Avertissement |
|||
Si vous arrivez
directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport d'étudiants
et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections
ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter.
Il a été réalisé pendant la période
de formation et constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique,
d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées
aux technologies biomédicales. Nous
ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si vous
avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci
de nous en faire part . L'objectif de la présentation
sur le Web est de permettre l'accès à l'information et
d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage
du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne
lecture... |
|||
Grille d'autodiagnostic sur le Critère 8k v2010
de l'H.A.S
|
|||
![]() Eric Lemarchand |
![]() Anicet Kwizera |
![]() Thomas Robles |
|
Référence à rappeler
: Grille d'autodiagnostic sur le Critère 8k v2010 de l'HAS, E. Lemarchand, A Kwizera, E germanicus, T Roblès, Projet d'intégration, Certification Professionnelle TSIBH, UTC, 2008-2009 URL : http://www.utc.fr/tsibh ; Université de Technologie de Compiègne |
|||
RESUME Dans le cadre de la certification par la H.A.S v2010 des établissements de santé, l'activité biomédicale est reconnue, à travers le critère 8k, comme contribuant à la qualité des soins et à la sécurité des patients, ce qui leur donne aussi des obligations. A partir de chaque processus E1, E2, E3, une grille d'autodiagnostic a été élaborée afin d'évaluer l'activité biomédicale vis à vis des exigences de du référentiel de certification H.A.S v2010. Téléchargement de
la grille d'autodiagnostic "Critère 8k HAS v2010" (mise à jour
le 24 mars 2011) : Mots clés : H.A.S v2010
- Critère 8k - Qualité - Activité biomédicale
- Grille d'autodiagnostic |
|||
ABSTRACT Within the framework of certification by the H.A.S v2010 of the health care institutions, the biomedical enginerring is recognized, through the criterion 8k, like contributing to the quality of the care and the safety of the patients, which gives them also obligations. From each step E1, E2, E3 of the process, a self-assessment tool was designed in order to asset the biomedical activity in accordance to the requirements of the certification standard H.A.S v2010. Download the self-assessment
tool "Criterion
8K HAS v2010" (in French, updated
March, 24, 2011) : Key words : H.A.S v2010, 8k criterion, quality, biomedical engineering, self-assessment tool |
Nous tenons à remercier : Monsieur Gilbert Farges enseignant-chercheur et responsable de la formation continue à l’Université de Technologie de Compiègne, Tuteur de notre projet d’intégration pour sa patience et son soutien pour l’élaboration de ce document. Monsieur Pol Manoel Felan, assistant, responsable pédagogique de la formation continue TSBIH à l’UTC monsieur Alain Donaday enseignant chercheur à l’UTC . Tous les enseignants et intervenants qui ont contribué à notre savoir ainsi que madame Isabelle Nattier pour sa sympathie et son professionnalisme. Les collègues de la Formation continue TSIBH Session 2009.
Dans la nouvelle version v2010 du manuel de certification des établissements de santé, la haute autorité de santé identifie pour la première fois par le critère 8K : La gestion des équipements biomédicaux, l’activité biomédicale comme participant à la qualité et à la sécurité des soins. L’objet de ce travail est d’élaborer une grille d’autodiagnostic permettant aux acteurs biomédicaux de se situer par rapport aux exigences de ce critère.
II 1 - Agence Nationale d’accréditation
et d’Evaluation en Santé
L’Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation
en Santé (ANAES) était un établissement public créé le
14 octobre 1997 dans le cadre des ordonnances du 24 Avril 1996. Elle était
chargée d’accompagner les établissements de santé dans
leurs démarches d’accréditation, procédures d’évaluation
de leur fonctionnement et de leurs pratiques. Celle-ci visait à assurer
la sécurité et la qualité des soins donnés aux
malades et à promouvoir une politique de développement continu
de la qualité au sein de l’établissement. Elle était
aussi chargée d’émettre un avis sur l’admission
au remboursement des actes, prestations et fournitures par l’assurance
maladie. Elle contribuait à évaluer les actions et les programmes
de santé publique. Elle avait pour mission d’accréditer
les établissements de santé pour une durée de 5 ans.
Les comptes-rendus d’accréditation étaient rendus publics.
La procédure d’accréditation n’avait ni jugement,
ni classement des établissements.
II 2 -La Haute Autorité de Santé
L’ANAES devient la Haute Autorité de Santé (HAS) par la loi du 13 août 2004 parue au journal officiel 190 du 17 août 2004 relative à l’assurance maladie.
La HAS est chargée :
• D’évaluer objectivement l’utilité médicale
des médicaments, des dispositifs médicaux et des actes
professionnels et de suggérer ou non leur remboursement par l’assurance
maladie. • De promouvoir les bonnes actions et la bonne pratique des soins auprès des professionnels de santé et des usagers de soins. • D’améliorer la qualité de soins dans les établissements de santé et en médecine de ville. • De veiller à la qualité de l’information médicale diffusée. • D’informer les professionnels de santé et le grand public. • De perfectionner la qualité de l’information médicale. • De développer l’entente et le partenariat des acteurs du système de santé en France et à l’étranger. • Elle a pour mission de certifier les établissements de santé pour une durée de 4 ans. |
Champ de la certification : La procédure de certification a pour objectifs :
•De favoriser l'amélioration de la prise en charge des patients, de la qualité et de la sécurité des soins délivrés par les établissements de santé. •Porter une appréciation indépendante sur la qualité d'un établissement. |
Elle concerne tous les établissements de santé publics
et privés. Elle consiste en une auto-évaluation suivie d'une
expertise accomplie par des professionnels de santé extérieurs à l'établissement.
Elle incorpore un dispositif de suivi qui vise à ammener les professionnels
de l'établissement dans une démarche qualité durable.
La certification doit :
• Permettre un éclairage des usagers en renforçant
la lisibilité de son rapport pour tous les publics. • Chercher à renforcer sa pertinence en tant qu’outil de management interne aux établissements. • Assurer son rôle dans la régulation des établissements de santé par la qualité. |
Il y a 4 niveaux de certifications :
• Certification sans recommandation, ni réserve, ni
réserve majeure. • Certification avec réserve(s) majeure(s). |
La H.A.S peut également sursoir à la certification de l'établissement de santé (en cas de réserves majeures) ou même prononcer une décison de non certification.
En France, 2772 établissements de santé publics et privés sont concernés.(2) Actuellement, il existe deux versions de manuels de certification de la H.A.S (V1 - V2)
II 3 - La Haute Autorité de Santé V2010
Le manuel HAS v2010 (V3) contient 28 références et 82 critères ce qui représente un allégement du nombre d’exigences par rapport aux précédentes versions.
Cette nouvelle version est organisée en deux chapitres :
• Management de l’établissement • Prise en charge du patient. |
Parmi les nouveautés, l'introduction :
et ainsi renforcer l'effet levier sur l'amélioration de la qualité.
|
Les éléments d'appréciation de chaque critère seront revalorisés en nombre de points suivant leur niveau de conformité. Le total permettra de côter le critère en un des quatre niveaux : A, B, C ou D.
Si dans sa première version en 2005, la H.A.S avait pris en compte implicitement l’activité biomédicale en mettant un texte sur la maintenance préventive et curative des dispositifs médicaux, dans la version 2010 elle identifie très clairement l’activité biomédicale comme élément contribuant à la qualité des soins et la sécurité du patient et faisant partie intégrante de la certification de l’établissement.
III 1 - Situation du critère 8 k dans l'organisation du manuel HAS v2010
Cette activité est définie dans :
• le chapitre 1 : « Management de l’établissement ». • la partie 3 :« Management de la qualité et de la sécurité des soins ». • La référence 8 : « le programme global et coordonné de management de la qualité et des risques » et à travers le critère 8K « Gestion des équipements biomédicaux » . |
III 2 - Contenu du critère 8 k
Elle organise les éléments d’appréciation selon les étapes d’une démarche d’amélioration : prévoir, mettre en œuvre, évaluer et améliorer.
E1 : PREVOIR : L’établissement a défini un système de gestion des équipements biomédicaux, comprenant un plan pluriannuel de remplacement et d’investissement. Une procédure (équipement de secours, solution dégradée ou dépannage d’urgence) permettant de répondre à une panne d’un équipement biomédical critique est formalisée et opérationnelle.
E2 : METTRE EN ŒUVRE : Le système de gestion des équipements biomédicaux est mis en œuvre sous la responsabilité d’un professionnel identifié. La maintenance des équipements biomédicaux critiques est assurée et les actions sont tracées. Les professionnels disposent des documents nécessaires à l’exploitation des équipements biomédicaux.
E3 : EVALUER ET AMELIORER : La gestion des équipements biomédicaux est évaluée et donne lieu à des actions d’amélioration. (http://www.has-sante.fr) Une des nouveautés du manuel de certification de la H.A.S V 2010 est l’apparition de la notion de criticité concernant les dispositifs médicaux.
III 3 - Définition d'un dispositif médical
On entend par dispositif médical, tout instrument, appareil, équipement, matière, produit, à l'exception des produits d'origine humaine, ou autre article utilisé seul ou en association , y compris les accessoires et logiciels intervenant dans son fonctionnement, destiné par le fabricants a être utilisé chez l'homme à des fins médicales et dont l'action principale voulue n'est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques, ni par métabolisme, mais dont la fonction peut être assistées par de tels moyens.(3)
III 4 - Définition et analyse de la criticité d'un dispositif médical
Le décret 2001 – 1154 du 05 décembre
2001(4) et l’arrêté du 03 mars 2003 (5) fixent l’obligation
de maintenance et de contrôle qualité et la liste des dispositifs
médicaux soumis à cette obligation.
Outre les équipements de radiodiagnostic, radiothérapie, médecine
nucléaire, les dispositifs médicaux de classe II b et III sont
concernés par ces obligations.
Les services biomédicaux en collaboration avec les parties prenantes
(les services de soins, les services médicaux, les services médico-techniques)
listent les dispositifs médicaux jugés critiques et analysent
leur criticité afin de prévoir et d’organiser des solutions
de secours en cas de panne.
Tout cela dans le souci de garantir la continuité d'utilisation pour maintenir la qualité et la sécurité des soins.
Chaque établissement de santé peut définir sa propre liste de dispositifs médicaux critiques en fonction de ses activités médicales, de son mode de fonctionnement et du nombre de ses équipements biomédicaux.
L'analyse des risques et les différents niveaux de
criticité peuvent donc être spécifiques à chaque établissement.
Plusieurs méthodes existent pour analyser et évaluer cette
criticité en particulier la méthode PIEU ou la méthode
AMDEC.
La méthode PIEU permet de calculer la criticité d'un dispositif médical en tenant compte des incidences des pannes sur la santé du malade, de son importance stratégique, de son état et de son taux d'utilisation.
Cette criticité PIEU (exprimée sous forme d'indice) permet de mettre en évidence et de hiérarchiser les équipements sensibles sur lesquels doit être axée en priorité la politique de maintenance.
Plus l'indice est petit, plus le dispositif médical est critique.
Aucune des pondérations n'est égale à 0 afin de mieux hiérarchiser les différents dispositifs médicaux critiques.
Exemple de grille
d'évaluation de la criticité appliquée à un
dispositif médical |
Poids |
|||||
Critères |
0,1 |
1 |
2 |
3 |
|
P |
Incidence des pannes | Répercussions graves sur la santé du malade | Répercussions sur la qualité des soins | Corrections des soins possible | Aucune répercussion sur la qualité des soins |
I |
Importance de l'équipement | Stratégique, pas de délestage possible, sous-traitance impossible | Important, pas de délestage possible, sous traitance possible | Secondaire, délestage possible | Equipement de secours |
E |
Etat | A rénover, à réformer | A réviser | A surveiller | A l'état spécifié |
U |
Taux d'utilisation | Saturé | Elevé | Moyen | Faible |
Analyse des Méthodes de Défaillance,
de leurs Effets et de leur Criticité (résultats exprimés
en pourcentage).
Note F | Fréquence ou probabilité d'apparition | Note G | Gravité | Note D | Probabilité de non détection |
10 |
Permanent | 10 |
Mort d'homme | 10 |
Aucune probabilité de détection |
5 |
Fréquent | 5 |
Conséquences financière et/ou matérielles | 5 |
Un système de protection est en place mais n'est pas infaillible |
1 |
Rare | 1 |
Pas grave | 1 |
Le système de détection est infaillible |
Criticité CR= F× G × D
Plus CR est grand, plus le dispositif médical est critique.
L’AMDEC est une méthode d’analyse prévisionnelle
de la faisabilité permettant de recenser systématiquement les
défaillances potentielles d’un dispositif médical puis
d’estimer les risques liés à l’apparition de ces
défaillances, afin d’engager les actions correctives à apporter
au dispositif.
Elle a pour objectif de minimiser les risques, le coût de non qualité et
les pertes d’exploitation.
Dans le cadre de leur certification par la H.A.S et afin de garantir la qualité et la continuité des soins ainsi que la sécurité du patient, les établissements de santé doivent :
L’activité biomédicale participe à cette certification. Elle doit donc répondre aux exigences contenues dans le critère 8 k de la H.A.S V2010 et se situer par rapport à ce dernier.
V
CLARIFICATION DE LA PROBLEMATIQUE
L’outil de qualité Qui, Quoi, Ou, Quand, Comment, Pourquoi a permis de clarifier la problématique et d’arriver au résultat qu’il faut élaborer une grille d’autodiagnostic pour répondre aux exigences du critère 8k.
V 1 - L'outil de qualité QQOQCP
Afin de mieux coordonner les activités et maîtriser les interfaces, et dans le but de répondre aux exigences du critère 8k, une cartographie du processus a été élaborée.
V 2 - Cartographie du processus de conformité au critère 8 k de la Haute Autorité de Santé v2010
Les services biomédicaux de part la règlementation : obligation de tenue du registre RSQM (norme 99-171), le décret 2001 (obligation de maintenance des dispositifs médicaux), l'arrêté du 3 mars 2003 qui identifie les équipements biomédicaux soumis à l'obligation de maintenance et de contrôle qualité, répondent partiellement aux obligations du critère 8 k surtout dans ses aspects "prévoir et mettre en oeuvre".
La participation à l'élaboration du plan d'investissement et de remplacement des DM critiques ainsi que la tenue à jour de la GMAO, du RSQM et des évaluations périodiques (audit, enquête de satisfaction...) permettront de mieux satisfaire les exigences de la H.A.S v2010 en ce qui concerne l'étape "évaluation et amélioration".
L’outil qualité (brainstorming) a permis de générer des idées d’action à partir des exigences du critère 8k (E1, E2, E3). Celles-ci ont été enregistrées, contrôlées et classées par affinité afin d’élaborer le diagramme en arbre.
Plutôt qu’une approche « H.A.S » :
E3 : Evaluer et améliorer La gestion des équipements biomédicaux est évaluée et donne lieu à des actions d'amélioration. |
![]() |
E1 : Prévoir L'établissement a défini un système de gestion des équipements biomédicaux comprenant un plan plurannuel de remplacement et d'investissement. Une procédure (équipements de secours, solution dégradée
ou dépannage d'urgence) permettant de répondre à une
panne d'un équipement biomédical critique est formalisée
et opérationnelles |
E2 : Mise en oeuvre Le système de gestion des équipements biomédicaux est mis en oeuvre sous la responsabilité d'un professionnel identifié. La maintenance des équipements biomédicaux critiques est assurée. Les professionnels disposent des documents nécessaires à l'exploitations des équipements biomédicaux. |
il a été préféré une approche métier pour élaborer le diagramme.
Le processus « gestion des équipements biomédicaux selon
le critère 8k » a été décomposé en
5 sous processus :
• Plan d’investissement
et de remplacement des dispositifs médicaux critiques. • Procédure de gestion des risques sur les dispositifs médicaux critiques. • Système de gestion de la disponibilité des dispositifs médicaux critiques. • Gestion documentaire efficiente. • Traçabilité de la conformité au critère 8k de la HAS. |
Chaque sous processus est décomposé suivant
les 3 étapes d’une démarche qualité (prévoir,
mettre en œuvre, évaluer et améliorer) ; Le diagramme en
arbre montre que les actions prioritaires concernent la gestion des risques
(analyse de la criticité des dispositifs médicaux), la traçabilité, évaluations
et améliorations continues.
E3 : Evaluer et améliorer Evaluer une fois par an les services rendus par les investissements
et le remplacements. |
![]() |
E1 : Prévoir Un plan pluriannuel d'investissement et de remplacement des DM critiques |
E2 : Mise en oeuvre Recenser les investissements et les remplacements à faire sur les DM critiques, identifier les services attendus des plans plurannuels d'investissement et de remplacement. |
VI
GRILLE D'AUTODIAGNOSTIC SUR LE CRITERE 8K DE LA HAUTE AUTORITE DE SANTE
V2010
VI 1 - Note explicative de la grille et évaluation
Cette grille d’autodiagnostic est une aide à l’interprétation
du critère 8k. Elle permet de s’évaluer rapidement, de
fournir des renseignements importants. Elle permet en quelques « clics » d’avoir
une auto-évaluation. Le service biomédical pourra voir rapidement
comment il se positionne par rapport au critère 8k de la HAS. Il pourra
analyser ses points faibles et identifier les actions prioritaires qu’il
devra mettre en œuvre, dans un souci de maitrise de la gestion des dispositifs
médicaux et d’amélioration. La mise en place de la grille
sur internet avec les cartographies des différentes évaluations,
pourrait permettre aux services biomédicaux de se comparer aux autres.
Afin de les aider à mieux remplir la grille (surtout pour le niveau
d’évaluation « vrai prouvé ») des modes de
preuves sont proposés.
VI 2 - Grille d'autodiagnostic
Exemple de l'interface utilisateur
VI
3 - Synthèse des résultat : cartographie
Un des membres du groupe a rempli la grille afin de l’évaluer
et d’avoir un exemple d’autodiagnostic.
Une analyse des résultats permet d’identifier les actions prioritaires à mettre
en œuvre :
- Le service biomédical devra élaborer un système de gestion
de la disponibilité des dispositifs médicaux critiques et prévoir
la traçabilité de la conformité au critère 8k de
la HAS V2010 (score 0%)
- Il devra améliorer sa procédure de gestion des risques et sa
gestion documentaire.
Dans l’exemple, la gestion des investissements et des remplacements des DM critiques est le processus le plus maitrisé.
Une analyse à deux niveaux (E1 et E2 ensemble ) et E3 ,approche HAS , montre que ce service est globalement bon en ce qui concerne les prévisions et les mises en œuvre , mais que les actions d’évaluation et d’amélioration sont à développer.
Une appréciation ponctuelle de la grille d’autodiagnostic n’est peut-être pas très judicieuse car la personne qui a rempli la grille peut avoir tendance à surestimer ou sous-estimer l’évaluation des différentes actions.
Seule une évaluation périodique permettra de
voir les évolutions et savoir s’il y a des améliorations.
Cartographie radar
VI
4 - Fiche d'amélioration - Retour d'expérience
VII - CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
L'activité biomédicale (comme les activités de soins) est de plus en plus encadrée par des textes règlementaires, ce qui est tout à fait logique vu l'impact d'une mauvaise gestion des dispositifs médicaux sur la qualité et la sécurité des soins et les risques encourus par les patients.
Cette grille d'autodiagnostic a été élaborée avec une approche métier, dans le but d'apporter une aide aux professionnels biomédicaux dans l'interprétation du critère 8 k de la H.A.S. Elle peut être enrichie et exploitée.
Elle devra dans tous les cas être validée par la communauté biomédicale.
Le positionnement de l'activité biomédicale
au regard de ce critère associé au respect de la norme NF 17050
(déclaration de conformité de l'activité de fournisseur)
et une bonne application du manuel des bonnes pratiques biomédicales
peuvent-ils être suffisants pour permettre au service biomédical
de s'auto certifier ?
DM | Dispositif Médical |
GMAO | Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur |
HAS | Haute Autorité de Santé |
Méthode AMDEC | Analyse des Méthodes de Défaillance, leur effets et leur criticité |
Méthode PIEU | Incidence des pannes, importance de l'équipement, état
de l'équipement, taux d'utilisation de l'équipement. Résultats exprimés sous forme d'indice Résultats exprimés en % |
RSQM | Registre Sécurité Qualité et Maintenance |