Le cadre réglementaire |
Le cadre réglementaire contient des textes dont l'application est obligatoire.
Ce sont des exigences de santé et de
sécurité:
Exigences générales: "Les
dispositifs médicaux doivent être concus et
fabriqués de telle manière que leur utilisation ne
compromette pas l'état clinique et la sécurité
des patients ni la sécurité et la santé des
utilisateurs... étant entendu que les risques éventuels
liés à leur utilisation constituent des risques
acceptables au regard du bienfait apporté
aupatient..."
Les Directives Européennes dans le secteur médical:
- La
directive 90/385/CEE
Implantables actifs.
- La
directive 93/42/CEE
Dispositifs
médicaux.
- La
directive 98/79/CEE
Dispositifs
médicaux de diagnostic in vitro.
Ces dernières sont consultables sur le site LEGIFRANCE : |
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Des outils sont adaptés pour permettre au service
bioimédical de satisfaire les obligations de la loi du 1er
juillet 1998:
L'accréditation
suivant le référentiel ANAES.
La
certification ISO 9000.
La
certification suivant le référentiel EN 45001.
Attention: un référentiel ISO 17025 est en cours de préparation. Il englobera et remplacera prochainement le guide ISO/CEI 25 et l'EN 45001.
Les textes (lois, décrêts, arrêtés et circulaires) sont consultables sur le site LEGIFRANCE : |
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Le Marquage CE est établi selon la
directive 93/42/CEE et la certification EN 46000
:
Le marquage CE des dispositifs médicaux est obligatoire pour
leur libre circulation dans l'Espace Economique Européen
(EEE).
Les organismes notifiés effectuent la validation technique des
dispositifs médicaux pour l'apposition du marquage CE. Le
marquage CE
permet alors à un dispositif médical de circuler
librement dans l'EEE. Il est renouvelable tous les cinq ans.
Les dispositifs médicaux sont répartis entre
quatre classes (I,
II a, II b et III) correspondant à des
niveaux de risques croissants.A partir de la classe II, il
est fortement recommandé de mettre en place un système
assurance qualité et de le faire certifier : c'est la
certification EN 46000.
Les règles de classification ont été
instituées sur la base des critères suivants
:
- la durée dutilisation du dispositif
: de quelques minutes (temporaire) à plusieurs années
(implantable),
- le caractère invasif ou non du
dispositif,
- le type chirurgical ou non du dispositif,
- le caractère actif ou non du
dispositif,
- la partie vitale ou non du corps
concernée par le dispositif (systèmes circulatoire et
nerveux centraux).
Une fois définie la classe à laquelle appartient son
dispositif, le fabricant doit établir une déclaration
CE de conformité après avoir
apporté la preuve que son dispositif satisfait aux exigences
essentielles (de sécurité et de santé des
patients) de la directive qui lui est
applicable.
Pour les dispositifs médicaux de la classe
II a, II b et III, le fabricant se soumet au
contrôle d'un organisme notifié (ces organismes
sont
répertoriés par le JOCE). Le fabricant choisit le mode
de preuve (défini dans la directive) le plus approprié
en fonction de la classe du
dispositif et de sa situation propre en matière
dorganisation de la fabrication et de système
dassurance de la qualité. Ces contrôles
portent sur la fabrication et la conception. Le fabricant doit
procéder régulièrement à une
réévaluation de la procédure choisie.
Classe I : faible degré de
risque.
Classe II a : degré moyen de risque.
Classe II b :potentiel élevé de
risque.
Classe III : potentiel très sérieux
de risques (comprend les dispositifs médicaux implantables
actifs).
C'est une procédure d'évaluation externe à l'établissement de santé, effectuée par des professionnels indépendants de l'établissement et de ses organismes de tutelle. Elle consiste en l'évaluation de son fonctionnement général et de ses pratiques.Elle vise à assurer la sécurité des soins donnés au patient et à promouvoir une politique d'améloration continue de la qualité au sein des établisements.
Suite à la publication du référentiel ANAES
de février 1999, de par l'ordonnance du 24 avril 1996,
l'accréditation est obligatoire et concerne aussi le service
biomédical. Cette dernière devra être obtenue
avant mars 2001.
Pour en savoir plus, le site de l'ANAES (organisme accréditeur) |
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La Classification des Dispositifs Médicaux:
Classe I: dispositifs qui présentent un
faible risque. (ex: instruments de chirurgie courante)
Le fabricant (ou l'importateur) fournit une déclaration
CE de conformité, sous sa seule responsabilité et
sans intervention d'un organisme
notifié. C'est de "l'auto-certification". Le fabricant
établit une documentation technique permettant de
caractériser le dispositif (dessin et schémas de
conception, méthodes de fabrication...) et de vérifier
sa conformité aux exigences de la directive (liste des normes
ou des référentiels utilisés, rapports
dessais, données cliniques...) ; il tient cette
documentation à la disposition des autorités
chargées des contrôles.
Nota : des dispositions supplémentaires sont
applicables aux dispositifs de classe I ayant une fonction de
mesurage ou mis à létat stérile
sur le marché.
Classe II-a: dispositifs à degré moyen de risque. (ex: tubulures pour le sang)
Classe II-b: dispositifs qui présentent un niveau élévé de risque. (ex: générateurs de dialyse)
Classe III: dispositifs considérés comme critiques en matière de risque. (ex: dispositifs en contact avec le système cardiovasculaire ou nerveux central)