Avertissement | ||
Si vous arrivez directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé pendant la période de formation et constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées aux technologies biomédicales. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part . . L'objectif de la présentation sur le Web est de permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture... | ||
GUIDE PRATIQUE POUR LE TECHNICIEN BIOMEDICAL EN LABORATOIRE EN AFRIQUE |
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![]() UNIVERSITE DE TECHNOLOGIE DE COMPIÈGNE Certification Professionnelle Assistant Biomédical en Ingénierie Hospitalière (ABIH) 2017 Rapport de projet d’intégration Référence à rappeler : GUIDE PRATIQUE POUR LE TECHNICIEN BIOMEDICAL EN LABORATOIRE EN AFRIQUE Auteurs: SANOU Bakary
Aimé, ATCHOLE Kezie Ahoulelou
URL : http://www.utc.fr/abih
; Université de Technologie de
Compiègne |
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RESUME
Le laboratoire de biologie médicale a
une grande importance dans le parcours de soin du
patient. Ce projet s’intéresse à l’amélioration de la
qualité des services rendus au patient par le
laboratoire à travers les activités du technicien
biomédical exerçant en laboratoire en Afrique, en se
basant sur la norme NF EN ISO 15189.
Mots clés : Laboratoire de biologie
médicale, le service biomédical,la norme ISO 15189. |
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ABSTRACT
The laboratory of medical biology has a
great importance in the care of the patient. This
project focuses on improving the quality of services
provided to the patient by the laboratory through
Key words : Laboratory of Medical Biology,
the biomedical service, ISO 15189.the activities of the laboratory biomedical technician in Africa, based on the NF EN ISO 15189 standard. |
Télécharger:
La présentation power point NB: Le check-list sert de support de récolte d'information pour remplir l'outil d’auto-diagnostic . |
Remerciements
Nous tenons à remercier les personnes suivantes pour nous avoir
permis de mener à bien notre projet :
Notre tuteur, Mr Jean Mathieu PROT, pour son aide et ses
encouragements.
Mr Pol-Manoël FELAN, responsable pédagogique de la formation ABIH
de l’UTC pour sa présence quotidienne et son aide.
Mr Gilbert FARGES, Docteur-Ingénieur, enseignant chercheur à l’UTC
pour ses conseils avisés, sa disponibilité et ses encouragements
durant cette formation.
Mme Nathalie MOUTONNET, secrétaire de la formation ABIH de l’UTC
pour son accueil, sa sympathie et sa gaieté.
Mr Mathieu SAINT MARC, Ingénieur biomédical au centre hospitalier
ROBERT BALLANGER pour son aide et ses encouragements.
L’ensemble de la promotion ABIH 2017 pour la bonne entente au sein
du groupe et l’entraide dans le travail.
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Figure 1 Interaction
Patient, Biologiste, Service biomédical, Dispositif in
vitro |
Chapitre 1 : Domaine d'application de la normeDans notre contexte nous allons nous intéresser aux exigences techniques relative au service biomédical (techniciens et ingénieurs).
Chapitre 2 : Références normatives
Chapitre 3 : Termes et définitions
Chapitre 4 : Exigences relatives au management
Chapitre 5 : Exigences techniques
- Exigences techniques relative au technicien de laboratoire
- Exigences techniques relative au technicien de maintenance biomédical
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Figure 2 la
norme ISO 15189 |
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Centrifugeuse |
Congélateur a plasma |
Pipette |
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Automate Beckmann Acess2 | Automate Roche Integra |
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Figure 5
lecteur de glycémie |
1er groupe — les pays dotés de capacités de laboratoire pour confirmer 75 % de maladies ou plus (11 pays ou 24 %) ;
2e groupe — les pays dotés de capacités de laboratoire pour confirmer 50 à 74 % de maladies (8 pays ou 17 %) ;
3e groupe — les pays dotés de capacités de laboratoire pour confirmer 25 à 49 % de maladies (24 pays ou 52 %) ;
4e groupe — les pays dotés de capacités de laboratoire pour confirmer moins de 25 % de maladies (3 pays ou 7 %)
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Figure
6 Capacité de dépistage des laboratoires |
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Figure
7 laboratoires accrédités |
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Figure 8
suivi des laboratoires |
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Figure
9 Processus graduel de SLIPTA |
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Figure 10
Formulation de la problématique |
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Figure
11 Diagramme causes effets |
Service du laboratoire (prélèvement des échantillons, conservation des réactifs etc.)Dans la suite nous allons analyser les exigences techniques pour élaborer un guide pratique enfin d’améliorer la qualité des services rendus par le laboratoire au patient.
Service biomédical (Entretiens, réparation, étalonnage des dispositifs médicaux)
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Figure 12
Les exigences technique relatives au service biomédical |
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Figure 13
Solution proposée |
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Figure 14 Cycle
d'amélioration continue |
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Figure 15 La
méthode des 5S |
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Figure
16 Les risque liés au projet |
5.3.1.2 Essais d'acceptation de l'équipementLe laboratoire doit vérifier, lors de l'installation et avant utilisation, que le matériel est capable d'atteindre la performance nécessaire et qu'il est conforme aux exigences relatives aux examens concernésNOTE Cette exigence s'applique au matériel utilisé dans le laboratoire, au matériel prêté ou au matériel utilisé dans des locaux associés ou mobiles par des tiers autorisés par le laboratoire. Chaque élément du matériel doit être étiqueté, marqué ou identifié d'une façon univoque. 5.3.1.3 Équipements — Mode d'emploiLe matériel doit être utilisé à tout moment par du personnel formé et autorisé.Des instructions sur l'utilisation, la sécurité et la maintenance du matériel (y compris tous les manuels et toutes les instructions d'utilisation fournis par le fabricant) doivent être disponibles. Le laboratoire doit disposer de procédures garantissant la manipulation, le transport, le stockage et l'utilisation en toute sécurité du matériel d'analyse afin d'empêcher toute contamination ou détérioration. 5.3.1.4 Étalonnage des équipements et traçabilité métrologiqueLe laboratoire doit disposer d'une procédure documentée pour l'étalonnage de l'équipement susceptible d'affecter directement ou indirectement les résultats d’examens :
La traçabilité métrologique doit porter sur un matériau ou une procédure de référence jusqu'à un matériau de référence de qualité supérieure. NOTE La documentation de la traçabilité de l'étalonnage jusqu'à un matériau de référence de qualité supérieure ou d'une procédure de référence peut être fournie par un fabricant de systèmes d'analyses. Une telle documentation est acceptable tant que le système d'analyses du fabricant et les modes d'étalonnage sont utilisés sans modification. Si cela s'avère impossible ou non pertinent, d'autres moyens de prouver la fiabilité des résultats doivent être appliqués, tels que les suivants, sans s'y limiter :
5.3.1.5 Maintenance et réparation du matérielLe laboratoire doit disposer d'un programme documenté de maintenance préventive qui, au minimum, observe les instructions du fabricant.Le matériel doit être entretenu dans un état de fonctionnement exempt de danger et en état de marche. Cela doit inclure l'analyse de la sécurité électrique, des dispositifs d'arrêt d'urgence (s'ils existent), ainsi que la manipulation et l'élimination correctes des matières chimiques, radioactives et biologiques par des personnes autorisées. Les plannings et/ou instructions du fabricant doivent être utilisés. Si un matériel se révèle défectueux, il doit être mis hors service et clairement identifié. Le laboratoire doit garantir que le matériel défectueux n'est pas utilisé tant qu'il n'a pas été réparé et montré, par vérification, qu'il répondait aux critères d'acceptation spécifiés. Le laboratoire doit examiner l'effet des défauts sur des examens précédents et mettre en place des actions immédiates ou correctives. Le laboratoire doit prendre des mesures raisonnables pour décontaminer le matériel avant de l'utiliser, de le réparer ou de le mettre hors service et fournir les équipements de protection individuelle appropriés. Si le matériel n'est plus sous le contrôle direct du laboratoire, le laboratoire doit garantir que sa performance est vérifiée avant qu'il ne soit réutilisé au laboratoire. 5.3.1.6 Compte rendu des événements indésirablesLes incidents et accidents défavorables qui peuvent être attribués directement à du matériel spécifique doivent être étudiés et signalés au fabricant et aux autorités appropriées, si nécessaire.5.3.1.7 Enregistrements relatifs au matérielDes enregistrements doivent être conservés pour chaque élément du matériel, contribuant ainsi au niveau de performance des examens. Ils doivent comprendre, sans y être limités, les renseignements suivants :
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MISE EN PLACE DE LA MÉTHODE DES 5S |
Seiri : éliminerLe cœur de cette étape est de faire le tri entre ce qui est utile et ce qui ne l’est pas. Cela permettra de faire de la place et de mieux utiliser l’espace libre. Par ailleurs, avoir une place nette va limiter les erreurs d’utilisation et/ou de livraison du matériel. Pour mettre en œuvre ce point il faut :1. Faire un inventaire complet du lieu de travail 2. Formuler les critères de discrimination et classer les objets en : "utiles" et "inutiles" 3. Eliminer les marchandises "inutiles" du lieu de travail 4. Faire une enquête sur la fréquence d’utilisation des éléments "utiles" pour déterminer la quantité nécessaire et leur emplacement 5. Développer des méthodes de traitement des déchets 6. Réaliser un auto-examen quotidien |
Seiton : rangerAprès avoir éliminé l’inutile, il va falloir classer, quantifier, identifier et ranger les différents éléments. En rendant le plan de travail organisé, cela va permettre de ne plus perdre de temps pour chercher des éléments et ainsi gagner en efficacité. Pour mettre en œuvre ce point il faut :1. S’assurer que l’étape « éliminer » à bien été mené 2. Classer les éléments 3. Marquer le matériel 4. Les éléments utilisés fréquemment sont mis de côté 5. Identifier les zones de stockages 6. Ranger proprement les objets aux places attribués. 7. Maintenir un rangement quotidien |
Seiso : nettoyerLes espaces de travail et le matériel doit être nettoyés afin, de conserver la qualité du travail réalisé, et de limiter les accidents. Le personnel est également sensibilisé pour travailler proprement afin de limiter les pertes de temps. Pour mettre en œuvre ce point il faut :1. Définir les responsabilités de chacun 2. Délimiter la zone de nettoyage 3. Effectuer le nettoyage de routine 4. Rechercher les sources de pollution et les isoler 5. Etablir les critères de nettoyage spécifique 6. Réaliser un nettoyage périodiquement |
Seiketsu : standardiser/formaliser et Shitsuke : respecter/améliorerDe manière transversale, il faut définir les règles de bonnes pratiques afin que les 5S deviennent une habitude et ainsi limiter le désordre. Il faut également se fixer pour but de maintenir ces bonnes pratiques en soutenant et en encourageant le personnel. A l’instar du PDCA de Deming, la mise enplace des règles peut se faire comme suit : 1. Formaliser les règles 2. Mettre en place et afficher les règles 3. Former tout le personnel et pas uniquement les nouveaux arrivant 4. Responsabiliser tous les opérateurs. 5. Vérifier le bon fonctionnement du site et le respect des bonnes pratiques en faisant des audits. 6. Mettre à jour les procédures et les communiquer |