Ecrivain, chercheur, théoricien de la littérature informatique.
Jean-Pierre Balpe a également été directeur du département Hypermédias et du laboratoire Paragraphe de l'Université Paris VIII.
Dès 1975, il s'intéresse aux possibilités offertes par l'ordinateur à l'écriture littéraire.
En 1985 il conçoit pour l'INA et France Télécom le premier scénario d télévision interactive, Shangaï -Paris. Depuis, il crée des logiciels d'écriture présentés lors d'expositions, notamment Un roman inachevé (1995) et Romans (1996).
Ses créations prennent différentes formes : spectacles avec Trois mythologies et un poète aveugle (1997), première oeuvre générative collaborant avec une générateur musical et Metapolis (2002), opéra numérique avec Barbe-Bleue, ou roman génératif en ligne avec Trajectoires (2001).

Né pour se reposer le 1er mai 1957, bardé de diplômes en tous genres et vivant des conséquences de sa souris, cofondateur de L.A.I.R.E. en 1988, éditeur de la revue alire depuis 1989, cofondateur du collectif Transitoire Observable en 2003, chercheur dans divers laboratoires : pour le repos c’est raté.

Une démarche poétique spécifique débute en 1977, impulsée par une volonté de faire coexister des significations contradictoires et d’impliquer le lecteur dans sa lecture par un acte nécessairement destructif (de la polysémie) et constructif (d’une interprétation) : la lecture détruit pour créer. La rencontre en 1978 avec l’informatique allait me donner les moyens pratiques de réaliser ce projet. Est née à l’époque une première littérature programmée sans ordinateur. Un passage sur mini-ordinateur (1979-1980), non convainquant, m’a incité à développer cette poétique sous forme d’installations hypertextuelles et de livres objets. Ce n’est qu’à partir de 1985, sous l’impulsion Jean-Marie Dutey, que s’est faite la véritable rencontre avec l’ordinateur comme médium de lecture/écriture. L’animation syntaxique, découverte assez rapidement, a été initialement pensée comme substitut au fonctionnement plastique des livres objets. La conception de la lecture comme activité de portée limitée, la relativisation de la position du lecteur et de celle de l’auteur, la certitude de la limitation fondamentale de la communication et de l’échec algorithmique se sont ainsi développés dans une continuité : ce n’est pas l’ordinateur qui a fait rupture mais le projet d’écriture.

Agrégé de Lettres, chef de projet pendant six ans dans l’industrie du multimédia éducatif, actuellement enseignant-chercheur à l’Université de Technologie de Compiègne, membre du laboratoire COSTECH (Connaissance, Organisation et Systèmes TECHniques).
Champ de recherche : le récit interactif.
Site web : http://www.utc.fr/~bouchard/

Agrégé de Lettres, Michel CALS a enseigné dans divers établissements,de France,d'Afrique du Nord, et de l'Océan Indien. Il est actuellement en poste dans le département Techniques de Commercialisation de l'I.U.T. de Nice Sophia-Antipolis. Il mène des recherches sur l'écriture hypertextuelle au sein du laboratoire I3M (Information, Milieux, Médias, Médiations) Nice/Toulon. Il est aussi nouvelliste (Les Marquises, Ed. de l'Age d'Homme, Prix Prométhée 1989), romancier (Le Glaive et la Colombe, Ed. Loubatières, 1997), auteur de poèmes et critique.

David Christoffel fait des opéras parlés où il joue un instrument de musique alors que sa voix est plusieurs fois exposée en off, quand ce n’est pas la partie instrumentale qui est en off et l’une des parties parlées en live. A ce titre, il a récemment créé « Lamento sans les poils », une commande du GRM et du colloque « les Voix du mélodrame » à l’Abbaye de Royaumont ; et doit prochainement paraître aux éditions Radio France, « Les Heureux alibis ».
Aussi, s'intéresse-t-il aux nouveaux moyens donnés à l'épistolaire par le courrier électronique et, à ce titre, a expédié des Newsletters du Dimanche (2002-2003) et quelques forwards (2003-2004) disponibles sur http://www.criticalsecret.com/davidchristoffel : une première réflexion théorique sur ces lettres électroniques a été publié dans la rubrique « Critiques » du site http://www.archee.qc.ca D'autre part, il a fondé le fanzine « Tais-Toi, Là.», participe aux revues « Doc(k)s », « Il Particolare » et « Georges » et a publié « Cela n'étant dire » dans la collection Ecritures contemporaines des éditions Lisières.

Eduardo Kac invented holographic poetry, or holopoetry, in 1983, searching for a new poetic language that, in its immateriality and dynamism, could correspond to the cultural and philosophical shifts underway at the dawn of the information age. Kac created 24 holopoems between 1983 and 1993, many of which are in public collections such as UECLAA, University of Essex, United Kingdom; MIT Museum, Cambridge, MA, United States; Museu de Arte Moderna do Rio de Janeiro, Brazil; and The Butler Institute Of American Art, Youngstown, Ohio. Kac has also developed a body of work in digital poetry, from his first experiments in 1985 with the minitel to his "Perhaps" (1998/99), the first poem written specifically for Internet 2. In 2002 Kac drafted his "Biopoetry" manifesto, in which he articulates the notion of a new poetry created in vivo, that is, with real life as its medium. Biopoetry can be created with a wide gamut of media and materials, from the manipulation of ultrasonic emission by elephants to the creation of molecular poems for an audience of bacteria.
Holopoetry : http://www.ekac.org/allholopoems.html

Xavier Malbreil est écrivain, auteur et théoricien en littérature informatique. Deux romans de littérature jeunesse “ Les prisonniers de l’internet ”, éditions Cédric Vincent, un recueil de nouvelles pornographiques “ Des corps amoureux dans quelques récits ”, éditions www.manuscrit.com, composent pour l’instant toute sa bibliographie littéraire.
A paraître : “ Je ne me souviens pas très bien ”, roman dont tout l’argument tient dans le titre, et “ Attention à l’Attentionomètre ” pièce de théâtre, dont tout l’argument tient dans le titre aussi. Comme auteur en littérature informatique, il a osé dans les “ 10 poèmes en 4 dimensions ”, remettre en perspective le Cratyle. Ce questionnement du dialogue platonicien, il l’a continué dans les “ Formes libres flottant sur les ondes ”. “ Serial Letters ” lui a permis de quitter cette veine sémiotique, pour goûter au plaisir du récit interactif. Enfin le “ Livre des Morts ”, peut-être son œuvre la plus aboutie, en tout cas la plus montrée, commentée, étudiée, l’a mené aux limites des nouveaux genres de la littérature informatique.
Les conférences, et les articles qu’il a données sont réunies dans un recueil d’écrits critiques intitulé “ Eloge des virus informatiques dans un processus d’écriture interactive – Essais critiques sur les littératures informatiques ”, aux éditions www.manuscrit-universite.com . Un inédit s’y trouve aussi, qui est en même temps une prise de position sur le thème de “ Qu’est-ce que la littérature informatique ? ”
Sites www.0m1.com www.livredesmorts.com et www.tetra-kill.com