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Il a été réalisé pendant la période
de formation et constitue avant-tout un travail de compilation
bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques
associées aux technologies biomédicales. Nous ne faisons aucun usage commercial et la
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Immersion dans l'ingénierie
biomédicale hospitalière : |
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Gaël BATAN |
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Référence à
rappeler
: Immersion dans l'ingénierie biomédicale
hospitalière, Gaël
BATAN, Rapport de stage professionnel, MASTER Management des
Technologies en
Santé (MTS), UTC, 2005-2006
URL : https://www.utc.fr/formations/initiale/master/professionnelle/technologie_sante.html ; Université de Technologie de Compiègne |
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RESUME
La nouvelle gouvernance ou
"Plan
Hôpital 2007" impose la création de pôles
d’activité au sein des établissement
hospitaliers français ce qui implique une restructuration des
services de soins
pour les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (HUS)
couplé à la construction
d’un Nouvel Hôpital Civil. Cette période de
réagencement et de modernisation
est l’occasion pour la Direction des Equipements et de la Maintenance
Biomédicale (DEMB) de mettre en place des projets ambitieux tel
qu’un système
d’archivage et de diffusion d’images médicales ou PACS. Cette
initiative ne
doit pas entacher l’atteinte des objectifs plus traditionnels de la
DEMB, comme
le respect de la réalisation du Plan d’équipement
Médico Technique 2006 (PMT). -
l’étude de la compatibilité
DICOM du parc d’imagerie des HUS, l’évaluation de la
volumétrie image annuelle
générée aux HUS et la rédaction du
questionnaire technique et fonctionnel du
PACS à acquérir, la
DEMB m’a permis de suivre au quotidien le métier
d’ingénieur
biomédical acheteur. Mots clés : Ingénierie biomédicale, PACS, Compatibilité DICOM, Volumétrie image, Procédures d’achats publics, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg |
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ABSTRACT
The new governorship or “Plan
Hôpital 2007” requires
the creation of activity centres within the French hospitals what
implies a
reorganization of healthcare departments for the Teaching Hospitals of
Strasbourg (HUS) coupled with the building of a - the study of the DICOM compatibility of the
HUS
medical imaging stock, the evaluation of the annual imaging volumes
created
within the HUS and the drafting of the technical and functional
questionnaire
of the hoped PACS, the
DEMB enabled me to follow the daily life of a biomedical engineer.
Key words : Biomedical Engineering, PACS, DICOM compatibility, Public purchase procedures, Teaching Hospitals of Strasbourg. |
Ces quelques lignes me
permettent de remercier dans un premier temps Mademoiselle Armelle
DION,
Directrice des Equipements et de la Maintenance Biomédicale,
pour m’avoir permis de réaliser mon stage dans son service et Monsieur
Jean-Pierre LAURENT, Ingénieur en chef responsable des
dispositifs médicaux
de m’avoir accueilli au sein de son équipe.
Mes remerciements s’adressent
tout particulièrement à Monsieur Robin GIGLEUX,
Ingénieur Biomédical,
qui a su brillamment tenir son rôle de responsable de stage en me
consacrant
son temps et en partageant son expérience et ses précieux
conseils avec
patience et bonne humeur à l’appui.
Je remercie aussi Anne
SCHEER, Aude MENU, Anne-Marie BESSERON, Guillaume
LECOMTE,
Pierre TOUROUDE et l’ensemble du personnel de la D.E.M.B. pour
leur
accueil et leur sympathie pendant ces 6 mois.
Je tiens à témoigner ma
gratitude envers le personnel technique et soignant des Hôpitaux
Universitaires
de Strasbourg avec qui j’ai pu travailler lors des divers projets pour
leur
collaboration.
Je remercie Paul et Monique
STENGER de m’avoir accueilli chez eux à Strasbourg tout au
long de la durée
du stage ainsi que ma famille pour son soutien.
Enfin, je tiens à remercier le Professeur
Georges CHEVALLIER, Responsable du Master Management des
Technologies en
Santé et Monsieur
Gilbert FARGES, enseignant chercheur
à l’Université de
Technologies de Compiègne ainsi que
l’équipe
pédagogique du Master pour leurs
conseils durant la formation.
Etudiant
Gaël
BATAN
Email :
batan_gael@yahoo.fr
Etablissement
universitaire
Université
de Technologies de Compiègne
Master
Management des Technologies en Santé
BP
60319
60203
COMPIEGNE
Tel :
03.44.23.44.23
Email :
master-sante@utc.fr
Site
Internet : www.utc.fr
Etablissement
d’accueil
Hôpitaux
Universitaires de Strasbourg
Direction
des Equipements et de la Maintenance Biomédicale
1
place de l’Hôpital
67100
STRASBOURG
Tel :
03.88.11.62.76
Email :
anne.scheer@chru-strasbourg.fr
Site
Internet : www.chru-strabourg.fr
Première
partie : Les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et
l’environnement du
stage
I. Les
Hôpitaux Universitaires
de Strasbourg : une période de transition
II. La Direction des
Equipements et de la Maintenance Biomédicale
1/ Missions,
objectifs et fonctionnement
I. Le
projet :
Système Informatique Médical
2/ La
procédure d’achat : le dialogue compétitif
2/ Principe,
objectifs et avantages
3/ Les
normes, les standards, la règlementation et leurs contraintes
7/ Facteurs
clés de réussite de mise en œuvre
III. Evaluation
de la compatibilité DICOM 3.0 du parc d’imagerie des HUS
2/ La
méthodologie d’évaluation de la compatibilité
DICOM 3.0 du parc d’imagerie des
HUS
3/ Le
fichier d’évaluation de la compatibilité
IV. Estimation du coût de la
mise à niveau des modalités incompatibles DICOM 3.0
V. Evaluation de la
volumétrie image annuelle générée aux HUS
VI. Intégration des
résultats
au Cahier des Charges Technique
1/ Synthèse
et intégration des résultats au CCTP du projet SIM
2/ Rédaction
du questionnaire technique du PACS
1/ Méthodologie
d’achat aux HUS
3/ Définition
et précision du besoin
4/ Stratégie
d’achat appliquée aux HUS
5/ Rédaction,
validation du cahier des charges et publication
6/ Analyse
des offres et attribution
II. L’Appel d’Offres
Ouvert : Echographie 2006
2/ La
stratégie d’achat choisie
3/ La
rédaction du dossier de consultation
III. Les
autres missions et procédures d’achat suivies
ANNEXE 1 : PLANNING ET SUIVI DE L’AVANCEMENT DU STAGE
ANNEXE
2 : Confidentiel
ANNEXE
3 : TABLEAU DE SYNTHESE DE L’ANALYSE DES BESOINS POUR L’APPEL D’OFFRES
ECHOGRAPHIE 2006
ANNEXE
4 : Confidentiel : EXEMPLE DE CCTP : LOT 2 ECHOGRAPHE 4D DE GYNECOLOGIE
OBSTETRIQUE APPEL
D’OFFRE ECHOGRAPHIE 2006
ANNEXE
5 : EXEMPLE DE FICHE D’EVALUATION DES ESSAIS ECHOGRAPHIE
ANNEXE
6 : Confidentiel : PLANNING D’ORGANISATION
DES ESSAIS
ANNEXE
7 : Confidentiel
ANNEXE
9 : Confidentiel : EXEMPLE DE LETTRE DE NEGOCIATION : LOGICIELS DE POST-TRAITEMENT
D’IMAGES ET
DE VIDEOS EN ECHOGRAPHIE
ANNEXE
10 : TABLEAU SYNTHESE DES DIFFICULTES RENCONTREES ET DES PROPOSITIONS
D’AMELIORATION
Après cinq mois de formation théorique, la suite du Master2 Management des Technologies en Santé (MTS) de l’Université de Technologie de Compiègne (UTC) consiste à réaliser un stage en milieu professionnel afin d’être confronté aux réalités du terrain. Mon choix a été une immersion dans le secteur biomédical hospitalier au sein de la Direction des Equipements et de la Maintenance Biomédicale (DEMB) des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (HUS).
Les missions qui m’ont été confiées relèvent du quotidien de l’ingénieur biomédical hospitalier et plus particulièrement dans les domaines des investissements dans de nouvelles technologies tel qu’un PACS ou le domaine des achats publics comme la réalisation de procédures d’Appel d’Offre (AO) en échographie et de Marchés Selon une Procédure Adaptée (MSPA).
La restructuration en pôles des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, la construction d’un Nouvel Hôpital Civil (NHC) et la modernisation des sites actuels est l’occasion idéale de développer de nouveaux projets ambitieux et innovants. Ceci se traduit par la mise en place d’un Système d’Information Médical (SIM) dont dépend le projet de développement d’un système d’archivage et de diffusion des images médicales ou PACS. La procédure de dialogue compétitif dans laquelle se sont lancés les HUS pour le SIM auprès des candidats nécessite la rédaction rigoureuse d’un cahier des charges technique et fonctionnel précis et complet. C’est dans cette optique que la DEMB a souhaité réaliser et m’a attribué : l’étude de la compatibilité DICOM du parc d’imagerie, l’évaluation de la volumétrie image annuelle générée aux HUS et la rédaction du questionnaire fonctionnel et technique du PACS ; missions présentées dans la deuxième partie du présent rapport (la première partie étant consacrée à la présentation des HUS et de la DEMB).
Les
objectifs et la politique d’investissement de la DEMB
intègrent des valeurs telles que la garanti de la satisfaction
des besoins
prioritaires d'acquisition de Dispositifs Médicaux
(DM) exprimés
lors de l’élaboration du Plan d’équipement Médico
Technique
(PMT) ou en cours d’année (Hors Programme) et le renouvellement
du parc
existant pour ne pas en accroître la vétusté. De ce
fait, la DEMB m’a confié
trois missions supplémentaires dédiées à
l’acquisition, l’installation et la
mise en service d’un parc d’échographes (Appel d’offre), d’un
parc
d’enregistreurs de holters ECG et de logiciels associés
(procédure adaptée) et
de logiciels de traitement d’images et de boucles vidéo en
échographie (procédure
adaptée). Ces missions seront présentées en
troisième partie.
Il
est
important dans un premier temps de présenter la structure des
Hôpitaux
Universitaires de Strasbourg. La description suivante qu’elle soit
géographique, structurelle ou organisationnelle se veut
succincte. Elle permet
de situer le contexte dans lequel s’est déroulé le stage
et d’assimiler les
missions, les projets, les relations et la politique de décision
du service de
la DEMB.
Le
CHRU de
Strasbourg est devenu, au fil de ses extensions, un ensemble de 6
établissements avec plus de 2500 lits [1],
dans lequel
travaillent près
de 10 000 personnes. Ces 6 établissements sont
complémentaires tant sur
l’aspect architectural que sur le plan des pathologies traitées
et appartiennent
à une entité juridique unique : « Les
Hôpitaux Universitaires de
Strasbourg ou HUS », appelés jusqu'en 1991 Hospices
Civils de Strasbourg.
Les
HUS se sont
engagés dans un vaste projet de restructuration qui leur
confère un contexte
économique particulier[1]. Les quatre
éléments principaux sont :
·
La construction du Nouvel Hôpital
Civil : le but étant d’abandonner la
quasi-totalité des structures
pavillonnaires du centre ville au bénéfice d’un ensemble
homogène d’environ 710
lits répartis dans deux bâtiments, l’un accueillant les
services de
pneumologie, cardiologie, chirurgie cardio-vasculaire et thoracique
soit
environ 320 lits, l’autre accueillant la
médecine interne, l'hépato-gastro-entérologie, la
néphrologie, la réanimation
médicale, la chirurgie digestive, l'urologie, l'ophtalmologie,
la dialyse et
les urgences, soit environ 390 lits. L’évolution des travaux
laisse présager
une ouverture du site fin 2007, début 2008.
·
La restructuration et la
modernisation de l’Hôpital de Hautepierre :
réorganisation par pôles d’activité
mère/enfant, chirurgical et médical. La capacité
estimée sera de 1300 lits.
·
Une restructuration en pôles
de
soin qui implique une nouvelle répartition des activités
de soins entre
différents établissements de santé y compris hors
HUS comme : le Centre
Médico Chirurgical et Obstétrical (CMCO SIHCUS) ou le
Centre de Chirurgie
Orthopédique et de la Main (CCOM ancien CTO).
·
La construction d’un pôle
logistique : les principales fonctionnalités logistiques
seront
centralisées sur une même plate-forme qui permettra le
stockage et
l’approvisionnement de l’ensemble des structures des HUS ; en
particulier
le NHC (en flux tendu) pour lequel les zones de stockage ont
été limitées.
Figure
1 : Les établissements dépendant des Hôpitaux
Universitaires de Strasbourg.
Dû
à son
statut Universitaire, les missions qui incombent au CHRU de Strasbourg
sont de
3 ordres :
-
les soins,
-
l’enseignement (liens avec les
facultés
de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie ; formation
initiale ou
spécialisée des professions paramédicales),
-
la recherche (menée au sein du
Centre
d’Investigation Clinique).
Face
à la structure actuelle, future et aux différents projets
envisagés et cités
ci-dessus, la D.E.M.B. doit adopter une démarche
organisationnelle et une
politique d’investissement adéquat. La réflexion et les
études menées pour
établir les plans d’équipement biomédicaux doivent
tenir compte du statut d’ «
hôpital universitaire régional » des HUS d’une part
et de la période de transition
actuelle (ayant pour terme l’ouverture du NHC) d’autre part. Ceci se
traduit
par une définition des besoins délicate. De plus,
l’évolution rapide et
continue des technologies en santé couplée à ces
restructurations de service et
de locaux poussent l’équipe biomédicale à
effectuer des choix qui puissent
répondre aux besoins actuels tout restant compatibles avec
l’organisation
future des HUS. Les enjeux sont de tailles et cette situation oblige
l’ingénieur biomédical à évoluer dans une
configuration quasi-virtuelle induite
par des chantiers colossaux de longue durée. Les choix sont des
paris où la
part laissée au hasard doit rester la plus minime possible.
Cette situation n’est pas réservée au site de Strasbourg mais touche une grande partie des Centres Hospitaliers Universitaires nationaux : Toulouse[2], Amiens[3], Saint-Étienne, Nice…
La
suite de ce
rapport retraçant les missions que j’ai pu mener à la
DEMB permet d’illustrer
de façon concrète : la méthodologie
appliquée par l’équipe des ingénieurs
biomédicaux acheteurs de la DEMB et le rôle de
l’ingénieur biomédical dans une
telle situation où se mêlent nouvelles technologies,
restructuration des
services, construction d’un nouvel hôpital et statut
universitaire.
Missions
générales :
-
Garantir la satisfaction des besoins
prioritaires d'acquisition et de maintenance d'équipements
biomédicaux.
-
Apporter son expertise technique dans le
domaine biomédical pour optimiser les choix en matière
d'investissement et de
maintenance.
- Optimiser les moyens et la qualité du service rendu.
Objectifs
principaux :
·
Secteur achat
Organiser l'achat des matériels
adaptés :
- selon le meilleur rapport qualité prix.
- en concertation avec les utilisateurs.
- dans le respect du budget alloué.
- dans le respect de la réglementation.
La
politique
d’achat de la DEMB que
j’ai dû appliquer est détaillée au chapitre I de la
troisième partie.
·
Secteur maintenance
Organiser la prise en charge de la maintenance préventive, corrective et du contrôle qualité des équipements biomédicaux dans les délais définis et compatibles avec l'activité du service demandeur.
Fonctionnement :
Le schéma qualité suivant offre une représentation graphique synthétique des processus majeurs incombant au fonctionnement de la D.E.M.B. Il permet la compréhension de son fonctionnement et des interactions avec les autres services.
Figure 2 : Cartographie des principaux
processus
de fonctionnement de la DEMB.
L’organigramme ci-dessous illustre le schéma d’organisation des HUS répartis en pôles de directions. La DEMB, dépend du Pôle des Investissements et de la Logistique. Le département Dispositifs Médicaux dirigé par un ingénieur biomédical en chef, appartient à la DEMB, il est scindé en deux secteurs :
- les achats, secteur qui m’a accueilli durant le stage : 4 ingénieurs biomédicaux,
- la maintenance et la gestion des risques : 1 ingénieur biomédical en chef, 1 assistant qualité, 3 responsables atelier, 1 responsable réception des DM et 28 techniciens biomédicaux.
Figure 3 : Organigramme
de la direction des HUS
Le décor est planté. Le statut universitaire et le projet de restructuration des HUS (avec l’ouverture du NHC) ainsi que les objectifs et les missions de la DEMB permettent de comprendre la raison d’être des missions qui m’ont été confiées (Cf. annexe 1) :
L’étude de la
compatibilité
DICOM du parc d’imagerie et du déploiement d’un PACS aux HUS.
La réalisation et le
suivi de procédures
d’achat diverses : l’Appel d’Offres Echographie, les
Marchés Selon une
Procédure Adaptée pour l’achat d’enregistreurs de holters
ECG d’une part et
l’acquisition de logiciels de post-traitement d’images et de
vidéos en
échographie d’autre part.
Le
projet PACS
dont il est question fait partie intégrante du dossier Système
d’Information
Médical (S.I.M) en cours d’acquisition par les HUS. Par
conséquent, la
DEMB concernée par le PACS travaille en étroite
collaboration avec un groupe
projet dédié au SIM et composé de personnes de
différents services (CRIH, RSIO
et DS).
Les
enjeux
économiques et fonctionnels de ce projet sont
considérables. La procédure
d’achat par Dialogue compétitif
est en cours ce qui impose une
confidentialité
au niveau de certaines informations et données qui ne pourront
être diffusées
et illustrer ce rapport.
Le SIM
souhaité devrait regrouper
les applications informatiques suivantes :
-
dossier patient partagé et dossier
de
synthèse de l’histoire médicale des patients,
-
gestion des courriers, gestion de
formulaires
(exemple : dossiers de spécialités),
-
gestion centralisée des
rendez-vous et de
l’agenda patient,
-
gestion des plateaux
médico-techniques
d’imagerie et d’exploration fonctionnelle,
-
PACS
(Picture Archiving and Communication
System),
-
prescriptions connectées
(biologie,
actes, médicaments) avec plans de soins et transmissions
infirmières,
-
pancarte et gestion du circuit du
médicament,
-
gestion des flux dans les services
d’urgences.
L’idée
directrice de ce projet est de faciliter les transversalités en
informatisant
les liens entre demandeurs et prestataires.
Le marché SIM concerne la fourniture, l’installation, l’intégration (notamment avec l’existant), la maintenance et le support des logiciels nécessaires, ainsi que les prestations associées comme la fourniture de matériels spécifiques (notamment dans le cadre du PACS). Le prestataire coordonnera l’ensemble du projet, y compris dans le cas où il a recours à des sous-traitants.
Pour cela, la procédure d’achat retenue par les HUS a été le dialogue compétitif. Cette procédure permet de définir les besoins (élaboration d’un programme fonctionnel) et de dialoguer avec les différents candidats sur les solutions qu’ils peuvent apporter.
Figure 4 : Cycle de la procédure
d’achat « dialogue
compétitif » du SIM.
Le PACS ou Picture Archiving and Communication System est un système de gestion électronique des images médicales incluant des fonctions de stockage, d’archivage et de communication reposant sur le standard DICOM de communication et de présentation des images. Il peut aussi être défini comme une capacité d’archivage d’images et de données médicales élevée, connectée à un réseau rapide de communication servant différents types de stations de consultation [4, 15].
Principe :
Un
PACS peut
être imbriqué dans le Système d’Information
Hospitalier ou
SIH [4] de l’établissement et
prétendre à
une totale interaction avec le
Système d’Information en Radiologie ou
SIR. Ces connexions
entre différents systèmes ont pour but l’échange
de données primordiales au bon
fonctionnement de l’ensemble du réseau. Par exemple, le PACS,
réellement dédié
à l’image, puise les informations pertinentes du malade
(données
démographiques) dans le SIR. Cela permet la
réconciliation automatique d’une
image à une entité patient. Il y a identification et mise
en correspondance de
l’image avec le patient. Cependant un PACS peut fonctionner sans SIR ni
SIH
mais ses avantages sont considérablement amenuisés :
il n y a plus de
rapprochement entre les images et le dossier patient correspondant.
Ces échanges de données SIH/SIR/PACS ont bien d’autres vertus comme le suivi de l’avancement d’un examen, la planification de rendez-vous, la gestion des comptes-rendus, le suivi du Dossier Médical Patient DMP [5]. Ils doivent être sécurisés au niveau du système et des accès. La clé de voûte de l’ensemble du système est l’identification unique du patient
Le schéma fonctionnel suivant illustre de façon concrète les interactions entre les différents systèmes d’information :
Figure 5 : Schéma des
étapes du cycle examen
d’imagerie médicale dans un système SIH/SIR/PACS
coordonné. (Source : Agfa
[6])
Les
étapes bleu concernent directement le fonctionnalités
d’un PACS : 1
Admission du patient, 2 Admission Sortie Facturation Transfert, 3
Examen
demandé et planifié, 4 et 5 notification du statut de la
demande, 6 pré
chargement des images, 7 Liste de travail vers les modalités
(Worklist), 8
réalisation de l’examen, 9 notification du statut de la demande,
10 stockage
des images, 10a vérification, 11 réalisation du
diagnostic et création du
compte-rendu, 12 transcription du compte-rendu, 13 compte-rendu, 14
compte-rendu approuvé, 15 et 16 notification du statut du
compte-rendu, 17
archivage des images vers le stockage à long terme, 18 images
transmises au
serveur WEB, 19 consultation).
- Collecter, stocker et archiver des images ou vidéos numériques et des données patient à partir de l’ensemble des modalités productrices (Scanner, IRM, échographes …) connectées au PACS mais aussi par réseau, CD/DVD et numérisation de films.
- Assurer la conservation de ces images digitales sans risque de perte de dossier ou de détérioration des images selon des contraintes réglementaires précises (durée de conservation, taux de compression [9]…).
- Fournir un accès rapide, facile et sécurisé à l’ensemble des images et données, uniquement pour des personnes autorisées et depuis n’importe quelle station PACS reliée au réseau (intranet, point à point …).
- Permettre le post-traitement local des images, la comparaison d’examens, la visualisation multi modalité et le recalage d’images et ainsi améliorer les conditions d’interprétation.
- Permettre l’accès simultané à la même image depuis plusieurs stations PACS.
- Permettre la sélection d’images pertinentes (Key object selection DICOM ou Key Image Note IHE).
- Associer un compte rendu aux images et suivre l’avancement d’un examen grâce aux SIR.
- Permettre la diffusion des images à l’extérieur de la structure hospitalière : aux patients par CD, aux médecins généralistes par télé radiologie, CD ou Internet, aux autres établissements hospitaliers par réseau informatique (VPN) …
- Intégrer les images dans des bases de données nationales (réseau de santé sociale, Wanadoo santé …).
- Suivi de la dosimétrie patient.
- Suivi des flux d’activité par le biais de statistiques.
- Traçabilité du dossier, des examens, des intervenants (support de preuve juridique).
- Accessibilité 24H/24 et 365jours/365 aux images.
- Diminuer le coût de production des images radiologiques, film, produits chimiques, maintenance.
-
Diminuer le temps médecin,
radiologues et
manipulateurs, brancardiers, temps de transport et de recherche de
dossier en diminuant les déplacements.
L’écueil
de la
mise en place d’un PACS est en particulier dû
aux difficultés
d’intégration et de communication dans le SIR ou le SIH,
l’intégration et la
compatibilité DICOM des modalités à connecter [9,
10, 11, 12, 13, 14].
Les
normes
et les
standards concernés :
La
communauté
scientifique et les sociétés savantes concernées
se sont penchées sur le
problème d’intégration et de communication entre divers
systèmes d’information
donnant naissance aux standards suivants sensés faciliter ces
associations :
-
Standardisation du format des messages de
communication selon ACR/NEMA.
-
Standardisation des réseaux ouverts selon le modèle OSI de l’International
Standard Organism ou ISO.
-
Standardisation de communication Health
Level 7 ou HL7 [10] pour
la gestion du compte
rendu et
DICOM 3.0 pour l’imagerie médicale [9].
Ces deux
standards assurent
aussi la gestion des listes d’examen (worklist) et la
réconciliation
image/patient.
Le principe d’IHE ou Integrating the Healthcare Entreprise [11] (qui s’appuie sur les standards DICOM et HL7) vise à réunir les utilisateurs et industriels du monde médical afin d’identifier et de résoudre les problèmes liés à la communication des systèmes d’information particulièrement en imagerie. Il se base sur des séances de test de connectivité lors de rassemblements du type "Connectathon" et rédige des « Profils d’intégration » types à un appareil.
La réglementation
concernée : [7]
La réglementation est majoritairement dédiée au Dossier Médical Patient DMP [5], à la confidentialité des données médicales et à l’archivage des documents d’imagerie. Pour les raisons et les objectifs suivants :
- confidentialité des données patient,
- suivi des soins,
- droit d’accès du patient à son dossier médical,
- défense des intérêts de l’établissement en santé et des patients lors de recours en justice grâce à l’apport de preuves,
- base de données pour la recherche.
Les documents et textes impliqués sont [16]:
- le Code de la Santé Publique : Art R1112-2 relatif à la conservation des images médicales dans le dossier médical.
- l’arrêté du 11 Mars 1968 relatif au délai de conservation des dossiers médicaux.
- la circulaire du 2 août 1960 relatif à la conservation minimale de 5 ans des clichés radiographiques.
La difficulté d’interprétation de la réglementation réside dans le fait que l’on distingue les supports d’archivage : clichés radiographiques, papier, supports informatiques, CD/DVD/DD … En outre, la loi du 13 Mars 2000 précise que le format électronique est admis en preuve au même titre que l’écrit.
Aujourd’hui, il n’existe pas de texte législatif concernant l’archivage sur supports informatiques. Cependant, considérant l’association des images au DMP on devrait s’acheminer vers une durée minimale de 20 ans de conservation [5]. Un décret est en cours de rédaction concernant le sujet.
Il
est
primordial de mesurer l’ampleur des conséquences de la
définition de ces durées
d’archivages dont vont dépendre les capacités de stockage
à prévoir lors du
déploiement du PACS. Cette décision aura un impact non
négligeable sur la
définition du besoin dans le cahier des charges au niveau du
matériel dédié au
stockage et à l’archivage.
Compte
tenu du
transfert de données patient confidentielles, la
sécurisation est un aspect primordial
de la mise en place d’un réseau informatique comme le PACS. Une
réflexion est
nécessaire au niveau de [7, 17, 18] :
- l’infrastructure réseau et la sécurité réseau informatique.
- la sécurisation des accès au réseau PACS : Firewall, antivirus, cryptage, Virtual Private Network, HTTPS (sécurisé), Cartes I.D et C.P.S …
- la sécurisation des accès aux consoles : login, mot de passe, biométrie.
-
la possibilité ou non
d’accès depuis le SIR
au PACS et inversement.
Le
déploiement
d’un PACS dans un établissement de santé est une
révolution qui induit des
bénéfices évidents. Malgré cela, il existe
bel et bien des limites pour une
telle installation. La principale est le coût de la mise
en œuvre
(matériel, logiciels, câblage réseau, maintenance,
sécurisation, upgrades, formations …) et
du stockage (≈ 0,16 euros le Mo ou 3€ le CD) [7]. Un tel projet engendre aussi des
inconvénients
d’ordre organisationnel : changer les habitudes de travail du
personnel
hospitalier, délimiter les capacités de stockage des
données qui dépendent des
objectifs médicaux, de la durée à couvrir (une
hospitalisation, plusieurs
consultations, un suivi sur 10 ans ?) et des obligations
règlementaires
(DMP : archivage sur 20 ans). Mais aussi, déterminer
judicieusement le
périmètre du PACS : modalités à
connecter, le nombre, le type et la
localisation des stations PACS, les personnes autorisées et les
droits d’accès
à l’image …
·
Les stations informatiques
intégrées
au PACS : stations d’acquisition de l’image (station IRM,
Scanner..),
stations de post-traitement de l’image, stations de lecture et de
diagnostic
(PC médecins ou Internet), stations d’administrateur
réseau et de serveur.
· Les modalités créatrices d’images : IRMs, scanners, échographes, salles de radiologie, numériseurs, lecteurs CD…
·
Les modalités de duplication de
l’image :
imprimantes, graveurs de CD/DVD, reprographes laser …
·
Les dispositifs de stockage et
d’archivage de l’image [6,7]:
baies de disques durs, armoires
de
disques optiques ou magnétiques …
·
Le câblage et les
composants
actifs du réseau informatique physique [17,18]
: serveurs, routeurs, répétiteurs,
interfaces DICOM …
· Prévoir un système évolutif et modulable : extension des modalités connectables, des capacités de stockage et du réseau physique.
· Uniformiser la solution sur l’ensemble des services et sites (Interfaces graphiques, types de consoles …)
· Former et assister les futurs utilisateurs (peur du changement de leur part et habitudes à modifier…)
· S’assurer de la pérennité du fournisseur afin d’assurer la maintenance, les extensions du réseau, la connexion de nouvelles modalités ; le tout à long terme.
· Respecter les normes en vigueur.
Les
sociétés capables
de fournir une solution PACS sont réparties selon quatre
familles : les fournisseurs
de modalités d’imagerie, les fournisseur en télé
radiologie, les fournisseurs
de surfaces sensibles et les fournisseurs de solutions informatiques.
En voici
quelques exemples : Agfa (Système Impax), Etiam, GEMS
(Système Centricity),
Mc Kesson (Système Horizon Medical Imaging), Philips
(Système iSite de STENTOR
par rachat) , Fuji (Système Synapse), Global Imaging Online
(Système DIAM 4),
Kodak (System 5), Ferrania (Système Lifeweb One), Telemis,
Cerner, Vepro,
Siemens (Système Syngo Suite) …
L’exemple
du
PACS suivant retranscrit le cycle de gestion des images dans un
réseau de
communication et de stockage et les applications possibles.
a)
Définition [9]
Le
DICOM ou Digital
Imaging & COmmunication in Medicine est le
standard
reconnu pour la communication et l’archivage des images
médicales qui s’appuie
sur des standards informatiques pré établis (JPEG, http,
TCP-IP, CD, OSI …).
C’est le fruit de travaux et de réflexions établis entre
les deux sociétés
savantes ACR et NEMA depuis 1983. Ce standard est de ce fait
relativement
ancien mais son aspect évolutif lui a permis d’être
amélioré et
actualisé :
Le DICOM 3.0 garanti une définition exacte des objets (ou modèle de données) et des classes de services qui seront définies dans la partie c) de ce chapitre. Il assure les relations avec le SIR et le SIH et la communication entre les différentes stations et modalités d’imagerie intégrées au PACS.
Ce standard
est
également régit
par un Comité du standard DICOM (DICOM Standard Comitee)
composé d’industriels
et de sociétés professionnelles médicales
internationales (NEMA, JIRA, COCIR,
ACR, ESC, SFR, AGFA Healthcare, GE Medical Systems, ETIAM, Fujifilm
Medical
Systems, IBM …).
b) Le
« Conformance Statement »
Un document de conformité nommé « Conformance Statement » doit impérativement être fourni avec toute modalité d’imagerie prétendant à une ou plusieurs fonctionnalités DICOM quelconques dont il détermine le périmètre. C’est le garant de la conformité DICOM du DM, étant donné qu’à ce jour il n’existe pas de société de certification de cette conformité. Par conséquent, c’est le document référence sur lequel j’ai pu m’appuyer pour déterminer ou confirmer la compatibilité de certains DM du parc d’imagerie des HUS. Il précise aussi les limitations et contraintes de configuration et les dérives par rapport au standard du DM.
c) Le
modèle, le principe et
les classes de service [7, 9,
12]
L’organisation du standard DICOM 3.0 est basée sur une structure modulaire composée de 18 parties reprenant la conformité, les définitions des services et des objets d’information, les règles d’encodage, les échanges de message, les support de communication réseau, les formats de fichier, les services de stockage et les profils associés …
Ce chapitre n’a pas pour but de rentrer dans les détails de chaque module étant donné la complexité et la lourdeur des ces 18 parties du standard. Cependant, il s’avère nécessaire de présenter et de décrire succinctement les fonctions et les configurations essentielles à la compréhension de la méthode choisie pour l’évaluation de la compatibilité du parc d’imagerie des HUS.
Principe :
Dans une conversation, pour se comprendre il faut parler un même langage, commun à tous les intervenants. En français, on utilise des mots ayant une définition précise répertoriée dans un dictionnaire. La communication se fait alors par l’assemblage de ces mots selon des règles rigoureuses de grammaire et de conjugaison.
La démarche DICOM est identique. Par analogie, les mots sont représentés par des objets à échanger connus de tous : des IOD ou Information Objet Definition. C’est l’information concernée (Ex : patient IOD, study IOD, CT IOD). Il est possible d’appliquer des services ou service class à ces objets ce qui donne des Service Object Pair ou SOP (analogie à la grammaire) autrement dit une association Service class/IOD (Attention, tous les services ne s’appliquent pas à tous les IOD ! ). Enfin, un codage de ces SOP est réalisé, ce qui pourrait être assimilé à notre conjugaison.
Une fois que les deux personnes (par association) évoluent dans un même référentiel de communication elles peuvent entrer en contact par leur nom (AE Title qui doit être unique) puis négocier sur les échanges à réaliser (SOP) les services à réaliser (Service class). Dès qu’un accord est trouvé la réalisation du service peut se faire.
Pour finaliser l’analogie communication humaine / communication DICOM, un élément reste à être identifié, le type d’interlocuteur : émetteur (ou demandeur de service) et récepteur (ou fournisseur de service). En langage DICOM cela donne : SCU ou Service Class User (entité qui demande et utilise le service) et SCP ou Service Class Provider (entité qui propose et fournit le service).
Un dictionnaire définit et normalise l’ensemble des IOD, des classes de service et des règles de codage qui ne seront pas présentées ici.
Classes
de
service :
Les classes de service sont les actions qui peuvent être appliquées aux objets ou IOD par une modalité d’imagerie du PACS. Les principales sont :
- Verification : vérification de la présence d’un équipement DICOM sur le PACS.
- Store : possibilité d’envoyer et de stocker des images ou IOD.
- Storage comitment : confirmation de stockage ou d’envoi des IOD.
- Modality worklist management : gestion d’une liste de travail ou d’examen à réaliser. Cette classe est composé de 25 champs (Study notification, Patient management, …). Elle permet de connaître la liste de patients prévue, leurs données démographiques et le protocole d’examen souhaité. C’est la fonction qui gère la réconciliation image/patient et simplifie la saisie des données.
- Modality Performed Procedure Step : gestion de l’avancement des examens.
- Query/retrieve : possibilité de rechercher des images et de les rapatrier.
- Print : possibilité d’ordonner une impression.
- Media storage : possibilité de stocker et d’échanger des images sur un support media.
Figure 9 : Exemple d’un protocole de communication DICOM entre 2 modalités
: SOP
CT Store.
La
difficulté
et l’écueil d’une telle analyse résident dans le fait
qu’il n’existe pas de
d’organisme de certification de conformité DICOM 3.0 du DM.
Comme évoqué au Chapitre III.1, les critères de compatibilité sont les classes de service et le statut du DM (SCU/SCP). Le tableau suivant représente la logique attribuée à l’analyse de la compatibilité DICOM.
Figure 10 : Tableau des critères
de compatibilité
DICOM par type de modalité [6, 7, 9, 12].
Pour
mener à
bien cette mission, la méthodologie de travail,
représentée par le diagramme
cause/effet de la figure 11, a été adoptée et
suivie ainsi que le respect de jalons
(Cf.
annexe 1).
Le
but de
l’étude est de confirmer la compatibilité d’une certaine
partie du parc mais il
reste avant tout le souhait de déceler les DM qui pourraient
poser problème.
Dans ce cas, il est préférable de connaître les
solutions envisageables pour
palier à cette incompatibilité. Le schéma suivant
reprend les deux cas
probables et leur solution adaptée.
Figure 12 : Deux cas
d’incompatibilité DICOM.
CAS 1 : Si la source d’image
est
non
numérique :
-
Il faut intégrer une passerelle de
numérisation en série avec le DM (système de
radiologie par plaque phosphore ou
ERLM, numériseur de film radiologique, numériseur
vidéo …) et retravailler les
images ainsi obtenues.
-
Il faut pouvoir saisir les informations
autres que l’image elle-même comme les données patient qui
peuvent être issues
d’une worklist pour pouvoir réconcilier les images à un
dossier patient.
-
Enfin il faut convertir le tout en
données DICOM (Secundary Capture) qui seront poussées sur
le PACS.
-
Exiger le conformance statement et
effectuer les tests de connexion.
CAS
2 : Si la source
d’image est non DICOM :
-
Il faut s’assurer de sa
connectivité
réseau (TCP/IP) et des possibilités DICOM (conformance
statement).
-
Envisager un upgrade par le fournisseur
du DM et estimer le coût que cela implique (Cf. Chapitre IV de la
deuxième
partie).
-
Si l’upgrade n’est pas disponible, on
peut envisager l’ajout d’une passerelle DICOM, véritable
convertisseur
(décodeur), interface entre le langage machine et le DICOM soit par le fournisseur de DM, soit par le
fournisseur de PACS.
- Réaliser les tests de connexion.
Un troisième cas est probable :
Le
DM est
DICOM mais les classes de service nécessaires à son
intégration au PACS ne sont
pas toutes implémentées. Dans ce cas, il faut
prévoir une mise à jour du DM
auprès de son fournisseur. Le chapitre IV (de cette
partie) est
dédié à l’évaluation
du coût des mises à jour de ces modalités.
La simplicité de l’exploitation informatique des données ne justifiait pas le recours à un logiciel de gestion de base de données tel que Microsoft Access. C’est pourquoi, le fichier d’évaluation a été élaboré de façon intuitive sous Microsoft Excel (Cf. Figure 14).
Figure
14 : Présentation
du fichier final de la conformité DICOM3.0 du parc d’imagerie
des HUS à
intégrer au PACS.
Figure 15 : Tableau récapitulatif
de la compatibilité
DICOM3.0 du parc d’imagerie des HUS à intégrer au PACS.
Le tableau précédent est la synthèse de
la
compatibilité du parc. En résumé, sur l’ensemble
des deux sites : Nouvel
Hôpital Civil et Hôpital de Hautepierre, 69
modalités sont compatibles
DICOM sur un total de 85 modalités ; ce qui
représente 81%. Le
diagramme suivant représente le nombre (pourcentage) de
modalités par catégorie
de compatibilité.
Figure
16 : Représentation graphique du
pourcentage de modalités selon le type de compatibilité.
Lors de la définition du périmètre du parc d’imagerie à intégrer au PACS, certaines modalités sélectionnées ne répondaient pas aux critères de compatibilité définis au chapitre III.2. Néanmoins, aujourd’hui la majorité des fournisseurs de DM d’imagerie médicale ont à disposition des packages informatiques ou simplement des mises à jour logicielles permettant l’évolution de leur matériel vers des machines DICOM 3.0. Ces évolutions sont en général des options à implémenter sur la plate forme de base.
Ma
mission :
Si ces options n’ont pas été retenues lors de l’achat du
DM il faut envisager
une demande de devis auprès du service commercial
concerné. La finalité de
cette estimation est d’offrir à la DEMB la possibilité de
chiffrer cette mise à
jour du parc et de l’intégrer au PMT des années à
venir en l’occurrence 2007 et
2008. Par conséquent, le chiffrage obtenu n’est qu’un ordre de
grandeur
approximatif du budget à prévoir. Comme pour l’ensemble
des résultats présentés
dans la partie PACS de ce rapport, on fait l’hypothèse d’un
déploiement du PACS
sur le NHC en 2007 et sur HTP en 2008.
Figure 17 :
Estimation du coût de la mise à niveau des
modalités non compatibles DICOM 3.0 (Données
anonymisées).
Le
tableau est
une synthèse de l’estimation du coût des upgrades. Il
reprend la liste des
modalités non compatibles à faire évoluer, le type
d’évolution à envisager
(implémentation du Print SCU, Store SCU …), le futur site
d’accueil du DM et
l’année pour laquelle l’achat est prévu. Le total des
dépenses estimé s’élève à
490 633,69 Euros TTC, somme à impacter sur l’enveloppe
2007 destinée
au NHC (268 800 Euros TTC) et sur le PMT 2008 (221 83,69 Euros
TTC).
Le paragraphe II.5 démontre toute l’importance des capacités de stockage à prévoir lors de la mise en œuvre d’un PACS. La réussite d’un projet PACS réside, dans ce cas, dans la capacité du client (à savoir les HUS) à définir de façon précise sa situation en terme de workflow et de volume annuel d’images générées. En effet, une bonne évaluation de ce volume permet au candidat d’ajuster son offre en conséquence. Un grand nombre de caractéristiques intrinsèques au PACS sont impliquées et dépendent de cette étude [7, 13] :
- les capacités de stockage en Téra Octets voire Péta Octets à long terme.
- le mode de stockage (Disques magnétiques de technologie RAID, juke-box de DON, librairies de bandes magnétiques Cf. Figure 7.B) et leur répartition géographique.
- les capacités réseau et de vitesse de transfert de données comme le type de connectique et de câblage (fibre optique, paire torsadée, droite, 100Mbs, 10Mbs …), [17].
- …
De plus, le prix de la configuration proposée par le fournisseur PACS est fonction de l’analyse des besoins transcrite dans le CCTP ou apparaît cette volumétrie. L’enjeu est donc financier d’une part mais aussi fonctionnel d’autre part. En effet, le workflow, la volumétrie image générée et la taille des fichiers véhiculés à travers le réseau ont un impact direct sur :
- la pérennité et la saturation du système de stockage et d’archivage.
- la saturation du réseau et la vitesse de transfert des images.
- la vitesse d’affichage des images à l’écran (en Streaming ou Citrix notamment).
Le non respect de ces situations contredirait les objectifs premiers d’un PACS : accéder facilement et rapidement à l’ensemble des images !
Ma
mission : Ce sont autant de
raisons qui ont suscité une
telle étude de la volumétrie image annuelle
générée aux HUS que j’ai dû mener à
bien en collaboration avec différents acteurs et
particulièrement les cadres
supérieurs de radiologie et les techniciens des
sociétés d’imagerie médicale.
La difficulté majeure réside dans le fait qu’il faut se
projeter à l’horizon
2008 après restructuration des HUS et ouverture du NHC. Cela
implique une
connaissance de la future répartition du parc d’imagerie aux
HUS, la prise en
compte des nouvelles modalités à acquérir d’ici
2008 dont les quantités de
données numériques dépendront de
l’évolution des technologies.
Le
diagramme
cause/effet suivant résume les bases sur lesquelles
l’évaluation a été fondée.
Quatre facteurs principaux entrent en jeux : la définition
du cadre de la
volumétrie image, la collecte des informations,
la mise en place d’une méthode d’analyse des
données, la vérification et
la présentation des résultats.
Le tableau suivant récapitule les résultats obtenus à la suite d’un travail de dépouillement et d’analyse fastidieux des tableaux de palmarès des actes des HUS (Données 1997-2003) [20] et des rapports d’activité des services de radiologie pour connaître le nombre d’examens par modalité et type d’examen. Il est structuré de la même façon que les tableaux de compatibilité DICOM (Cf. Figure 14) : avec des menus déroulants pour les détails (ici pour la coronarographie).
Figure
19 : Tableau de
synthèse de
la volumétrie image annuelle générée aux
HUS.
Il est intéressant de noter la valeur totale du volume annuel d’images et de boucles vidéo numériques produites aux HUS soit environ 44 To. Ce chiffre peut paraître conséquent, cependant il faut préciser qu’aucun facteur de compression n’a été affecté au calcul de la volumétrie et que l’on se base sur l’hypothèse que toutes les images sont stockées. Les volumes moyens par type d’examen sont basés sur le produit de la moyenne du nombre d’images par examen par la valeur du volume d’une image qui peut être particulier à un type d’examen et de modalité. Les valeurs moyennes ont toujours été arrondies à des valeurs supérieures afin de ne pas sous estimer le volume final.
L’ensemble des résultats des études : compatibilité DICOM du parc d’imagerie des HUS et volumétrie image annuelle, a été intégré au Cahier des Clauses Techniques Particulières du projet SIM. En effet, ces données permettront au candidat de dimensionner correctement sa solution.
Un questionnaire technique et fonctionnel est associé au cahier des charges du PACS. La structure de ce questionnaire est identique à celle du SIM. Ce sont environ 80 questions dont l’analyse des réponses permettront d’évaluer la conformité de l’offre par rapport aux attentes des HUS et de comparer les propositions des différents candidats.
Ma mission : Rédiger et intégrer à la grille d’évaluation SIM ci-dessous, les questions relatives au chapitre PACS.
Le tableau suivant donne un bref aperçu de la structure du questionnaire élaboré sous Microsoft Excel.
Figure 20 : Extrait du questionnaire
technique
sur les fonctionnalités du PACS souhaité.
Le
déploiement
d’une solution d’archivage et de diffusion des images médicales
dans une
structure de grande envergure comme les HUS nécessite, au
préalable, la
réalisation d’études de faisabilité et de
dimensionnement du projet. Les
résultats obtenus concernant la compatibilité DICOM du
parc à intégrer au PACS
et la volumétrie image annuelle permettront une
définition plus précise de la
solution à installer.
Les procédures d’achat de DM par
les HUS respectent obligatoirement le Code des Marchés Publics
[16] comme
l’ensemble des Centres Hospitaliers.
Cependant, la politique d’investissement et la méthode
l’élaboration du
Programme Médico-Technique sont propres aux HUS. Par
conséquent, il est
judicieux de rappeler au lecteur la méthodologie adoptée
par les HUS et la DEMB
afin de situer le contexte dans lequel j’ai pu mener à bien les
procédures d’achat
qui m’incombaient, notamment l’Appel d’Offres Ouvert
d’échographie.
Elaboration du Programme Médico-Technique
(P.M.T.)
Ce programme est basé sur le recensement,
l’analyse et la hiérarchisation des besoins en fonction des
priorités
institutionnelles et de celles exprimées par les services. Il
tient aussi
compte du budget disponible. Une concertation étroite avec les
médecins
référents par discipline et les chefs de service est
réalisée et permet de
déterminer l’ensemble des équipements à acheter
pour une année soit le P.M.T.
annuel. Les DM à acquérir
sont classés par
ensembles homogènes qui sont codés selon une nomenclature
bien définie. Un
budget à respecter est attribué à chaque ensemble
homogène. Ce montant définit le
type de procédure à suivre.
Il existe cependant une situation
particulière dans laquelle le besoin est exprimé en cours
d’année (ou hors
programme). Dans ce cas, les demandes sont analysées et
priorisées par le
responsable des dispositifs médicaux. Il tient compte de
l’urgence du besoin,
de son caractère imprévu (casse, matériel
irréparable, vol …), de l’absence de
solution alternative (restructuration, problème d’organisation,
création de
poste …) mais aussi de l’état du parc, de l’activité du
service, des
contraintes légales et des nécessités techniques. Ces requêtes sont validées chaque
mois par le
directeur de la D.E.M.B. dans la limite du budget disponible, à
savoir, les
marges de manœuvre d’autofinancement dégagée en cours
d’année. J’ai eu
l’occasion de suivre certains dossiers qui dépendaient de ce
type de procédure,
notamment la mise en place d’un réseau local de 4
échographes, 2 stations de
relecture avec logiciels associés et deux imprimantes
réseau objet du chapitre III.2
de la troisième partie de ce rapport.
Réalisation des achats de dispositifs médicaux
aux H.U.S. [21,22]
Les achats d’équipement médicaux techniques
sont effectués par les ingénieurs biomédicaux
acheteurs du département de la
D.E.M.B., en concertation avec les utilisateurs, dans le respect du
Code des
Marchés Publics, du budget alloué et des
procédures d’achat internes et
spécifiques aux H.U.S.
Leur réalisation est planifiée sur
l’année
pour garantir la livraison des équipements en adéquation
avec les échéances ad
hoc (ex : après la réception de travaux de
restructuration) et au plus
tard le 31 décembre de l’année en cours.
Politique d’investissement des H.U.S.
Le souhait majeur de la D.E.M.B. lors
d’investissements en dispositifs médicaux est de sortir certains
parcs
prioritaires de leur obsolescence tout en intégrant les normes
toujours plus
contraignantes de la réglementation rigoureuse dans les secteurs
de la santé.
Les orientations choisies résultent de la connaissance
approfondie de
l’inventaire des dispositifs médicaux des H.U.S. (notamment
grâce à la GMAO
installée) et de l’analyse du parc conduite sur la base de
critères techniques
et financiers. La politique d’achat d’équipements médico
techniques (de la
définition des besoins à la réception des
équipements) fait l’objet tous les
deux ans d’une évaluation auprès de l’ensemble des chefs
de service et
référents pour affiner sa pertinence dans la perspective
des défis à venir.
·
Concentration des
crédits :
Les demandes en équipements biomédicaux
exprimées par les services s’élèvent en
général nettement au-delà du budget
alloué. Pour atteindre les objectifs sus définis, il est
nécessaire d’effectuer
une concentration des crédits permettant la mise à niveau
technologique totale
de certains parcs d’équipements au moyen d’appels d’offres
pluriannuels.
Cette
méthodologie confère un double avantage :
-
garantir
l’homogénéité qualitative des dispositifs
achetés facilitant
ainsi leur utilisation mais aussi leur maintenance.
-
maximiser les
économies d’échelle et donc le retour sur investissement
en mettant en concurrence les fournisseurs sur la base des besoins
regroupés.
·
Dépenses
consacrées aux renouvellements :
Pour ne pas accroître la vétusté du parc
existant, il est primordial de consacrer une majeure partie des
crédits
d’investissement au renouvellement des dispositifs médicaux. Par
conséquent,
environ 75% du budget est réservé à l’achat
d’équipements neufs qui
remplaceront le matériel obsolète. En ce qui concerne
l’évolution du matériel
existant, les contrats de maintenance disposent de clauses
spécifiques (matérielles
et logicielles) et de clauses d’obligation de résultats. Il est
important de
noter que les prêts et mises à disposition
d'équipements médicaux sont un
complément non négligeable du parc existant effectif mais
il faut rester
rigoureux dans leur suivi.
·
Prise en compte du
Nouvel Hôpital Civil :
Pour anticiper les besoins en équipements du
Nouvel Hôpital Civil, un effort particulier est
réalisé ces dernières années,
en consacrant une grande partie du budget du P.M.T à
l’acquisition d’équipements
qui seront utilisés dans le nouvel hôpital et en y
affectant une enveloppe
supplémentaire d’investissement. C’est dans cette optique que
s’est réalisé la
procédure d’achat dont j’ai eu la charge à savoir l’Appel
d’Offres ouvert
pour la fourniture, l’installation et la mise en service d’un ensemble
de cinq
échographes et d’un système d’échographie
endocoronaire ou IVUS (IntraVascular
Ultrasound). Le défi réside dans le fait qu’il faut
pouvoir équiper en
échographes les services dans la configuration actuelle tout en
tenant compte
de la restructuration à venir dès ouverture du NHC et
réagencement des services
au niveau géographique.
Les procédures d’achat aux HUS sont régies par le « Guide d’Achat des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg » [21], lui-même calqué sur le Code des Marchés Publics [16]. Ce guide a été élaboré suite à la mise en application de la nouvelle réglementation des marchés publics prévue par le décret n° 2004-15 du 7 janvier 2004. Il est remis régulièrement à jour en conformité avec l’évolution du Code des Marchés Publics. Ce support permet d’uniformiser le protocole d’achat au sein de l’ensemble des services acheteurs des HUS.
La démarche suivie, pour l’ensemble des dossiers d’achats réalisés, respecte la procédure d’acquisition d’équipements biomédicaux par la DEMB [22]. Le logigramme de la figure 22 permet de synthétiser cette procédure et de rendre compte de mon implication dans les différentes étapes des procédures d’achat par la mise en correspondance du tableau suivant.
Figure 21 : Tableau récapitulatif des étapes de la procédure d’acquisition de DM réalisée lors des missions d’achat confiées.
Une définition du besoin précise et raisonnée est l’une des principales clés de réussite d’une procédure d’achat de dispositif médical. Cette définition claire est une obligation pour l’ingénieur biomédical mais reste un exercice délicat.
En amont de la décision d’achat, il est nécessaire de vérifier auprès de l’utilisateur le besoin réel et sa pertinence et s’il ne peut pas être satisfait autrement que par l’achat d’équipement neuf (transfert interne d’équipement). S’il y a décision d’achat, il est souhaitable de rencontrer le futur utilisateur afin de définir avec précision les exigences particulières que doit satisfaire obligatoirement l’équipement.
Les facteurs à prendre en compte sont : l’état du marché, la réalité de l’activité et la pertinence du besoin, le budget alloué, l’expérience de l’utilisateur, les formations et les ressources humaines supplémentaires.
Les HUS ont adopté une répartition des procédures d’achat particulière qui respecte le Code des Marchés Publics (Cf. Figure 23).
Le choix de la procédure d’achat dépend du budget estimé et accordé qui est comparé à des seuils :
Figure 23 : Tableau de synthèse
des procédures d’achat régies par les codes des
marchés publics.
Le CMP permet certaines alternatives et sécurités afin de minimiser l’écueil de certaines procédures. Les variantes, les options, les tranches conditionnelles ou la possibilité de marchés à bons de commande en font partie.
Le choix de rédaction des documents constitutifs du dossier de la procédure d’achat est déterminant, il fixe les règles entre le fournisseur et l’acheteur, la qualité de l’offre en dépend. Cette rédaction suscite une réflexion particulière quant à l’allotissement (fusion de lots, création de lots consommable). Une fusion de lots imposera un seul fournisseur aux services impliqués mais permettra un intéressement économique.
Certaines questions particulières peuvent aussi se manifester lors de la définition de la stratégie d’achat :
- Sommes-nous certains de la possibilité d’une offre concurrentielle ?
- L’achat de consommables est-il envisageable ?
- Un marché de maintenance doit-il être établi ?
- Comment s’établit la compatibilité et la connexion aux équipement annexes déjà en place et qui en a la charge ?
- Doit-on demander une formation technicien dans le cahier des charges, pour combien de personnes et à quel niveau de maintenance ?
- Doit-on demander une formation utilisateur dans le cahier des charges ?
- Faut-il prévoir des essais ou des visites de site ?
- …
Une fois l’analyse des besoins et le choix de la stratégie d’achat effectués, vient l’étape de la rédaction du Cahier des Clauses Techniques et Particulières et du Devis Descriptif Quantitatif et Estimatif du DM objet de l’achat. Le CCTP résume et définit le besoin de façon explicite ainsi que les spécificités du marché (options, tranches conditionnelles, essais, formation, livraison, installation…) et les pièces à fournir. Le DDQE se résume en un questionnaire technique précis qui permettra à l’ingénieur biomédical acheteur d’analyser l’offre technique et de la comparer avec les propositions concurrentes par le biais d’une note d’évaluation technique (Cf. Annexe 7). La difficulté réside dans le fait de poser les questions les plus discriminantes possibles tout en gardant à l’esprit que certaines questions d’ordre plus général auront pour unique raison d’être une valeur contractuelle.
La dernière étape consiste à envoyer ces deux documents aux médecins ou utilisateurs référents pour vérification de leurs attentes et correction. Une fois la validation du chef de service ou de son représentant obtenue, le dossier est transmis au directeur de la DEMB pour validation puis au service des marchés pour la publication.
La dernière étape avant signature du marché est le choix du candidat retenu après remise des offres. Elle fait suite à une analyse de la conformité de l’offre aux besoins et de l’offre financière et technique.
L’analyse technique est basée sur les réponses du candidat au DDQE et la documentation technique annexée. Un tableau Excel calqué sur le DDQE est élaboré (Cf. annexe 7). Chaque champ ou critère technique se voit attribué un barème auquel correspondra une note qui est fonction de la qualité de l’offre vis-à-vis des fonctionnalités ou des critères techniques souhaités et des offres concurrentes. La somme des notes d’une même offre est ensuite pondérée et intégrée à un tableau de synthèse (Cf. Figure 27) à présenter à la Commission d’Appel d’Offre : c’est la valeur technique de l’offre. Il est aussi possible de coupler à cette valeur technique les résultats de l’évaluation du DM lors d’essais, avant (cas de l’AO échographie, Cf. chapitre I troisième partie) ou après remise des offres, par le biais de fiches d’évaluation (Cf. annexe 5). Ce tableau stipule également l’offre financière pour chaque proposition ainsi que les autres critères discriminants définis par le règlement de consultation : durée de garantie, délai de livraison, escomptes accordés pour paiement anticipé …
Une
pondération des critères permet l’obtention d’une note
globale de l’offre et
par comparaison avec les autres notes, un classement d’ordre
préférentiel :
de la meilleure à la moins bonne offre (Cf. Figure 27).
Ma
mission :
La seconde partie du stage fut plutôt consacrée à
la réalisation de procédures
d’achats, tâche quotidienne de l’ingénieur
biomédical acheteur comme son nom
l’indique. Dans ce domaine, la mission principale qui m’incombait fut
la
rédaction de l’Appel d’Offres Ouvert d’échographie du PMT
2006 et plus
précisément les étapes d’analyse du besoin, de
rédaction du dossier (CCTP, DDQE,
fiches d’essai, CCAP et RC), de rencontre avec les commerciaux,
d’organisation
des essais et d’analyse des offres (post rapport de stage), (Cf.
Chapitre I.2 de la troisième partie et annexe 1).
Remarque : la procédure d’Appel d’Offre étant en cours, les propositions d’offre n’ont pas été remises et la DEMB doit garder une certaine confidentialité. C’est pourquoi, certaines informations ne seront pas diffusées dans le présent rapport (le nom des sociétés, les configurations susceptibles d’être proposées, les orientations financières ...).
L’étude primaire du besoin, réalisée en 2005 afin d’élaborer le PMT 2006, a permis de discerner les besoins suivants en terme d’échographie :
Figure 24 : Tableau des besoins à
satisfaire en
échographie aux HUS pour l’année 2006.
Ma
mission : Concernant
les six appareils (en rouge dans le tableau ci-dessus) dépendant
de l’AO
échographie 2006, le besoin a été confirmé,
précisé [24] et
validé
auprès des chefs de service et des utilisateurs
référents lors d’entretiens
avec chacun d’eux. Ces rencontres ont permis de déduire le
tableau d’analyse
des besoins détaillé en annexe 3.
L’allotissement :
Les
six DM
concernés par l’Appel d’Offres (Cf. Figure 24) ont
été répartis selon les 4
lots suivants :
-
Lot 1 : 3 échographes de
radiologie (marché
forfaitaire).
-
Lot 2 : 1 échographe 4D de
gynécologie (marché forfaitaire).
-
Lot 3 : 1 échographe bas de
gamme de
consultation en gynécologie (marché à bons de
commande).
-
Lot 4 : 1 système
d’échographie IVUS
avec solution de post-traitement (marché forfaitaire).
L’association
de plusieurs DM en un lot unique permettra d’attribuer le marché
du lot à une
seule société qui pourra proposer une meilleure offre
financière compte tenu du
nombre plus élevé d’appareils vendus.
Les
options, les tranches
conditionnelles et les variantes :
Afin de proposer un cahier des charges relativement souple et de n’écarter aucun candidat de façon systématique, le Code des Marchés Publics met à disposition les outils suivants :
- les options non obligatoires qui permettent de demander une fonctionnalité, une technologie particulière, susceptible de ne pas respecter l’égalité de traitement des candidats. Elle n’est donc pas imposable.
- les options obligatoires sont du même ordre. Cependant, l’offre d’un candidat qui ne répondrait pas à l’option sera écartée.
- les tranches conditionnelles pour lesquelles les candidats ont pour obligation de proposer une offre sans que les HUS soient obligés de l’affermir.
- une variante de l’offre de base qui permet au candidat de proposer une solution répondant forcément au besoin initial mais en y apportant des fonctionnalités supplémentaires.
Le tableau suivant résume les choix effectués lors de la rédaction du CCTP pour chaque lot :
Figure 25 : Tableau récapitulatif
des options et tranches conditionnelles par lot de l’AO
échographie 2006.
La
compatibilité DICOM
imposée
Dans
l’optique
de l’intégration au futur PACS de l’ensemble de DM
concernés par l’AO dont il est
question, la configuration minimale DICOM 3.0 suivante a
été imposée :
classes de service Print SCU, Store SCU et gestion d’une worklist.
Les
essais
obligatoires
La stratégie adoptée impose des essais obligatoires dans le service utilisateur avant remise d’offre. Ces essais permettront l’évaluation des utilisateurs du DM proposé. Leur appréciation sera reportée sur une fiche d’évaluation (Cf. Annexe 5) et sera intégrée dans les critères de choix stipulés dans le RC.
L’ensemble des besoins exprimés, la stratégie d’achat, le questionnaire technique, les documents à fournir, les obligations du fournisseur, les limites de prestation et les engagements des HUS sont retranscrits dans les divers documents du dossier constitutif du marché selon la procédure d’appel d’offre ouvert listés ci-dessous. Ces documents sont le complément de modèles Microsoft Word pré établis et spécifiques aux HUS.
·
CCTP (Cf.
annexe 4)
Quatre Cahiers des Clauses Techniques Particulières différents ont été rédigés, un pour chaque lot. Ils reprennent chacun les besoins définis dans le tableau de l’annexe 3 selon la stratégie annoncée au tableau de la figure 25. Le CCTP du lot 4 se différentie par la présence de consommables associés au système IVUS d’échographie endocoronaire. Par conséquent, il a été élaboré en collaboration avec le pharmacien responsable des achats de consommables.
·
DDQE (Cf. chapitre I.5 et
I.6
de la troisième partie)
Le Devis Descriptif Qualitatif et Estimatif est un questionnaire technique et fonctionnel ayant pour but d’évaluer l’échographe, de vérifier la conformité de l’offre par rapport à la demande initiale. Il permet de préciser les prestations de maintenance et de formation ainsi que le détail de l’offre financière pour chaque lot. C’est un document contractuel par lequel la société candidate s’engage à respecter l’offre décrite étant donné son statut discriminant.
·
CCAP
La
mise en
œuvre du dossier de consultation de l’appel d’offre
d’échographie m’a amené à compléter
le modèle de base des HUS de Cahier des Clauses Administratives
Particulières qui fixe les dispositions administratives
propres à chaque
marché (ART. 13 du Code des Marchés
Publics).
·
RC
Il
en a été de
même pour le Règlement de Consultation. Ce
document fixe les
règles particulières de la consultation pour tous les
marchés passés après mise
en concurrence (ART. 42 du Code des marchés
Publics).
L’arrêté du 10 Juin 2004
fixe les mentions qui doivent y figurer.
Ma mission : la rédaction de l’ensemble du dossier de consultation (CCTP, DDQE, fiches d’évaluation, CCAP, RC), leur validation auprès des futurs utilisateurs, de la DEMB et du service des marchés des HUS pour publication.
La dernière étape du stage fut dédiée à l’organisation des essais pour l’ensemble des lots de l’appel d’offre échographie. Le décision de mentionner (au chapitre « essais et évaluation » de chaque CCTP) l’obligation d’essais avant remise des offres, a été prise.
Ma
mission :
- Etablir le contact avec les services commerciaux des sociétés susceptibles de pouvoir proposer une offre pour un ou plusieurs lots (Siemens, Philips, Toshiba, Hitachi, General Electrics Medical Systems, Aloka, Boston Scientifics (IVUS) et Volcano (IVUS)).
- Convenir de dates qui respectent le planning des utilisateurs, la disponibilité de l’échographe et des ingénieurs d’application et l’absence d’une société concurrente, s’ils souhaitent présenter une offre.
-
Coordonner l’ensemble des essais.
-
Envoyer les fiches d’évaluation
aux
utilisateurs (Cf.
Annexe 6).
- S’assurer qu’un contrat d’expérimentation a bien été signé avant le début des essais par la société, le chef de service ou son représentant et la DEMB.
- Suivre le bon déroulement des essais.
- Collecter les fiches d’évaluation complétées.
La date limite de remise du présent rapport (Cf. annexe 1) ne m’a pas permis d’intégrer l’analyse des offres de l’AO échographie qui sera réalisée à posteriori. Cependant, la démarche reste sensiblement identique à celle décrite au chapitre III.1 de la troisième partie, concernant l’achat d’enregistreurs de holters ECG et de logiciels associés.
Ma
mission :
(Remarque :
ces travaux seront réalisés
à posteriori de la
date d’échéance de remise de rapport)
- Réceptionner les offres des candidats.
- Vérifier leur conformité aux divers documents du dossier de consultation (CCTP, DDQE, CCAP …).
- Vérifier la présence des documents exigés : Certificats de marquage CE, Conformance statements, Document de droit à la formation, Contrat d’expérimentation pour les essais réalisés …
- Analyser l’offre technique, élaborer le tableau de notation (associer un barème de notation) et déduire une note ou valeur technique de l’offre.
- Analyser les fiches d’évaluation du DM remplies lors des essais et reporter la note déduite à la valeur technique.
- Analyser l’offre financière.
- Reporter l’ensemble des résultats dans un tableau de synthèse qui permettra le classement des offres et sera présenté à la Commission d’Appel d’Offre ou CAO.
Ma
mission : [23]
-
Rédiger le dossier de consultation
pour
l’acquisition de 17 enregistreurs de holters ECG, du consommable
associé et de
3 licences pour les logiciels de traitement du signal associés
-
Rédaction des lettres de
négociation auprès
des candidats (Cf. Annexe 9)
- Analyse des offres (Cf. annexe 7) et proposition de choix (Cf Figure 27).
Les critères de
notation :
Figure 26 : Critères de notation
des offres pour
le MSPA enregistreurs de Holters ECG.
Figure 27 : Copie d’écran du
tableau de synthèse
de l’analyse des offres concernant les enregistreurs de holters ECG et
les
logiciels associés
Le besoin :
Mettre
en
réseau 4 échographes de
cardiologie avec deux imprimantes réseau et deux stations
informatiques
équipées de logiciels de post traitement d’images et de
vidéos d’échographie
(Cf. Figure 28). Le souhait est de pouvoir sélectionner des
images clé, les
traiter et les intégrer au compte-rendu.
Figure 28 : Schéma
organisationnel du réseau
informatique à mettre en place pour les box d’échographie
en cardiologie.
Ma
mission : [23]
- Rédaction du dossier de consultation pour l’acquisition, l’installation et la mise en service de 2 logiciels de post traitement d’images et de vidéos d’échographie (Cf. Annexe 8).
- Rédaction des lettres de négociation.
-
Analyse des offres.
(Remarque : se reporter
à
l’annexe
1)
- Suivi des réunions bihebdomadaires « ingénieurs biomédicaux » de la DEMB.
-
Suivi de la mise en oeuvre de l’Appel
d’Offre capteurs plans et réalisation de l'analyse des offres.
- Suivi de présentation de divers dispositifs médicaux (Monitorage, CO-Oxymétrie, EEG, IRM, Faxitron…).
- Essais d’échographie endocoronaire IVUS en bloc opératoire.
- Participation aux journées AFIB régionales.
- Visite des services de radiologie, des blocs opératoires de sénologie, de cardiologie interventionnelle, de stérilisation et visite du chantier du NHC.
-
Suivi de maintenance du scanner Toshiba
Aquillion 64 coupes, Echographe GE Vivid 7…
- Analyse des offres pour l'achat de
fauteuils de consultation pour l'ORL et la maxilo-faciale.
Au
terme de mon
stage, les candidats ayant proposé la meilleure offre,
concernant les deux
procédures de MSPA, ont été retenus. Le dossier de
consultation de l’Appel
d’Offres Ouvert « Echographie 2006 » a
été validé par la DEMB et le
Service des Marchés des HUS puis publié. Ces trois
dossiers m’ont permis de
réaliser plusieurs types de procédures d’achat
définies par le Code des Marchés
Publics. Ce fut l’occasion de prendre conscience des difficultés
que l’on peut
rencontrer et des attitudes motrices à adopter, bien qu’elles
s’acquièrent avec
l’expérience.
Les objectifs visés lors de mon stage professionnel au sein de la Direction des Equipements et de la Maintenance Biomédicale des H.U.S. ont été atteints. Les jalons définis tout au long du stage ont été respectés, à savoir : la semaine 16 de l’année 2006 pour la remise des études relatives au déploiement du PACS pour intégration au cahier des charges et la semaine 20 pour la remise du dossier de consultation de l’Appel d’Offres échographie (Cf. Annexe 1).
L’analyse de la compatibilité DICOM du parc d’imagerie, l’estimation de la volumétrie image annuelle et du coût des mises à jour des dispositifs non DICOM ont tous débouché sur des résultats concrets et chiffrés : 44 Téra Octets d’images brutes créées en un an, 81% de dispositifs médicaux compatibles DICOM et 490 000 Euros TTC à prévoir pour la mise à jour des modalités d’imagerie qui ne le sont pas.
Mon passage à la DEMB lors d’une période de restructuration des HUS m’aura permis de participer à un projet ambitieux et innovant le déploiement d’un Système d’Information Médical complet dont dépend le PACS. Ce projet doit aboutir à une révolution technologique et organisationnelle du CHRU permettant d’améliorer la collaboration entre services dans la prise en charge du patient. Ce fut l'opportunité de développer mes connaissances et mon savoir faire dans des domaines en plein essor dans les établissements de santé : l’imagerie médicale et les réseaux informatiques associés.
D’autre part, la réalisation et le suivi de procédures d’acquisition de dispositifs médicaux, sous l’égide du Code des Marchés Publics, m’auront permis de me familiariser avec la fonction achat du rôle de l’ingénieur biomédical hospitalier qui en découle. Ce fut aussi l’occasion de prendre conscience des difficultés que l’on peut être amené à rencontrer lors de ces procédures et d’en déduire des actions d’amélioration (Cf. annexe 10).
Cette
expérience a su conforter mon souhait d’exercer la profession
d’ingénieur
biomédical hospitalier qui allie technologie et management au
service du
patient.
AO:
Appel d’Offres
ACR:
American
CAO:
Commission d’Appel d’Offres
CCAP : Cahier des Clauses Administratives Particulières
CCOM : Centre de
Chirurgie
Orthopédique et de la
Main
CCTP : Cahier des Clauses techniques Particulières
CHRU : Centre Hospitalier Régional Universitaire
CMCO : Centre Médical de Chirurgie et d’Obstétrique
CRIH : Centre Régional d’Informatique Hospitalière
CTO : Centre de
Traumatologie et
d’Orthopédie
DDQE: Devis
Descriptif
Quantitatif et
Estimatif
DEMB: Direction des
Equipements et de la
Maintenance Biomédicale
DICOM:
Digital Imaging
and COmmunication in Medicine
DSP: Département de
santé Publique
DM: Dispositif Médical
DMP : Dossier
Médical
Patient
DON : Disque Optique Numérique
ERLM : Ecran Radio
Luminescent
à Mémoire
HC: Hôpital Civil
HL7:
Health Level 7
HTP : Hôpital de
Hautepierre
HUS : Hôpitaux
Universitaires de Strasbourg
IHE : Integrating the Healthcare Enterprise
IOD : Information
Object Definition
ISO : International
Standard
Organisation
IVUS : Intra Vascular UltraSound
MNSMC : Marché
Négocié Sans Mise en concurrence
MTS : Management des Technologies en Santé
NEMA : National Electrical
Manufacturer’s
Association
NHC : Nouvel
Hôpital
Civil
PACS : Picture Archiving and Communication System
MPT : Plan d’équipement Médico Technique
RAID:
Redundant Array of
Independant/Inexpensive Disks
RC : Règlement de Consultation
RSIO : Responsables des Systèmes d’Information et d’Organisation
SCP:
Service Class Provider
SCU:
Service Class user
SIH : Système
d’Information Hospitalier
SIM : Système
d’Information Médical
SIR : Système d’Information en Radiologie
SOP:
Service Object Pair
SVHS:
Super Video Home System
TCP/IP:
Transmission Control Protocol/Internet
Protocol
To: Téra Octets
UGAP : Union des
Groupements
d’Achats Publics
UTC : Université de Technologies de Compiègne
VPN : Virtual Private
Network
Articles et ouvrages
[4] - No PACS without HIS,
De Valk J.P.J, Bijl
K., Bakker AR, Towards New Hospital Information Systems, 1988
[9] - Les standards en Imagerie Médicale, série documents d’initiation, 1-DICOM : Digital Image Communication in Medecine, version 1.0, Joël Chabriais, GMSIH, 2001.
[10] - Les standards en Imagerie Médicale, série documents d’initiation, 2.2-HL7 : Health Level 7, version 3, Joël Chabriais, GMSIH, 2001.
[11] - Les standards en Imagerie Médicale, série documents d’initiation, 3-IHE : Integrating the Healthcare Enterprise, version 3, Joël Chabriais, GMSIH, 2004.
[17] - Réseaux, Andrew Tanenbaum, Pearson Education, 4ème édition.
[18] - Les réseaux de communication et d’archivage des images médicales, Osman Ratib, Denis Hochtsrasser, Jean-Raoul Scherrer, Information et Santé, volume 4, Springer-Verlag France, 1991
[24] -
Ultrasons : de la
physique fondamentale à la médecine, Pascal Laugier,
Michael Tanter, Emmanuel
Bossy et Jean-Françoic Aubry, LIP UMR CNRS 7623
Université Pierre et Marie
Curie Paris 6, LOA UMR CNRS ESCPCI Université Diderot Paris
7 :
e2phy.in2p3.fr
Références Internet
[1] - www.chru-strasbourg.fr : site des hôpitaux universitaires de Strasbourg
[2] - www.chu-toulouse.fr : site du CHU de Toulouse
[3] - www.chu-amiens.fr : site du CHU d’Amiens
[5] -
www.assurancemaladie.sante.gouv.fr
/actu/dmp.htm : relatif au Dossier Médical Patient et aux
durées
d’archivage
[14] - www.afnor.fr : site relatif aux normes
[15]
www.cybermed.jussieu.fr/Broussais.InforMed/LIVRES/TraitInfo/Fic/
Chapitre13/ Chap13.html : Traitement de l’information
médicale, Méthodes
et applications hospitalières, Chapitre 13, L’imagerie
médicale, Patrice
Degoulet et Marius Fieschi
[16] -
www.legifrance.gouv.fr :
Site relatif au Code des Marchés Publics et au Code de la
Santé
[19] -
www.global-imaging.net :
site de la société Global Imaging OnLine
Présentations, cours et formations
[6] - Introduction aux réseaux d’images : Formation PACS UTC 2004, AGFA.
[7] - Réseaux d’images, Support de formation CNEH 13, 14 et 15 décembre 2005 : Yves Martin Bouyer (CIMOP), Bernard Hervault (ETIAM), Martine Decouvelaere (Hôpitaux de Lyon), Pierre Duthil (Hôpitaux de Toulouse), Stéphane Pierrefitte (Hôpital Saint Anne).
[8] - Picture Archiving and Communication System, Support de cours, Jean-François Lerallut, Département Ingénierie Biomédicale, Université de Technologies de Compiègne.
[12] - Comprendre le DICOM, Eric Picel, Support de cours, Université de Technologies de Compiègne, décembre 2005.
[13] - PACS
School, Support de
formation, 26 et 27 Septembre 2005, CHU de Nancy.
Documents qualité internes aux
HUS : réseau Intranet Déclic
[20] - Rapport d’activité 1997-2003, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
[21] - Guide d’achat des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
[22] - Procédure d’acquisition d’équipements par la D.E.M.B, version 2, 24 Septembre 2004
[23] - Procédure de réalisation d’un marché selon une procédure adaptée, version 2, 26 Octobre 2005
PACS
EN 60601-1-4 : 1999 Appareils électro-médicaux - systèmes électro-médicaux programmables.
Projets
de normes et normes expérimentales:
XP ENV 12924 : avril 2000 – Informatique de santé – catégorisation et protection des systèmes d’information de santé.
Confidentialité :
Code de la Santé publique art 6113
Echographie
EN 60601-1-4 : 1999 Appareils électro-médicaux - systèmes électro-médicaux programmables
SONDES
ULTRASON :
NF EN 61157 : décembre 1994 – Critères pour la déclaration des émissions acoustiques des appareils de diagnostic médical à ultrasons.
IVUS et matériel associé
Norme NF EN ISO 11070 : Août 1999 - Introducteurs de cathéters intra vasculaires stériles, non réutilisables.
Utilisation
d’un système IVUS et pose de Stents :
Endoprothèses : Marquage CE médical de classe III
Achat en secteur hospitalier
Décret 95-292 du 16 mars 1995 : obligation d’acheter des DM marqués CE depuis le 14 juin 1998.
Management de la Qualité et des risques
NF EN ISO 14971 : mai 2001 - Dispositifs médicaux – Application de la gestion des risques aux dispositifs médicaux.