintien des bonnes pratiques au sein de leur établissement, en passant par divers processus.
Dans un contexte où la juridiction dans le domaine de la santé devient de plus en plus complexe, tant dans leurs contenus mais aussi dans la rapidité d’évolution. Il est nécessaire d’avoir des référentiels afin d’aider les professionnels dans leur activité. Tout cela visant toujours le même but : maintenir une qualité constante de soins au patient. Le GBPIB à normalement une place prédominante pour le maintien de ce contexte précédemment détaillé. Il a été publié en 2011, pour s’assurer qu’il répond bien à ces missions primaires, il faut faire le point à travers un bilan d’usage.
Dans un milieu ne cessant de progresser,
impliquant de redondant changement (législation, technologie,
exigence du patient etc…). Il est nécessaire d’œuvrer pour une
démarche d’amélioration continue. Une démarche avec pour ambition
un système de soin plus performant accompagner d’une sécurité
maximale pour protéger le patient. Le GBPIB est un référentiel
reconnu dans le domaine de l’ingénierie biomédicale. Il permet aux
acteurs biomédicaux d’améliorer leur qualité de travail. Comme
dans toute démarche d’amélioration continu, nous devrons donc
assurer le suivi (par rapport aux 3S). Effectuer un bilan d’usage
du GBPIB s’impose à nous pour cibler les éventuelles
améliorations. Il est nécessaire de pouvoir visualiser comment il
intervient actuellement dans les pratiques des services
biomédicaux. Les parties prenantes visées par ce bilan d’usage,
sont les services biomédicaux, les établissements de santé et tout
acteurs du milieu biomédical. Les données fournies par ce bilan
vont potentiellement permettre dans les années avenir à faire
évoluer le GBPIB, pour toujours plus d’amélioration dans la prise
en charge du patient en établissement de santé.
b. Présentation des guides des bonnes pratiques en ingénierie biomédicale et de l’outil d’autodiagnostic
i. Guide des bonnes pratiques biomédicales V 2002
En 2002 la profession biomédicale découvre un
nouveau guide concernant les bonnes pratiques d’ingénierie
biomédicale. Celui-ci a permis aux professionnels d’ingénierie
biomédicale de valoriser leurs métiers. Il permettait aussi aux
services biomédicaux qui le souhaitaient d’évaluer la qualité de
leurs pratiques.
ii. Guide des bonnes pratiques en ingénierie biomédicale V 2011
En 2011, Co-écrit par 90 auteurs et reconnue par 9 associations. Le GBPIB est un référentiel qui permet d’améliorer les performances d’un service biomédical en termes d’efficacité, d’efficience et qualité perçue.
Le GBP temps vers une harmonisation des
pratiques en ingénierie biomédicale à un niveau international. En
2011, il a intégré une structure susceptible de répondre aux
différentes activités mondiales, grâce à une ouverture vers
l’enrichissement permanent du référentiel métier, notamment à
travers les bonnes pratiques en activités connexes.
L’intérêt du GBPIB :
Composition du GBPIB
Le GBP se décompose en 3 approches génériques :
Sens
C’est exprimer de quoi on parle. Il faut se repositionner sur le sens des mots afin de ne pas faire d’erreur d’interprétation. On va par la suite définir les enjeux, objectif dans le but de valoriser l’amélioration continue.
Soutiens
On définit le soutien par les parties prenantes identifier de leurs caractéristiques (interne, externe etc…). On identifie les ressources qui contribuent à la bonne réalisation des bonnes pratiques.
Suivi
On définit le suivi par des processus qui expriment l’enchaînement des actions afin de produire le résultat attendu des bonnes pratiques. L’identification des tâches avec des critères de réalisations. Et l’évaluation de la performance des bonnes pratiques en se basant sur l’efficacité, l’efficience et la qualité perçue.
Ainsi qu’en 3 modules de bonne pratique :
Bonne pratique d’organisation
Ce module explique la bonne gestion des ressources nécessaires ainsi que la mesure et l’analyse des résultats obtenus. Il contient les éléments clés qui visent à l’amélioration continue. Il contient trois bonnes pratiques, dix-sept processus et cinquante-sept critères d’évaluation.
Figure 5 : Schéma de la structure
de la bonne
pratique d'organisation
Bonne pratique de management
Intègre les éléments de décision, direction, pilotage, innovation et communication. Il associe la qualité perçue du service biomédical. Il contient 3 bonnes pratiques, quatorze processus et quarante-six critères d’évaluation.
Figure 6 Schéma de la structure
de la
bonne pratique de management
Bonne pratique de réalisation
Cœur du métier en ingénierie biomédicale il
précise les bonnes pratiques pour fournir le service attendu
vis-à-vis des missions du service biomédical. Il comprend trois
bonnes pratiques, dix-sept processus et cent sept critères
d’évaluation.
Figure 7 Schéma de la structure de la
bonne pratique de réalisation
Le GBP contient aussi 3 activités connexes :
Bonne pratique en coopération international biomédicale
Bonne pratique en gestion de l’accueil et de l’encadrement de stagiaires
Bonne pratique du contrôle qualité interne en mammographie à rayon X analogique du dépistage du cancer du sein pour respecter la réglementation française
Il simplifie l’amélioration continue, grâce à une cohésion avec les autres référentiels [7] biomédicaux. Du fait de cette cohésion, il permet l’adaptation à la norme ISO 9001, de par son adaptabilité à toute activité y compris les plus spécifiques dans le milieu de l’ingénierie biomédical.
Figure 8 Schéma du GBPIB par
rapport aux autres référentiels
iii. Addenda 2013
En 2013 un addenda est venu compléter le guide version 2011 de nouvelles bonnes pratiques sur des activités connexes. Il montre la même structure que le GBPIB v2011 Il fait appel notamment aux bonnes pratiques : de radioprotection, de maintenance et sur l’autodiagnostic.
Figure 9 Couverture de l'addenda
2013
iv. Autodiagnostic
Il va aussi y avoir un outil de qualité dit « d’autodiagnostic » permettant d’effectuer avec « un logiciel de tableur » un bilan qualité de son service biomédical. Cet autodiagnostic permet par ailleurs de faire certifier à travers un audit interne et externe la norme ISO 17050 [2] de son service biomédical en termes de maturité et de véracité. Cela permet de s’évaluer en termes de criticité, d’efficience et de qualité perçue.
Niveaux de maturité :
Niveaux de véracité :
c. Problématique : usage espéré
Cette problématique qui n’est pas propre à la France a obligé
notre équipe de projet à s’intéresser à l’usage du GBPIB. Pour
mener à bien cette évaluation et éclairer sur les évolutions à
venir du GBPIB. Nous sommes donc confrontés à la problématique
suivante : « Evaluer les apports du GBPIB 2011 sur la qualité
perçue du système de santé ? ». Pour répondre à cette
problématique nous avons cherché à montrer comment est perçu le
guide des bonnes pratiques aujourd’hui, à travers un sondage.
a. Méthode choisie : sondage
Les séances de brainstormings menées en groupe nous ont orienté
vers une idée de plan d’action. Celle-ci, retenue à
l’unanimité, après vote des membres de l’équipe est : la
réalisation d’une enquête auprès des services biomédicaux sur
l’usage du Guide des Bonnes Pratiques en Ingénierie Biomédicale et
de son outil d’Autodiagnostic.
Le bilan d’usage sera réalisé au niveau mondial à l’aide d’un questionnaire [annexe ] envoyé aux acteurs biomédicaux, d’associations et d’autres entités pouvant être concernées.
Pour des contraintes de temps, nous avons été contraints d’effectuer le sondage sur une semaine, (du 24 février 2016 au 07 mars 2017) Le sondage a été réalisé sur le support « Google forms ». Cet outil permet l’élaboration simple et complète d’un questionnaire avec retour des résultats sous forme format tableur afin d’effectuer un apurement et une analyse.
L’enquête à mener est constituée de plusieurs étapes :
Contexte hospitalier : Pour obtenir des informations sur le profil de la personne répondante.
Exploitation du GBPIB : Pour obtenir des données afin de pouvoir juger si le GBPIB est utile, utilisable, et utilisé. Cette partie est divisée en deux parties, les répondants utilisant ou n’utilisant pas le GBPIP sont orientés vers des questions différentes.
L’autodiagnostic : Pour obtenir des données afin de pouvoir jugé si le GBPIB est appliqué de façon efficiente. Ces données nous permettront d’évaluer la qualité perçue du guide.
Retour d’expérience : Pour obtenir des informations sur la qualité perçue du GBP et les améliorations souhaitées.
Description du déroulement du projet
Figure 11 Diagramme d’Ishikawa présentant la logique de progression du sondage
Au cours de la première étape de ce projet il a fallu se documenter sur le GBPIB 2011, L’Addenda et ainsi sur IRBM News, pour tout d’abord mieux cerner la problématique.
Il fallait par la suite faire un état de l’art sur la situation des bonnes pratiques au sein des services biomédicaux dans les établissements de santé, à l’échelle internationale, en s’imprégnant des résultats du GBPIB.
Après avoir déterminé la problématique du projet, et la réalisation du cahier des charges. Il était nécessaire de bien définir les résultats attendus de notre projet.
On a identifié des risques durant cette première phase du projet, En premier lieu, il fallait rester vigilant à ne pas diverger de la mission principale du travail, ainsi de partir vers une fausse piste. Grâce à l’exploitation des différents outils de qualité (le brainstorming, les outils de base en qualité, de contrôle qualité ainsi que les outils de management qualité) ont permis de bien cadrer les objectifs de ce travail.
b. Réalisation de l’enquête
Cette étape du projet repose sur la réalisation de l’enquête. En commençant par établir un questionnaire synthétique et direct (annexe ).
Les risques liés à cette phase :
Le passage par l’initiateur du projet, M. FARGES, en sa qualité
d’auteur de ces documents, et l’un des pionniers de la qualité
dans le milieu biomédical, pour l’approbation et la diffusion du
questionnaire donnera un caractère plus professionnel et appuiera
notre requête auprès des services biomédicaux. Après l’approbation
du sondage, on l’a diffusé aux acteurs biomédicaux.
Une fois le questionnaire réalisé, il a été envoyé à 843 acteurs biomédicaux. Sur une période d’une semaine, nous avons reçu 46 réponses soit 5.45%.
a. Contexte hospitalier
Figure 13 Graphique représentant
les répondants
Figure 14 Graphique représentant
le pays du répondant
b. Exploitation du GBPIB
Il y a 57% des répondants qui utilisent le GBP contre 43% qui ne l’utilisent pas (sur 46 réponses).
Réponses des répondants qui utilisent le GBP
t utilisées à 46%.
Figure 15 Graphique représentant
la fréquence d'utilisation du GBPIB
Figure 16 Graphique indiquant le
taux de direction
connaissant le GBPIB
Réponses des répondants qui utilisent le GBP
Figure 17 Graphique représentant
les répondants qui
n'utilisent pas le GBPIB mais qui connaissent le GBPIB
c. Autodiagnostic
Figure 18 Graphique représentant
le l'usage de l'autodiagnostic
d. Retour d’expérience
70 % des répondant trouvent que le GBPIB devrait être traduit en plusieurs langues. Pour traduire le GBPIB, il faut constituer une équipe par langue. Il faut donc au minimum trois acteurs biomédicaux, pour traduire avec cohérence le GBPIB.
Les points positifs observés lors
du bilan d’usage :
Les points négatifs observés lors du bilan d’usage :
Synthèse des enseignements tirés :
a. Activités connexes à développer
b. Evaluation de la structure du GBPIB
c. Développer un support full web
Aujourd’hui il existe déjà une maquette full web développée https://www.utc.fr/gbpb/ (adaptée à la version de 2002, il y a quelques années par des étudiants de l’UTC). Elle contient un module sur l’autodiagnostic, et un module sur la traduction. Il reste beaucoup de problème à résoudre, par exemple : avoir les pages du guide directement affiché à l’écran pour la traduction, pouvoir imprimer son certificat ISO 17050, optimiser l’interface utilisateur. Faute de développement le projet n’a pas encore abouti. Pour pouvoir mettre en œuvre ce projet, il faut plusieurs compétences : informatique, linguistique et biomédicale. Pour les compétences Informatique, le problème vient du codage du full web (PHP), pour cela il faudrait que le développement puisse se faire par des personnes ayant cette compétence (professeurs, étudiant en programmation etc…), il ne faut pas oublier que support full web reste de façon pérenne, il faut des personnes capables d’assumer à long terme les mises à jour. Nous comptons se former au langage PHP à long terme (non pas pour créer en entier le support full web, mais pour avoir un niveau suffisant afin d’effectuer des mises à jour si besoin). Grâce au support full web nous pouvons espérer que le GBPIB ait une meilleure implantation auprès de la communauté biomédicale.
Le GBPIB reste toujours applicable dans les pratiques courant d’un service biomédical. Elles contribuent toujours au développement du service biomédical, et par conséquent le système de soin. On peut constater que sa conception (9 BPG) est utilisée, cela répond à l’objectif initial sur la compatibilité du GBPIB au niveau international, malgré tout on peut constater que la version traduite en québécois n’a pas été réactualisée. On peut aussi faire remarquer que certains services biomédicaux certifier ISO 9001 utilise le GBPIB, ce qui montre que l’objectif d’être compatible avec la norme ISO 9001 est atteint.
Pour conclure, on peut constater que les acteurs biomédicaux sont de plus en plus connectés. Le partage via internet est devenu d’usage courant. Pour cela ils attendent des supports adaptés (en ligne). On peut constater aussi qu’il y a une nécessité de communication via les forum (FAQ). Il ne faut pas oublier : Qui dit bonne qualité de guide, dit bonne qualité de travail pour les soignants donc bonne qualité de soins aux patients qui directement ou indirectement nous font devenir encore plus performants dans notre spécialité de technicien biomédical.
Le GBPIB de demain devra s’adapter à ces nouvelles contraintes. Pour maintenir son usage au sein des services biomédicaux. Et par conséquent maintenir la pérennité des soins envers les patients.
Figure 1 Qualité
perçue du système de santé
Figure 2 Couverture du
Guide des bonnes pratiques biomédicales en établissement de
santé
Figure 3 Couverture du
Guide des bonnes pratique de l'ingénierie biomédicale en
établissement de santé
Figure 4 Schéma des 3S
Figure 5 Schéma de la
structure de la bonne pratique d'organisation
Figure 6 Schéma de la
structure de la bonne pratique de management
Figure 7 Schéma de la
structure de la bonne pratique de réalisation
Figure 8 Schéma du
GBPIB par rapport aux autres référentiels
Figure 9 Couverture de
l'addenda 2013
Figure 10 Logo google
forms
Figure 11 Diagramme d’Ishikawa
présentant la logique de progression du sondage
Figure 12 Capture
d'écran de la première page du questionnaire en ligne
Figure 13 Graphique
représentant les répondants
Figure 14 Graphique
représentant le pays du répondant
Figure 15 Graphique
représentant la fréquence d'utilisation du GBPIB
Figure 16 Graphique
indiquant le taux de direction connaissant le GBPIB
Figure 17 Graphique
représentant les répondants qui n'utilisent pas le GBPIB mais
qui connaissent le GBPIB
Figure 18 Graphique
représentant le l'usage de l'autodiagnostic
Figure 19 Graphique
représentant si l'autodiagnostic fait progresser
Question du sondage
Réponses du sondage (impression
écran du résumé non apuré de google forms)