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d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc
comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur
doit admettre et donc supporter. Il a été
réalisé pendant la période de formation et
constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique,
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aux technologies biomédicales. Nous
ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si vous
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les échanges professionnels. En cas d'usage du document,
n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne
lecture...
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Proposition d'une nouvelle exploitation du parc de
défibrillateurs
|

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Thomas ROBLES |

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Résumé
Les
défibrillateurs sont des dispositifs médicaux critiques
utilisés
essentiellement en urgence.
Même s’ils
sont très peu utilisés, mis à part les services
spécialisés comme la chirurgie
cardiaque, ils doivent être toujours opérationnels. Leur
exploitation doit être
conforme à la réglementation.
Jusqu’en
1998, seuls les médecins pouvaient l’utiliser.
L’apparition d’appareils automatisés de plus en plus
évolués et le nombre
important de morts par arrêt
cardiaque ont conduit le législateur à autoriser son
utilisation à tout individu.
Dans
ce rapport, vous trouverez une étude sur le
parc de défibrillateurs d’un Centre Hospitalier et
une proposition de
nouvelle exploitation de ces équipements.
Mots clés :
défibrillateur,
réglementation, nouvelle exploitation.
|
Abstract
The
defibrillators are medical devices criticize used primarily in urgency.
Even if they
are used very little, put aside the
services specialized like the cardiac surgery, they must be always
operational.
Their exploitation must be in conformity with the regulation.
Until
1998, only the doctors could use it.
Appearance of increasingly advanced automated apparatuses and the
significant
number of died by heart failure led the legislator to authorize his use
with
any individual.
In this
report, you will find a study on
park of defibrillators of a Hospital complex and a proposal for a new
exploitation of this equipment.
Key words:
defibrillator, regulation, new exploitation.
|
Remerciements
Je
souhaite remercier tout
d’abord
Monsieur Patrice LACROIX, ingénieur en chef du Groupe Sud
du CHU de Bordeaux
;
les ingénieurs
biomédicaux Monsieur Guy Tisserand
et surtout mon maitre de stage
Monsieur
Fabien MARIETTE, pour m’avoir permis d’effectuer mon stage au sein du service d’ingénierie
biomédicale et
m’avoir aidé à la
réalisation de ce rapport.
Je
tiens à remercier également
tous les Techniciens Supérieurs Hospitaliers
du service pour leur accueil, le partage
de leur expérience et le
témoignage de leur encouragement
tout au long de mon stage.
Mes
remerciements vont aussi
aux cadres de santé et
infirmières, sous
la direction de Madame De BERNARDY pour leur
disponibilité lors de l’enquête.
Pour
finir, je voudrais également
remercier l’équipe pédagogique de la
formation TSIBH de l’Université Technologique de
Compiègne et plus
particulièrement Monsieur Gilbert FARGES, ingénieur
–chercheur, pour ses
recommandations lors de sa visite sur mon lieu de stage.
Introduction
Glossaire
I.
Contexte du stage
I.1.
Le Centre Hospitalier
Universitaire de
Bordeaux
I.1.1.
Quelques éléments
historiques
I.1.2. Le CHU
aujourd’hui
I.1.3. Chiffres clés
2008
I.2. Le Groupe Hospitalier Sud (GHS) et
le centre du
Haut-Lévêque
I.3.
Le service d’ingénierie
biomédicale du Groupe Hospitalier
Sud
I.3.1. Création
I.3.2.
Composition
I.3.3.
Fonctionnement
I.4.
Troubles du rythme cardiaque et
défibrillateur
I.4.1. Le
cœur
I.4.2.
Troubles
du rythme et arrêt
cardiorespiratoire
I.4.3. Défibrillateur
II.
Sujet du stage : Proposition d'une nouvelle exploitation du parc de
défibrillateurs
II.1. Enjeux et
problématique
II.2. Exploitation technique du parc de
défibrillateurs
II.2.1.
Analyse
de
la
vétusté
II.2.2.
Analyse de la
réglementation
II.2.3.
Application de la
réglementation
II.2.4.
Analyse et
propositions
II.3.
Utilisation des
défibrillateurs
II.3.1.
Analyse de la
réglementation
II.3.2.
Application sur le
terrain
II.3.3.
Propositions
d’amélioration
Conclusion
Bibliographie
Annexes
Annexe n° 1 :
analyse de la vétusté du parc
de
défibrillateurs
Annexe n° 2 :
enquête utilisateurs
Annexe n° 3 :
exemples de protocoles de tests
L’étendue géographique du Groupe Hospitalier Sud du
CHU de Bordeaux, la localisation des bâtiments, la parution
du décret n° 2007-705 du 4 mai 2007 et le souci
permanent d’améliorer la qualité des soins et la
sécurité des usagers et du personnel, ont conduit le
service d’ingénierie biomédicale à lancer
une réflexion sur l’exploitation des défibrillateurs au
sein de leur structure hospitalière.
La mission m’a été confiée de mener cette
réflexion et au regard des résultats, de proposer
une nouvelle exploitation du parc de défibrillateurs.
CHU : Centre Hospitalier Universitaire
GHS : Groupe Hospitalier Sud
SIB : Service d’Ingénierie Biomédicale
DM : dispositif médical
GMAO : gestion de la maintenance assistée par ordinateur
FV : fibrillation ventriculaire
TV : tachycardie ventriculaire
ACR : arrêt cardio-respiratoire
DAE : Défibrillateur automatisé externe
DSA : Défibrillateur semi automatique
IDE : Infirmier(e) Diplômé(e) d’Etat
.
I.
Contexte du
stage
I.1.
Le
Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux
Etablissement public de santé, le Centre Hospitalier
Universitaire (CHU) de Bordeaux, est placé sous la
présidence de monsieur Alain JUPPE, maire de Bordeaux et
dirigé par monsieur Alain HERIAUD, directeur
général nommé par le ministre de la
santé.
Le CHU est placé sous la tutelle de l’Agence
Régionale de l’Hospitalisation (ARH) d’Aquitaine.
I.1.1. Quelques
éléments historiques
• Sur le CHU de
Bordeaux
L'histoire hospitalière de Bordeaux remonte aux premiers temps
de la cité. Cependant, l'hôpital le plus ancien, Saint
André, ne date que de 1829. Il a gardé le nom de l'ancien
Hôtel - Dieu de Bordeaux fondé au XIVème
siècle. Les édifices construits tout au long de
l'histoire de Bordeaux ont évolué en fonction des besoins
de l'époque (croisades, pèlerinage de Saint Jacques de
Compostelle). Néanmoins, leurs caractéristiques communes
résidaient dans le fait d'être toujours situés en
périphérie de la ville.
Figure 1 : Image CHU de Bordeaux [1]
Le règlement d'administration public du 17 avril 1943
transforma les hospices civils de Bordeaux en Centre Hospitalier
Régional.
Depuis juin 1974, la Direction générale des
hôpitaux de Bordeaux est située à Talence.
• Sur le Groupe
Hospitalier Sud
En ce qui concerne le Groupe Hospitalier Sud, ses hôpitaux
connurent un grand prestige dans le cadre de la lutte antituberculeuse
dans le XIXème siècle.
La création d'un nouveau
pôle Hospitalo-universitaire sur ce site en 1963 a permis au CHU
de bénéficier d'une ouverture d'espaces et de meilleures
voies de communication.
Dès 1975, l'implantation de nouveaux
services de haute - technicité (spécialisés en
cardiologie) a favorisé le développement du site.
I.1.2.
Le CHU aujourd’hui
Le C.H.U. de Bordeaux fait partie du Service Public Hospitalier et se
doit d’assurer les quatre missions suivantes :
Le soin :
prise en charge des pathologies les plus
variées.S’il délivre essentiellement des soins curatifs,
il permet
également d’établir le diagnostic précoce de
certaines maladies grâce notamment à sa haute technologie.
C’est aussi un lieu d’hébergement pour personnes
âgées dépendantes,
L’enseignement
: en étroit partenariat avec
l’université Victor Segalen Bordeaux 2 le CHU est un lieu
d’enseignement pour les étudiants ;
La
prévention : le CHU conduit des actions
de santé publique, de prévention et d’éducation
sanitaire auprès des malades qu’il accueille ;
La recherche :
la recherche effectuée
à l’hôpital est une recherche clinique, Elle st
complémentaire à la recherche fondamentale et contribue
à l’amélioration permanente de la qualité des
soins..
En plus de ses missions, le CHU de Bordeaux se doit de respecter
les
règles impératives de tout service public telles que la
prise en charge des urgences, la continuité des soins et
l'égalité de traitement des usagers.
Le CHU de Bordeaux, dont la Direction Générale est
basée à Talence, est composé de trois
groupes hospitaliers qui assurent la prise en charge des soins de la
population bordelaise et d’Aquitaine.
Etroitement liés à l’Université Victor
Segalen Bordeaux 2, ils participent de manière constante
à la formation médicale, chirurgicale, pharmaceutique et
odontologique de la région ainsi qu’à la recherche
fondamentale en liaison avec les unités INSERNM et CNRS.
• Le
Groupe Hospitalier Pellegrin
Figure 2 : photo Tripode Pellegrin [2]
Le site de Pellegrin, situé à proximité des
boulevards à Bordeaux, représente plus de la
moitié de la superficie totale du CHU. Ce groupe est
composé de huit bâtiments : le Tripode (neurochirurgie,
chirurgie vasculaire, orthopédie, chirurgie maxillo-faciale,
ORL, urologie, néphrologie, hémodialyse, urgences),
l’hôpital des Enfants (chirurgie,néonatalogie,
pédiatrie), dermatologie,
traumatologie,neurologie, les Unités de Soins Normalisés,
l’hôpital du Tondu (urologie, chirurgie plastique,
rhumatologie) et la maternité.
• Le
Groupe Hospitalier Saint André
L’Hôpital Saint-André est le plus ancien des
établissements du C.H.U. de Bordeaux et se situe dans le centre
de Bordeaux. Ce groupe hospitalier repose sur trois sites :
l’Hôpital Saint-André, le centre Jean ABADIE
(ophtalmologie) et le service de soins de la maison d’arrêt de
Gradignan.
Figure 3 : photo
st André [3]
• Le Groupe
Hospitalier Sud (Présenté
ultérieurement)
Localisation des différents sites
Figure 4 : Plan du C.H.U de Bordeaux [4]
1 : Direction
Générale. |
4 : Clinique
déménagée à H-L |
7 :
Haut-Lévêque. |
2 : Hôpital du Tondu. |
5 :
Saint-André |
8 : Xavier Arnozan. |
3 : Centre Jean
Abadie.
|
6 : Groupe
Pellegrin.
|
9 : C.L.M.S. de Lormont. |
|
|
|
Tableau1 : Légende du Plan du C.H.U de
Bordeaux [41]
Capacité d’accueil du CHU
de Bordeaux:
Le CHU de Bordeaux dispose d’une capacité d’accueil totale
de 3 107 lits et de 195 places :
Médecine : 1 601
Chirurgie : 1 062
Gynécologie : 188
Psychiatrie : 15
Soins de suite et
réadaptation : 126
Unité soins de longue
durée : 188
EHPAD : 188
Figure 5 : Répartition des
lits
sur les trois structures
hospitalières [5]
Figure 6 :
Répartition des places
sur les trois structures hospitalières [6]
Depuis le 1er janvier 2007, l’organisation du CHU de Bordeaux se
décline en 24
pôles d’activités cliniques et
médico-techniques.
Groupe hospitalier Pellegrin:
Pôle orthopédie traumatologie
Pôle chirurgie
Pôle gynécologie-obstétrique
Pôle des spécialités chirurgicales
Pôle pédiatrie
Pôle urgences adultes,
SAMU-SMUR
Pôle médico-judiciaire
Pôle médecine
Groupe hospitalier Saint-André:
Pôle médecine urgences
Pôle médecine spécialisée
Pôle oncologie-radiothérapie et soins palliatifs
Pôle hépato-gastro-entérologie
Pôle aquitain de l’adolescent
Groupe hospitalier Sud :
Pôle cardio-thoracique
Pôle médecine
Pôle hépato-gastro-entérologie,
diabétologie, nutrition et endocrinologie
Pôle gérontologie clinique
Pôles transversaux :
Pôle biologie et anatomie pathologique
Pôle anesthésie-réanimation
Pôle santé publique
Pôle produits de santé
Pôle imagerie médicale
Pôle odontologie et santé buccale
I.1.3. Chiffres clés 2008
Ressources humaines :
LE CHU est le 1er employeur de la région : 13 292
personnes rémunérées par mois :
Personnel médical : 1 897
dont :
. 456 hospitalo-universitaires,
. 488 praticiens hospitaliers
. 953 attachés et
internes
Personnel soignant, éducatif et enseignant : 8 121
dont :
. 3 390 infirmiers et
infirmiers spécialisés,
. 2 538 aides-soignants
et auxiliaires de puériculture.
Personnel technique et ouvrier : 1 381
Personnel administratif : 1 166
Personnel médico-technique : 727
Figure 7 : répartition du
personnel par secteur
d’activité [7]
Les dépenses totales du CHU en 2008 s’élevaient à
900 054 482 €
;
Figure 8 : répartition des dépenses en 2008 [8]
I.
2. Le Groupe
Hospitalier SUD (GHS) et le centre du
Haut-Lévêque
Le Groupe Hospitalier SUD est le plus récent des
trois groupes hospitaliers du CHU de Bordeaux.
Il dispose de trois implantations géographiques :
l’hôpital Haut-Lévêque et l’hôpital Xavier
Arnozan à Pessac et le centre de gérontologie (CMLS)
à Lormont.
Figure 9 : Plan du site du Haut Lèvêque (doc interne CHU
de Bordeaux) [9]
1 :
Direction du site
|
8 :
Dépositoire
|
15 : Crèche |
2 : Centre de cardiologie |
9 : Centrale thermique et
électrique
|
16 : Livraison |
3 : Centre François
Magendie
|
10 : Atelier
garage ingénierie
|
17 : Accueil |
4 : Maison du
Haut-Lévêque
|
11 :
Blanchisserie |
B : Arrêt de bus |
5 :
Atelier biomédical |
12 :
Stérilisation
|
H : Piste
hélicoptère |
6 : Médecine
nucléaire
|
13 :
Cuisine |
7 : U.S.N. |
14 : Pharmacie magasins
généraux |
Tableau 2 : légende de la figure 9
[42]
Situé dans la proche banlieue bordelaise, l'hôpital Xavier
Arnozan qui était en 1902 voué à la lutte
antituberculeuse, regroupe aujourd'hui un centre de moyens et longs
séjours, un service d'odontologie et l'institut de formation aux
carrières de santé.
A moins d'un kilomètre se trouve l'hôpital Haut
Lévêque. Celui-ci regroupe, depuis 1972, cinq
établissements.
L’hôpital
Cardiologique (350 lits),
comprend l'accueil des urgences cardiaques, les services de chirurgie
cardio-vasculaire et de médecine.Il dispose d’un plateau
technique performant. De plus, ce site possède un service
d’exploration hémodynamique, d’échographie, de soins
intensifs et de greffes cardiaques, le service d’imagerie
médicale du groupe Sud (IRM, scanographe, la radiologie
interventionnelle et conventionnelle).
L’hôpital cardiologique bénéficie d’une grande
notoriété en France et à l’étranger.
Des travaux d’aménagement et d’amélioration des locaux
sont actuellement en cours ainsi que la réalisation d’un nouveau
service d’urgences spécifiquement dédié à
la cardiologie.
Le Centre
François Magendie (180
lits) ,
est le site d’implantation des services de médecine
spécialisée (hématologie, greffe de moelle,
pneumologie médecine interne et virale, allergologie
respiratoire) .
Les Unité de Soins
Normalisés (U.S.N) (206 lits).
Disposent de deux services d’endocrinologie, deux services de
gastro-entérologie, un service de neurologie, la médecine
nucléaire (imagerie fonctionnelle et métabolique, in
vivo, et un laboratoire d’immuno analyse, in vitro) .
La Maison du
Haut-Lévêque (140
lits),
Comprend un service de dermatologie, deux services de chirurgie
digestive et cœlioscopie et un service de chirurgie thoracique.
Figure 10 : Photo de la Maison du
Haut-Lévêque (MHL) [10]
La Médecine
Nucléaire,
propose une activité
d’imagerie fonctionnelle et métabolique In Vivo, une
activité thérapeutique et une activité In Vitro.
I.3. Le
service d’ingénierie biomédicale du
Groupe
Hospitalier SUD
I.3.1. Création
Le service d’ingénierie
biomédicale (SIB) a été crée en 1978 en
même temps que l’hôpital de cardiologie.
La mise en place d'appareils médicaux à la pointe de la
technologie en matière d'imagerie et d'intervention chirurgicale
ont nécessité de disposer de personnels compétents
pour en assurer l’installation et la maintenance.
Ce service est implanté dans un bâtiment
indépendant situé entre la Maison
Haut-Lévêque et l’Hôpital
Cardiologique.
I.3.2. Composition
Il se compose de 10 adjoints techniques et de 2 ingénieurs
biomédicaux.
Le service est placé sous la direction d'un
ingénieur en chef, qui dirige également les
services techniques.
Figure 11 : organigramme du Service d’Ingénierie
Biomédicale [11]
Le service gère plus de 7
700 dispositifs
médicaux(DM).
Le coût de la maintenance biomédicale
s’élève à près de 2,5 millions d’euros par
an pour le groupe Sud sur les 8 millions de l’ensemble du
CHU.
Le budget alloué au service biomédical pour
les investissements est de 1,1
millions d’euros plus 280 000
euros en tranche conditionnelle.
I.3.3. Fonctionnement
Les deux
ingénieurs subdivisionnaires,
assurent, sous la responsabilité et la délégation
de l’ingénieur en chef, les fonctions suivantes :
- Management de l’équipe biomédicale,
- Elaboration et exécution du plan
d’équipement biomédical,
- Exécution du plan d’équipement
biomédical,
- Veille technologique et réglementaire,
matério-vigilance.
- Suivi des contrats de maintenance.
Les techniciens sont répartis par domaine d’activité en
groupe de 3 ou 4 personnes ce qui permet d’assurer la continuité
de service en cas d’absence de l’un d’entre- eux.
Ils s’occupent, en partenariat avec les constructeurs, des maintenances
préventives et correctives des équipements
biomédicaux et de laboratoire.
Après avoir suivi des formations techniques, ils assurent
la
maintenance jusqu’au niveau 3 sur la plupart des DM.
Les demandes d’intervention des services (pour les équipements
non transportables ou pour les interventions urgentes sur site) se
font principalement par téléphone : la version
du logiciel de Gestion de la Maintenance Assistée
par Ordinateur (GMAO) Carl Master dont dispose le centre
hospitalier ne permet pas de recevoir directement les demandes.
Les maintenances des dispositifs médicaux (DM) transportables
se font dans les locaux du service biomédical : les
services de soins amènent les appareils et viennent les
récupérer quand l’intervention est finie.
Le service biomédical dispose également de DM de
prêt (par exemple des défibrillateurs de secours) pour ne
pas laisser les services de soins sans appareil en cas de panne.
La traçabilité des interventions internes ou externes se
fait dans la GMAO par création d’un bon de travail. Le compte
rendu détaillé et les fiches de tests sont
archivés en format papier.
Les rapports des interventions extérieures sont archivés
dans un dossier informatique annexe puisque de plus en plus souvent les
prestataires extérieurs envoient leurs comptes-rendus par
courrier électronique.
Les commandes de pièces détachées et les demandes
d’interventions extérieures se font directement à la
Direction des Services Economiques.
Les formations des utilisateurs sont faites par les fournisseurs
lors de la mise en service des équipements, mais les techniciens
biomédicaux sont amenés à faire des rappels
(informations) en cas de demande ou en cas de constatation de
problèmes d’utilisation.
Depuis toujours et jusqu’à présent, chaque technicien
gère, sous la responsabilité des ingénieurs
subdivisionnaires et de l’ingénieur en chef, les achats
des DM de sa spécialité.
Les techniciens sont associés à l’évaluation et au
choix des équipements biomédicaux à
acquérir. Ils participent à la définition
des besoins, rédigent les cahiers des clauses techniques
particulières (CCTP) et participent à l’analyse technique
des offres.
Ils assistent aux essais de matériel et une fois le
choix fait, ils assurent la réception et le suivi de
l’installation dans les services ainsi que l’enregistrement de
l’équipement dans la GMAO qui sert de Registre de
Sécurité, Qualité et Maintenance.
Le service biomédical est donc un lien important entre les
services médicaux, l’administration et les fournisseurs.
Figure 12 : atelier du Service d’Ingénierie Biomédicale [12]
I.4.
Troubles du rythme cardiaque et défibrillateur
I.4.1. Le cœur
Le cœur est un organe creux et musculaire, en
forme de poire, situé entre les deux poumons.
Il est le moteur du système cardiovasculaire : par ses
contractions, il assure la circulation du sang et permet ainsi
aux cellules de tout l’organisme de recevoir l’oxygène et les
nutriments dont elles ont besoin pour vivre et d’évacuer les
déchets qu’elles produisent (dioxyde de carbone, etc…).
Il est divisé en deux parties,
une partie gauche et une partie droite. Chacune des parties est
composée d’une oreillette et d’un ventricule.
La paroi du cœur est formée de trois
couches distinctes : le myocarde (couche centrale
épaisse), le péricarde et l’endocarde
composés de cellules épithéliales et de tissu
conjonctif.
Le cœur se contracte de manière
rythmique régulière, autonome et inconsciente sous
les impulsions du nœud sinusal.
Le muscle cardiaque a donc la particularité
de s’exciter lui-même, même si des influences nerveuses ou
hormonales peuvent influencer la fréquence des
contractions.Celles-ci sont dues à une dépolarisation et
(re)polarisation des cellules myocardiques.
I.4.2. Troubles du
rythme et arrêt
cardio-respiratoire
L’arrêt cardio-respiratoire (ACR)
est une interruption brutale de la circulation du sang dans le corps
suivie d’un arrêt ventilatoire et d’une perte de connaissance.
Sans réanimation précoce, il aboutit au
décès du patient.
Parfois c’est l’arrêt respiratoire qui entraine l’arrêt
cardiaque.
Les principales causes des ACR sont cardiovasculaires
mais elles peuvent être aussi traumatiques, neurologiques,
respiratoires ou être dues à une intoxication ou à
une électrisation.
La fibrillation ventriculaire (FV) est la principale cause
d’arrêt cardiaque et de mort subite.
Elle se caractérise par des contractions rapides,
anarchiques et inefficaces des ventricules : la surface du cœur
est parcourue d’ondulations vermiculaires, de fréquence moyenne
comprise entre 300 et 400 cycles par minute.
Le phénomène est irréversible et
sans
défibrillation précoce, il aboutit à une asystolie
et au décès du patient.
L’asystolie étant l’absence totale d’activation
ventriculaire.
Figure 14 : tracé
ECG d’une fibrillation ventriculaire [14]
La tachycardie ventriculaire est due à une activation non
contrôlée des ventricules, avec une fréquence
cardiaque supérieure à 180.Elle peut dériver
en FV et entrainer un arrêt cardiaque
Les complexes QRS ont une durée supérieure à 0,12
s.
Figure 15 : tracé ECG
d’une tachycardie ventriculaire [15]
Chaque année, entre 40 000 et 60 000 personnes
décèdent d’un arrêt cardiaque (mort subite), 40%
sont dus à une fibrillation ventriculaire.
En France, la chance de survie est de 3% contre plus de 20 % dans
les pays anglo-saxons.
La survie dépend principalement de la réalisation
précoce de la réanimation cardio-pulmonaire (RCP)
et de la délivrance rapide d’un choc électrique
adéquat (défibrillation).
Chaque minute de perdue diminue de 10 % le taux de survie de la victime.
Figure 16 : conséquence de l’arrêt cardio-respiratoire [16]
La défibrillation consiste à délivrer
un
choc électrique d’énergie élevée,
réalisé en extrême urgence pour réduire une
Fibrillation Ventriculaire (FV) ou certaines Tachycardies
Ventriculaires(TV), en resynchronisant l’activité
électrique des cellules cardiaques.
Cette défibrillation est accompagnée d’une
réanimation cardio-pulmonaire.
La première défibrillation humaine réussie
à eu lieu en 1956.
I.4.3.
Défibrillateur

Figure 17:défibrillateur
DSA [17]
Figure18: défibrillateur
DSA [18]
Figure19 :défibrillateur
DSA [19]
Figure 20: défibrillateur DSA [20]
Le défibrillateur est le dispositif
médical (DM) qui permet d’administrer ce choc électrique
dont le courant est calibré en durée, en forme et en
intensité.
Le défibrillateur contient une batterie permettant de
charger en énergie un condensateur.
Celui-ci se charge de l’énergie sélectionnée et au
moment du déclenchement, délivre l’onde de
défibrillation à travers deux électrodes (ou
palettes) posées sur le thorax du patient.
La qualité du contact entre les électrodes et le corps
doit être optimale (utilisation de gel ) afin de limiter
l’impédance de contact et d’éviter les risques de brulure.
Il existe plusieurs types d’ondes électriques
équipant les défibrillateurs externes :
- Onde
monophasique amortie ou
tronquée :
Le courant électrique circule dans un seul sens à travers
le thorax, de l’électrode positive vers l’électrode
négative.
Figure 21: onde monophasique
amortie [21]
L’onde monophasique amortie se caractérise par une grande
différence de potentiel ( de l’ordre de 4 000 à 5
000 volts) , un pic de courant très
élevé et un temps très court (4 ou 5 ms ) .
Figure 22 : onde monophasique
tronquée [22]
L’onde monophasique exponentielle tronquée se
caractérise par une différence de potentiel relativement
basse ( 1 200 volts ) mais une durée très
élevée.
- Onde biphasique
exponentielle tronquée:
Figure 23 : onde biphasique
exponentielle tronquée [23]
Elle présente une partie positive suivie d'une
partie négative, ce qui signifie que le courant circule
successivement dans les 2 sens, d'une électrode à l'autre.
La majorité des défibrillateurs actuels utilisent
les ondes biphasiques car à moindre énergie elles
peuvent exciter plus de cellules (celles qui étaient au repos ou
en période réfractaire au moment de la première
phase de l’onde).
De plus, seuls les appareils utilisant des ondes biphasiques
peuvent être utilisés sur les enfants de moins de 8 ans.
En milieu hospitalier les défibrillateurs sont
utilisés :
• Soit de façon programmée
:
En bloc opératoire, en chirurgie
cardiaque : le cœur devant être arrêté pour
être immobilisé pendant l’intervention.
Et dans les salles
d’hémodynamique où les examens sont
programmés.
• Soit en urgence dans le cas d’un
arrêt cardiorespiratoire (ACR) provoqué par une
fibrillation ventriculaire (FV) ou une tachycardie
ventriculaire(TC).
II. Sujet du stage
: Proposition d’une nouvelle exploitation du parc de
défibrillateurs
II.1. Enjeux et
problématique
Le défibrillateur externe est un DM de classe IIb .
Considéré comme un équipement critique pouvant
présenter un risque élevé lors de son
utilisation, il est soumis au décret 2001-1154 du 5
décembre
2001, relatif à l’obligation de maintenance et au contrôle
de qualité des DM et à l’arrêté
du 3 mars 2003 fixant la listes des DM soumis à
cette obligation de maintenance et de contrôle qualité.
Afin d’assurer la sécurité des patients et des
utilisateurs et d’améliorer la qualité des soins,
une analyse de l’exploitation du parc de
défibrillateur au regard de la réglementation
actuelle est indispensable.
L’outil qualité QQOQCP et le diagramme d’Ishikawa ont
permis de mieux cerner la problématique, de recenser les
éléments participant à la sécurité
dans l’exploitation du parc de défibrillateurs et ainsi
faire émerger les actions à mettre en
œuvre.
Figure 24 : QQOQCP ,Comment
optimiser l'exploitration du parc de défibrillateurs
[24]
Figure 25 : diagramme d’Ishikawa
sur la sécurité dans
l’exploitation des défibrillateurs [25]
Ces éléments peuvent être classés en
deux
niveaux:
- Exploitation technique du parc de
défibrillateurs
- Utilisation des
défibrillateurs
La méthodologie employée pour chaque niveau
peut être schématisée ainsi :
Figure
26 : schéma de
la méthodologie employée [26]
retour sommaire
Actions à mener :
- Analyser la
vétusté
du parc de défibrillateurs et le nombre de pannes par appareil
- Rechercher et analyser les
textes
règlementaires concernant les défibrillateurs relatifs
à la maintenance et à
l’utilisation
- Consulter les fournisseurs
pour connaître
les équipements bénéficiant d’un support technique
- Réaliser une enquête
sur l’utilisation des
défibrillateurs et faire l’inventaire physique
- Mettre à jour l’inventaire
dans la GMAO
- Analyser les réponses aux
questionnaire
- Proposer des améliorations en tenant compte de la réglementation
actuelle concernant l’exploitation technique et l’utilisation des
défibrillateurs
II.2.
Exploitation technique du parc de
défibrillateurs
II.2.1. Analyse de
la vétusté du parc de
défibrillateurs (annexe1)
Figure 27 : ventilation des
achats par année [27]
En ce qui concerne les
défibrillateurs externes, la durée
de vie moyenne estimée par Le Centre National d’Expertise
Hospitalière (CNEH) est de 10 ans.
retour sommaire
Le taux de vétusté de chaque appareil a été
calculé suivant la formule suivant :
Âge du dispositif médical (en jours)
Taux de vétusté =
Durée de vie moyenne (en jours)
Le taux de vétusté moyen du parc de
défibrillateurs est de : 94,81
%.en prenant comme
référence 10 ans.
Certains appareils ont un taux supérieur à 220 %.
Après discussion avec les techniciens en charge de ces
équipements et au regard de leur expérience, il
apparait que les facteurs à tenir en compte pour le
remplacement d’un défibrillateur externe sont le
taux de pannes (diminuant le taux de disponibilité de
l’équipement et augmentant les coûts d’exploitation) et
la possibilité de les maintenir (arrêt du support
technique et absence de pièces détachées ou
d’accessoires et consommables).
Figure 28 :
répartition des défibrillateurs par
tranche d’age [28]
Les appareils ont été classés en 3
groupes :
moins de 10 ans, entre 10 et 15 ans et plus de 15 ans.
Sur les 18 appareils de plus de 15 ans d’âge :
- Un seul
bénéficie du support technique (le Lifepak 9) et ce
jusqu’en avril 2010
- Pour 8 d’entre –eux,
d’après le fabricant, les maintenances seraient encore
possibles (les Défiport scp 912.)
L’analyse du nombre de pannes par appareil ne fait pas ressortir une
tendance. Les données ne sont recueillies que
depuis 5 ans (âge de la GMAO).
Ces équipements sont, par contre, les moins utilisés.
II.2.2.
Analyse de la réglementation actuelle
L’arrêté du 3 octobre 1995 relatif aux modalités
d'utilisation et de contrôle des matériels et dispositifs
médicaux assurant les fonctions et actes cités aux
articles D. 712-43 et D. 712-47 du code de la santé publique
(dit décret d’anesthésie) concerne
les équipements d’anesthésie et de
suppléance, de surveillance et d’entretien clinique per et
post-opératoire .
Il stipule que les DM doivent être :
- Lors de la
première mise en service,
- Après chaque
intervention de dépannage
- Après interruption
prolongée de fonctionnement
- Vérifiés
avant chaque
utilisation sur le patient
- Maintenus
suivant les
préconisations du fabricant
(périodicité et nature de la maintenance)
- La périodicité doit être au
moins semestrielle .
Le décret 2001-1154 du 5 décembre 2001, relatif à
l’obligation de maintenance et au contrôle qualité des
dispositifs médicaux prévus à l’article L. 5212-1
du code de la santé publique, complété par
l’arrêté du 3 mars 2003 fixant la listes des
DM soumis à cette obligation de maintenance et de
contrôle qualité , précise que tout
établissement de santé doit :
- Disposer d’un inventaire des DM (avec
dénomination commune et commerciale, fabricant, fournisseur,
n° de série, localisation, date de mise en service)
- Définir et transcrire dans un document,
l’organisation et les modalités définies
- Mesurer et évaluer l’organisation
choisie
- Créer pour chaque DM un Registre
Sécurité, Qualité, Maintenance (RSQM) ,
conservé 5 ans après la fin d’exploitation du DM ( norme
XP S 99-171) où sont tracées toutes les opérations
de maintenance et de contrôle qualité ,
l’identité des personnes les ayant réalisées, la
date de la réalisation , la nature des opérations
réalisées , la date d’arrêt et de reprise de
l’exploitation , le niveau de performance obtenu .
- Obliger les utilisateurs à
libérer
l’équipement lors des maintenances
- Mettre en œuvre des contrôles qualités
et des actions appropriées si dégradation des
performances.
L’arrêté du 3 mars 2003 fixe les listes des DM
qui
sont soumis à l’obligation de maintenance et de contrôle
qualité en précisant que :
« À l'exception des dispositifs
médicaux pour lesquels ils sont en mesure de justifier qu'une
maintenance est inutile en raison de leur conception ou de leur
destination, les exploitants sont tenus de s'assurer de la maintenance
des dispositifs médicaux suivants » .
Outre les dispositifs radiogènes, les DM de classe IIb et III
sont soumis à l’obligation de maintenance.
Pour le moment, seuls les équipements radiogènes
sont
soumis à l’obligation de contrôle qualité.
La réglementation impose une maintenance préventive dont
la nature et la périodicité est conforme aux
préconisations du fabricant.
Il est a noter que les nouvelles
générations de
défibrillateurs automatiques externes ne
nécessitent aucune maintenance.
II.2.3.
Application de la
réglementation
Seuls les défibrillateurs externes utilisés dans les
blocs opératoires, les salles de soins post-interventionnel
(SSPI), les salles de réanimation et ceux équipant
les salles d’hémodynamique bénéficient d’une
maintenance préventive annuelle .
Celle-ci est réalisée par les fabricants.
La maintenance corrective jusqu’au niveau 3 est
effectuée en interne, par les techniciens en charge
de ce secteur.
A la suite de chaque intervention un contrôle des
performances est réalisé.
Figure 29 : testeur
de défibrillateur du service [29]
Les enregistrements des interventions se font sur le logiciel de
GMAO.
II.2.4.
Analyse et propositions
La réalisation de l’enquête faite sur
le
terrain a permis de mettre à jour l’inventaire du parc de
défibrillateurs.
Sur les 95 appareils notés dans la GMAO, seulement
89 ont été recensés.
• Renouvellement
d’appareils obsolètes :
Il a été constaté au moment de l’étude de
la vétusté du parc de défibrillateurs que 18
appareils avaient plus de 15 ans et ne
bénéficiaient plus de support technique, ils
seraient donc à remplacer.
• Extension du parc
de défibrillateurs :
L’étendue géographique des différents sites
appelle à une réflexion :
-
Le site de
Xavier Arnozan ne dispose que de deux défibrillateurs pour cinq
bâtiments.
- Le bâtiment SSR
(soins de suite et de réadaptation) avec une capacité
d’accueil de 40 lits ne dispose pas de défibrillateur propre au
service.
- La maison de retraite de
l’Alouette ,accueillant 70 pensionnaires ne dispose pas non plus de
défibrillateur propre au service.
- Le centre de formation aux
métiers de la santé, recevant plus de 500
élèves par jour n’est pas équipé de
défibrillateur.
Equiper ces trois bâtiments de défibrillateurs
automatisés semble utile.
- Le Centre de
gérontologie de Lormont est équipé d’un
défibrillateur vétuste non pourvu du module DSA. Il fait
parti des appareils à remplacer.
- En ce qui concerne le site de Haut
–Levêque, tous les bâtiments de soins disposent de
défibrillateurs.
Si un arrêt cardiorespiratoire a lieu en dehors d’un service
de
soins, le site dispose d’une unité de secours
équipée d’un DSA et pouvant intervenir rapidement.
L’extension du parc ne s’impose donc pas.
• Coût
de l’investissement :
Tous les défibrillateurs semi automatiques équipant
le centre hospitalier peuvent être débrayés et
être utilisés en mode manuel.
Certains cas
pathologiques, autre qu’une FV, peuvent nécessiter une
défibrillation et les médecins doivent pouvoir le
faire.
En ce qui concerne les appareil à acquérir , deux
solutions ont été chiffrées :
- Sans extension du parc : 18 appareils à un
prix
moyen actuel de 1 800 € soit 32 400 €
- Avec extension du parc : 21 appareils soit : 37 800 €
• Surcoût de
la maintenance pour
répondre aux obligations règlementaires :
D’après les documents techniques et d’utilisation et
après avoir eu la confirmation par le fabricant, 12
appareils ne nécessitent pas de maintenance annuelle ni de test
de sécurité électrique mais uniquement un
contrôle annuel de fonctionnement réalisable par
l’utilisateur.
Ces appareils n’ont pas été inclus dans le surcoût.
Il reste donc 25 appareils à maintenir.
A un coût moyen de maintenance de 250 € par dispositif
médical, cela représente : 6 250 €
Une seule hypothèse à été retenue car on
peut envisager que les 3 appareils de l’extension peuvent être
aussi dispensés d’obligation de maintenance annuelle .
II.3.
Utilisation des défibrillateurs
II.3.1. Analyse de la
règlementation
L’arrêté du 3 octobre 1995 concerne
également les
utilisateurs puisqu’il stipule que les DM d’anesthésie et de
suppléance, de surveillance et d’entretien clinique per et
post-opératoire
doivent être vérifiés avant chaque
utilisation sur le patient.
Avant 1998, seuls les médecins étaient autorisés
à pratiquer une défibrillation, les appareils
étaient manuels et décider de l’énergie du choc
à délivrer est un acte médical.
Suite à l’apparition des défibrillateurs semi
automatiques (DSA), a été publié
le décret n° 986 – 239 du 27 mars 1998
modifié par le décret n° 2000-239 du 3 juillet 2000 ,
fixant les catégories de personnes non médecins
habilitées à utiliser un DSA .
Les infirmiers
, les masseurs-Kinésithérapeutes , les secouristes
titulaires du certificat de formation aux activités de premiers
secours avec matériel, les ambulanciers titulaires du
certificat de capacité d’ambulancier étaient
habilités à utiliser ce matériel , après
validation d’une formation initiale et d’une formation continue.
De plus ils n’étaient habilités à l’utiliser
que dans le cadre de services médicaux et sous la
responsabilité d’un médecin.
Le décret n° 2007-705 du 4 mai 2007 relatif à
l'utilisation des défibrillateurs automatisés externes
par des personnes non médecins et modifiant le code de la
santé publique (dispositions réglementaires) autorise
toute personne, même non médecin, à utiliser un
défibrillateur automatisé, qu’il soit semi automatique ou
entièrement automatisé.
Aucune formation n’est obligatoire même si elle est
conseillée.
Cette formation peut être obtenue lors d’un PSC1
(Prévention et Secours Civiques de niveau 1) ou lors de l’AFGSU
(Attestation de Formation aux Gestes et aux Soins d’Urgences).
Il est à noter que dans tous les manuels d’utilisation
consultés il est spécifié que l’utilisateur doit
avoir lu le manuel et être formé au maniement de
l’appareil.
L’utilisation du défibrillateur automatisé externe
(DAE) est du rôle propre de l’infirmier(e)(IDE):
décret n° 2004-802 du 29 juillet 2004, décret
de compétence de la fonction d’infirmier(e) et d’aide
–soignant(e) dans son article R.4311-4 : 17° -
« utilisation d’un défibrillateur semi-automatique
et surveillance de la personne placée sous cet appareil
».
II.3.2. Application sur le terrain
Afin de pouvoir analyser l’utilisation des défibrillateurs une
enquête a été réalisée
auprès des services de soins. (Annexe 2)
La décision a été prise de rencontrer directement
les services de soins pour réaliser en même temps un
contrôle de l’inventaire et pouvoir le mettre à jour
si nécessaire.
Les résultats de l'enquête sont
représentész dans ce graphique en forme de radar.
Figure 30 : résultats de l'enquête sous forme
graphique [30]
Analyse des
résultats de l'enquête :
- Est-ce que tout le personnel du service sait où se
trouve le défibrillateur?
La majorité des personnes interrogées
(91 %) sait où se
trouve le défibrillateur de leur service.
Seuls les services ne disposant que d’un appareil pour l’ensemble du
bâtiment ne savent pas où se trouve l’équipement.
Une meilleure signalisation de l’endroit où est localisé
l’appareil semble utile, avec une information donnée à
tout le personnel.
En règle générale le défibrillateur se
trouve sur le chariot d’urgences des services de soins.
Figure 31: chariot d’urgenges
équipé d’un
défibrillateur
(1)[31]
Figure 32 :
chariot d’urgences équipé d’un défibrillateur (2)[32]
- Le défibrillateur
est-il connecté au secteur en permanence?
Tous les défibrillateurs sont connectés en permanence au
secteur : les 13 % de
réponses « non »
concernent des appareils fonctionnant uniquement sur batterie.
- Y-a-t-il un responsable
identifié du suivi du défibrillateur?
Seulement 13 % des
appareils sont sous la responsabilité d’un
soignant identifié : dans le plus grand cas c’est le personnel
en fonction le jour du test qui le réalise.
Il parait difficile dans la majorité des services de
soins, où les plannings ne sont pas figés, de nommer un
responsable.
Attacher les contrôles des défibrillateurs à un
poste de travail semble plus adapté, surtout si on veut
respecter une certaine périodicité et si on veut
que tout le monde se sente concerné.
- Connaissez-vous la
périodicité des contrôles utilisateur des
défibrillateurs équipant votre service?
- Connaissez-vous la
périodicité des contrôles techniques des
défibrillateurs équipant votre service?
La majorité des services( 63 %
) connaît la
périodicité des tests utilisateur qu’ils appliquent ( pas
forcément celle préconnisée par le fabricant ou
par la réglementation) mais ne connaît pas celle des
contrôles techniques( 20 %)
.
- Y-a-t-il une notice de
fonctionnement simplifiée à côté du
défibrillateur?
- Y-a-t-il une
procédure de test et contrôles utilisateurs à
côté du défibrillateur?
Seulement 62 % des services
disposent d'une notice simplifiée
d’utilisation de leurs appareils , 47
% disposent d'une
procédure de test .
- Les tests utilisateurs sont
-ils faits périodiquement?
Ce sont toujours les infirmières , les cadres de santé ,
les infirmiers anesthésistes ou les manipulateurs de radiologie
( suivant la spécialité du service concerné ) qui
assurent le suivi des défibrillateurs.
Dans 72 % des cas
, les tests utilisateurs sont faits de façon périodique.Mais
la périodicité des tests est différente d’un
service à l’ autre .
Sur l’ensemble des défibrillateurs en fonctionnement :
- 21 sont testés 1 ou 2 fois
par
jour ou après chaque utilisation (ce sont les
appareils qui se trouvent dans les blocs opératoires et les
salles d’hémodynamique)
- 20 sont testés 1 fois par
semaine
suivant le protocole de contrôle du chariot d’urgences du
service.
- 12 sont contrôlés 1
fois par
mois en même temps que le chariot d’urgences suivant le
protocole de ces services
- 5 appareils sont testés 2
ou 3 fois par an.
Pour les autres appareils les tests utilisateur périodiques ne
sont pas faits. Ce sont principalement des appareils DSA
dont le test est fait automatiquement par l’appareil, et les
défibrillateurs de réserves du service biomédical.
Ceux-ci sont branchés en permanence sur le secteur, les tests de
fonctionnalité sont faits juste avant de les prêter aux
services de soins.
- Existe-t-il un document
traçant les contrôles utilisateurs effectués sur le
défibrillateur?
Près de 30% des
services utilisateurs ne tracent pas
les contrôles effectués.
- En ce qui concerne les
défibrillateurs équipés de module DSA , est-ce que
tout le personnel
(soignant) du service est formé à son utilisation?
Depuis 2001 tous les appareils achetés par le centre hospitalier
sont équipés du module DSA (Défibrillation Semi
Automatique).
Ceux-ci représentent 60 % du parc de
défibrillateurs.
Dans seulement 6 %
des cas , tout le personnel soignant est formé à
l'utilisation du défibrillateur semi-automatique .
Au moment des premiers achats de DSA la réglementation
(décret n°98-239 du 27 mars 1998) ne permettait
qu’à certaines catégories de professionnels d’utiliser
ces équipements et à condition d’avoir
reçu une formation.
C’est pour cela que les aides soignantes, les auxiliaires de
puériculture et à fortiori les agents hospitaliers et les
personnels administratifs et techniques non pas été
formés.
En ce qui concerne le nombre moyen d’utilisations par
an de chaque défibrillateur, les
réponses sont très diverses.
Elles vont de 0 à 1
par an pour les services de soins classiques où l’appareil
n’est utilisé qu’en urgence, à une trentaine dans le
service d’hémodynamique et à plus de 500 fois par
an pour les blocs opératoires en activité
programmée : le Centre Hospitalier de
Haut-Lévêque étant
spécialisé en cardiologie.
II.
3.3. Propositions
d’amélioration
Tous les appareils acquis ces dernières années
(60)
disposent du mode DSA.
L’enquête a montré que seuls les IDE et les cadres de
santé ont été formés à l’utilisation
lors des mises en service.
Avec la parution du décret de 2007, tout le monde peut utiliser
ce type de défibrillateur.
Même si dans les services de soins il y a toujours une IDE,
il serait très utile de former l’ensemble du personnel de
façon systématique lors des prochains achats.
L’exploitation des défibrillateurs serait ainsi optimisée.
L’enquête a fait remonter le besoin de remise à
niveau en
ce qui concerne l’utilisation et les tests utilisateurs.
Même si les utilisateurs sont censés avoir lu les manuels,
l’expérience montre que cela n’est pas toujours fait. Equiper
chaque appareil d’une notice simplifiée d’utilisation et
d’un protocole simplifié de test avec les recommandations
constructeurs serait très utile, surtout en cas de
nécessité d’utiliser en urgence un appareil
méconnu.
Tous les fournisseurs des appareils équipant le GHS
ont été contactés pour savoir s’ils disposaient de
ces fiches . La majorité n’en dispose pas , un seul en à
fait parvenir ( annexe 3 ) .
La rédaction de quelques procédures a été
commencée mais non menée à terme car il faut
en rédiger une par type et modèle d’appareil
.
De plus il faudrait les faire valider par les fabricants .
En ce qui concerne les bâtiments équipés d’un seul
défibrillateur, une meilleure information donnée à
l’ensemble du personnel (y compris non soignant) sur la localisation de
l’appareil, et une signalisation, serait également
très utile.
Exploiter un parc de dispositifs médicaux
conformément à la réglementation demande des
moyens conséquents.
En ce qui concerne les défibrillateurs, l’apparition d’appareils
de plus en plus évolués technologiquement et
demandant de moins en moins de maintenance technique obligatoire
et seulement des vérifications de la part des
utilisateurs peut paraître une solution pour
réduire les couts d’exploitation tout en respectant la
réglementation.
Mais peut-on avoir une confiance aveugle dans la technique ?
Des contrôles qualités périodiques, même non
imposés, ne seraient –ils pas nécessaires ?
Grace au travail qui m’a été confié, j’ai pu
analyser la réglementation qui s’applique à
l’exploitation des défibrillateurs et voir comment elle
était appliquée sur le terrain.
Je vais pouvoir me servir de cette expérience et faire la
même étude dans mon centre hospitalier.
J’ai pu également mettre en pratique l’enseignement reçu
à l’Université Technologique de Compiègne pendant
la session théorique : essayer d’appliquer une logique de
démarche qualité à chaque étape de
l’activité biomédicale.
J’espère que ce travail, qui a permis entre autre de
mettre à jour l’inventaire des défibrillateurs,
sera poursuivi par la mise à disposition de notices et
procédures simplifiées fournies par les fabricants ou
rédigées en interne, facilitant leur exploitation au
niveau des services de soins.
Ce stage aura été l’occasion de découvrir le
fonctionnement du service biomédical d’un Centre
Hospitalier Universitaire où chaque technicien est
spécialisé dans un domaine de dispositifs
médicaux, ce qui leur donne un niveau d’expertise très
élevé.
Il m’a permis également d’accéder à des
équipements de très haute technologie et d’en comprendre
le fonctionnement grâce aux techniciens qui ont pris le temps de
m’expliquer.
Bibliographie
Illustrations
[1] Image CHU de Bordeaux, source interne
CHU de Bordeaux
[2] Photo Tripode Pellegrin, Source
interne CHU de Bordeaux
[3] Photo st André,
source interne CHU de Bordeaux
[4] Plan C.H.U. de
Bordeaux., document interne CHU de Bordeaux
[5] Répartition des lits sur
les trois structures
hospitalières, http://www.chu-bordeaux.fr
[6] Répartition des places sur les
trois structures
hospitalières, http://www.chu-bordeaux.fr
[7] Répartition du personnel par secteur
d’activité, http://www.chu-bordeaux.fr
[8] Rrépartition des dépenses en
2008,
http://www.chu-bordeaux.fr
[9] Plan du site du Haut
Lèvêque , source interne
CHU de Bordeaux
[10] Photo de la Maison du
Haut-Lévêque
(MHL),source interne CHU de Bordeaux
[11] Organigramme du Service d’Ingénierie
Biomédicale, Thomas Roblès
[12] Atelier du Service d’Ingénierie
Biomédicale,
Thomas Roblès
[13] Le cœur, http://www.doctissimo.fr
[14] Fibrillation ventriculaire,
http:/fr.Wikipedia.org/wiki/fibrillatio_ventriculaire
[15] Tachycardie ventriculaire,
http:/fr.Wikipedia.org/wiki/tachycardie_ventriculaire
[16] Conséquence de l’arrêt
cardio-respiratoire
[17] Défibrillateur DSA
fredbiphasique
de Schiller
[18] Défibrillateur DSA
HeartStart XL
M4735A de
Philips
[19] Défibrillateur DSA
lifepak 20 de
Medtronic
[20] Défibrillateur DSA
Responder aed pro de
GE Medical Systems
[21] Onde monophasique amortie, Philips
Healthcare
[22] Onde monophasique tronquée,
http://www.urgence-pratique.com
[23] Onde biphasique exponentielle
tronquée,
Philips Healthcare
[24] QQOQCP, Thomas Roblès
[25] Diagramme d’Ishikawa sur la
sécurité dans
l’exploitation des défibrillateurs, Thomas
Roblès
[26]
Schéma de la
méthodologie
employée, Thomas Roblès
[27] Ventilation des achats par
année, Thomas
Roblès
[28] Répartition des
défibrillateurs par
tranche d’âge , Thomas
Roblès
retour sommaire
[29] Testeur de défibrillateur,
Thomas Roblès
[30] Résultats de l'enquête sous
forme
graphique, Thomas Roblès
[31] Chariot d’urgenges
équipé d’un
défibrillateur (1) Thomas Roblès
[32] Chariot d’urgences équipé
d’un
défibrillateur (2) Thomas Roblès
Tableaux
[41] Légende de la Figure 6, document interne
CHU de Bordeaux
[42] Légende de la Figure 9, document interne
CHU de Bordeaux
Les
normes
Norme XP S 99-171 :« maintenance des dispositifs
médicaux, modèle et définition pour
l’établissement et la gestion du Registre de
Sécurité, Qualité et Maintenance d’un dispositif
médical (RSQM) », édition AFNOR, Décembre
2001
Les
textes réglementaires
Décret 2001-1154 du 5 décembre 2001, relatif à
l’obligation de maintenance et au contrôle qualité des
dispositifs médicaux prévus à l’article L. 5212-1
du code de la santé publique, J.O N 284 du 07/12/2001
Arrêté du 3 mars 2003 fixant les listes des dispositifs
médicaux soumis à l'obligation de maintenance et au
contrôle de qualité mentionnés aux articles L.
5212-1 et D. 665-5-3 du code de la santé publique, J.O n° 66
du 19 mars 2003 page 4848
Arrêté du 3 octobre 1995 relatif aux modalités
d'utilisation et de contrôle des matériels et dispositifs
médicaux assurant les fonctions et actes cités aux
articles D. 712-43 et D. 712-47 du code de la santé publique,
J.O n°239 du 13 octobre 1995
Décret n° 986 – 239 du 27 mars 1998 fixant les
catégories de personnes non médecins habilitées
à utiliser bun défibrillateur semi -automatique,
modifié par le décret n° 2000-239 du 3 juillet.
Le décret n° 2007-705 du 4 mai 2007 relatif à
l'utilisation des défibrillateurs automatisés externes
par des personnes non médecins et modifiant le code de la
santé publique (dispositions
réglementaires).
Décret 2002-194 du 11 février 2002 relatif aux
actes professionnels et à l’exercice de la profession
d’infirmier
Les
ouvrages
G.Farges, G.Wahart, JM.Denax, H.Metayer : Guide des bonnes Pratiques
biomédicales en établissement de santé, ITBM-RBM
News 2002 ; 23 Suppl. 2 © Éditions scientifiques et
médicales Elsevier
B.Walraeve : Maintenance des dispositifs médicaux, obligation et
recommandation, DDRASS de Midi Pyrénées, Mars 2005
Les
supports de cours
Patrick Riéder : Les défibrillateurs : UTC
Compiègne , formation TSIBH , jeudi 5mars 2009,
Les
rapports d’étudiant
Les défibrillateurs automatiques en milieu hospitalier :
http://www.utc.fr/tsibh/public/tsibh/08/Projets_d_integration/dea_dsa/laurent_pastor_payen.html
Les défibrillateurs semi-automatiques : Olivier MOUTON, Pascal
DIEGELMANN, Projet SPIBH, UTC, 2003-2004
Les
sites Internet
Portail du CHU de Bordeaux :
http://www.chu-bordeaux.fr/
Portail de la Croix-Rouge : http://www.croix-rouge.fr/
Portail urgences pratiques :
http://www.urgence-pratique.com/4matvehic/materiel/FirstSave.htm
Ministère de l’emploi et de la solidarité:
http://www.santé.gouv.fr/
Site législatif officiel français : www.legifrance.com/
Portail biomédical UTC de Compiègne :
http://www.utc.fr/tsibh/
Annexes
Annexe n° 1 :
analyse de la
vétusté du parc de
défibrillateurs

taux de vétusté |
date de mise
en service |
modèle |
type |
nombre de pannes |
fin de support
technique |
|
86,94% |
10/10/2000 |
ALERTCOMPANION |
DEF |
0 |
|
|
76,16% |
08/11/2001 |
M4735A |
DSA |
5 |
|
|
76,16% |
08/11/2001 |
M4735A |
DSA |
4 |
|
|
76,16% |
08/11/2001 |
M4735A |
DSA |
5 |
|
|
76,16% |
08/11/2001 |
M4735A |
DSA |
4 |
|
|
76,16% |
08/11/2001 |
M4735A |
DSA |
0 |
|
|
76,16% |
08/11/2001 |
M4735A |
DSA |
1 |
|
|
72,41% |
25/03/2002 |
M4735A |
DSA |
3 |
|
|
60,91% |
19/05/2003 |
LIFEPAK20 |
DSA |
3 |
|
|
60,83% |
22/05/2003 |
LIFEPAK20 |
DSA |
1 |
|
|
60,69% |
27/05/2003 |
FREDBIPHASIQUE |
DSA |
2 |
|
|
60,69% |
27/05/2003 |
FREDBIPHASIQUE |
DSA |
1 |
|
|
60,69% |
27/05/2003 |
FREDBIPHASIQUE |
DSA |
1 |
|
|
60,69% |
27/05/2003 |
FREDBIPHASIQUE |
DSA |
2 |
|
|
60,69% |
27/05/2003 |
FREDBIPHASIQUE |
DSA |
2 |
|
|
60,69% |
27/05/2003 |
FREDBIPHASIQUE |
DSA |
1 |
|
|
60,69% |
27/05/2003 |
FREDBIPHASIQUE |
DSA |
1 |
|
|
60,91% |
19/05/2003 |
LIFEPAK20 |
DSA |
2 |
|
|
60,91% |
19/05/2003 |
LIFEPAK20 |
DSA |
0 |
|
|
60,42% |
06/06/2003 |
M4735A |
DSA |
2 |
|
|
60,42% |
06/06/2003 |
M4735A |
DSA |
4 |
|
|
56,61% |
23/10/2003 |
LIFEPAK20 |
DSA |
2 |
|
|
46,24% |
05/11/2004 |
FREDBIPHASIQUE |
DSA |
1 |
|
|
46,24% |
05/11/2004 |
FREDBIPHASIQUE |
DSA |
0 |
|
|
46,24% |
05/11/2004 |
FREDBIPHASIQUE |
DSA |
0 |
|
|
31,56% |
25/04/2006 |
LIFEPAK20 |
DSA |
0 |
|
|
31,56% |
25/04/2006 |
LIFEPAK20 |
DSA |
1 |
|
|
27,10% |
05/10/2006 |
LIFEPAK20 |
DSA |
1 |
|
|
23,46% |
15/02/2007 |
AEDPRO |
DSA |
0 |
|
|
25,95% |
16/11/2006 |
AEDPRO |
DSA |
1 |
|
|
23,65% |
08/02/2007 |
LIFEPAK20 |
DSA |
0 |
|
|
23,65% |
08/02/2007 |
LIFEPAK20 |
DSA |
1 |
|
|
21,71% |
20/04/2007 |
LIFEPAK20 |
DSA |
1 |
|
|
21,71% |
20/04/2007 |
LIFEPAK20 |
DSA |
0 |
|
|
21,71% |
20/04/2007 |
LIFEPAK20 |
DSA |
0 |
|
|
21,71% |
20/04/2007 |
LIFEPAK20 |
DSA |
0 |
|
|
21,71% |
20/04/2007 |
LIFEPAK20 |
DSA |
0 |
|
|
21,71% |
20/04/2007 |
LIFEPAK20 |
DSA |
0 |
|
|
21,71% |
20/04/2007 |
LIFEPAK20 |
DSA |
0 |
|
|
11,63% |
22/04/2008 |
LIFEPAK20 |
DSA |
0 |
|
|
11,69% |
20/04/2008 |
LIFEPAK20 |
DSA |
1 |
|
|
11,69% |
20/04/2008 |
LIFEPAK20 |
DSA |
0 |
|
|
11,69% |
20/04/2008 |
LIFEPAK20 |
DSA |
0 |
|
|
9,14% |
22/07/2008 |
AEDPRO |
DSA |
0 |
|
|
9,14% |
22/07/2008 |
AEDPRO |
DSA |
0 |
|
|
9,14% |
22/07/2008 |
AEDPRO |
DSA |
0 |
|
|
9,14% |
22/07/2008 |
AEDPRO |
DSA |
0 |
|
|
9,14% |
22/07/2008 |
AEDPRO |
DSA |
0 |
|
|
9,14% |
22/07/2008 |
AEDPRO |
DSA |
0 |
|
|
9,14% |
22/07/2008 |
AEDPRO |
DSA |
0 |
|
|
9,14% |
22/07/2008 |
AEDPRO |
DSA |
0 |
|
|
9,14% |
22/07/2008 |
AEDPRO |
DSA |
0 |
|
|
9,14% |
22/07/2008 |
AEDPRO |
DSA |
0 |
|
|
2,03% |
08/04/2009 |
LIFEPAK20 |
DSA |
0 |
|
|
229,51% |
08/07/1986 |
LIFEPAK7 |
DEF |
0 |
Hors support technique |
|
229,51% |
08/07/1986 |
LIFEPAK6S |
DEF |
1 |
Hors support technique |
|
217,49% |
20/09/1987 |
LIFEPAK6 |
DEF |
2 |
Hors support technique |
|
217,49% |
20/09/1987 |
LIFEPAK6 |
DEF |
1 |
Hors support technique |
|
217,49% |
20/09/1987 |
LIFEPAK6 |
DEF |
2 |
Hors support technique |
|
217,49% |
20/09/1987 |
LIFEPAK6 |
DEF |
3 |
Hors support technique |
|
217,49% |
20/09/1987 |
LIFEPAK6 |
DEF |
3 |
Hors support technique |
|
217,49% |
20/09/1987 |
LIFEPAK6 |
DEF |
1 |
Hors support technique |
|
217,49% |
20/09/1987 |
LP6 |
DEF |
1 |
Hors support technique |
|
217,49% |
20/09/1987 |
LP6 |
DEF |
0 |
Hors support technique |
|
217,49% |
20/09/1987 |
LP6 |
DEF |
0 |
Hors support technique |
|
213,03% |
01/03/1988 |
LIFEPAK6 |
DEF |
3 |
Hors support technique |
|
182,56% |
19/03/1991 |
LIFEPAK9 |
DEF |
2 |
avr-10 |
|
167,23% |
29/09/1992 |
DEFIPORTSCP912 |
DEF |
1 |
Hors support technique |
|
167,23% |
29/09/1992 |
DEFIPORTSCP912 |
DEF |
4 |
Hors support technique |
|
167,23% |
29/09/1992 |
DEFIPORTSCP912 |
DEF |
0 |
Hors support technique |
|
156,12% |
09/11/1993 |
DEFIPORTSCP912 |
DEF |
1 |
Hors support technique |
|
156,12% |
09/11/1993 |
DEFIPORTSCP912 |
DEF |
1 |
Hors support technique |
|
156,12% |
09/11/1993 |
DEFIPORTSCP912 |
DEF |
4 |
Hors support technique |
|
156,12% |
09/11/1993 |
DEFIPORTSCP912 |
DEF |
3 |
Hors support technique |
|
148,95% |
29/07/1994 |
CODEMASTERXL |
DEF |
1 |
|
|
148,95% |
29/07/1994 |
CODEMASTERXL |
DEF |
1 |
|
|
|
|
CODEMASTERXL |
|
3 |
|
|
146,51% |
26/10/1994 |
MINIDEFII |
DEF |
6 |
|
|
146,51% |
26/10/1994 |
MINIDEFII |
DEF |
2 |
|
|
146,51% |
26/10/1994 |
MINIDEFII |
DEF |
2 |
|
|
134,46% |
09/01/1996 |
MINIDEFII |
DEF |
1 |
|
|
134,46% |
09/01/1996 |
MINIDEFII |
DEF |
3 |
|
|
134,46% |
09/01/1996 |
MINIDEFII |
DEF |
4 |
|
|
134,46% |
09/01/1996 |
MINIDEFII |
DEF |
4 |
|
|
134,46% |
09/01/1996 |
DEFIGARD3200IHP |
DEF |
4 |
|
|
131,32% |
03/05/1996 |
MINIDEFII |
DEF |
2 |
|
|
131,32% |
03/05/1996 |
MINIDEFII |
DEF |
3 |
|
|
122,04% |
07/04/1997 |
DEFIGARD3200IHP |
DEF |
2 |
|
|
122,04% |
07/04/1997 |
DEFIGARD3200IHP |
DEF |
1 |
|
|
122,04% |
07/04/1997 |
MINIDEFII |
DEF |
2 |
|
|
122,04% |
07/04/1997 |
MINIDEFII |
DEF |
1 |
|
|
117,60% |
16/09/1997 |
CODEMASTERXL |
DEF |
0 |
|
|
94,74% |
30/12/1999 |
0816S |
DSA |
1 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
174,68% |
01/01/1992 |
DEFIPORTSCP912 |
|
0 |
Hors support technique |
|
314,65% |
01/01/1978 |
DEFISCOP |
|
0 |
|
|
134,46% |
09/01/1996 |
MINIDEFII |
|
1 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
94,89% |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Annexe n° 2 : enquête
utilisateurs
Questionnaire sur le suivi
utilisateur des défibrillateurs
Est- ce que tout le
personnel du service sait où se
trouve(nt) le(s) défibrillateur(s) ?
Oui
Non |
Où est
localisé le défibrillateur dans le service ?
|
Le
défibrillateur est-il connecté au secteur
en permanence ?
Oui
Non |
Y-a-t-il un responsable
identifié du suivi du
défibrillateur (accessoires et consommables : batterie ,
palettes, électrodes à usage unique , etc……) ?
Oui
Non |
Connaissez- vous la
périodicité des contrôles
utilisateur des défibrillateurs équipant votre
service ?
Oui
Non |
Connaissez- vous la
périodicité des contrôles
techniques des défibrillateurs équipant votre
service ?
Oui
Non |
Y-a-t-il une notice de
fonctionnement simplifiée à
côté du défibrillateur ?
Oui
Non |
Y-a-t-il une
procédure de test et contrôles utilisateurs
à côté du défibrillateur ?
Oui
Non |
Les tests utilisateurs
sont-ils faits périodiquement
(suivant les recommandations des fabricants) ?
Oui
Non
Si oui par qui ?
Si oui, tous les combiens ?
|
Existe-t-il un document
traçant les contrôles utilisateurs
effectués sur le défibrillateur ?
Oui
Non |
En ce qui concerne les
défibrillateurs équipés de
module DSA, est-ce que tout le personnel (soignant) du service
est formé à son utilisation ?
Oui
Non
Si non , qui est formé à l’utilisation du
défibrillateur
|
Combien de fois par
an, en moyenne, est utilisé le
défibrillateur ?
|
Annexe
n°3 : exemples de
protocoles de tests



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