Avertissement
|
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Si vous arrivez
directement sur cette page, sachez que ce travail est
un rapport d'étudiants et doit être pris
comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou
des imprécisions que le lecteur doit admettre
et donc supporter. Il a été
réalisé pendant la période de
formation et constitue avant-tout un travail de
compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse
sur des thématiques associées aux
technologies biomédicales. Nous ne faisons aucun usage
commercial et la duplication est libre. Si vous
avez des raisons de contester ce droit d'usage,
merci de nous
en faire part . L'objectif de la
présentation sur le Web est de permettre
l'accès à l'information et d'augmenter
ainsi les échanges professionnels. En cas
d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme
source bibliographique. Bonne lecture...
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Mise
en
place des TP Contrôle qualité en IRM |
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Mark LITOV |
Patrick ZANZOURI |
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Référence
à rappeler : Mise en
place des TP Contrôle qualité en IRM
Certification Professionnelle ABIH, UTC, 2012
URL : http://www.utc.fr/abih ; Université de Technologie de Compiègne |
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Étant
donné que le nombre d’IRM ne cesse
d’augmenter en France, il s’avère
nécessaire de former les étudiants
et les techniciens biomédicaux dans
ce secteur en pleine expansion. C’est pour
cette raison que la mise en place des
travaux pratiques sur le contrôle
qualité en IRM est indispensable pour
garantir les meilleures performances du
système et fournir le meilleur diagnostic
au patient afin de ne pas passer à
coté d’une pathologie dû à
un appareil mal réglé.
L’objectif de ce projet est de proposer la mise en place des Travaux Pratiques Contrôle Qualité en IRM dans le cadre de la formation professionnelle. Mots clés : contrôle qualité, IRM, Travaux Pratique, imagerie par résonance magnétique
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The number of MRI
increases in France every year and so it is very
important to train the students and the biomedical
technicians in this sector. For this
reason the development of practical work on the
quality control in MRI is essential to ensure the
best system performance and provide the best
diagnosis to the patient and don’t miss pathology.
The objective of this project is to propose the establishment of practical work Quality Control in MRI for the biomedical training Key words : quality control, MRI, practical work |
Remerciements
Nous remercions pour leur
aide apportée à la réalisation de ce
projet:
Monsieur Gilbert FARGES,
enseignant chercheur, responsable de la formation ABIH
(Assistant Biomédical en Ingénierie
Hospitalière) à l’UTC (Université
Technologique
de Compiègne).
Monsieur Pol Manoël FELAN,
responsable pédagogique de la formation ABIH à
l’UTC et tuteur de notre projet d’intégration.
Madame Isabelle NATTIER pour
son accueil, sa sympathie et son support pour tous les aspects
matériels et administratifs.
L’ensemble des
intervenants
Nous remercions également, Vincent ZALC chercheur et Guillaume OLYMPE technicien au CIMA, qui nous ont aidés tout au long de notre projet.
1. Principe de
fonctionnement IRM
1.2. Le signal de
résonance magnétique nucléaire
1.3 Composantes d’un
équipement IRM
1.5. Situation actuelle du parc IRM en France
3.Contrôle
qualité d’image en IRM
3.1.
Règlementations sur le CQ IRM
3.2.
Principaux paramètres de qualité d'image
3.3. Outils de
contrôle qualité
4. Mise en place des
travaux pratiques.
4.1. Phase 1: prise en
main des outils et du
dispositif à contrôler
4.2. Phase 2: acquisition des images des
fantômes
4.3. Phase 3: calcul des
paramètres du contrôle qualité
4.4. Phase 4 :
analyse des résultats et rapport
ANNEXE: Fiche des TP CQ en IRM
Actuellement en
France, près de 600 appareils IRM sont installés
dans les centres hospitaliers et cabinet médicaux,
cette technique d’imagerie permet de visualiser avec une
grande précision les organes et tissus mous du corps humain sous divers angles
et diverses dimensions.
Afin de garantir les meilleures performances de ces appareils
de haute technologie et de dépister tous
dysfonctionnements qui
pourraient nuire au diagnostic patient, il est obligatoire
d’appliquer un contrôle qualité dicté par
les arrêtés L512 et D665-5-3, d’où la
nécessité de
proposer aux étudiant, futur techniciens
biomédicaux, via
des instituts de formation spécialisés, des
formations théoriques
et techniques sous forme de travaux pratiques.
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Figure 1 :
Appareil IRM |
Figure 2 : Examen IRM du crane |
1. Principe de fonctionnement IRM
C’est en 1946
que les physiciens Suisse
Félix Bloch
et américain Edward Mills Purcell découvrent
le phénomène de la résonnance
magnétique nucléaire (RMN), c’est-à-dire le
couplage entre le moment magnétique du noyau des atomes
et le champ magnétique externe.
Pour ses
découvertes Félix Bloch et Edward Mills se sont vu
remettre le prix Nobel de physique en 1952 pour le
développement de la RMN
En 1973, le chimiste
américain Paul
Lauterbur s’appuyant sur les méthodes de
reconstruction d’images utilisés en
tomodensitométrie, réalise la première
“image “ d’un légume
(poivron) par RMN en s’appuyant sur le principe des gradients
qui permettent de capturer l’image d’une coupe virtuelle d’un
objet en deux dimension.
Quelques
années plus tard en 1975, le physicien britannique Peter Mansfield améliore les
travaux de Paul Lauterbur en
permettant la capture de plusieurs images de tissus humain en un temps
relativement court en appliquant la technique d’imagerie
échoplanaire.
Paul Lauterbur et Peter
Mansfield ont été récompensés
par le Prix Nobel de physiologie et de médecine en
2003 pour le développement de l’IRM.
Enfin, deux
en plus tard en 1977 le scientifique américain Raymond Damadian
réalisera la première image d'un corps humain
vivant et dirigera ensuite la fabrication des premiers appareils
commerciaux grâce notamment à l’évolution de
l’informatique et de l’électronique.
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Figure 3.IRM imaginé par Raymond Damadian | Figure 4. Première image IRM(thorax) |
1.2. Le signal
de résonance magnétique nucléaire
Le principe de
fonctionnement de l’IRM est basé sur l’observation de la
résonance magnétique nucléaire des atomes
d’hydrogène qui constitue près de 70 % du corps
humain, variant suivant les différents tissus.
Il est
important de connaitre les différentes
propriétés du proton, noyau de l’atome
d’hydrogène, qui entre en jeu dans le fonctionnement de
l’IRM :
Figure 5. Les protons à l’état
d’équilibre
L’aimantation:
Lorsqu’on
soumet les protons au champ magnétique émis par
l’aimant principal B0, le spin
se comporte comme une aiguille aimantée qui
s’oriente dans la direction du champ soit en haute
fréquence ou en basse fréquence. A ce moment
là le spin est nul.
Figure 6. Alignement des
protons sous influence du champ magnétique
L’excitation:
En appliquant
au système des ondes de radiofréquence B1
perpendiculaire au champ magnétique par
l’intermédiaire des antennes, l’orientation du spin se
voie modifier se qui fait que les noyaux passent d’un vecteur
parallèle au champ B0 à un vecteur incliné,
on dit alors que les protons se précesse. Lors de cette
phase, les protons absorbe l’énergie
radiofréquence jusqu’à l’interruption du signal.
Figure 7. Excitation des
protons
La
relaxation:
A la fin de
chacune de ses impulsions de radiofréquence, le
système va revenir à l’équilibre et les
protons vont revenir à leur position initiale avec un
temps beaucoup
plus long que le déphasage .En milieu solide, il va
être plus rapide qu’en milieu liquide, ce temps
dépend donc de
la partie du corps étudiée. La résonance est alors acquise
à l’issue de l’excitation et de la relaxation.
Sous l’action
de la force magnétique B0, les protons s’orientent dans la
même direction. Ils sont alors excités par les
ondes radio B1 pendant une courte période via les
antennes émettrices. Ainsi, à l’arrêt de
cette excitation, les atomes d’hydrogènes restituent
l’énergie accumulée pour la renvoyer sous forme de
signal radio grâce aux antennes réceptrices. Ce
signal est donc capté, enregistré, et
traité par un système informatique pour former une
image. Il est possible de différencier les
différents organes grâce à la
différence de densité des tissus.
1.3. Composantes d’un
équipement IRM
Un système IRM
se compose de trois parties:
I. Salle d’examen
II.Salle de commande
III. Salle technique
Les bobines de gradient introduisent une
inhomogénéité dans le champ
magnétique, de façon à ce que l'on puisse
savoir différencier deux points avec précision en
fonction des valeurs des champs magnétiques en ces
points. En pratique, on trouve la plupart du temps 3 bobines qui
jouent ce rôle dans les imageurs IRM. Chaque bobine sert
à caractériser une direction de l'espace, ce qui
permet d'accéder à des informations en 3
dimensions.
Figure 8. Les
différentes parties du système IRM
La salle d’examen:
La
salle d’examen est la partie principale du
système, on y retrouve le tunnel de l’aimant ou
le patient est allongé sur la table, puis sera
introduit automatiquement tout en
préservant
son confort par une ventilation et un
éclairage adaptés ainsi qu’un
système de communication personnel
médical/patient. Le diamètre du tunnel est d’environ
60 cm selon les fabricants.
Figure 9. Salle d’examen
L'aimant permanent est le composant
essentiel de
l’appareil IRM, il est dans la grande majorité du
parc français supraconducteur car c’est le type
d’aiment qui possède les meilleures
caractéristiques d’homogénéité
et de puissance. Pour obtenir cette
supraconductivité l’aimant doit être
refroidit par de l’hélium liquide et doit donc
être constitué
d’un système complexe de refroidissement. Son
rôle est de produire un champ magnétique
équivalent à 30000 fois le champ
magnétique terrestre.
-Aimant permanent
-Aiment résistif
-Aiment supraconducteur
Les
antennes de
radiofréquences jouent
un rôle multiple
et essentiel dans l’appareil d’IRM.
Elles permettent d’émettre le signal d’excitation (quand
elles servent
d’émetteur) et de recueillir le signal émis au
moment de la relaxation (quand elles servent
de
récepteur) ; des antennes dédiées,
positionnées sur le patient, permettent d’améliorer
le rapport signal-bruit (s/b) pour un organe donné.
La salle de
commande:
La
salle de commande doit être positionnée
dans l’axe de l’aimant de façon à donner
aux opérateurs le meilleur angle de vue du
patient, à travers un châssis de vision.
C’est l’endroit ou le manipulateur enregistre, par
l’intermédiaire du pupitre de commande les
différents paramètres de l’IRM et réceptionne
les données sous forme d’image à la fin de
l’examen.
Figure 10.
Salle de commande
La salle
technique:
La
salle technique regroupe les multiples armoires techniques
telles que le groupe de puissance (alimentation de l’aimant,
des bobines de gradient, émetteur..), il doit
être positionné à proximité de la
salle d’examen pour limiter les longueurs de câbles
mettant en jeux des puissances importantes. Le groupe
informatique assurant l’interface entre la salle
examen/salle de contrôle est également
situé dans ce local pour protéger ses organes
(ordinateurs et périphériques) du champ
magnétique produit par
l’IRM tout comme le groupe de puissance .Cette salle doit
être climatisé pour protéger ces
installations sensibles
à la température.
Figure 11. Salle technique
Depuis sa création,
les domaines d’application en imagerie médicale de
l’IRM se sont considérablement étendus. L’IRM
permet d’explorer en détail tous les tissus et organes
non remplis d’air, particulièrement utilisées
pour l’exploration des pathologies :
- Cérébrale notamment le diagnostic de la
maladie d’Alzheimer, Parkinson, l’épilepsie et de
l’AVC.
- Rachidiennes telle que hernie discales,
scoliose, sténose rachidienne discopathies dégénérative.
- Osseuse comme l’ostéonécrose,
l’algodystrophie, l’arthrose
- Articulaires tel
que les tendinites
- Digestives comme les ulcères
gastrique, la maladie de Crohn ou encore la rectocolite hémorragique.
- Gynécologiques telle que le prolapsus
génital
- Vasculaire telle que les
anévrismes cérébraux.
- Cardiaques telle que la cardiopathie
congénitale et l’anévrysme aortique.
1.5.
Situation actuelle du parc IRM en France
Le nombre d’IRM en
France métropolitaine à considérablement
augmenté depuis une dizaine d’années, en 2003,
230 appareils étaient recensés, en 2011 ce
chiffre à quasiment triplés pour atteindre 592 appareils
représentant un rapport de 9,4 IRM/million d’habitants
contre 17 IRM /million d’habitants pour la moyenne
européenne à ressource équivalente
(tableau 1).
Malgré cette
hausse significatives d’appareils en France, on reste
très en dessous de la moyenne européenne et des
recommandations sanitaire française, qui
préconisait d’augmenter le parc à 10 IRM/million
d’habitants d’ici 2013 et de 12IRM/million d’habitants pour
les régions ayant la mortalité la plus
élevé par cancer.
A ce jour, seule
quatre régions comptent plus de 10 IRM/million
d’habitant (Région Rhône Alpes, Iles de France,
Champagne Ardenne, Nord Pas de Calais).
A l’inverse, quatre
régions ont un taux très inférieur
à la moyenne nationale
(moins de 7 IRM/million d’habitants : la
Bourgogne, la Bretagne, la Corse, Pays de la Loire).
Cette
disparité engendre dans certaines régions des
délais de rendez-vous extrêmement long
malgré les
améliorations dans celles-ci, mais une aggravation dans
d’autres « peu actives » ou les
délais dépasse largement la moyenne nationale
d’attente qui est évalué à 35 jours pour
atteindre plus de 50 jours en Alsace par exemple (figure 9).
Cette attente n’est
pas compatible avec la mise en œuvre des bonnes pratiques
médicales recommandées par la
société française de radiologie (en
particulier dans le domaine des cancers et des accidents
vasculaires cérébraux), et conduit
inévitablement à des pertes de chance pour les
patients.
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Tableau 1. Nombre d’IRM en France de 2003 à 2011 | Figure 12. Carte de délais d’attente pour un rendez vous |
Sur le plan
mondial, le Japon tiens la première place avec 43,1
appareils IRM/million d’habitants et en dernière position
le Mexique avec seulement 1,9 IRM/million d’habitants. La France quant
à elle se situe seulement aux 21nièmes rang avec
6,4 IRM/million d’habitants, confirmant son retard en termes
d’équipements.
Tableau 2. Classement
mondial du nombre d’IRM/million d’habitants
Figure 13. Les enjeux et
l’objectif des TP
- Garantir
les meilleures performances du système IRM et fournir le
meilleur diagnostic au patient, en fournissent une image de
haute qualité, et surtout ne pas passer à
côté d’une pathologie dû à un appareil
mal réglé.
- Détecter les anomalies et dysfonctionnements.
- Maitriser et gérer
les risques globaux liés au dispositif médical
- Diminuer
les couts de la maintenance externe en faisant un contrat en
partenariat avec le fabricant.
- Conserver
sa performance pendant toute la durée de vie du
dispositif.
- Instaurer un climat de confiance et de reconnaissance
mutuelle, et d’ajouter aux échanges des données
entre les techniciens et les médecins.
- Donner de la crédibilité aux techniciens.
- Former les étudiants sur un dispositif médical
complexe.
3.Contrôle
qualité d’image en IRM
Une norme
désigne un ensemble de spécifications
décrivant un objet, un être ou une manière
d’opérer. Il en résulte un principe servant de
règle et de référence technique.
Une norme n'est
pas obligatoire, son adhésion est un acte volontaire.
Certaines sont rendues obligatoires par un texte
réglementaire ou décret de loi.
Pour les
dispositifs médicaux, dont la liste est fixée par
le ministre chargé de la santé, après avis
de l'Agence française de sécurité sanitaire
des produits de santé, l'exploitant est tenu de s'assurer
du maintien de leurs performances et de la maintenance du
dispositif médical.
Le non-respect
des dispositions du présent article peut entraîner
la mise hors service provisoire ou définitive du
dispositif médical, prononcée par l'Agence
française de sécurité sanitaire des
produits de santé, ainsi que, le cas
échéant, le retrait ou la suspension de
l'autorisation de l'installation dans les conditions
prévues aux articles L. 6122-11 et L. 6122-13.
Cette
obligation donne lieu, le cas échéant, à un
contrôle qualité
dont les modalités sont définies par la norme
européenne NF EN 62464
et dont le coût est pris en charge par les
exploitants des dispositifs.
La
présente norme internationale est rédigée
à un moment où les appareils à
résonance magnétique sont déjà
présents sur le marché depuis plus de 20 ans. On
estime que plus de 20 000 IRM sont actuellement
opérationnels et que plus de 0,5 milliards de patients
ont fait l'objet d'un examen IRM en Europe. Un certain nombre de
normes et de contrôle de la qualité ont
été élaborées par des comités
nationaux afin de répondre aux besoins de traitement
quantitatif de performance et de maintenance des
systèmes.
La présente norme
tente de sélectionner la meilleure méthode en tant
que méthode préférentielle, même si
pour nombre d'essais spécifiques, de bonnes alternatives
sont disponibles et sont par conséquent également
acceptables.
De même,
au cours des dernières années, chaque fabricant a
élaboré ses propres dispositifs d'essai ainsi que
les procédures d'essai et analyses de données
correspondantes pour l'assurance qualité et les essais de
constance. il a donc été décidé, en
ce qui concerne les essais de constance, de ne pas
décrire des méthodes d'essai
détaillées mais de prescrire uniquement les
paramètres à mesurer ainsi que les conditions
essentielles de réalisation de ces mesures dans la norme
principale. Cela confère la latitude nécessaire
pour tenir compte des nombreuses conceptions
particulières d'appareils à résonance
magnétique ; des exemples d'essais de constance possibles
pour les paramètres exigés sont
présentés en annexe. Cela permet à
l'utilisateur d'employer le plus grand nombre possible d'outils
fournis par les fabricants de systèmes à
résonance magnétique, dans la mesure où
cela est nécessaire et utile, tout en restant conforme
aux exigences de contrôle de la qualité et
d'assurance de la qualité.
3.2.
Principaux paramètres de qualité d'image
Les principaux
paramètres de qualité d'image et les
méthodologies de mesures définis dans la
présente norme sont les suivants:
- rapport
signal/bruit,
-
uniformité de champ,
-
épaisseur et le profil de coupe,
- distorsion
géométrique,
-
résolution spatiale,
- artefacts des
fausses images.
Après
avoir analysé la norme AFNOR : EN 62464-1, nous avons extrait les
principaux paramètres de qualité d’image à
analyser.
Nous pouvons déterminer les
principaux paramètres importants à
contrôler pour avoir une qualité d'image optimale
Les différents paramètres
à prendre en compte sont:
Le rapport signal sur bruit
Figure
14. Impact du bruit sur une image en IRM
Le bruit correspond aux
"parasites". Aléatoire, il provient du patient
(agitation thermique des protons à l’origine
d’émissions parasites) et dans une moindre mesure de la
chaîne de mesure (bruit "électronique"). Il vient
perturber le signal émis par les protons excités
de la coupe d’intérêt. Le rapport signal / bruit
est fonction de la moyenne de l’intensité du signal par
rapport à l’importance de la variation du bruit.
Si le signal sur bruit est mauvais, la plupart du temps le
technicien est contraint de remplacer l’antenne, (chaque antenne
a son signal/bruit)
Le rapport signal / bruit dépend aussi des :
facteurs non
modifiables : intensité du champ, séquence
d’ondes RF, caractéristiques tissulaires
facteurs modifiables
: antenne utilisée
paramètres de la séquence : taille du voxel (résolution spatiale), nombre d’excitations, bande passante de réception
Homogénéité du
champ
L’analyse des différences de fréquence de
résonance des métabolites ne peut se concevoir
qu’en présence d’un champ magnétique
extrêmement homogène. Un champ magnétique
hétérogène conduit à une dispersion
des fréquences de résonance, d’où un
étalement des pics voire leur disparition dans le bruit
de fond. Avant toute acquisition de SRM, une
homogénéisation du champ magnétique
(shimming) est effectuée sur la région
d’intérêt. Plus cette région est grande,
plus il sera difficile de rendre le champ magnétique
homogène sur son ensemble. A proximité de l’os, de
calcifications ou de zones hémorragiques, la
qualité de la spectroscopie sera moindre à cause
des perturbations de champ engendrées par les
différences de susceptibilité magnétique
avec les tissus mous. L’optimisation de la fréquence de
précession de l’eau est nécessaire pour permettre
la suppression satisfaisante du pic de l’eau, grâce
à des impulsions sélectives en fréquence et
des gradients de déphasage. L’autre difficulté de
la SRM concerne le faible rapport signal / bruit. Ceci impose de
multiplier le nombre de mesures (NSA) et limite la
résolution spatiale (voxel d’un volume minimal d’environ
3,5 cm3 soit des dimensions de 1,5 x 1,5 x 1,5 cm).
Epaisseur de coupe
Le présent paragraphe décrit une
méthode de mesure de l'EPAISSEUR et du PROFIL DE COUPE en
imagerie bidimensionnelle. L'EPAISSEUR DE COUPE est
déterminée en mesurant le profil
d'intensité du signal sur une mince plaque
inclinée de matériau générateur de
signaux (la méthode dite de la "plaque chauffante"). Il
est prévu une méthode pour corriger les erreurs de
rotation dues à l'éventuel basculement du
DISPOSITIF D'ESSAI.
Cette méthode exige également que le PROFIL DE
COUPE étiré soit tracé avec les
résultats finaux.
L'EPAISSEUR DE COUPE étant tributaire de la forme de
l'impulsion de fréquence radioélectrique, du
séquencement et du gain de transmission, de
l'homogénéité du champ RF, du choix du
gradient et d'autres paramètres, elle est
considérée comme étant une mesure
déterminante pour le réglage correct d'un
système IRM et de sa qualité d'image.
Le présent
paragraphe introduit
une méthode de mesure de la RESOLUTION SPATIALE au moyen
d'un DISPOSITIF
D'ESSAI de conception spéciale.
La présente norme mesure l'amplitude du signal de fausses
images et la compare à l'amplitude moyenne des signaux
ainsi qu'au plancher de bruit du système.
3.3.
Outils de contrôle qualité
Fantôme-tests. Les fantômes utilisables
pour le contrôle qualité en IRM sont nombreux. Les
fantômes contiennent des objets de différentes
formes qui sont placés dans un milieu homogène.
Le logiciel de visualisation des fichiers DICOM permet
de calculer les paramètres pour le contrôle
qualité en imagerie médicale (OsiriX).
Logiciels d’analyse de contrôle qualité
permettent d’automatiser et de tracer le contrôle
qualité en IRM.
Pour la réalisation de notre TP, nous avons utilisé deux fantômes:
Fantôme GE qui nous a permis de calculer
l’homogénéité du champ et le rapport
signal/bruit et le fantôme « fabrication maison
» pour déterminer dans notre TP : la
résolution spatiale ; l’intervalle entre deux coupes et
la distorsion géométrique.
Les chercheurs du CIMA Compiègne nous ont
fabriqué un « fantôme
maison » en insérant des lames de verres et
une plaque en plexiglass.
Dans le fantôme se trouvent six paires de lames qui
ont un écart de 0,5 mm, de 1 mm et de 2 mm (Fig.17). Il y
a aussi des lames croisées pour calculer l’intervalle
entre deux coupes.
Pour déterminer la distorsion
géométrique on utilise une plaque en plexiglass
avec 96 trous (Fig.17).
Figure 17. Plaque en plexiglas. Lames en verre pour
microscope. Plaques croisés et
parallèles
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4. Mise
en place des travaux pratiques.
Nous avons réalisé les travaux pratiques CQ en
IRM en collaboration avec l’équipe du CIMA. Cette
équipe de chercheurs est basée dans CHU de
Compiègne et fait
des recherches dans le domaine de l’imagerie par
résonance magnétique. Ils ont fabriqué pour
nous un prototype de fantômes-test, qui permet de
définir les
paramètres de contrôle qualité.
Il est prévu que les travaux pratiques se déroulent en 4 phases :
Phase 1. Prise en main des outils et du dispositif à
contrôler
Phase 2. Acquisition
des images des fantômes
Phase 3. Calcul
des paramètres du contrôle qualité
Phase 4. Conclusions
et rapport
Les phases 1 et 2 doivent avoir lieu en salle d’examen et
dans la salle de commande.
La phase 3 (certaines parties) doit s’effectuer dans la
salle informatique. Elle exige le logiciel visionneur des
fichiers DICOM. Les étudiants commencent à
calculer certains paramètres du CQ en salle informatique
avec l’aide de l’enseignant, et continueront ensuite en
utilisant leur ordinateur personnel. Il n’existe pas de logiciel
gratuit pour réaliser certaines opérations avec
les images DICOM comme par exemple la soustraction des images. Il est
préférable d’obtenir certains paramètres
comme le rapport signal/bruit et l’uniformité de champ
pendant la phase 3. Les étudiants peuvent calculer les
autres paramètres en utilisant un logiciel libre pour PC.
Les étudiants effectuent la phase 4 sur leur
ordinateur en conformité avec la fiche des TP. Le Compte
rendu est à rendre dans
un
délai de 10 jours.
4.1.
Phase 1: prise en main des outils et du dispositif
à contrôler
Pendant cette phase, l’opérateur explique les
règles particulières de sécurité
relatives aux appareils à résonance
magnétique et les contraintes d’un examen IRM.
Il est strictement interdit d’entrer dans la salle d’examen
avec des objets métalliques.
Il est très dangereux de se trouver dans la salle
d’examen d’IRM pour les étudiants porteurs:
D’un Pacemaker
(simulateur cardiaque).
De certaines valves cardiaques métalliques ainsi
que de clips anciennement implantés sur un
anévrisme crânien.
D’un corps
étranger métalliques intraoculaire
(comme chez les
soudeurs, chaudronniers, fraiseurs ou les bricoleurs qui travaillent sans
lunettes de protection).
Il est déconseillé aux femmes enceintes de
plus de 3 mois d’entrer dans la salle d’examen.
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Après que les étudiants ont enlevé tous
les objets métalliques, l’opérateur peut
présenter tous les composants du système
IRM : salle technique, salle d’examen, salle de commande,
salle informatique, salles des patients, etc.
L’opérateur propose aux étudiants de faire un
exercice pour comprendre le principe de la reconstruction des
images IRM. L’opérateur
met dans l’appareil IRM un fantôme avec un objet inconnu
pour les étudiants. Ensuite l’opérateur
reconstruit des images IRM de cet objet en trois coupes :
axiale, sagittale et coronale.
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Coupe
coronale
|
Coupe axial |
Coupe sagittal |
Les étudiants doivent déterminer quel objet se
trouve à l’intérieur du fantôme. L’objet qui
est présenté sur la figure 3 est une boite de CD
en plastique.
Figure 20. Une boite de CD en plastique
Ensuite les étudiants abordent la phase 2 des TP.
4.2.
Phase 2: acquisition des images des fantômes
Les étudiant doivent analyser le protocole de
contrôle qualité proposé dans la fiche des
TP afin de vérifier l’accomplissement de la
procédure du contrôle qualité
effectué dans cette phase par l’opérateur.
L’opérateur installe des fantôme-tests dans
l’appareil d’IRM, et il entre les paramètres de
balayage :
TR – temps de répétition de la
séquence, ms
TE – temps de
retard d’écho, ms
FOV - Champs
de vision
Largeur de bande par pixel
Matrice -
taille de la matrice d'acquisition des données (par ex.
256x256)
Epaisseur de coupe.
Etc…
Le choix des paramètres de reconstruction
dépend de l’antenne RF utilisée, du dispositif
d’essai et du type de mesures. Les recommandations pour les
paramètres de balayages sont décrites dans la
norme européenne NF EN 62464-1.
Le manipulateur
effectue les séries des séquences pour chaque
fantôme qui est utilisé dans ces TP.
Ensuite
l’opérateur grave les images reconstruites des
fantômes sur CD et les donne aux étudiants.
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Figure 21. Les images des fantômes
reconstruits pendant les TP.
Ensuite les
étudiants commencent
la phase 3.
4.3.
Phase 3: calcul des paramètres du contrôle
qualité
Pendant la phase 3, les étudiants doivent calculer
les paramètres de CQ avec le logiciel qui permet de
visualiser et de traiter des fichiers DICOM. Les
paramètres du contrôle qualité suivants
doivent être obtenus:
- Rapport signal/bruit
- Résolution spatiale
- Uniformité de champ
- Distorsion géométrique
- Intervalle entre les deux coupes
Calcul du
rapport signal bruit
La région d'intérêt (ROI) doit
être une zone centrée à
géométrie régulière, couvrant au
moins 85 % de la
surface de l'image du volume générateur des
signaux du dispositif d'essai.
Etape 1: Déterminer la valeur moyenne de pixel
dans la ROI de l'image 1. Le nombre résultant (moins
toute valeur de référence de décalage du
pixel) doit être appelé signal d'image S.
Etape 2: Calculer, pixel par pixel, une image
à différence signée (image 3) de la
manière suivante:
image 3 = image 1 – image 2.
Le processus de soustraction doit être
réalisé avec le logiciel visionneur des fichiers
DICOM. Ce logiciel doit posséder l’opération soustraction des images.
Etape 3: Transférer la ROI utilisée
pour mesurer S au cours
de l'étape 1 au même emplacement dans l'image 3 et
calculer l'écart type (SD)
de la ROI. Diviser l'écart type (SD) par la
racine carrée de deux, en éliminant
l'amplification du bruit du processus de soustraction de
l'image, pour obtenir le bruit d’image.
Calcul d'écart type peuvent être
effectué avec le logiciel visionneur des fichiers DICOM.
Ce logiciel doit avoir l’option calcul d'écart type.
Etape 4: Calculer le rapport signal/bruit en tant que:
Calcul
de l’uniformité de champ
L'écart absolu moyen du signal dans une ROI est
défini comme étant :
Si est la valeur individuelle de
pixel dans la ROI ;
S est la
moyenne de tous les pixels dans la ROI ;
|Si −S|
est l'écart absolu pour le pixel i, et
N est le
nombre total de pixels dans la ROI.
Figure 22. 10
ROI mesuré avec le logiciel RadiAnt DICOM viewer.
a) Dans le
logiciel de visionnage des images DICOM les étudiants
doivent choisir 10 ROI dans des endroits différents sur
l’image du fantôme. Chaque ROI correspond à un
cercle ou ellipse de même quantité de pixels, par
exemple 40. Avec
ce logiciel ils doivent définir la valeur moyenne du
signal Sj. Ensuite ils calculent la moyenne Sm pour ces 10
valeurs Sj. Alors ils pourront évaluer l'écart
absolu moyen du signal comme:
b) Calcul la mesure de l'uniformité U:
Calcul de la résolution spatiale
Pour déterminer la résolution spatiale, on
utilise des plaques parallèles de
périodicité placées dans le fantôme
B.
Figure
23. Un dispositif d’essai avec 3 paires de lignes.
Figure 24. Une image du
fantôme avec les plaques parallèles de
périodicité
Pour définir la résolution spatiale, il faut
trouver sur l’image du fantôme (Figure 24) une paire de lignes plus fines, qui
sont distinguées visuellement.
Calcul de la distorsion géométrique
Pour obtenir le paramètre de distorsion
géométrique, on utilise les images du
fantôme avec une
matrice régulière à motif unique (trou,
alvéole ou tube) :
Figure 25. Image
d’une matrice avec alvéoles.
En utilisant le logiciel, les étudiants doivent
mesurer les distances entre les 4 points placés à
chaque coin sur le périmètre de la matrice et
calculer également le diamètre de 6
alvéoles à des endroits différents.
Ensuite ils doivent mesurer les paramètres de la
matrice réelle en utilisant la règle.
Nous pouvons calculer le pourcentage de distorsion
spatiale pour chaque mesure:
Le pourcentage de distorsion géométrique pour
N mesures :
Calcul de
l’intervalle entre les deux coupes
L’intervalle entre les coupes est défini comme la
distance entre deux positions successives.
Le fantôme utilisé pour définir
l’épaisseur de coupe et l’intervalle entre les deux
coupes est celui à rampe :
Pour calculer l’offset de la coupe il faut connaître
l’angle θ et la distance D.
Les mesures sont faites par rapport à l’isocentre et
par rapport au centre de l’image.
Avec le logiciel RadiAnt DICOM viewer les étudiants
doivent mesurer les distances entre les plaques et isocentre
(Figure 28). Ensuite il calcule l’intervalle entre les deux
coupes avec la formule mentionné plus haut.
4.4.
Phase 4 : analyse des résultats et rapport
Pendant la phase 4 les étudiants analysent les
résultats et préparent le compte-rendu des TP.
Ils doivent inclure dans leur compte-rendu les images des
fantômes, qui ont été utilisés dans
les TP, les calculs des paramètres du contrôle
qualité et les conclusions.
Dans le cadre de ce projet, nous avons réalisé
des TP Contrôle Qualité en IRM. Ces TP permettent
de former des étudiants et des techniciens
biomédicaux, qui sont les acteurs principaux des
démarches qualité dans les établissements
de santé.
Nous avons utilisé le fantôme simple
fabriqué par l’équipe du CIMA pour la
réalisation des TP. La mise en place du CQ étant
purement pédagogique, cette option nous a paru plus
judicieuse que l’achat onéreux d’un fantôme
constructeur. L’inconvénient est qu’il ne permet pas
d’obtenir des paramètres de contrôle qualité
corrects des images IRM.
Il serait préférable pour le contrôle
qualité d’utiliser les fantômes recommandés
dans la norme européenne NF EN 62464-1.
Ces TP peuvent néanmoins être utilisés
pour la formation ABIH à l’UTC de Compiègne.
1. Appareils à résonance magnétique
pour imagerie médicale. Septembre 2007. Norme
européenne NF EN 62464-1.
2. Evaluation des IRM dédiées et à
champs modéré. HAS. Septembre 2007
3. Contrôle de qualité spécifique en
IRM : Développement et réalisation d’un
objet-test multimodal. Evaluation des séquences IRM.
Rapport de SFPM N23, 2007
4. Règles particulières de
sécurité relatives aux appareils à
résonance magnétique pour diagnostic
médical norme européenne NF EN 60601-2-33/A1 Mars
2006.
5.Handbook
of MRI Pulse Sequences. Matt A. Bernstein, Ph.D., Kevin F.
King, Ph.D., and Xiaohong Joe Zhou, Ph.D. 2004.
6.Réalisation d’un Fantôme De
Vérification des Performances Globales D’une Machine IRM.
Hatem BESBES et Ridha BEN SALAH.2005.
7.E-cours IRM. http://www.imaios.com/fr/e-Cours/e-MRI
8. Arrêté du 3 mars 2003 L5212 et D.665-5-3
fixant les listes des dispositifs médicaux soumis
à l'obligation de maintenance et au contrôle de
qualité mentionnés aux articles L. 5212-1 et D.
665-5-3 du code de la santé publique (Dernière
modification : 9 août 2004).
9. SAGAWEB.
Protocole de réalisation
des Travaux Pratiques en Contrôle Qualité en
IRM
Pré-requis :
· Cours sur l’IRM
· Présentation du contrôle
qualité en IRM
· Un ordinateur portable avec le logiciel
RadiAnt
Matériel:
Appareil IRM GE
Fantôme-test GE (A) : Forme cylindrique de
diamètre 25 cm
Fantôme-test
simple (B) fabriqué par le personnel chercheur CIMA:
boite avec 3 objets dissimulés dans du gel.
Objectifs :
Se familiariser avec l’appareil IRM
Etudier les normes de contrôle qualité en IRM
Apprendre les techniques d’un contrôle qualité en IRM
Précautions
Il est
strictement interdit de rentrer dans la salle d’examen avec
des objets métalliques, et pour les personnes
porteuses de :
-
Pacemaker
(simulateur cardiaque).
- Certaines valves cardiaques
métalliques ainsi que de clips anciennement
implantés sur un anévrisme crânien.
- De corps étranger
métalliques intraoculaire
(comme chez les
soudeurs, chaudronniers, fraiseurs ou les bricoleurs qui travaillent sans
lunettes de protection).
1 /
prise en main des outils et du dispositif à
contrôler
Faites connaissance du service et des composantes du
système IRM avec le manipulateur : salle technique, salle
d’examen, salle de commande, salle informatique, salles des
patients etc..
Observer le manipulateur prendre les clichés du
fantôme simple, vous devrez ensuite sur l’écran de
la salle de commande, déterminer l’objet dissimulé
dans celui-ci et désigné les différentes
coupes en fonction des clichés : coupe axiale,
coronale et sagittale.
2/ Acquisition des
images des fantômes
L’opérateur installe le
fantôme-tests A et B dans l’appareil IRM et
enregistre les paramètres de balayages :
TR – temps de répétition de la
séquence, ms
TE – temps de
retard d’écho, ms
FOV - Champs
de vision
Largeur de bande par pixel
Matrice -
taille de la matrice d'acquisition des données (par ex.
256x256)
Epaisseur de coupe.
Etc…
Assister et
commenter le déroulement des séquences pour les
deux objet-tests. A la fin de l’examen, récupérer
le CD mis a votre disposition afin de poursuivre vos TP.
3/ paramètres
du contrôle qualité
Calculer les
différents paramètres de CQ avec le logiciel qui
permet de visualiser et de traiter des fichiers DICOM. Les
paramètres du contrôle qualité suivants
doivent être obtenus:
- Résolution spatiale
- Distorsion géométrique
- Intervalle entre les deux coupes
- Uniformité de champ
- Rapport signal/bruit
3.1/Calcul
de la résolution spatiale (fantôme B) :
Pour déterminer la résolution spatiale, vous
utiliserez les plaques parallèles de
périodicité contenue dans le fantôme.
3.2/Calcul de la
distorsion géométrique (fantôme
B) :
Pour obtenir le paramètre de distorsion
géométrique, vous utiliserez les images du
fantôme B avec la matrice
régulière à motif unique (trou,
alvéole) :
En utilisant le logiciel, il vous faut mesurer les distances
entre les 4 points placés à chaque coin sur le
périmètre de la matrice et également le
diamètre de 6 alvéoles à des endroits
différents. Comparer ensuite ces mesures avec les valeurs réelles
de la plaque à l’aide d’une règle.
Appliquer les
valeurs obtenues afin de calculer le pourcentage de distorsion
spatiale pour chaque mesure avec la formule ci-dessous:
Le pourcentage de distorsion géométrique pour 10 mesures :
3.3/Calcul de l’intervalle entre
les deux coupes
Pour déterminer l’intervalle entre les deux coupes,
il faut utiliser les images du fantôme B avec les deux
plaques croisées.
L’intervalle entre les coupes est défini comme la
distance entre deux positions successives.
Avec le logiciel RadiAnt DICOM mesurer les distances entre
les plaques. Les mesures sont faites par rapport à
l’isocentre et par rapport au centre de l’image.
Pour calculer l’offset de la coupe il vous
faut connaître l’angle θ
et la distance D.
3.4/ Calcul de
l’uniformité de champ
Pour le calcul
de l’uniformité du champ utilisez les clichés du
fantôme A.
10 ROI mesuré avec
le logiciel RadiAnt DICOM viewer.
Dans le logiciel de visionnage des images
DICOM choisissez 10 ROI (région d'intérêt) dans des
endroits différents sur l’image du fantôme. Chaque
ROI correspond à un cercle ou ellipse de même
quantité de pixels, par exemple 40. Avec ce logiciel
vous devez définir la
valeur moyenne du signal Sj. Ensuite vous devez calculer la
moyenne Sm pour ces 10 valeurs Sj.
Evaluer l’écart absolu moyen du signal
ADD avec la formule:
Sj est la valeur moyenne dans la
ROI ;
Sm est la
moyenne de tous les pixels dans les 10 ROI ;
|Sj −Sm| est
l'écart absolu pour la ROI j,
Calculer la mesure de l'uniformité U:
3.5/ Calcule du rapport
signal bruit
Utilisez les clichés du
fantôme A.
Pour la détermination du rapport
signal/bruit, vous devez prendre deux
images consécutives sans changer les paramètres
d’acquisition. La soustraction pixel par pixel des deux images
donne une image de différence. Alors que le signal est
mesuré sur une ROI de l’une des deux images, le bruit est
défini comme l’écart type dans la même ROI
sur l’image différence. Utiliser la formule
suivante :
4/Conclusion et
rapport
Le compte-rendu doit contenir les images
de fantômes utilisés dans ces TP, les calculs de
paramètres du contrôle qualité et les
conclusions.