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La  Qualité en mouvement en agro-alimentaire ( entre 2000 et 2005 )



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Farah BARBOUCHE




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  Mohamed TENOURI
Ingénieur en industrie agro-alimentire



Référence à rappeler : La qualité en mouvement en agro-alimentaire ( entre 2000 et 2005)
, Auteurs : Farah BARBOUCHE & Mohamed TENOURI.
 Projet d'Intégration MASTER Management de la Qualité (MQ),
 UTC, 2005-2006
URL : https://www.utc.fr/mastermq ; Université de Technologie de Compiègne
RESUME

    L'industrie agro-alimentaire se developpe en terme de technologie, ce qui n'empeche pas qu'il y a des frais à payer suite au developpement permanent.Ils sont bien evidement  les crises qui frappent ce

secteur .Il va en soi que ca va continuer puisque le risque zéro n'existe pas.Mais la matrise en amont, pendant et en aval de la transformation tout en mettant en place des normes( ISO 9000)  ou des

certificats ( HACCP, Agri-confiance et qualité France) ça minimise le risque de crise.Que faut-il encore faire pour avoir la maitrise totale?

Mots clés : Agro-alimentaire, le developpement, les crises, le risque, norme ISO 9000, HACCP, Agri-confiance, La qualité-France

    ABSTRACT

    The agro-alimentary industry  goes on  technology which  does not  keep us out,due to permanent developpement. We talk  about crisis  that touch this sector. It is evident that will persist  because the

risque zéro does not exist.In order to reduce the risque  of crisis you should  maintain control  before,during and after transformation of the product  by using  systems  of controls , getting international

normalisation or also  certification like( HACCP, Agri-confiance and France quality).

What should we do in  order to get our maintain  perfect?

Key words : Technogy, developpemnt, crrisis, system,normalisation, certification, HACCP, ISO 9000, agri-confiance,France quality







REMERCIEMENTS

    Nous tenons à remercier vivement, Mr Jean-pierre CALISTE, enseignant-chercheur à l’Université de technologie Compiègne et co-responsable du master management de la qualité qui a répondu favorablement à nos questions et qui a eu l’idée du sujet.

Aussi, nous profitons de l’occasion pour exprimer nos sentiments à Mr Gilbert FARGES,enseignant-chercheur en génie biomédical à l’UTC,ainsi que responsable du master management de la qualité, qui par ces remarques pertinentes nous avons pu présenter mieux nos fruits de notre travail.

A tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin vont nos remerciements : à nos collègues de classe

 



  GLOSSAIRE

ESB        : L’encéphalopathie spongiforme bovine

OGM      : Les organismes génétiquement modifiés

DGLA    : La direction générale de l’alimentation

AFNOR : Association Française de Normalisation

HACCP : Hasard Analysis Control Critical Points

                                                                                              SOMMAIRE

I – Introduction                 

II – Problématique              

1)    Le problème                 

2)     L’objectif                                                             

3)     La note de clarification

4)     Le planning                  

     5)     Les causes du problèmes

III- Projet                                

1)     Les crises alimentaires 

a)     L’encéphalopathie spongiforme bovine

b)    Les organismes génétiquement modifiés

c)     La listériose     

d)    La dioxine des volailles

 
2)    
L’intervention face aux crises

 2-1) L’évolution des normes et de réglementation

            2-2) La mise en place des normes

IV- Conclusion                


                                                                                        INTRODUCTION

 
       L’agro alimentaire est le premier secteur industriel en France. L’agroalimentaire désigne l’ensemble des activités de transformation des produits de l’agriculture destinés à

l’alimentation.

Cette définition montre l’interdépendance qui existe entre l’agriculture et l’agroalimentaire, beaucoup de produits agricoles ayant vocation à être modifiés avant d’être consommés. C’est

aujourd’hui le cas d’environ 70 % des produits de l’agriculture française, faisant de l’agroalimentaire le premier partenaire et client des agriculteurs.

Malgré la diminution constante de la part de l’alimentation dans le budget des ménages français, l’agroalimentaire se porte plutôt bien, essentiellement grâce au dynamisme de

’exportation. Il s’agit même du premier secteur de l’industrie française, devant l’industrie chimique, l’automobile, les industries mécaniques, électriques, électroniques, et la

construction aéronautique. Par rapport au seul secteur automobile, considéré comme majeur en France, la contribution au PIB du secteur agroalimentaire est deux fois supérieure !

 D’autre part, l’agroalimentaire est le troisième secteur employeur en France. Selon les modes de calcul, le nombre d’emplois dans l’industrie agroalimentaire varie entre près de

400 000 (Agreste) et 548 000 salariés (ministère de l’Agriculture). L’emploi dans ce secteur est  globalement à la hausse. Toujours selon Agreste, ce secteur aurait embauché

14 000 personnes sur la période 1997-1999.

 Si le secteur agroalimentaire a progressé de près de 2 % en 2002, le détail des principales industries agroalimentaires fait apparaître de fortes disparités. A noter que les chiffres

indiqués ici portent uniquement sur les entreprises de 20 salariés et plus :

   -  l’industrie de la viande arrive en tête avec plus de 1 000 entreprises de 20 salariés et plus,ce qui représente un nombre d’actifs supérieur à 100 000. La production de viande     de boucherie augmente de plus de 3 % ;

  -  l’industrie laitière, avec un effectif de 57 000 salariés et 330 entreprises, a un bilan plus mitigé : la production de lait et de crème est à la hausse tandis que la production de fromage se heurte à une demande moins soutenue ;

  -  l’industrie des boissons, qui rassemble près de 40 000 salariés pour 354 entreprises, a connu un bond spectaculaire (+ 10 %), notamment grâce à la hausse des ventes de
champagne ;

  -  l’industrie des fruits et légumes, 144 entreprises et plus de 20 000 salariés, a connu d’excellents résultats, avec plus de 7 % de croissance.

      Enfin, il convient également de mentionner que l’emploi est inégalement réparti en France dans cette industrie. Les régions Bretagne, Pays de Loire, Ile-de-France, Rhône-Alpes et Nord-Pas-de-Calais représentent à elles seules près de 40 % du total de l’emploi du secteur agroalimentaire.

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                                                                                      PROBLEMATIQUE

 
1)   
Le problème :

       La qualité en mouvement est une revue qui traite spécialement les industries agroalimentaires.En posant les problèmes touchant ce secteur. Cette revue est  diffusée en

cinq numéros par an avec 5000 exemplaires.

Dosssier « entre fantasmes comment les acteurs agro-alimentaires anticipent-ils ».

Au niveau de la filière agroalimentaire les crises ne cessent de croître en l’espace d’une dizaine d’années tels que l’Encéphalopathie Spongiforme Bovine (ESB), la listériose,

l’étiquetage des OGM, la dioxine des volailles,…lorsque dans le même temps, les méthodes de prévention et de contrôle de la qualité progressent.

Pour ce faire, on pose notre problème sous la façon suivante :

                                                                                
                                                                                     Source : personnelle

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2)   L’objectif :

        Que deviennent ces méthodes après le passage de la crise ? Est ce qu’elles  ont évolué ou elles sont disparues ? Et les entreprises qui ont vécu de telles situations

comment elles ont surmonté   leurs problèmes et quelles stratégies adoptent elles pour demeurer sur le marché ?

3)    La note de clarification :

    1-Intitulé du projet :   

       La qualité en mouvement en agroalimentaire

    2-Contexte :

       Suivre l’évolution de la réglementation et les méthodes de prévention et   de    contrôle qualité

    3-Objectif du projet:

        Déterminer les solutions afin d’éliminer ou réduire les crises alimentaires

    4-Produit du projet:

             Rapport écrit, présentation orale et de nouvelles connaissances acquises   lors       des recherches bibliographiques.

     5-Acteurs du projet:

                  Maître d’ouvrage: Jean-Pièrre CALISTE

                  Maître d’oeuvre: Farah BARBOUCHE et Mohamed TENOURI

     6-Principales contraintes:

                    Délai, Visite industriel,…

 4)  Le planning :

       L’évolution du projet s’est déterminée de la façon citée ci-dessous :

 


                                                     Source
 : personnelle

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5)  Les causes du problème :

      Chaque fois qu’il y est une évolution dans le domaine agro-alimentaire que ça soit dans la production de la matière premières,je parle en ce moment de l’agriculteur qui fait

partie des personnes concernées dans  la conception  du produit  alimentaire  surtout  avant  lala transformation. De ce fait, s’il y a une anomalie au début dans la  matière  première

 il y a un risque que ça persiste par la suite au cours de la transformation industrielle.

 
       Les causes sont plutôt implicites mais ça n’empêche pas d’envisager quelques unes :

         
         ● Ajout des graisses animales dans l’alimentation des bovins et des poules

         ● Améliorer la productivité en modifiant génétiquement les organismes par exemple le mais

         ● Développement naturel cas de Listéria

Mais  la  cause  principale  de toutes  ces  crises  c’est  la  recherche  du  développement permanent, ce qui pousse de plus en plus à créer et à innover et modifier tout ce qui est

naturel à être plus contrôlé et plus facile à maîtriser. Tous  ceux-ci  provoque  des crises alimentaires.

                                                                                           PROJET

 
1)    Les crises alimentaires :

      Les  tempêtes  médiatiques  qui  frappent des produits  alimentaires  ressuscitent les peurscollectives. Pourtant, jamais  autant  de  méthodes n’ont été  utilisées  par  les  

Professionnels pour assurer la sécurité alimentaire. Et la France  qui  joue  l’un  de  ses  principaux  marchés et débouchés à l’export apparaît dans ce domaine plutôt bien placée.

Q
uelles   sont  les  démarches   adoptées par  les acteurs  de la  filière,  de l’agriculteur au consommateur ?

Les  crises  mettent-elles  en défaut  les méthodes  de  surveillance, de contrôle  e t de prévention ou plaident-elles au contraire pour leur renforcement ?Quelles sont enfin les

initiatives adoptées par  la filière, pour à  la fois  répondre  aux nouvelles attentes du consommateur, tout en assurant sa légitime sécurité.

 

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        a) L’Encéphalopathie Spongiforme Bovine :

  
             Définition : 
            
             elle est responsable  d’une  infection  dégénérative du système  nerveux central  des bovins. On entend parlé dans ce cas là de la vache folle.

 Cette crise est  apparue en France en 1992  pour  la  première  fois,  puis elle  fut  en  octobre 2000 .

  La chronologie d’apparition dans les autres pays :

             22 novembre 2000:Deux premiers cas d’ESB en Espagne

             24 novembre 2000:Premier cas d’ESB en Allemagne

             10 octobre 2001:Premier cas de vache folle au Japon

             Décembre 2003:Premier cas de vache folle aux Etats-Unis

   
         b)  Les organismes génétiquement modifiés :

        
              Définition :

                   Les  OGM  sont  des  organismes, plantes, animaux, microorganismes dont le  patrimoine génétique a été volontairement modifié .

 Son premier apparition en France était en 1986 .

 La chronologie d’apparition dans les pays étrangers :

  Pour ce faire, l’évolution va se présenter de la façon suivante :

 graph1.jpg

                                                                         Source : ISAAA, en 2004

      Entre 1996 et 2004, la surface mondiale des cultures de plantes transgéniques a augmenté de 47 fois. Ceci représente un des taux les plus élevés pour une nouvelle technologie

 agricole.Une croissance soutenue de plus de 10 % a été atteinte chaque année, six années de suite,depuis l’introduction des cultures transgéniques en 1996. Entre 2002 et 2003

cette croissance était de 15 %, puis 20 % entre 2003 et 2004. 

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        a) L’Encéphalopathie Spongiforme Bovine :

  
             Définition : 
            
             elle est responsable  d’une  infection  dégénérative du système  nerveux central  des bovins. On entend parlé dans ce cas là de la vache folle.

 
   c)  La listériose :

              Définition :

          C’est  une  maladie  causée   par  la  bactérie   Listéria   Monocytogènes qui est  présente      

souvent dans les aliments et l’environnement .

 Apparu en France depuis 1998 ;

 
L’hypothèse d’une  transmission  alimentaire  de la bactérie  Listéria n’a été  confirmée  qu’en 1981 et il a fallu attendre encore plusieurs années avant que les techniques d’analyse

et de contrôle ne soient mises au point .Elle touche les êtres vivants les femmes enceintes et les personnes âgés :

              ○ Moins de 4 cas par million d’habitants en France en 2000                                               

              ○ CNR a identifié près de 185 cas en  2001

 
d)     
La dioxine des volailles :

                  Définition :

            La dioxine est un Groupe de  molécules  chimiques  extrêmement  toxiques  très liposoluble et s’accumule dans les tissus adipeux.                              

 Son Apparition fût en Belgique en  1999 ;Cette crise a frappé plus particulièrement la Belgique

  Les mesures de retrait frappant tous les produits susceptibles d’incorporer des graisses animales belges, ont touché, en cascade, les producteurs de farines animales, les

élevages de volailles ou bovins qui se sont nourris avec ces aliments, et donc la production d’œufs et de lait .

 
2)   
L’intervention face aux crises :

           Vu ces crises alimentaires touchant d’une façon  directe  les  fournisseurs  de la   matièrepremière, les industriels qui assure la  transformation  de la  matière première en un  

produit fini ou un produit final, les autorités gouvernementales Qui doivent contrôlés soient sur placeou en mettant les directives qui assurent la  traçabilité de  la production  que  ça

soit en amont ou en aval , et en fin  de  compte le  consommateur  qui  est le  dernier  pilier  de  cette  chaîne complète.

 Après plusieurs recherches à trouver les bonnes informations , plutôt les plus fiable . La recherche a donné ces fruits pour pouvoir  identifier  les alternatives à  résoudre ces  crises

moyennant la recherche documentaire ce qui implique l’intervention  descriptive  puisqu’ elleva permettre de suivre  l’évolution  depuis 2000  là ou  on a posé le problème  et  2005

qui est  notre point d’arrivée 2005.

 Donc, les solutions déterminées   sont les suivantes :

          Les analyses des chercheurs afin d’y remédier au problème

          Mise en place des normes

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            2-1) L’évolution des normes et de la réglementation :

                          ESB :

 
          5 juin 2000:
Renforcement de la surveillance épidémiologique de l’ESB

         31 Mai 2001: Le journal officiel des communautés européennes :Règlement CE NF999/2001 il fixe les règles de prévention le contrôle et l’éradication de certains ESB.   

        24 Juillet 2001: Le journal officiel N°169 publie un arrêté qui prend en compte l’avis sur les matériels à risque spécifié des ovins et caprins rendu par l’Agence Française         

       de   Sécurité Sanitaire des Aliments.               

       21 Février 2002: Publication dans le Journal officiel de l’arrêté du 2 novembre 2002 modifiant l’arrêté de 4 décembre 1990. il prévoit qu’en présence d’un cas d’ESB                   dans  un  troupeau que seuls les bovins nés avant le 1er janvier 2002 soient éliminés.          

      10 décembre 2002: Le journal officiel publie un arrêté signé le 29 novembre et qui modifie celui de 3 décembre 1990. Il fixe les mesure de police sanitaire relatives à l’ESB   « arrêt de l’abattage total ».  

       Janvier 2005:Renforcement de la surveillance de la tremblante caprine.

   
                   Les OGM :

 
         9 février 2000: La Commission européenne publie le livre blanc sur la responsabilité environnementale

         Avril 2000: Nouvelle règle européenne d’étiquetage seuil minimal 1%  

        14 février 2001:Directive CE/18/2001:autorisation de déssimination Volontaire                                           

        7 Août 2001: AFNOR publie la première ’’norme OGM’’                                 

        Octobre 2002:Entrée en vigueur de la directive 18/2001              

        2 juillet 2003: règlement CE/1829/2003:Étiquetage et traçabilité (seuil de 0,5%)                                      

        12 Janvier 2004:autorisation de la culture des OGM en Allemagne

        18 février 2004: Imposition de l’étiquetage  

            
      A défaut  de  se  prononcer  sur les  effets  sur  la  santé  des  organismes  génétiquement modifiés, les experts souhaitent promouvoir l’information et le libre choix du

consommateur en imposant l’étiquetage des OGM. Tel est l’esprit de la directive  européenne de septembre1998. Mais de la volonté à la pratique, tout n’est  pas si  facile, comme

 le résume  Catherine Guissé, ingénieur normalisation à l’AFNOR.       

 La directive européenne CE n° 1139/98 impose en effet depuis septembre 1998 des règlescommunautaires précises pour l’étiquetage des aliments ou ingrédients alimentaires

fabriqués à partir  de fèves de soja  ou de  mais  génétiquement  modifiés. Depuis, on peut constater que l’évolution des techniques va bien plus vite que celle du législateur ou du

normalisateur.Mais, premier problème, pour  étiqueter un  produit  alimentaire, quantifier le % d’ingrédients modifiés, encore faut-il le démontrer, donc en faire l’analyse.

Or, il  n’existe, à ce  jour, aucune  méthode  normalisée  de  détection  des organismes génétiquement modifiés, tant qu’en France qu’ en Europe. Conséquence : il n’est pas rare, à

partir d’un même échantillon de voir les tests effectués par des laboratoires différents, aboutir à des résultats tout aussi différents. Signe de ces difficultés, la directive a été

complétée par le règlement de décembre 1999, qui impose l’étiquetage pour des produits contenant plus de 1% d’aliments modifiés.  

 
                   La listériose :

            La mise  en place  de la directive européenne  93/43 du 14 juin  1993  a  permis  de  réduirela fréquence de la  listériose  depuis  1987, avec 661 cas recensés, contre  458

en  1992 et 228 en 1997 .Ce qui signifie une diminution progressive d’une année à une autre . Cette diminution régulière  est due  aux efforts  des  professionnels, sous  l’égide  des

 services de contrôles, notamment  grâce  au  recours  généralisés aux  méthodes  Analyse  des  dangers maîtrise des points critiques (HACCP) pour la maîtrise du risque Listéria.     
    
                   La dioxine des volailles :

              L’agence française de sécurité sanitaire des aliments, instaurée par la loi du 1er juillet 1998, Installée  officiellement  en juin  1999, a  connu  son  baptême du végétales 

Belges contaminées par la dioxine. 

 La commission  interministérielle formée  pour  gérer  la  crise, a eu  largement recours  à ses avis scientifiques, directement répercutés auprès des médias .

 En  octobre  2000, l’assemblée  national  a  également  pris   l’initiative   d’instaurer une commission  d’enquête  parlementaire  sur  « la transparence  et  la sécurité  sanitaire de la

filière alimentaire  en France ». Et  la  création d’une  agence  de  sécurité  alimentaire au niveau  européen est  plus  que  d’actualité. Un signe  des  temps, qui  entretient  un  autre

paradoxe : la multiplication des instances chargées de dépister le risque et d’informer alimente en elle-même la suspicion vis-à-vis des acteurs de la filière agro-alimentaire, selon

l’adage « il n’y a pas de fumée sans feu… »  

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              2-2) La mise en place des normes :

          La mise en place  des  normes  permet  de  réduire  le risque  et de  minimiser  les risques le maximum possible tout en contrôlant la provenance  de la  matière  première, les types  de tansformation qu’elle subisse, son stockage.

 
                      Le système HACCP :

         Le système HACCP se définit  comme  une démarche  cohérente  et  organisée  de maîtrise sanitaire, dont l’objectif est d’analyser les dangers potentiels d’une opération

 réalisée  dans le cadre des  activités  d’une entreprise du secteur alimentaire. Ces dangers peuvent  être microbiologiques ( contamination  des   aliments,  survie ou  multiplication

 des  germes), chimiques( contamination par des résidus de désinfection) ou physiques ( métaux, verre dans les aliments) . Ce concept est né aux Etats-Unis  d’Amérique  vers les

 années  soixante .Les  pionniers en la  Matière  furent  la société  agro-alimentaire  multinationale Pillsbury  qui a  collaboré  avec laNASA et des laboratoires de l’armé Américaine

pour la conception de l’alimentation descosmonautes.

 Le HACCP assure la  salubrité  et  la  sécurité  alimentaire  dont  l’objectif  assuré  une  bonne production et saine à 100% .

    
                      Agri-confiance :

           C’est un référentiel qui se veut une adaptation des normes  ISO 9000 au domaine particulier de la production agricole. Il associe  dans un même projet agriculteurs adhérents

volontaires et entreprises  coopératives, qui s’engagent  réciproquement  à fournir  une  continuité  de l’assurance qualité, apparu en 1992 .

Mis en place par la confédération française de la coopération agricole pour mettre les moyens d’intégrer dans une logique de filière les agriculteurs aux politiques d’assurance

qualités impulsées par les coopératives, pour la collecte ou la transformation des produits.

                      La qualité-France :

         C’est un organisme agrée par les administrations de tutelle pour la certification de produits agro-alimentaires. Elle est indépendante et paritaire, crée en 1947 pour promouvoir

 la qualité supérieure des produits alimentaires.

La qualité-France s’est développée autour de trois pôles : l’analyse sensorielle, la certification de services, et la certification de produits alimentaires. Cette dernière comprend les

labels, la certification de produits biologiques AB, et les produits certifiés conformes, qui souscrivent à un cahier des charges allant au-delà des exigences réglementaires.

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                                                                                          Conclusion

 
        Ce travail réalisé reflète les crises  qui  ont  touchés  l’industrie  alimentaire  que  ça  soient l’industrie laitière, fromagère, les conserveries  ( de poissons, de légumes, de

fruits) ……..etc. L’analyse  de  ce  problème  qui  est  les  crises  alimentaires (Encéphalopathie  spongiforme bovine  ESB, les  organismes  génétiquement  modifiés OGM,  la

listériose  et la  dioxine de volailles) a été effectuée  tout  en  respectant les  étapes de  la  résolution   du  problème   qui commence  toujours  par une  période  d’observation,

l’analyse  et la  dernière  étape  qui est l’intervention. Mais, ça ne s’arrête  pas au  niveau  de ce  point, il faut  faire  le  bilan  ce  qui signifie l’amélioration continue des résultats.

Il faut  toujours  faire  des  reculs  afin  d’améliorer. Ces  résultats  ne  sont  pas  l’idéal  mais plutôt raisonnable.

Un  système  de  management  de  la  qualité et   l’application   de la  méthode   HACCP n’ apportent  jamais  une  garantie  à  100%. Personne n’est à l’abri d’un  accident, et  d’un

accident grave  sur  l’hygiène. Par  exemple, si  vous  intervenez  à  la télévision  après  une crise pour expliquer que  vous  êtes  certifié  ISO 9000 et  expert  en  HACCP, cela  ne

 vous dédouane pas pour autant aux yeux du consommateur.

Concrètement, la prévention passe par une vigilance de tous les instants  auprès  des acteurs de l’entreprise, y compris de la direction.

Mais,  « le risque  zéro n’existe pas »  commentait  Anne-Marie Varelle,  sous  directrice  de l’hygiène  alimentaire à  la direction  générale  de l’alimentation  DGLA,  dans  la  revue

 du ministère de l’agriculture et de la pêche.

C’est un fait, le consommateur exige des aliments un risque zéro, lorsque leur nature   même des produits vivants l’interdit.

 
Pourquoi cette brusque montée  de  crises  en  l’espace  d’une  dizaine  d’années  lorsque dans le même  temps, les méthodes  de  prévention  et  de  contrôle  progressent ? de

 nouveaux risquent apparaissent

                                                                                retour sommaire                             

                                                                                                                       
                                                                                                                               BIBLIOGRAPHIE

   Documents :

           æ La revue « qualité en mouvement » n° 43, édition  2000

 Dossier : « Entre fantasmes comment les acteurs agro-alimentaire anticipent-ils » de la

 page 19 à la page 43

         æ Programme « cible HACCP » locaux et équipements

              Auteur : l’association des manufacturiers de produits alimentaires du Québec

           æ Programme « cible HACCP » analyse des dangers

           Auteur : l’association des manufacturiers de produits alimentaires du Québec

           æ Amélioration de la qualité des produits alimentaires

              Auteur : SKARKA consulting group

       Sites web :

 
         ● 
Le site web : www.studyrama.com
              Rubrique formations\ agriculture agroalimentaire

     ●  www.scirus.com

        Pour information scientifique : La vache folle, OGM, la listériose et la dioxine de volailles

    ● www.ogm.com

     ●  www.wikpedia.org

           www.afnor.fr

           www.pasteur.fr

           www.lalibre.fr

                                                                    ANNEXES

     Le système HACCP

 
1)      Historique :

      Le concept HACCP est né aux Etats-Unis d’Amérique vers la fin des années 60.Les pionniers en la matière furent la société agro-alimentaire multinationale Pillsbury qui a

collaboré avec la NASA et des laboratoires de l’armé américaine ( U.S Army Natick laboratoires ) pour la conception de l’alimentation des cosmonautes.

La société Pillsbury a été confrontée à la nécessité de produire une alimentation saine à 100% pour ne pas compromettre les missions spatiales. Les méthodes traditionnelles pour

 assurer la salubrité des aliments se sont alors avérées non fiables à 100% car elles conçues pour assurer que le produit fini était conforme à des normes réglementées, et faisaient

 appel à un échantillonnage de produits finis pour analyse.

L
es investigations de la société Pillsbury ont permis de conclure qu’il fallait établir un programme d’assurance de la salubrité qui prévoit le contrôle des moyens et conditions de

fabrications. Ainsi est né le HACCP ou le ADMPC.

La partie « analyse des dangers » a été spécialement adaptée aux besoins de l’industrie alimentaire à partir d’autre « outils qualité » utilisés notamment dans les industries

mécaniques.

Les autres éléments tels que l’identification des points critiques, la surveillance, la vérification, l’établissement d’un système documentaire, ont été progressivement ajoutés.

      2) Introduction :

    La démarche HACCP a été mise au point au Etats-Unis d’Amérique. Il n’en existe pas encore de technologie codifiée en français. En fait, on trouve pas moins de sept

traductions différentes dans les rares publications et rapports consacrés à ce thème en français. Malheureusement, la majorité de ces traductions ne reflètent pas correctement

l’objet et l’esprit de la démarche. Les deux traductions les mieux adaptées à notre sens sont « analyse des dangers-maitrise des points critiques » et « analyse des

risques-maitrise  des points critiques».

Toutefois, comme la notion de risque implique fréquence et probabilité, la deuxième définition peut parfois  prêter à confusion, notamment lorsqu’on entame l’analyse HACCP

proprement dite. C’est pourquoi on propose la première formule «  analyse des dangers-maitrise des points critiques ».

Les réglementations sanitaires consacrent tout le principe de la responsabilisation des producteurs qui doivent mettre en place un programme d’auto-contrôle basé sur le

concept « Analyse des Dangers-Maîtrise des Points Critiques : ADMPC » ou «  Hazard Analysis Critical Control Point : HACCP » dans la littérature scientifique anglo-saxonne.

 Dans le cas de l’union européenne, l’article 6 de la directive 91/493/CEE stipule la nécessité pour les responsables des établissements d’effectuer des auto-contrôles fondés sur

les principes suivants :

                                                                                                                                                                                                                                                                                  retour sommaire
  -
Identification des points critiques dans les établissements en fonction des    procédés de fabrication utilisés ;

       - Etablissement et mise en œuvre de méthode de surveillance et de contrôle de ces points critiques ;

       - Prélèvement d’échantillons pour analyse dans un laboratoire approuvé par l’autorité compétente, aux fins de contrôle des méthodes de nettoyage et de désinfection et   aux fins de vérification du respect des normes fixées par la présente directive ;

 
 -
Conservation d’une trace écrite ou enregistrée de façon  indélébile des points précédents en vue de leur présentation à l’autorité compétente. Les résultats des différent contrôles et tests seront notamment conservés pendant une période de deux ans au moins ;

       Plus récemment, la commission des communautés européennes a publié la décision 94/356/CE du 20 mai 1994 portant modalités d’application des auto-contrôles sanitaire.

Considérant que la conception et la mise en place des auto-contrôles diffèrent d’un établissement à l’autre, cette décision propose un modèle de démarche sous forme de lignes

directives pour uniformiser l’application de l’article 6, notamment son paragraphe 1 qui englobe les quatre principes proposés ci-dessus. La démarche proposée est l

démarche HACCP.

   A l’échelle des organisations internationales, la démarche HACCP est adoptée et recommandée par l’Organisation Mondiale la Santé  (Document WHO/FNU/93.3), la

Commission Internationale des Spécifications Microbiologiques pour les Aliments ( ICMSF n 1988 ) et le Codex Alimentarius qui a proposé un guide HACCP est la première

harmonisation internationale des définitions des éléments de base du système HACCP en plus des lignes directrices pour son application (Codex Alimentarius, 1993). Ce guide a

été adopté par la vingtième session de la Commission du Codex Alimentarius. Ceci est d’autant plus important que le GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) a investit le

Codex Alimentarius de la mission d’harmonisation des réglementations sanitaires à l’échelle mondiale.

  
En tant que méthode d’approche structurée permettant de construire  l’assurance de la sécurité des aliments, l’HACCP est un outil compatible et complémentaire des normes ISO

9000 qui font appel à un système Organisationnel et de gestion plus élaboré. Le système HACCP présente l’avantage d’être complet tout en étant plus simple, ce qui en facilite

l’utilisation par des unités petites ou dont le procédé de fabrication est relativement simple. C’est le cas de la plupart des industriels de manutention, de transformation et de

conditionnement des produits de la pêche.

    3) Définition :

     Le système d’analyse des dangers-maitrise des points critiques ou HACCP est une approche systématique pour :

- L’identification des dangers associés à la production, la transformation et la distribution d’un produit, ainsi qu’à l’évaluation de leur sévérité et probabilité d’occurrence.

           - L’identification des moyens nécessaires pour la maîtrise de ces dangers.

            - L’assurance que les moyens de maîtrise sont en œuvre de façon efficace. 

    4) Principe de la démarche HACCP :

     La mise en œuvre d’un programme d’assurance de qualité utilisant la démarche HACCP repose sur sept principes de base :

-Identification des dangers associés à l’élaboration d’un produit, et ça à tous les stades de celle-ci, analyse de la probabilité de ces dangers ( analyse des dangers ) et identification des mesures préventives nécessaires pour leur maîtrise.

 
                - Identification des points critiques pour la maîtrise de ces dangers.

- Etablissement des limites critiques pour chaque point critique, ces limites critiques sont des critères opérationnels (valeurs limites, niveaux cibles, tolérances) dont le respect atteste de la maîtrise des points critiques.

- Etablissement d’un système de surveillance permettant de s’assurer de la maîtrise effective des dangers aux points critiques.

- Etablissement des actions correctives à prendre lorsque la surveillance révèle qu’un point critique donné n’est pas maîtrisé.

- Etablissement de procédures et d’un système de vérification afin de  confirmer que le plan HACCP mis en place fonctionne convenablement ou bien afin de procéder aux révisions nécessaires pour son fonctionnement.

          - Etablissement d’un système documentaire d’enregistrement des méthodes et résultats de contrôle, des mesures préventives et correctives et d’autres éléments d’information pertinente.

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        5) Application du système HACCP :

      Pour l’élaboration d’un système HACCP, la méthode établie et recommandée au niveau international par le groupe du travail HACCP du Codex Alimentarius compte douze

étapes. Les cinq premières sont appelées « étapes préliminaires », alors que les étapes suivantes correspondent aux sept « principes HACCP » :

  
              -Constituer une équipe HACCP.

              - Décrire les produits concernés ainsi que leurs caractéristiques.

              - Déterminer leur utilisation prévue
      
             - Etablir le diagramme des opérations.

              - Confirmer sur place le diagramme des opérations.

              - Procéder à l’analyse des dangers (Principe 1).

              - Déterminer les points critiques de contrôle (Principe 2).

               Fixer les limites critiques pour les points critiques de contrôle  (Principe 3).

               - Etablir un système de surveillance des points critiques de contrôle  (Principe 4).

               - Etablir des procédures de rectification ou actions correctives  Lorsqu’un point critique de contrôle n’est plus maîtrisé   (Principe 5)

               - Etablir des procédures de vérification pour confirmer le Fonctionnement efficace du système HACCP (Principe 6).

               - Etablir un système de documentation et d’enregistrement  (Principe 7).

Agri-confiance
           Il associe dans un même projet agriculteurs adhérents volontaires et entreprises
coopératives, qui s’engagent réciproquement à fournir une continuité de l’assurance.

 Le système agri-confiance repose sur trois « pivots » : la revue de contrat client, qui permet à la coopérative de prendre en compte les besoins explicites et implicites de ses clients

 en aval. Deuxième point :Le contrat agri-confiance passé entre la coopérative et chacun des adhérents impliqués dans la démarche.

Les agriculteurs s’engagent notamment à réaliser le suivi complet de leur production et à enregistrer toutes leurs interventions pour maîtriser la traçabilité de leurs produits. En

 contrepartie, la coopérative fournit à ses adhérents des services, tels que du conseil technique, de la formation ou des approvisionnements.

Enfin, troisième partie : le système documentaire, qui formalise par écrit les procédures, les instructions, les enregistrements. La bonne application du système est validées par des

audits.

Conçu en 1992, et six ans après un test grandeur nature auprès de 32 sites-pilotes, le certificat Agri-confiance a été décerné à 24 coopératives , 250 entreprises sont en cours de

démarches.

En 1997, il a connu une évolution importante, avec l’intégration d'un »volet vert » :dans un contexte ou les consommateurs exigent non seulement des denrées alimentaires saines et

de qualité, mais aussi la garantie qu’elles sont produites dans le respect de l’environnement, le choix d’ouvrir agri-confiance aux problématiques agro-environnementales s’est

imposés 23 sites pilotes.

Aujourd’hui, le réferentiel Agri-confiance fait l’objet d’une procédure de normalisation pilotée par AFNOR finalisée en début de l’année 2000.


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