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La Qualité Tacite
info
  Faouzi EZZOUBI
yns
 
Younes GHAZI
Référence bibliographique à rappeler pour tout usage :
La Qualité Tacite, Faouzi EZZOUBI, Younes GHAZI, Abdellah MOKRIM, Projet d'Intégration MASTER Management de la Qualité (MQ), UTC, 2009-2010, URL : https://www.utc.fr/mastermq ; Université de Technologie de Compiègne
RESUME

Notre projet permet d’élaborer une réflexion sur la place qui doit être donnée au Tacite dans le fonctionnement des organisations, en abordant à la fois la compréhension des mécanismes du tacite sur un plan individuel et sur un plan collectif, sur ses avantages et inconvénients, avec la volonté de dégager quelques règles permettant d’utiliser le tacite quand cela est nécessaire et aussi les règles de son développement harmonieux et efficace. Il s’agit d’introduire dans nos approches qualité une meilleure connaissance des phénomènes du Tacite pour être en mesure de mieux comprendre comment motiver, convaincre, négocier, gérer le changement, animer les réunions.

Mots clés : Management, connaissances tacites, Knowldge Management, management de projet, management des crises, transfert des connaissances

ABSTRACT

Our project makes a reflexion on the place which must be given to Tacit in the operation of the organizations, by approaching at the same time the comprehension of the mechanisms of tacit on an individual level and a collective level, on its advantages and disadvantages, with the will to release some rules making it possible to use the tacit one when that is necessary and also the rules of its harmonious and effective development. It is a question of introducing into our approaches quality a better knowledge of the phenomena of Tacit to be able to better include/understand how to justify, convince, negotiate, manage the change, to animate the meetings.

Key words : Management, tacit knowledge , Knowldge Management, project management, management of the crises, transfer of knowledge

Remerciements

 

Nous adressons nos plus vifs remerciements à :


M. Gilbert FARGES  et  M. Jean-Pierre CALISTE pour leurs aides et conseils apportés tout au long du projet.

M. Robert Vazille qui nous a accordé son temps  afin de nous orienter dans nos multiples recherches documentaires.

Les étudiants du Master 2 Management de la Qualité qui ont assistés à nos présentations et nous ont fait part de leurs remarques constructives.


LISTE DES FIGURES

Figure 1: Typologie des modes de création de savoir
Figure 2 : QQOQCP de définition de la problématique
Figure 3: Cycle WV pour l'analyse de la mission

Figure 4: Cartographie des Processus d'élaborations des règles

Figure 5 : Le processus de management des connaissances

Figure 6: partage des connaissances en entreprise

Figure 7 : phases de réalisation d'un projet

Figure 8: management des connaissances au sein du management de projet

Figure 9: Le tacite dans la gestion de changement
Figure 10: management des risques

Figure 11 : Représentation schématique d’une organisation en marche
Figure 12: L’organisation subit des tensions et des incidents
Figure 13: Représentation schématique de la crise

 

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 Sommaire

 Introduction. 2

I.      Contexte et mission du projet : 3

II.         Méthodologie de travail 5

II.1. Définition de la problématique. 5

II.2. Clarification de la mission. 5

II.3. Processus (Méthodologie) de définition des règles. 6

III.         L’approche tacite dans la gestion et le transfert des connaissances : 9

IV.     L’approche Tacite dans le management de projet. 16

IV.1. Le knowledge management et le management de projet. 16

IV.2. Les phases de réalisations d’un projet et de mise en place du KM... 17

IV.3. Les connaissances tacites au sein du management de projet. 20

V.         L’approche tacite dans le management des crises. 22

V.1. Notions et définitions. 22

V.1.a) Maitrise des risques :. 22

V.1.b) Management des crises : 22

V.1.c) Prise en compte du Tacite. 23

V.2. Le déroulement d’une crise dans une « organisation », et les règles à prendre en compte. 24

V.2.a) Organisation en marche. 24

V.2.b) Apparition de tensions 26

V.2.c) Ajout de l’événement sur l’accident 27

VI.        Livrables du projet. 29

Questionnaire de mesure du tacite. 31

Conclusion. 33

Références bibliographiques

listes des figures
. 35

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Introduction

 

Dans les approches qualité la formalisation de ce qui doit être fait est nécessaire pour s’assurer que le fonctionnement des choses suit le chemin souhaiter ainsi que pour favoriser une amélioration continue au sein d’une organisation.

Dans les organisations de nos jours tout ne relève pas, que ce soit à l’échelle individuelle ou collective, de la formalisation explicite ; le pianiste par exemple n’explicite pas l’art de jouer du piano. C’est ce qu’on appelle le savoir tacite.

Le savoir tacite est un concept élaboré par Robert Sternberg, psychologue à l’université de Tufts. Selon lui et ses collègues, le savoir tacite est une sorte d’intelligence pratique plutôt qu’un quotient intellectuel ou un savoir de type universitaire.

À partir de cette réflexion la question qui vient à l’esprit est : le tacite a-t-il vraiment une place dans le fonctionnement des organisations à l’échelle individuelle et collective ? Et si oui, quelles sont les règles de base permettant la gestion du tacite dans une approche qualité ?

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   I.                   Contexte et mission du projet :

 

Les connaissances tacites sont difficilement visibles et accessibles car elles sont personnelles. Elles sont ainsi difficilement transmissibles. Ce sont les compétences, les expériences, l'intuition, les secrets de métiers, les tours de main qu'un individu a acquis et échangé. Ces connaissances revêtent deux dimensions : une dimension technique (la pratique, le savoir-faire) et une dimension cognitive (croyances, idées, valeurs).

Il est à signaler que parmi les pratiques managériales qui le plus influencées les connaissances tacites figurent le management de l’information, la gestion des ressources humaines et le management de la qualité.

La valeur ajoutée du tacite peut se voir à travers trois axes principaux

                                            

Le projet permet d’élaborer une réflexion sur la place qui doit être donnée au Tacite dans le fonctionnement des organisations, en passant à la fois par la compréhension des mécanismes du tacite sur un plan individuel et sur un plan collectif, ses avantages et sa valeur ajoutée, tout en essayant de dégager quelques règles permettant la gestion du tacite [4].

   implicites explicites
Figure 1: Typologie des modes de création de savoir [8]



Les règles que notre groupe a essayé de dégager abordent la gestion du tacite dans une approche qualité et ce à travers trois axes majeurs recommandés par le porteur de notre projet.

Les trois axes qui ont fait l’objet de note étude sont :

En plus de l’établissement des règles de la gestion du tacite, la mission de notre groupe consiste également à la mise en place d’un questionnaire d’autoévaluation. Ce dernier sera mis à la disposition des entreprises afin qu’elles puissent tester leur niveau du tacite et de voir à quel point les dirigeants intègrent cette approche dans leurs activités de tous les jours.

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II.               Méthodologie de travail

III.1. Définition de la problématique

 

Pour définir la problématique de notre sujet nous avons choisi d’établir un QQOQCP qui est représenté par le tableau ci-dessous :

Donnée d'entrée

Comment prendre en compte le tacite dans l’approche qualité ?

Qui

Clients directs

Clients indirects (éventuels)

Porteur du projet (J.P. Caliste R.Vazille), Le groupe QP10

Les entreprises et organisations

Quoi

                        

Définir les mécanismes du tacite et les introduire dans la démarche qualité

Le management des hommes et des organisations

Quand

Lors  de l’amélioration de la performance et de la productivité des Hommes

Comment

- Comprendre le Tacite sur un plan individuel et collectif

- Etablir les règles de la gestion du Tacite dans une approche qualité

Pourquoi

- Une exploitation totale du potentiel et du savoir faire humain

- Un indicateur Innovant des critères de sélection des évolutions de carrière

- Le transfert et la conservation du savoir faire des seniors

Donnée de sortie

Comment définir les règles  permettant d’intégrer  le Tacite dans l’approche qualité ?

Figure 2 : QQOQCP de définition de la problématique

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III.2. Clarification de la mission

 

Les notions qui sont introduites dans ce projet relève du domaine de la psychologie et de l’immatériel. Afin de clarifier notre mission et de descendre l’échelle d’abstraction, nous avons choisi d’établir un cycle WV représenter par le schéma ci-dessous :

cycle WV

Figure 3: Cycle WV pour l'analyse de la mission

 

III.3. Processus (Méthodologie) de définition des règles

 

Afin de réaliser ce travail qui est de proposer quelque règles de gestion du tacite dans une approche qualité dans le monde de l’entreprise, il a fallut d’abord bien définir le sujet et les notions du tacite en général ainsi que l’étude des trois axes : Management de projet, management de crise et transfert de connaissances et enfin trouver le lien entre cet ensemble.

 

Avant de commencer l’étude nous avons fait une réunion avec le porteur du projet et l’enseignant suiveur pour définir l’intérêt et les attentes de cette réflexion. Le principale besoin était de comprendre le tacite dans le monde  professionnel pour aider les entreprises dans l’amélioration des performances des hommes.

 

Compréhension

 

Pour comprendre les notions du tacite et particulièrement dans le monde industriel, un travail de réflexion et de lecture d’ouvrages de référence dans ce domaine a été effectué, on peut citer Antonio R.DAMASIO « L’erreurs de DESCARTES » ; C.G JUNG « Psychologie de l’inconscient » ; SIGMUND FREUD « Nouvelles conférences d’introduction à la psychanalyse » ou encore Robert VAZILLE « Le guide du management des connaissances ».

Une fois que l’aspect tacite et ces notions ont été acquis, nous nous sommes focalisé sur l’analyse des trois axes de management définis avec le porteur du projet. Pour cela nous avons étudié plusieurs dossiers et consulter un certain nombre de sites web cités en références bibliographiques puis on a répartis les taches entre les membres du groupe.

Réflexion et brainstorming

 

Plusieurs séances de réflexion collectif et de brainstorming ont été réalisées afin de proposer quelques bonnes pratiques et règles qui peuvent gérer et prendre en compte les aspects du tacite dans le domaine industriel et surtout sur les trois axes de management prédéfinis. Le travail de réflexion et de proposition des règles à été réparti sur chaque axe de management.

Cette réflexion à été effectuée en se basant sur les notions acquises lors des lectures bibliographiques individuelles et collectives sur le sujet, aussi sur les formations académiques et les expériences professionnelles de chaque membre. Notre vécu comme étudiants, nos origines culturelles et nos savoirs tacites ont été implicitement mis en jeu pour la réalisation de ces règles. Enfin, l’encadrement avec le porteur et les enseignants ainsi que l’utilisation des outils de qualité (QQOQCP, Cycle WV, Brainstorming et diagramme d’affinité, techniques de vote) ont permis de guider cette réflexion.

 

Validation

 

La validation est effectuée après la proposition des règles, elle se base sur un vote simple et sur l’attribution par affinité sur chaque axe de management.

Avec la validation de la règle, un exemple est proposé pour faciliter la compréhension et pour illustrer la règle dans un milieu industriel et professionnel. Cela dépend de certaines règles qui nécessitent un exemple concret pour une meilleure clarification.

Questionnaire

 

Après l’établissement des règles, nous avons choisi de mettre en place un questionnaire qui se base sur ces règles. Le nombre des questions a était proposé suivant la nature de la règle et sa complexité.

Ce questionnaire à été mis en ligne pour le tester dans un premier temps avec les étudiants et le corps enseignant avant de pouvoir le mettre à disposition pour les entreprises.

Cartographie du processus

 

La cartographie des processus représente la méthodologie suivie pour la définition des principales règles qui interviennent pour chaque axe de management.*


Figure 4: Cartographie des Processus d'élaborations des règles

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III.             L’approche tacite dans la gestion et le transfert des connaissances :

 

Le management des connaissances[1], c'est l’art de repérer, recueillir, capitaliser, faire interagir et diffuser les connaissances réparties entre tous les individus d’une structure.

La gestion des connaissances peut être considérée comme un point culminant de l’intelligence économique, de la gestion des ressources humaines et de la gestion des systèmes.

Plusieurs auteurs ont essayé de définir les différentes formes de connaissances existantes au sein d’une entreprise, nous en retiendrons les plus connues.

Gilles BALMISSE[2] distingue deux types de connaissances : les connaissances statiques et les connaissances dynamiques.

 

Les connaissances statiques, appelées aussi déclaratives, sont attachées aux concepts et aux objets d'un domaine. Elles caractérisent la compréhension et permettent de décrire une situation ou d'établir des faits.

 

Les connaissances dynamiques "modélisent des stratégies des connaissances statiques du domaine dans le but de résoudre un ou plusieurs problèmes donnés". Ce sont des connaissances liées à la description des conditions d'exécution d'une tâche. Elles sont de l'ordre du "Comment". Elles sont intimement liées au contexte et sont très opérationnelles. On les assimile souvent au savoir-faire.

Si on s’intéresse à la gestion des connaissances c’est parce qu’on s’attend à obtenir des performances économiques grâce à l’association coordonnée, opérationnelle et partagée des connaissances capitales des Hommes dans une entreprise en vue d’atteindre ses objectifs stratégiques attendus.

Au sein de l’entreprise, les aspects de la problématique de gestion des connaissances[3] peuvent être résumés dans les points suivants :

Le premier point de la problématique concerne les problèmes liés à la situation et au repérage des connaissances, c'est-à-dire les savoirs (connaissances explicites) et les savoir-faire (connaissances tacites) qui sont nécessaires aux processus de décision et au déroulement des processus essentiels qui constituent le cœur des activités de l'entreprise. Il faut les identifier, les localiser, les caractériser, en faire des cartographies, estimer leur valeur économique et les hiérarchiser.

Le deuxième point de la problématique concerne les problèmes liés à la préservation des connaissances : lorsque les connaissances sont explicitables, il faut, les acquérir auprès des porteurs de connaissances, les modéliser, les formaliser et les conserver ; lorsque les connaissances sont de type tacite, il faut encourager leur transfert et développer les réseaux de communication entre les personnes.

Le troisième point a trait aux problèmes liés à la valorisation des connaissances : il faut les mettre au service du développement et de l'expansion de l'entreprise c'est-à-dire les rendre accessibles selon certaines règles de confidentialité et de sécurité, les diffuser, les partager, les exploiter, les combiner et créer des connaissances nouvelles. [10]

 

Le quatrième concerne les problèmes liés à l’actualisation des connaissances : il faut les évaluer, les mettre à jour, les standardiser et les enrichir au fur et à mesure des retours d'expériences, de la création de connaissances nouvelles et de l'apport de connaissances externes.

Le cinquième aspect de la problématique concerne les interactions entre les différents problèmes mentionnés ci-dessus. C’est là que se positionnent les processus destinés à amplifier l’utilisation et la création de connaissances dans l’entreprise. Il s’agit de la création active de connaissances individuelles et de leur intégration au niveau collectif dans une organisation. Il faut mobiliser tous les acteurs de l’organisation, les sensibiliser, les former, les encourager et les motiver.

 

Pour résumer, la gestion des connaissances peut être acquise à travers l’organisation et le pilotage des activités et des processus spécifiques conduisant vers plus de maîtrise des connaissances, l’encouragement à la mise en place des conditions favorables au travail coopératif et le partage des connaissances, ainsi que l’élaboration des indicateurs permettant d’assurer le suivi.

 




Figure 5 : Le processus de management des connaissances 


Méthodologie d’obtention des règles :

 

La méthodologie suivie par les membres de notre groupe afin de mettre en place les règles de la gestion du tacite dans la gestion et le transfert des connaissances consiste en un brainstorming qui nous a permis de dégager un certain nombre d’idées. On a procédé par la suite par un vote simple afin de ne garder que les règles qui ont obtenues les meilleurs scores pour une meilleure efficacité.

 

Les règles management des connaissances :

 

Règle 1 : Favoriser la mobilité interne ou externe pour permettre un acquis des connaissances par l’expérience.

 

Règle 2 : La direction s’applique à développer dans l’inconscient collectif de l’entreprise l’importance de l’acquisition des connaissances.

 

Règle 3 : Comprendre que l’acquisition de connaissances tacites est un processus long.



partage des connaissances en entreprise


Figure 6: partage des connaissances en entreprise [11]

 

Ce regard porté sur les connaissances de l'entreprise met en lumière l'importance des connaissances tacites. Il montre l'intérêt de favoriser d’une part, l’échange et le partage de ces connaissances notamment en privilégiant les interactions entre les personnes ; d’autre part, la transformation de ces connaissances en connaissances explicites et d'élargir ainsi le champ des connaissances susceptibles d'être gérées par des règles de propriété industrielle.

 

Les connaissances ne doivent pas rester au niveau local, elles doivent être diffusées et partagées efficacement dans toute l’entreprise. Parmi les outils permettant cette diffusion des connaissances on cite :

 

* Diffusion sélective :

 

Le meilleur moyen d’offrir aux usagers une information personnalisée en fonction de leur profil de recherche est la diffusion sélective. Actuellement, la diffusion sélective se pratique de plus en plus avec une méthode appelée push.

 

Le Push est la technologie qui donne la capacité au serveur Web d’envoyer des informations vers les utilisateurs du serveur suivant des critères prédéfinis : apparition d’une information correspondant à des besoins définis de l’utilisateur.

 


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IV.             L’approche Tacite dans le management de projet

 

Le deuxième axe sur lequel on a décidé de travailler était le rôle du tacite dans le management de projet. Ce rôle était défini à travers certaines règles qu’on a pu élaborer durant ce projet, qui permettent de prendre en compte l’approche tacite dans le management de projet.

Pour mieux cadrer la problématique, on verra dans un premier temps la notion du Knowledge management dans le management de projet, après on montrera les règles établies et la méthodologie permettant de les réaliser.

V.1. Le knowledge management et le management de projet

Le knowledge management, qui est un mode de gestion systématique des savoirs et des savoir-faire. Il peut jouer un rôle déterminant dans le cadre du management de projet. En effet, son but est de conserver, de transmettre et de développer les connaissances pour :

- améliorer la gestion des compétences,

- faciliter l’activité des individus en terme de prise de décision,

- augmenter la productivité,

- favoriser l’innovation et la créativité.

Le knowledge management est un véritable processus de mise en valeur du savoir impliquant tous les acteurs du projet. Ce processus se décompose en différentes étapes de création, d’enrichissement, de validation, de capitalisation et de diffusion de la connaissance : tout ce dont un management de projet efficace a besoin.

 

V.2. Les phases de réalisations d’un projet et de mise en place du KM

            phases
Figure 7 : phases de réalisation d'un projet [15]

Au début d’un projet, l’équipe doit acquérir un grand nombre de savoirs et de savoir-faire pour couvrir très rapidement le champ des compétences nécessaires à la bonne réalisation du projet. Cette phase d’apprentissage peut considérablement être réduite si des expériences similaires ont été capitalisées et mises à disposition de l’équipe projet.

La phase de démarrage doit également se concentrer sur la mise en place d’un environnement propice à la capitalisation et l’échange d’information autour du projet. La mise en place de cet environnement est critique dans la mesure où elle va fortement conditionner les échanges d’information tout au long du déroulement du projet. C’est ici aussi où intervient le rôle principal du chef de projet pour faire intervenir les connaissances tacites :

1.   Il doit se servir des erreurs comme moments d’apprentissage et ne pas créer de climat de stress

2.   Il doit reconnaitre l’expertise et faire travailler des gens de différentes disciplines

Cependant, l’activité de capitalisation et d’échange d’information qui intervient au cours du projet doit être aussi simple qu’ergonomique. Cette activité ne doit en aucun cas venir troubler les tâches liées au projet même. Au contraire, elle doit les faciliter. Et c’est là, le défi majeur que doit relever le knowledge management, et principalement son approche tacite.

 Les étapes de mise en place du KM dans le management de projet [13]

·         Tout d’abord l’indispensable référentiel projet. Celui-ci référence les modèles, les techniques et les logiciels à utiliser pour la gestion et la réalisation du projet. Résolument évolutif, le référentiel projet est fortement lié aux mécanismes de capitalisation des connaissances et de formalisation des meilleures pratiques.

·         L’espace de partage de documents et d’informations est un des éléments clés du KM de projet. Il permet non seulement aux personnes impliquées de partager des informations utiles au bon avancement du projet mais il offre également la possibilité à plusieurs individus d’intervenir en même temps sur les documents grâce à des fonctionnalités d’édition partagée et de partage de fichiers.

·         L’espace de communication et de coordination constitue la brique qui gère la « socialisation » du projet, c'est-à-dire les échanges et les interactions sociales qui assurent la coopération entre les différents intervenants. Communication et coordination sont deux facteurs essentiels à la réussite d’un projet.

·         Enfin, la base de connaissances des meilleures pratiques qui permet la capitalisation, la diffusion et le partage des expériences projets passées. Cette base de connaissances est liée à l’ensemble des autres briques de la plateforme de knowledge management de projet pour constituer un ensemble vivant qui s’améliore et évolue au fur et à mesure des expériences acquises.

projet

Figure 8: management des connaissances au sein du management de projet

Cependant, la problématique essentielle de ce type de collaboration réside dans le besoin, à un moment donné, d'organiser l’échange d'information entre plusieurs personnes. Ainsi, le knowledge management de projet nécessite de la part des outils à mettre en place des fonctionnalités simples.

La mise en œuvre informatique la plus connue du knowledge management dans le cadre de la gestion de projet se fait au travers d’une plate-forme de travail collaboratif spécifiquement dédiée au management de projet. Il s’agit d’un système qui permet à plusieurs utilisateurs de prendre en charge différentes tâches, autour d’un objectif commun, dans un environnement partagé.

 

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V.3. Les connaissances tacites au sein du management de projet

Le knowledge management permet de valoriser des connaissances tacites au combien importantes dans le cadre du management de projet : les acquis antérieurs.

Combien de projets répètent les erreurs déjà commises par le passé et se terminent par un échec ? Combien de tâches sont maintes fois répétées au travers des différents projets ? Combien de décisions sont prises sans connaissance des décisions passées relatives à des problématiques similaires ?

Mauvaises décisions, échecs, tâches redondantes, erreurs, autant de problèmes qui peuvent être évités par la gestion et la mobilisation des expériences passées.

Le knowledge management de projet se définit par un processus de transformation des connaissances acquises par l’expérience en règles et méthodologies génériques pouvant être réutilisées pour améliorer l’efficacité.

C’est en comprenant cela qu’on a décidé de trouver la méthodologie de définition des règles permettant de prendre en compte ces différents aspects. Un brainstorming a été réalisé pour tirer le maximum d’idées possibles autour de la problématique. Ces idées ont été améliorées en équipe et redéfinit plusieurs fois afin d’éviter toute erreur d’interprétation.

Ainsi les règles de gestion du tacite dans le management de projet:

Règle 4 : S’assurer de la présence de compétences basées sur l’expérience et de compétences basées sur la remise en question (approche critique).

 

Règle 5 : Créer des événements, tout au long du projet ou de la vie du processus, pour motiver et s’assurer que cette pratique est prise compte dans la politique qualité.

 

 

Règle 6 : Travailler plus sur le « pourquoi » que le « comment faire », sauf si le « comment » est incontournable. Le « comment » se réalise souvent mieux et fournit une meilleure qualité quand il inclut une approche tacite.

Règle 7 : Fixer les objectifs, chaque fois que possible, en accord et avec la participation des acteurs afin d’obtenir leur motivation et donc libérer l’énergie de leur tacite

Règle 8 : Dans le fonctionnement stable, favoriser l’approche tacite mais donner toute son importance à l’explicite lors des changements rapides et/ou cruciaux.

 
Figure 9: Le tacite dans la gestion de changement

Remarque : Trop souvent le manuel qualité et les procédures explicitent les situations stables et n’abordent que très peu les situations à évolution rapide.

Ainsi, grâce à une meilleure gestion du travail d’équipe, une capitalisation et une mobilisation systématique des expériences passées, un partage et une valorisation des meilleures pratiques, la prise en compte du tacite dans la gestion de projet représente un véritable soutient pour les entreprises qui se sont lancées dans une politique de management par projets.

Au final, l’approche tacite permet d’augmenter le taux de succès, tout en maintenant une réactivité et une efficacité élevée dans le cadre du management de projet.

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V.                L’approche tacite dans le management des crises

VI.1. Notions et définitions

 

VI.1.a) Maitrise des risques :

Selon OHSAS 18001, un risque est défini comme un problème ou une défaillance qui pourrait se produire à l'avenir, dans le fonctionnement de l'activité ou dans le cours de la réalisation d'une prestation, et qui pourrait entraîner des conséquences négatives du point de vue de l'organisme et de son client.

L'entreprise recherche l'équilibre entre des risques à courir et des risques à éviter, il en va de sa pérennité même. Recruter c'est prendre le risque d'une charge salariale supplémentaire ; ne pas recruter, c'est risquer de ne pas pouvoir accepter un nouveau marché

Analyser des risques, c’est identifier et analyser les points des processus de l'entreprise qui présentent des risques de contamination, de façon à déployer les moyens nécessaires pour en assurer la maîtrise efficace.

Par exemple le système HACCP repose sur la prévision et la prévention des dangers biologiques, chimiques et physiques plutôt que sur l'inspection des produits finis. Il est maintenant reconnu dans le monde entier et devenu synonyme de salubrité des aliments.

La perception du risque a changé ; notre société est devenue sécuritaire, et n'accepte plus le moindre niveau de risque.[14]

VI.1.b) Management des crises :

La définition trouvée dans le dictionnaire du mot crise : changement rapide, généralement décisif, survenant dans l’état d’un malade ; être en crise : traverser une période difficile, où l’on est amené à résoudre de nombreuses contradictions. La crise : période où les difficultés économiques, politiques et idéologiques sont ressenties comme paroxystiques.[6]

Selon le philosophe Michel Serres, une crise est un passage entre l’ordre et le désordre. Généralement, une crise est perçue comme « un événement inattendu mettant en péril la réputation et le fonctionnement d’une organisation ».

La crise peut se résumer dans un temps fort où les difficultés économiques, politiques, idéologiques sont ressenties comme paroxystiques et au cours duquel on est dans l’obligation de résoudre de nombreuses contradictions.

 Le management chez les Américains peut être illustré et analysé en quatre fonctions : programmer, organiser, conduire, contrôler. Et Roger Priouret le définit comme la « mise sous tension rationnelle de l’ensemble des éléments qui composent une entreprise ».

D’un autre point de vue nous pouvons considérer que :

·         La crise se caractérise donc  par l’urgence, la déstabilisation, des enjeux vitaux.

·         Les  crises  ne  se  « gèrent »  pas, on  les affronte, on les régule, on les dépasse.

VI.1.c) Prise en compte du Tacite

« En dépit des clichés de la littérature managériale, la fonction managériale n’engendre pas une catégorie d’hommes prévoyants et réfléchis… Le dirigeant efficace se délecte dans des systèmes ambigus, complexes et mystérieux, dans lesquels l’ordre est souvent absent…Le travail du manager est fondamentalement un travail sur l’information, en particulier à travers le discours et tout spécialement par l’écoute » Henry Mintzberg.[7]

« ... tout changement véritable signifie toujours rupture et crise » M. Crozier[9]

« Apprendre  collectivement  à gérer la crise est une magnifique école de civisme et de cohésion Sociale » J.P. Bourdier

On est donc affronter à une nécessité de considérer le tacite collectif dans un premier lieu dans les démarches de management des crises, dans le sens des idées implicites développées par la communauté et les individus vis-à-vis des crises. Cette considération doit avoir lieu dans toutes les étapes de gestion de crise.

crises
Figure 10: management des risques [5]

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VI.2. Le déroulement d’une crise dans une « organisation », et les règles à prendre en compte

 

Les crises apparaissent comme ayant leur vie propre. Cependant, on remarque qu’elles sont caractérisées par l’ampleur et les grands nombres : qu’il s’agisse d’acteurs, de victimes, de régions ou de pays impliqués, sans oublier les commissions d’analyses, les expertises, etc. Elles nécessitent toujours des dérogations, par dépassement des limites habituellement autorisées.

VI.2.a) Organisation en marche


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Figure 11 : Représentation schématique d’une organisation en marche[5]

Le rectangle symbolise une « organisation ». Ce terme désigne autant une entreprise, qu’un groupe ou une filière, une ville, une région, etc. Disons que c’est une dynamique vivante qui, lorsqu’elle vise à conserver sa structure, utilise des procédures qui sont de l’ordre du préventif, du curatif ou du correctif, afin de maîtriser les écarts par rapport à une norme.

D’après notre analyse nous pouvons déduire quelque règles qui définisse l’explicite et le tacite durant cette étape.

Bonnes pratiques explicites

- Maitriser les processus et les procédures écrites

- Comparer les écarts mesurables par rapport aux normes

Bonnes pratiques implicites

- Vérification de la compréhension et de l’interprétation des procédures par les collaborateurs

- Bien définir les cadres d’une démarche maîtrisée de notre organisation, et essayer de répertorier le maximum de connaissances et de les normaliser

Règles

Règle 9 : Pendant une période de crise prendre en compte en priorité absolue l’environnement tacite de toutes les parties prenantes.

 

Règle 10 : Pour prévenir un phénomène de surenchère relatif à la gravité des événements lié au tacite, passer le plus rapidement possible dans l’explicite en NOMMANT la crise.

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VI.2.b) Apparition de tension


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Figure 12: L’organisation subit des tensions et des incidents[5]

Toute organisation est forcément soumise à des tensions : incidents et clignotants surviennent ... mais, comme il est d’usage, seulement aux quelques personnes concernées, à des moments différents, avec des intensités variées et avec des significations différentes pour chacun... Et puis, par moments, certains incidents deviennent vraiment menaçants, des actions s’imposent dans l’urgence. La situation est redoutée, des responsables se trouvent dans une situation critique, mais il ne s’agit toujours que de problèmes, graves, certes. Tout le monde raisonne encore comme en situation maîtrisée, en tout cas maîtrisable.[12]

Règles explicites

- Formaliser et analyser les problèmes à tous les niveaux

- Rédiger des procédures de résolution des cas critiques

Règles tacites

- Les significations des problèmes et niveau de menace diffèrent pour chacun, donc il faut expliquer et formuler les problèmes à chaque niveau hiérarchique.

- Expliquer les situations critiques et les solutions proposées à tout niveau, afin d’éviter la panique et un débordement de situation.

 

Règles

Règle 11 : Le responsable de la gestion de la crise doit être capable d’analyser la situation objective et de la différentier de sa propre réaction subjective.

 

VI.2.c) Ajout de l’événement sur l’accident

 cris

Figure 13: Représentation schématique de la crise [5]

La crise, la voilà : l’éclatement est arrivé directement, par un accident dans l’organisation, indirectement par la survenue d’une catastrophe dans l’environnement. Les cadres et les barrières sont détruits, les « fonctions vitales » sont atteintes. La survie est menacée. L’organisation ne peut plus, de sa propre autorité, maîtriser la situation. Les pouvoirs publics doivent intervenir, les limites entre l’interne et l’externe disparaissent à de nombreuses occasions, l’information est devenue obligatoire, le domaine public est concerné et impliqué : l’événement est créé, et c’est le début de LA CRISE.


 Règles explicites

- Mobiliser les ressources nécessaires

- Obligation d’informer le public

Règles tacites

- Maitriser l’information et l’image perçue

- Prendre conscience des idées implicites collectives, et les affronter avec préparation et précaution

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VI.             Livrables du projet

 

L’analyse des trois axes a permis de déterminer l’ensemble de règles considérées comme les livrables de notre projet.


*      Dans le transfert des connaissances :

 

1.   Favoriser la mobilité interne ou externe pour permettre un acquis des connaissances par l’expérience.

2.   La direction s’applique à développer dans l’inconscient collectif de l’entreprise l’importance de l’acquisition des connaissances.

3.   Comprendre que l’acquisition de connaissances tacites est un processus long.  

 

 

*      Dans le management de projet :

1.   S’assurer de la présence de compétences basées sur l’expérience et de compétences basées sur la remise en question (approche critique).

2.   Créer des événements, tout au long du projet ou de la vie du processus, pour motiver et s’assurer que cette pratique est prise compte dans la politique qualité.

3.   Travailler plus sur le « pourquoi » que le « comment faire », sauf si le « comment » est incontournable. Le « comment » se réalise souvent mieux et fournit une meilleure qualité quand il inclut une approche tacite.

4.   Fixer les objectifs, chaque fois que possible, en accord et avec la participation des acteurs afin d’obtenir leur motivation et donc libérer l’énergie de leur tacite.

5.    Dans le fonctionnement stable, favoriser l’approche tacite mais donner toute son importance à l’explicite lors des changements rapides et/ou cruciaux.

 

 *      Dans le management des crises

1.   Pendant une période de crise prendre en compte en priorité absolue l’environnement tacite de toutes les parties prenantes.

2.   Pour prévenir un phénomène de surenchère relatif à la gravité des événements lié au tacite, passer le plus rapidement possible dans l’explicite en NOMMANT la crise.

3.   Le responsable de la gestion de la crise doit être capable d’analyser la situation objective et de la différentier de sa propre réaction subjective.

 

A partir de ces règles, on a décidé de réaliser un questionnaire permettant de mesurer la qualité tacite des entreprises sur les trois axes traités. Ce questionnaire tiré à partir des règles où chacune de ces dernières a permis d’établir une ou plusieurs questions en fonction de la complexité de chacune d’entre elles.

L’échelle du questionnaire a été établie de telle sorte d’éviter d’avoir un milieu dans les réponses et ainsi influencer les résultats obtenues. Par conséquent, le participant a un choix de 1 à 8 afin d’obtenir une grande variabilité et dispersion des réponses.

A partir de ces règles, on a décidé de réaliser un questionnaire permettant de mesurer la qualité tacite des entreprises sur les trois axes traités. Ce questionnaire tiré à partir des règles où chacune de ces dernières a permis d’établir une ou plusieurs questions en fonction de la complexité de chacune d’entre elles.

L’échelle du questionnaire a été établie de telle sorte d’éviter d’avoir un milieu dans les réponses et ainsi influences les résultats obtenues. Par conséquent, le participant a un choix de 1 à 8 pour une grande variabilité et dispersion des réponses.

 

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Questionnaire de mesure du tacite

 

Notez, sur une échelle de 1 à 8

1.     la mobilité interne et externe pour l’acquisition des connaissances est favorisée.

 

1

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8

 

En dessous de la moyenne

Au dessus de la moyenne

 

2.     L’accès et le partage d’information est développé et encouragé.

 

1

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8

 

En dessous de la moyenne

Au dessus de la moyenne

 

3.    L’organisation attribue le temps nécessaire pour l’acquisition des connaissances tacites.

 

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8

 

En dessous de la moyenne

Au dessus de la moyenne

 

4.    Dans une équipe de projet, l’intégration d’acteurs n’ayant pas une profonde expérience dans le domaine d’activité est prise en compte.

 

1

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6

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8

 

En dessous de la moyenne

Au dessus de la moyenne

 

5.    Tout au long du projet ou de la vie du processus, des événements sont crées afin de motiver et de recadrer l’équipe de travail.

 

1

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7

8

 

En dessous de la moyenne

Au dessus de la moyenne

 

6.    Dans les procédures, chaque fois que le « comment » est critique, le « pourquoi » est développé parallèlement avec la description des actions associées.  

 

1

2

3

4

5

6

7

8

 

En dessous de la moyenne

Au dessus de la moyenne

 

7.    Chaque fois que possible, les objectifs sont fixés en accord et avec la participation des acteurs concernés.

 

1

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6

7

8

 

En dessous de la moyenne

Au dessus de la moyenne

 

8.    Lors des changements rapides et/ou cruciaux, l’importance est donnée à l’explicite. Par contre dans le fonctionnement stable, l’approche tacite est favorisée.

 

1

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3

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8

 

En dessous de la moyenne

Au dessus de la moyenne

 

9.    Le tacite des parties prenantes est pris en considération pendant une période de crise.

 

1

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3

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8

 

En dessous de la moyenne

Au dessus de la moyenne

 

10.    Directement après l’apparition de la crise, celle-ci est nommée en communiquant sur la situation réelle.

 

1

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6

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8

 

En dessous de la moyenne

Au dessus de la moyenne

 

11.    Le responsable de la gestion de la crise est capable d’analyser la situation objective et de la différentier de sa propre réaction subjective.

 

1

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3

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6

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8

 

En dessous de la moyenne

Au dessus de la moyenne

 

 

Il est ainsi possible de le proposer dans un premier temps aux étudiants du master afin de voir la pertinence des questions et de voir toute amélioration possible. Il pourra par la suite être proposé à toute entreprise intéressée par la mesure de son niveau de prise en compte du tacite dans ces actions quotidiennes.

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Conclusion

 

Ce projet nous a permis de découvrir une nouvelle approche managériale et humaine qu’on ne peut pas apprendre dans une formation académique classique.

Lors de ce projet, on a pu utiliser les connaissances acquises dans les différentes UEs au cours de notre formation au master et les approfondir grâce aux différentes recherches qu’ont pu réalisés au cours de l’avancement du projet. On a pu aussi se projeter à long terme sur les perspectives et l’importance du travail qu’on a pu faire et voir sa contribution dans l’amélioration des performances au sein des entreprises.

 

Une thématique étudiée à fort potentiel qui nécessite une réflexion assez profonde sur notre raisonnement et une diversité de points de vue.

 

La répartition des taches, l’animation de réunions nous ont permis d’améliorer nos qualités de communication. La période de réalisation du projet nous a été très enrichissante à différents niveaux. On a compris aussi qu’il est impossible d’atteindre un objectif seul, et que l’apport de tous est indispensable, de part leurs compétences techniques ou bien leurs expériences. Une chose importante qu’on a appris est Apprendre à apprendre et envie d’apprendre.

 

On a appris l’autonomie, le pragmatisme, la communication et le savoir faire.

Grâce à ce projet, on a pu mener une étude de sa phase de réflexion, jusqu'à l’obtention d’un résultat concret qui est le questionnaire établie à travers les règles de gestion du tacite.

Les actions qui restent à réalisées sont :

-Soumettre le questionnaire à différentes entreprises.

-Etudier les résultats et les améliorations proposées en vue de la redéfinition des règles et des questions.

-Proposer nos règles comme un outil d’amélioration continue et de changement au sein des entreprises.

Pour terminer, on voudrait insister sur le fait que ce projet nous a appris un domaine très peu abordables par les entreprises de part sa difficulté à mettre sur le terrain, et que grâce à lui, on pu toucher un coté très peu communiqué dans notre formation initiale d’ingénieur. Cela nous a permis d’acquérir une vision neuve sur ce que doit être le manager de demain.

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Références bibliographiques

 

Ouvrages :

       1 BALMISSE Gilles., Gestion des connaissances : outils et applications du knowledge management, Vuibert, Paris, 2002.

       2 S. DUIZABO et N. GUILLAUME. Les problématiques de gestion des connaissances dans les entreprises. Paris, Université Paris Dauphine, 1997

       3 S. DUIZABO et N. GUILLAUME. Les problématiques de gestion des connaissances dans les entreprises. Paris, Université Paris Dauphine, 1997, p.3.

       4 Robert VAZILLE ., Le guide du management des connaissance .,AFNOR., Mars 2006 ;

       5 Thierry Libaert, La Communication de Crise, Les Topos, Dunod, Paris 2001, p. 9 ;

       6 Dictionnaire de la Langue Française, Hachette, 1989 ;

       7 Henry Mintzberg, Que fait un dirigeant dans la journée ? Harvard- L’Expansion, 1976.

       Premack David et Ann, Le bébé, le singe et l'homme, 2003, Ed Odile Jacob, ISBN 2-7381-0930-6.

 

Articles:

       8 L’utilisation du savoir tacite dans un contexte culturel, Les Echos, 18 novembre 2004 ;

       9 CIGREF « Gérer les connaissances – Défis, enjeux et conduite de projet », www.cigref.fr, 1995 ; De la « maîtrise » des crises ;

       10 Rapport de l’enquête, la vision stratégique des dirigeants en matière de Knowledge Management, 2003 ;

       11 Exposé le knowledge management, M. CHAGAR, Janvier 2004, ISCAE Cycle Supérieur de Gestion ;

       12 Management des risques et pérennité de l'entreprise : l’angle de la compétence PDF.

 

 

Sites web:

       13 La première communauté du KM (www.i-km.com) ;

       14 Syre Consulting (www.syre.com) ;

       15 Le glossaire qualité (www.qualiteonline.com/glossaire-A-22-def.html).

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