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Projet de stage :
REFLEXION SUR LA MAINTENANCE PREVENTIVE AU RWANDA

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Jean de Dieu NDAYIZIGIYE
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Référence à rappeler : Refrexion sur la maintenance préventive au Rwanda Projet de stage Certification Professionnelle ABIH, UTC, 2011
URL : http://www.utc.fr/abih ; Université de Technologie de Compiègne
RESUME
La maintenance préventive consiste à vérifier l’état de fonctionnement et de la détérioration des équipements de façon régulière et planifiée, dans le but de suivre leur dégradation et de prévenir les pannes.
Ce rapport porte une contribution à la réflexion sur la mise en œuvre; uvree politique de maintenance préventive au Rwanda. Une première partie décrit comment la maintenance préventive se fait au Rwanda, la deuxième partie s’attache à montre l’utilité de la maintenance préventive pour améliorer l’efficacité des missions assurées par le service biomédical.
Les stratégies d’adaptation sont formulées sur les moyens d’amener le personnel à devenir de véritables acteurs dans le fonctionnement du service biomédical.   


Mots clés : Amélioration, Maintenance, Organisation, Biomédical

ABSTRACT

The preventive maintenance consists in verifying the state of functioning and the deterioration of equipments in a regular and strategic way, with the aim of following their degradation and preventing the breakdowns.
This report concerns a contribution on second thought the implementation; politics of preventive maintenance in Rwanda uvree. A first part describes how the preventive maintenance is made in Rwanda; the second part becomes attached to watch the utility of the preventive maintenance to improve the efficiency of the missions assured by the biomedical service.
The strategies of adaptation are formulated on the means to bring the staff to become real actors in the functioning of the biomedical service.

Key words : Improvement, Maintenance, Organization, Biomedical

Remerciements


Me remerciements s’adressent au service biomédical du Centre Hospitalier de Magny-La- Vallée monsieur Hervé MIGNARDOT, Ingénieur en chef et responsable du service et toute l’équipe du service biomédical pour leur accueil, restant à tout moments disponibles et enfin pour leurs conseils et collaboration à la réalisation de mon rapport de stage.
D’autre part je remercie tout particulièrement l’équipe pédagogique de l’Université de Technologie de Compiègne, spécialement Paul Manuel FELAN Responsable Pédagogique de la CP ABIH pour leurs encadrements, leurs enseignements et leurs compétences qui ont largement contribué à la réussite de mes études, sans oublier ma famille et mes amis qui m’ont soutenu dans cette période importante de ma vie.


Sommaire

 

        INTRODUCTION

 I.         Contexte
 I.1.      Enjeux
 I.2.      Objectif

 II.        La maintenance préventive
 II.1.     La maintenance préventive au Rwanda
 II.2.     La maintenance préventive en France
 II.3.     La comparaison de maintenance préventive entre la France et le Rwanda
 II.4.     La proposition de l’amélioration de maintenance préventive
 
Conclusion

Bibliographie
Glossaire

 


 

Introduction

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Le but qui me pousse de travailler sur la maintenance préventive dans un milieu hospitalier est de l’applique mon pays (Rwanda).
Dans le premier cas on mettra en place une stratégie de maintenance corrective telle qu’elle est définie dans la Norme NF EN 13306, alors que dans le second cas, on s’orientera vers une stratégie de maintenance préventive.
Il peut paraître simple de reprendre à cette question et une première analyse sommaire conduirait à privilégier la maintenance préventive en croyant à tort, que cette maintenance préventive va supprimer totalement le risque de panne. De fait, il n’en est rien car la maintenance préventive ne fait que « réduire la probabilité d’apparition d’une défaillance »

La maintenance préventive est une action qu'on mène dans le but de prévenir les défaillances d'équipements. Son organisation dans le milieu hospitalier demeure un sujet d'actualité. La qualité des soins, la sécurité, la réglementation et les contraintes budgétaires sont autant d'éléments qui justifient aujourd'hui l'intérêt que les services techniques hospitaliers doivent accorder au préventif.


I. a. Le Contexte au Rwanda :
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Le Rwanda fait partie de l'Afrique des grands lacs.
Appelé le Pays des mille collines, le Rwanda est bordé au nord par une chaîne de volcans élevés (3500 à 4 500 mètres), à l'est par les marais de l'Akagera, au sud-est par les marais du Bugesera, au sud-ouest par le massif forestier de Nyungwe, écrin de la source du Nil, et à l'ouest par l'immense et magnifique lac Kivu.                                                      
La capitale Kigali, est à 1 400 mètres d'altitude et une grande partie du pays est au-dessus de ce niveau. Bien qu'étant situé juste sous l'équateur, du fait de l'altitude, le Rwanda a un climat très agréable et des températures moyennes de 18 à 20 degrés, parfois moins dans certaines régions montagneuses. Le pays ne manque ni de pluies, ni d'eau. Les forêts d'altitude (en diminution) maintiennent des réserves d'eau qui alimentent les rivières dans les périodes plus sèches (juin-août). Il arrive malgré tout qu'il y ait certaines années des périodes de sécheresse. [1]


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Figure 1. Carte du Rwanda

La Politique nationale de maintenance du Rwanda (PNMR) ; Le Ministère de la santé du Rwanda a préparé en 2005, avec l’Appui de la Coopération Luxembourgeoise, un document de politique d’ingénierie et de maintenance.                                                                        
Avec cette politique, le Ministère compte solliciter les contributions techniques et financières des partenaires en développement en vue de l’amélioration de la disponibilité opérationnelle du patrimoine du secteur de la santé. [2]
Au Rwanda le service biomédical n’existe pas dans les hôpitaux, c’est le service technique qui s’occupe tous les problèmes techniques, c’est pourquoi le ministère de la santé a crée une institution qui s’appelle Atelier Central de Maintenance (ACM)
Le but de l’’Atelier Central de Maintenance était de s’occuper tous les équipements médicaux, la gestion de patrimoine et assure la formation des agents de maintenance, il se charge de la maintenance préventive et corrective et même les pièces de rechange dans tous les hôpitaux du Rwanda.
S’il ya un appareil qui tombe en panne, l’agent de maintenance de l’hôpital signale l’atelier central qui vient faire la réparation.
Concernant la maintenance préventive, ACM doit établir un programme trimestriel, c'est-à-dire quatre fois par an.
ACM fait la maintenance préventive dans les 4 hôpitaux de références ,40 hôpitaux de districts  et 1hôpital militaire.


Six programmes composent les axes stratégiques de cette politique ainsi qu’il suit :

1- Développement des ressources humaines
2- Gestion du patrimoine
3- Réhabilitation du patrimoine
4- Cadre institutionnel et réglementaire
5- Recherche et maîtrise du marché
6- Ressources financières.
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Les six programmes qui constituent le cadre stratégique concourent à la réalisation des objectifs de la Politique Nationale d’Ingénierie et de Maintenance (PNIM).
Le tableau ci-après montre la conformité de ces programmes par rapport aux objectifs.

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Figure 2. Tableau des objectifs de la PNIM

Les missions que l’Atelier Central de Maintenance s’occupe dans le Ministère de santé.

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Figure 3  Les missions que l'ACM s'occupe dans le Ministère de santé
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PATRIMOINE : l’ensemble du bien du secteur de Santé.

PRIORITES : Ce sont les qualités spécifiques et les fonctionnalités qui permettent de  définir et de comprendre la maintenance

PROFESSIONS : Les différentes catégories de personnels qui sont qualifiés ou interviennent dans le domaine de la maintenance ; ce sont aussi les métiers de la maintenance.

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Figure 4 : les missions que l'ACM s'occupe dans le Ministère de santé


1. b. Le Contexte en France
:
Décret N°2001-1154 du 5 décembre 2001 relatif à l’obligation de maintenance et au contrôle de qualité(CQ) des dispositifs Médicaux (DM) [3]
Arrêté du 03 mars 2003 précisant les dispositifs médicaux à maintenir (classement) [4]
LES 6 POINTS DU DECRET POUR FAIRE LA MAINTENANCE [5]
1- Inventaire (avec dénomination commune et commerciale, fabricant, fournisseur, N° de série, localisation, date de mise en service)
2- Organisation et modalités d’exécution définies et transcrites dans un document : Qui fait quoi ? (société, utilisateur, biomédical) planning (révisions périodiques)
3- Indicateur/évaluation de l’organisation choisie
4- Registre de traçabilité : Il doit être conserve 5ans après la fin de l’exploitation du DM. Y sont consignés toutes les opérations de maintenance et de contrôle qualité avec pour chacune d’elle :
- L’identité de la personne les ayant réalisées et de son employeur si nécessaire
- La date de réalisation
- La nature des opérations réalisées
- La date d’arrêt et de reprise de l’exploitation
- Le niveau de performance obtenu : Besoin de noter que de l’équipement ont été vérifiées avant restitution dans le service.
5- Accès aux DM et aux informations le concernant : Obligation des utilisateurs de libérer les équipements au jour dit.
6- Mise en œuvre des contrôles qualité et mise en place des actions appropriées lorsqu’une dégradation des performances de l’appareil est constatée.


I.1.Les Enjeux :
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Remettre en place une véritable politique de maintenance pour :
-Prouver la pertinence d’une démarche de progrès au travers des résultats obtenus.
-Faire reconnaître la qualité du travail et du service rendu.                                        
-Organiser le travail des équipes de maintenance.                                                     
 -Bâtir un véritable plan de maintenance exigé pour le système qualité.                       
 -Contribuer à maîtriser les risques.


I.2.Les Objectifs :
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La maintenance préventive a pour but de réduire les risques de pannes et de maintenir dans le temps les performances des dispositifs médicaux à un niveau proche de celui des performances initiales en vue d’en assurer une utilisation satisfaisante et sûre. Elle doit permettre :
-De définir les conditions de mise en place de maintenance préventive.                                   
-De caractériser la démarche méthodologique de mise en place de maintenance préventive.                                                                                                                                  
-De construire et suivre un plan de maintenance préventive.

Le diagramme en arbre montre que les actions prioritaires concernent la gestion de la maintenance.

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Figure 5. Les actions priotaires concernent la gestion de la maintenance
II. Maintenance préventive :
 L'expression maintenance préventive désigne le remplacement, la révision, ou la réfection d'un élément matériel avant que celui-ci n'entraîne une avarie.
La définition de la maintenance préventive que l'AFNOR nous donne, est la suivante : « Maintenance exécutée à des intervalles prédéterminés ou selon des critères prescrits et destinée à réduire la probabilité de défaillance ou la dégradation du fonctionnement d'un bien » (extrait norme NF EN 13306 X 60-319). [6]

On peut subdiviser la maintenance préventive en trois types :

•    la maintenance systématique, maintenance obéissant à un échéancier établi en fonction du temps et du nombre d'unités d'exploitation;
Définition de la norme européenne : « Maintenance préventive exécutée à des intervalles de temps préétablis ou selon un nombre défini d'unités d'usage mais sans contrôle préalable de l'état du bien » (extrait norme NF EN 13306 X 60-319).

•    la maintenance conditionnelle, maintenance subordonnée à l'apparition d'indices révélateurs de l'état d'un élément matériel. Consacrée par l'usage, cette expression est une traduction fautive, signifiant ici non pas « conditionnel » (au sens de soumis à des conditions) mais « reposant sur l'état » du matériel;
Définition de la norme européenne : « Maintenance préventive basée sur une surveillance du fonctionnement du bien et/ou des paramètres significatifs de ce fonctionnement intégrant les actions qui en découlent » (extrait norme NF EN 13306 X 60-319).

•    la maintenance prévisionnelle, maintenance partant de la surveillance de l'état du matériel et de la conduite d'analyses périodiques pour déterminer l'évolution de la dégradation du matériel et la période d'intervention.
Définition de la norme européenne : « Maintenance conditionnelle exécutée en suivant les prévisions extrapolées de l'analyse et de l'évaluation de paramètres significatifs de la dégradation du bien » (extrait norme NF EN 13306 X 60-319).

II.1.a.  Maintenance préventive programmée au Rwanda
Au Rwanda, la maintenance préventive qu’on fait, c’est la maintenance prévisionnelle.

Avant tout les opérations de maintenance, le Service Biomédical (ACM)  doit mettre à jour un inventaire complet des équipements biomédicaux avec leur historique de maintenance depuis leur mise en service dans tous les hôpitaux de districts.

Tout dispositif médical faisait l’objet d’une visite systématique de maintenance préventive conformément aux recommandations des constructeurs.

La maintenance préventive est programmée par le responsable du Service Biomédical et le Service administratif au niveau de la centrale (ACM).

Tout dispositif était révisé au moins une fois par trimestre. Ça veut dire quatre fois par an.

Après avoir fait la maintenance préventive, le technicien doit remplir une fiche de chaque appareil, en mettant ce qu’il a maintenu sur l’équipement.

Chaque visite de la maintenance préventive à l’hôpital de district, le technicien de l’ACM doit faire un bon d’intervention ou un bon de réception signait par  le service de soins qui reprenait alors la responsabilité d’utilisation du dispositif médical.


II.1.b.   Pour Maintenance curative au Rwanda :
Si l’appareil est en panne, le service de soin doit prévenir immédiatement le service biomédical (ACM).

Si l’équipement est déplaçable, il doit amener l’appareil à l’atelier, dans le cas contraire, le technicien doit dépanner sur place.

Si l’appareil tombe en panne et qu’il est sous garantie, le technicien ne peut rien faire, dans ce cas, il doit signaler le fournisseur de l’appareil qui s’occupe de  cette réparation mais sous la supervision et le contrôle du technicien biomédical.

Chaque réparation doit faire l’objet d’un bon d’intervention indiquant la nature de l’intervention et les recommandations de bon fonctionnement de l’appareil.

II.1. c.   Les Problèmes qu’on rencontre pendant la maintenance :
-On ne respectait pas le calendrier de la maintenance préventive.

-Pendant la réparation, on manque souvent les pièces de rechange.

-Manque de connaissance de certains dispositifs médicaux (doc. Technique et manuel d’utilisation)

-Il n’y a pas une véritable collaboration entre service de soin et le service biomédical (problème avec les interfaces)

-Coordination peu efficace (gestion des ressources humaines)

-Manque de moyen de transport.

-Nombreuses pannes (formation des utilisateurs).
 Le diagramme RTH qui correspond à la procédure de la maintenance corrective se fait au Rwanda.
teléchargement clic ici.

Le diagramme RTH qui correspond à la procédure de la maintenance préventive se fait au Rwanda.
teléchargement clic ici.

II.2.  La maintenance préventive en France :(CH de Magny –Marne-La-Vallée)
SITUATION DE L’HOPITAL DE CH DE MAGNY – MARNE – LA- VALLEE
Le centre hospitalier de Magny –Marne-La- Vallée est composé d’un site principal et de 21 sites extra hospitaliers.

 Capacité d’accueil
 
Médicine : 242 Lits et 22 Places
Chirurgie : 67 Lits et 12 Places
Gynéco/obstét : 50 Lits et 2 Places
Psychiatrie : 115 Lits et 104 Places
SSR : 57 Lits
EHPAD : 50 Lits
Accueil jour Alzheimer : 8 Places

Spécialités

Cardiologie, chirurgie Orthopédique, Chirurgie Viscérale, Diabétologie, Endocrinologie, Gastro-entérologie, Gériatrie, Gynécologie, Infectiologie, Médicine Interne, Néonatologie, Obstétrique, Oncologie, Ophtalmologie, ORL, Pédiatrie, Pneumologie, Radiothérapie, Réanimation, Soins intensifs, Stomatologie, SSR,

Le plateau technique

- Un Scanner
- Une IRM
- Un échographie doppler
- Une Imagerie médicale numérisée et interventionnelle
- Un bloc Opératoire (8 salles d’intervention)
- Un bloc Opératoire Obstétrical (5 salles d’accouchement et 4 lits de pré-travail)
- Une Cardiologie interventionnelle (Angioplastie-Coronarographie)
- Des Laboratoires
Pour telécharger l'organigramme clic ici

DONNEES D’ORGANISATION POUR LA MAINTENANCE ET LE CONTROLE QUALITE AU CH DE MAGNY-MARNE-LA-VALLEE
A DEFINITION

Le service biomédical détermine sa politique de maintenance. Les données d’organisation pour la maintenance et celles du contrôle qualité ont pour but d’assurer l’existence et la maîtrise des éléments généraux minimaux pour réaliser ces activités.

B OBJECTIFS

Le SBM applique les diverses réglementations et lois  qui régissent ses activités.
Pour ce faire il dispose de moyens propres. Si ces moyens ne permettent pas de réaliser une de ces activités  une demande de moyens supplémentaires est formulée à la Direction après étude.
Les moyens peuvent être de plusieurs types :
-    Renfort d’effectif
-    Formations
-    Matériels
-    Budget alloué aux sous-traitances.

Ainsi l’objectif principal du SBM est l’application des différents textes et l’atteinte du niveau maximum de sécurité et de fiabilité quant à l’utilisation des DM.

C DESCRIPTION

1-  Généralités

La maintenance et le contrôle qualité s’inscrivent dans un environnement réglementaire. Ainsi le décret n° 2001-1154 du 5 décembre 2001 stipule notamment que :
« L’exploitant de dispositifs médicaux devra être tenu :
-    De disposer d’un inventaire des dispositifs  qu’il exploite ;
-    De définir et mettre en œuvre une organisation destinée à s’assurer de l’exécution de la maintenance et du contrôle qualité interne ou externe des dispositifs ;
-    De disposer d’informations permettant d’apprécier des dispositifs adoptés pour l’organisation de la maintenance et du contrôle qualité interne ou externe, ainsi que les modalités de leur exécution ;
-    De mettre en œuvre les contrôles prévus par l’article D. 665-5-4 ;
-    De tenir à jour, pour chaque dispositif médical, un registre dans lequel sont consignées toutes les opérations de maintenance et de contrôle qualité interne ou externe ».

2- Maîtrise du DM maintenu
Le transfert de responsabilité entre le service utilisateur et le SBM se fait au moment de l’impression du BT.
A chaque étape de maintenance quelle qu’elle soit correspond une zone déterminée dans l’atelier. Si l’encombrement du DM empêche le stockage dans la zone dédiée des panneaux identifiant son état y sont apposés. Tous les DM sont accompagnés de leur BT.
Le transfert de responsabilité entre le SBM et le service utilisateur se fait par la signature du BT, BL ou RI.


3- Documentation relative à la maintenance et au contrôle qualité

Le  service biomédical gère et met à disposition la documentation relative à la maintenance et au contrôle qualité :
-    au travers de la GMAO (historiques des bons de travaux du DM)
-    au travers des documentations techniques
-    au travers des procédures et des modes opératoires de maintenance
-    au travers d’informations réglementaires.

4- Sous-traitance ou externalisation
La stratégie de maintenance interne des équipements médicaux est assurée par le TSIBH responsable du SBM.


La sous-traitance ou l’externalisation sont nécessaires :
- lorsque les ressources internes sont insuffisantes (en temps agent, en ECME, en savoir-faire)
- lorsque l’impact financier est plus lourd en interne
- lorsqu’il y obligation de contrôle qualité externe.

L’étude faire ou sera faite par  en liaison avec le TSIBH responsable du SBM et le TSIBH responsable des prestataires extérieurs.

La négociation des contrats est effectuée par le TSIBH responsable des prestataires extérieurs en fonction des budgets alloués et des objectifs de disponibilité, qualité et sécurité souhaités pour l’exploitation des dispositifs médicaux.

La gestion :
La gestion  financière des contrats se fait au niveau des Affaires économiques en liaison avec le TSIBH responsable des prestataires extérieurs qui a également en charge le suivi administratif des dits contrats.

Le service biomédical n’assure que le suivi technique :
-    par le suivi du planning de maintenances préventives
-    par la validation du service fait (actions curatives- échanges standards).

Le renouvellement des contrats est organisé par les deux TSIHB.


Toutes les informations relatives au contrat de maintenance sont saisies dans la GMAO :
-    par le biais de créations de bons de travaux pour le curatif
-    par le biais de la programmation du préventif
-    par la saisie informatique des caractéristiques du contrat
-    par le signalement de la prise en charge sous contrat sur la fiche de l’équipement.


5-    Outil informatique
Le service biomédical dispose depuis octobre 1996 d’une GMAO (Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur) : SYSTEMIS.
La sauvegarde automatique journalière des données informatiques du service biomédical et de la GMAO est effectuée par le  service informatique de l’établissement.
(En  cours de renouvellement)



Etapes principales d’une maintenance préventive au CH de Magny-Marne-La-Vallée :

- Le service biomédical planifie les opérations de maintenance préventive dans la GMAO et en informe le service utilisateur.
- L’utilisateur est informé à l’utilisation de l’appareil.
- Au moment de la maintenance, le biomédical informe le service de l’indisponibilité momentanée du dispositif médical ; la maintenance pouvant s’effectuer dans le service ou à l’atelier biomédical.
- Le service biomédical ou SAV du dispositif médical assure la maintenance préventive en application des modes opératoires.
- Le technicien du SAV rédige un rapport d’intervention/le technicien biomédical renseigne son bon de travail.
- Une fois la maintenance préventive achevée un test complet de toutes les fonctionnalités est effectué autant qualitatif que quantitatif (contrôle qualité).
- Un dispositif non conforme au contrôle qualité retourne en maintenance et n’est pas remis en exploitation.
- Le dispositif conforme est ensuite remis au service utilisateur (signature de la personne interne au service qui réceptionne le DM)
- Le rapport d’intervention est archivé au service biomédical (armoire des interventions biomédicales du bureau, et GMAO).Cette information est accessible à toute l’équipe biomédicale. Au delà de deux ans, les documents papiers sont transférés aux archives.

  2. Procédures
Ensemble des processus permettant le maintien ou le rétablissement des fonctions initiales d’un dispositif médical.
Ce macro-processus principal se scinde en deux processus secondaires :      
Maintenance préventive et Maintenance curative

PROCESSUS DE MAINTENANCE PREVENTIVE

Exigence réglementaire :

- Marquage CE Directive 93/42CEE et Matériovigilance
- Loi du 1èJuillet 1998 sur la Sécurité sanitaire
- Décret du 05/12/2001 et Arrêté du 03/03/2003 sur l’organisation de maintenance et de contrôle qualité.
- Arrêté du 03/10/1995 sur les équipements médicaux d’anesthésie

Exigence clients :

- Impact du préventif =perturbation minimale de leur activité
- Disposer d’un équipement fiable

Objectifs du SBM :
-  Maintenir à niveau des performances du parc instrumental de DM
- Prévenir l’utilisation de DM non-conformes

Organisations spécifiques en place :

- Un agent affecté de manière hebdomadaire à l’activité de maintenance préventive
- Dispositif médical maintenu sur la journée
- Prêt de matériel si le DM maintenu est unique et vital pour l’activité du service utilisateur
- Pour les maintenances effectuées par les fournisseurs la date d’intervention est fixée avec le service utilisateur

Indicateurs de suivi :

- Nombre de BT préventifs donnant lieu à du curatif

Indicateurs de conformité :

- Respect du planning de préventif en jours ‹15
- Nombre de déclarations de non-conformités relatives produit Maintenance préventive ‹10

MAINTENANCE PREVENTIVE INTERNE
Documents associés et matériels :

Fiche équipement de la GMAO
Documentation technique du constructeur (armoire docs. Techniques)
Mode opératoire de maintenance préventive sur le type de DM en question (meuble atelier qualité)
Procédures de maintenance curative
ECME (atelier biomédical, bancs de test)


Enregistrements :

Le BT est renseigné dans la GMAO.
Les test sont enregistrés sous OPUS ou stockés sous forme papier dans l’armoire biomédicale de la technique, service par service.

pour telecharge processus de maintenance interne clic ici



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Figure 6: Tableau d'avancement de maintanance préventive

MAINTENANCE PREVENTIVE EXTERNE SOUS CONTRAT OU  SOUS GARANTIE

Nécessaires à la procédure :

Fiche équipement de la GMAO
Carnet d’adresses des SAV (bureau de l’adjoint biomédical)
Cahier de demandes d’interventions extérieures sans commande (bureau de l’adjoint biomédical)
Trieur des envois en réparation extérieure (Armoire administrative biomédicale)

Enregistrements :

Le BT est renseigné dans la GMAO.
Les rapports d’intervention et bons de livraison, rattachés au BT, sont stockés dans l’armoire des interventions biomédicale du bureau, SAV par SAV.

pour telécharger procedure maintenance sous contract clic ici
MAINTENANCE PREVENTIVE EXTERNE HORS CONTRAT

Documents associés :

Fiche équipement de la GMAO
Carnet d’adresses des SAV (bureau de l’adjoint biomédical)   
Cahier de demandes d’interventions extérieures avec commande (bureau du contre- maître principal)
Trieur des envois à l’extérieur (armoire administrative biomédicale)


Enregistrements :

Le BT est renseigné dans la GMAO.
Les rapports d’interventions et bons de livraison, rattachés au BT et à l’éventuel devis, sont  stockés dans l’armoire des interventions biomédicale du bureau, SAV par SAV.
Pour telécharger procedure de maintenance preventive hors contrat clic ici
EVALUATION ET AMELIORATION
1. Les critères de validation

Pour les interventions en externes :

-Rapport d’intervention détaillé (nom du technicien, liste des pièces changées, constat de la panne, coût, garantie de réparation, remarques éventuelles du technicien)
-Tests de performances et de sécurité
-Intégrité du carton si retour par livraison

Pour les interventions en interne :

Tests de performances et sécurité.
Et dans tous les cas :
- Le bon de travail dûment renseigné dans la GMAO
- Le signature du service utilisateur à la remise en service du DM.

2. Evaluation
Le service biomédical passe en revue périodiquement les procédures de maintenance préventive. Les indicateurs qualités sont :

-Pourcentage de dispositifs médicaux mis sous préventif par rapport à ce qu’impose la réglementation.
- Pourcentage de préventif réalisé sur le préventif prévu.
- Nombre de maintenances préventives qui donnent naissance à une maintenance curative.
- Respect du planning de préventif (delta en jours)

pour telécharger le tableau de comparaison entre le Rwanda et la France clic ici

II. 4 .La proposition pour amélioration la maintenance préventive au Rwanda
Concernant l’organisation documentaire :
Pour maitriser l’organisation de la maintenance préventive, le technicien biomédical doit classer et archiver les documents utilisés.

Ces documents sont :

- Les dossiers constructeurs (manuels techniques et d’utilisation)
- Les enregistrements des maintenances préventives
- les plannings des maintenances préventives
- les protocoles de la maintenance préventive

Pour effectuer la maintenance préventive, le service biomédical doit disposer de moyens matériels

Pour effectuer la maintenance préventive des dispositifs médicaux dans les bonnes conditions, les locaux devront être conçus de manière logique. Comme :

- Disposer d’un local propre pour réaliser les opérations administratives.
- Disposer d’un poste de travail réservé aux équipements de tests de contrôles et d’essais.
- Disposer de matériel de contrôles de mesure et d’essais, d’outillage nécessaire aux opérations de démontage et de réglage ainsi que de moyens informatiques en qualités suffisantes
- Disposer d’une base des données sûre et fiable (GMAO)
- Recevoir le mobilier nécessaire au rangement des pièces détachées effectuées au dépannage et à la maintenance
Concernant les techniciens, ils devront :
- Etre motivés et s’engagés dans la démarche de maintenance
- Exécuter les tâches qui leur seront affectées en respectant les plannings
- Savoir utiliser les appareils de contrôles, de mesures et d’essais du service
- Connaître les consignes de sécurité se rapportant aux dispositifs médicaux
- Utiliser et mettre à jour la documentation technique des dispositifs médicaux
- Effectuer les enregistrements se rapportant aux procédures de la maintenance

Concernant l’encadrement :
- Proposer des formations constructeurs afin d’obtenir les niveaux requis
- Proposer des stages de perfectionnements pour répondre aux nouvelles technologies
- Se tenir à l’écoute des techniciens pour résoudre les problèmes rencontrés

Conclusion
Ce que j’ai découvrir à mon stage, la maintenance préventive est très bénéfique dans un service biomédical c'est-à-dire que le technicien effectue lui-même les maintenances préventives d’où il doit avoir une connaissance de l’appareil, il peut ainsi facilement et rapidement diagnostiquer une panne et permet de diminuer le temps d’immobilisation.

 L'expérience acquise, bien que modeste, montre que l'on peut minimiser les coûts globaux de maintenance par la maintenance préventive.
Toute initiative, comme organiser le préventif, peut donc s'avérer difficile car il faudra tenir compte de plusieurs facteurs qui ne sont pas forcément d'ordre   technique.                       
La méthodologie de mise en place est tout de même classique et les points essentiels sont : l'analyse du système de maintenance existant, la définition de la charge de maintenance et les moyens, l'élaboration de procédures de maintenance et de gestion des interventions, le suivi et l'évaluation par le biais d'un tableau de bord avec des indicateurs simples et pertinents.

Et une autre chose que je ne peux pas oublier dans mon métier que ma mission est de garantir en tout le temps la sécurité des patients.

Bibliographie
[1] http://www.safari-afrique.com/infos-destination-rwanda.php
[2] http://www.moh.gov.rw/index.php?option=com_docman
[3] http://www.infirmiers.com/pdf/maintenance_DM.pdf
[4] http://www.legifrance.com/officTexte.do?cidTexte
[5] http://www.infirmiers.com/pdf/maintenance_DM.pdf
[6] http://www.ingexpert.com/maintexpert/php

Référence image
Figure 1:
Figure 2:http://www.moh.gov.rw/index.php?option=com docman
Figure 3:http://www.moh.gov.rw/index.php?option=com docman
Figure 4:http://www.moh.gov.rw/index.php?option=com docman
Figure 5: Projet de stage Pratique NDAYIZIGIYE, www.utc.fr/tsibh/extranets/etudiants/rapport_HTML/ndiayizigiye/inde.html
Figure 6: Service Biomédical GMAO Centre Hospitalier de Lagny Marne-la-vallée
Glossaires
PNMR : Politique National de Maintenance du Rwanda
ACM : Atelier Central de Maintenance
PNIM : Politique National d’Ingénierie et de Maintenance
DM : Dispositif Médical
ECME: Equipement de Contrôle, de Mesure et d’essai
AFNOR : Association Française de Normalisation 
CQ: Contrôle Qualité
RTH: Réseau Technique et Humain
SMB : Service Biomédical
BT : Bon de Travail
BC: Bon de Commande
BL: Bon de Livraison
RI: Rapport d’intervention
BPO: Bonnes Pratiques Opérationnelles
GMAO: Gestion de Maintenance Assisté par l’Ordinateur
TSBH: Technicien Supérieur d’Ingénierie Hospitalier
SAV: Service Après Vente




















 

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