Écriture sous modèle

Tout logiciel de présentation impose des contraintes de présentation ! 

Pour se libérer des contraintes, en jouer, les détourner, il faut les connaître. Ce pourquoi il est nécessaire d'ouvrir les yeux sur nos contraintes d'écriture et de lecture.

L'écriture s'inscrit dans des dispositifs^[1] et des formats^[2].

Un modèle est une représentation formelle d'un document (de sa structure et/ou de son contenu). En contexte numérique, un modèle est calculable. C'est une abstraction, il peut donc s'appliquer indifféremment et automatiquement à différents contenus. Ces modèles sont des abstractions^[3] qui permettent une séparation entre le contenu écrit et sa présentation. Cette séparation permet le polymorphisme, c'est-à-dire la restitution et l'adaptation d'un même écrit (contenu) sur différents supports (forme) : comme le support imprimé ou tel ou tel écran.

À proprement parler la page blanche n'existe pas, car, la page blanche d'un logiciel contient toujours un modèle implicite de document. La plupart des traitements de textes permettent de créer des modèles de documents, et donc des modèles d'écriture.

Il y a des dispositifs numériques d'écriture qui écrivent nos pratiques, c'est une autre manière de dire que tout format technique formate.

• Le format contient en lui la forme sémiotique de sa présentation. Ex. Vous n'avez pas besoin de lire la méthode de présentation orale d'un PowerPoint, le logiciel la dicte pour vous.

• Le format tend à se confondre avec le document. Ex. Un PowerPoint est un objet qui est toujours à la fois un document et un outil pour produire un nouveau document. Il n'y a pas de différence entre l'outil qui sert à écrire et la production écrite, le logiciel tend à se confondre avec le document.