Avertissement
Si vous arrivez directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé pendant la période de formation et constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées aux technologies biomédicales. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part . L'objectif de la présentation sur le Web est de permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture... 



LA MISE EN ASSURANCE QUALITÉ DES BONNES PRATIQUES DU BIOMÉDICAL


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Sabine TURC

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Référence à rappeler : La mise en assurance qualité des bonnes pratiques du biomédical, Sabine Turc,  Stage, Certification Professionnelle ABIH, UTC, 2014
URL : http://www.utc.fr/abih ; Université de Technologie de Compiègne
RESUME

De par sa responsabilité sur la maintenance des dispositifs médicaux, le service biomédical contribue à la sécurité et la qualité des soins aux patients d’où son importance au sein des établissements hospitaliers.

La règlementation insiste sur les procédures et à la traçabilité de toutes les opérations liées aux équipements médicaux.

Mon travail au sein du groupe hospitalier Diaconesses-Croix saint Simon a consisté à rédiger et formaliser les procédures J’ai mis en œuvre des actions pour favoriser la communication entre le service biomédical et les équipes soignantes via l’interface de la Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur (G.M.A.O.- Logiciel Optim), de façon à améliorer et fournir une transparence de la qualité de travail du service biomédical.


Mots clés : Amélioration, Traçabilité, Communication, GMAO

ABSTRACT

Because of its responsibility on the maintenance of the medical equipments, the biomedical service contribute to the quality and the security of the treatments given to the patients, hence its importance in the heart of the hospitals.

The regulation insists on the processes and the traceability of all the operations linked with the medical devices.

My work within the Diaconesses-Croix St Simon hospital consisted in writing and formalising the processes. I made actions to ameliorate the communication between the biomedical service and the doctors thanks to the GMAO software (Maintenance Management Helped with Computer). That has been done in order to increase and give a perfect quality of work of the biomedical service.

Key words : Ameliorate, Traceability, Communication, GMAO (MMHC)


Remerciements

        

Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué à rendre mon stage intéressant et formateur.

Je remercie Mr Benoit Saleix, directeur des Achats et Logistique et responsable du service biomédical de m’avoir permis d’effectuer mon stage.

De par leur accueil, leur aide, leur soutien et leur gentillesse, je remercie l’équipe des techniciens biomédicaux, Mr Christophe Evanno, Mme Ilhame Lakrim et Mr Patrick Normand.

Je remercie également Mme Véronique Guillemain, assistante secrétaire de direction des Achats et Logistique pour sa disponibilité ainsi que le service informatique qui m’a aidée et permise d’utiliser le site intranet de l’hôpital.

Enfin, je tiens à remercier toute l’équipe de l’Université de Compiègne pour leur suivi tout au long de la formation.

Sans oublier, bien sûr, toute la promotion ABIH 2014, pour son soutien, son aide et sa bonne humeur, merci à vous tous.

Sommaire

  1. INTRODUCTION

  2. PRÉSENTATION DU GROUPE HOSPITALIER

  1. Historique  
  2. Aujourd’hui   
  3. Contexte 
  1. PRÉSENTATION DU SERVICE BIOMÉDICAL

  1. Le service biomédical 
  2. Son équipe   
  3. Son fonctionnement 
  4. Ses missions, son engagement   
  5. Ses interventions 
  1. LA MISE EN ASSURANCE QUALITÉ

  1. Analyse
  2. Enjeux  
  3. Objectifs   
  4. Actions d’amélioration   
  5. Perspectives d’avenir 
  1. CONCLUSION 

BIBLIOGRAPHIE  

ANNEXES  

 

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I. INTRODUCTION


De par les textes réglementaires du décret 1154-2001 du 05 décembre 2001 et la certification v2010 critère 8k, le service biomédical se doit de mettre à jour les procédures, de tracer les demandes d’intervention et toutes les opérations liées aux dispositifs médicaux de son parc.

Suite à la dernière visite des inspecteurs de la Haute Autorité de Santé (HAS) [1] pour la certification en avril 2013, le service biomédical du groupe hospitalier Diaconesses-Croix saint Simon aimerait, dans sa démarche qualité, améliorer la rédaction des procédures et la traçabilité de ses équipements biomédicaux et ce, par le biais de l’intranet.

Son interface intranet de la Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO) est le logiciel Optim, déjà accessible dans tous les services de soins.

Mon travail durant ces quelques semaines de stage sera de réactualiser le classeur biomédical de chaque service de soin avec les protocoles des bonnes pratiques biomédicales et de mettre en œuvre des actions pour que les équipes soignantes utilisent Optim régulièrement, et les sensibiliser sur la traçabilité des dispositifs médicaux.

Le service biomédical pourra analyser chaque demande d’intervention, son urgence, déterminer la criticité des dispositifs médicaux (suivant la fréquence des pannes) pour mettre en place des équipements de secours et mieux gérer son planning de maintenance préventive.
Une meilleure gestion des dispositifs médicaux est d’autant plus importante qu’elle aura un impact sur la sécurité et la qualité des soins donnés aux patients.


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II. PRÉSENTATION DU GROUPE HOSPITALIER DIACONESSES-CROIX SAINT SIMON

1.    Historique


Le groupe hospitalier Diaconesses-Croix saint Simon [2] est né en janvier 2003 de la fusion de deux hôpitaux proches et performants :


La construction de l’hôpital de la Croix saint Simon (Paris 20ème), anciennement maison de l’Union créée par Marie de Miribel en 1907, commence en 1912 et n’ouvrira ses portes qu’en 1920, travaux ralentis par la première guerre mondiale. Il comptera alors 12 lits.
Il s’agrandit au cours des décennies (service anti cancéreux, école d’infirmières, service de maternité).
Dans les années 1970, il devient un hôpital actif, avec un service de chirurgie de 90 lits et un service de médecine de 46 lits.
En 1977, il devient établissement participant au service public.


L’hôpital des Diaconesses de Reuilly (Paris 12ème) a été fondé par la communauté religieuse des Diaconesses de Reuilly en 1843. Appelé autrefois maison de santé, il s’enrichit en 1872  d’un pavillon Malvesin (du nom de l’une des fondatrices de la communauté, Caroline Malvesin), suivi en 1919 d'un pavillon de chirurgie. La maternité est créée en 1926.
Tout comme la Croix saint Simon, la maison de santé s’agrandit au fil des années et signe une convention avec la sécurité sociale en 1952.
Ce n’est qu’en 1972 qu’elle devient l’hôpital privé des Diaconesses de Reuilly avec 152 lits répartis en quatre services (chirurgie, radiologie, maternité, médecine).
C’est ainsi qu’en 1976, il participe au service public hospitalier.

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2.    Aujourd’hui


Le Groupe Hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon est un Établissement de Santé Privé d'Intérêt Collectif (ESPIC), à but non lucratif.

Le but de regrouper les deux sites « Avron » et « Reuilly » était  d’harmoniser les offres de soins pour répondre aux besoins de santé de proximité, garantir aux patients un niveau de qualité optimal.

La fusion a renforcé la qualité des soins, des prestations et la sécurité, chaque site apportant son expérience et son savoir-faire. Enfin, le fonctionnement sur deux sites permet de conserver les avantages et le confort d'un établissement à taille humaine.

Le site d’Avron rassemble les activités de court séjour et le site de Reuilly a développé le pôle maternité-centre de fertilité et les soins palliatifs.

Le groupe hospitalier regroupe 300 lits (152 sur Avron et 148 sur Reuilly) et emploie 870 salariés répartis sur les deux sites.


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Différents services sur les deux sites :

AVRON REUILLY
Anesthésie
Bloc
Chirurgie (Digestive, Orthopédique)
Consultation
Réanimation
Urgences
Anesthésie (générale et maternité)
Bloc (général et maternité)
Centre de fertilité
Chirurgie (Gynécologie, Proctologie, Urologie)
Consultation
Maternité
Oncologie
Soins palliatifs

 

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Chaque année, il  accueille 120 000 patients,
                          réalise 8400 interventions,
                          compte 2100 naissances,
                          assure plus de 15 000 urgences.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                           
hop croix saint
              simon
site avron
Figure 1 : Hôpital Croix-saint-Simon Figure 2 : Site Avron


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hop diaconesses
site reuilly
Figure 3 : Hôpital des Diaconesses Figure 4 : Site Reuilly


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3.    Contexte


Jusqu’aux années 2000, la fonction biomédicale était assurée  par le service pharmacie.

Devant l’accroissement du nombre de dispositifs médicaux, le groupe hospitalier signe un contrat avec une société de tierce maintenance (société AEC) qui met à disposition un technicien. 
La création du service biomédical est officielle en 2003, année de la fusion des deux hôpitaux.

La Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur (G.M.A.O.) via le logiciel Optim est installée par la société sur tous les postes de cadres de soins qui sont formés à son utilisation par le technicien biomédical.
La gestion des dispositifs médicaux est informatisée et les demandes d’intervention peuvent être établies via intranet.
De nouveaux postes informatiques sont installés avec Optim dans les services et toute l’équipe soignante peut y avoir accès pour avertir le Service Biomédical de tout dysfonctionnement de dispositifs médicaux.

Optim est peu utilisé par les équipes soignantes. Il permet aux services de soins de faire une demande d’intervention, de suivre son état d’avancement et de connaitre à tout moment l’état du parc de leur service.

Les autorités de santé donnent des recommandations sur la bonne gestion des D.M., la qualité de maintenance et la gestion des risques.
La réglementation impose que toutes les opérations soient enregistrées pour avoir une traçabilité sans faille de la vie du dispositif médical.
Il est important que tout le personnel utilisateur se sente impliqué dans ces recommandations et ce dans un seul but, celui de garantir la sécurité du patient et une qualité de soins


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III. PRÉSENTATION DU SERVICE BIOMÉDICAL

1.    Le service biomédical


Le Service Biomédical (S.B.M.) est géré par la Direction des Achats et Logistique (D.A.L.) sous la responsabilité  de Mr Benoit Saleix.

Le Groupe Hospitalier Diaconesses-Croix saint Simon (GHDCSS) a pour partenaire la société AEC pour la maintenance des dispositifs médicaux.

L’effectif du S.B.M. est de 3 techniciens biomédicaux (deux à temps plein
et un à ¾ de temps). Deux sont salariés de l’entreprise de maintenance A.E.C.

Sur chaque site, ils disposent d’un bureau et d’un atelier.
                                                                      
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bureau biomed
atelier biomed
Figure 5 : bureau biomédical Figure 6 : atelier biomédical

 

La répartition des dispositifs médicaux sur les deux sites

Nombre total de dispositifs médicaux
1830
Nombre sur le site d’Avron
1140
Nombre sur le site de Reuilly
690


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2.    Son équipe


equipe

      

Dans le souci de répondre aux attentes des équipes soignantes, il existe une réelle communication au sein de l’équipe.

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3.    Son fonctionnement


Les techniciens sont présents du lundi au vendredi de 9h à 17h.

Il n’y a pas de système d’astreinte. En dehors de ces horaires, le S.B.M. a mis en place des équipements de secours des dispositifs médicaux dont la criticité est élevée, de par leur côté vital et/ou leur côté financier.

Malgré la distance entre les bureaux de chacun, l’équipe se réunit tous les jours en début d’après midi pour faire une synthèse et grâce à une boite mail commune du biomédical, chacun peut suivre les dossiers en cours.

Le S.B.M. est équipé d’une G.M.A.O. et plus précisément du logiciel Optim qui est géré par AEC. En juin 2014, une nouvelle version indépendante sera installée et grâce à une meilleure connexion interne avec le serveur de l’hôpital, le S.B.M. espère un développement de la communication « Optim » avec les équipes soignantes.


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4.     Ses missions, son engagement


Sa mission principale de tous les jours est d’être à l’écoute des équipes soignantes  pour pallier aux dysfonctionnements des appareils médicaux, pour garantir une qualité de soins et la sécurité aux patients. A cela, s’ajoute la maintenance préventive, la traçabilité des actions dans la GMAO, la participation aux achats des DM et à l’élaboration des tableaux d’investissements, la formation des équipes soignantes avant la mise en place d’un D.M.

Malgré les difficultés quotidiennes d’être seul sur un site, le S.B.M. s’engage à intervenir le plus rapidement possible et de respecter le planning des  maintenances préventives pour optimiser la performance des dispositifs médicaux.

Le service biomédical participe à l’analyse des demandes d’investissements des appareils médicaux. En milieu d’année, la Direction des Achats Logistique envoie à tous les cadres le formulaire pour remplir leurs demandes d’investissement pour l’année suivante (annexe 1)

En automne, un comité se réunit (dont le service biomédical) pour les analyser et les valider. Les commandes se font le premier semestre de l’année qui suit.  Le service biomédical réceptionne les équipements et procède à la mise en place dans les services définis.

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5.    Ses interventions


A plusieurs reprises, j’ai participé à des interventions. J’ai pu me rendre compte de la difficulté de planifier le préventif et de s’y tenir à cause des demandes d’intervention aléatoires très souvent faites par téléphone ou « couloir ».

Maintenance préventive

Sur les moniteurs PNI / SPO2 (pression non invasive /saturation pulsée en oxygène)                                           
Nous avons contrôlé les moniteurs PNI / SPO2 de tous les services.
Nous avons vérifié l’état général, les câbles, la date à laquelle la batterie avait été changée et procéder à son remplacement si besoin.
Nous avons effectué le test de sécurité électrique, et les tests de pression non invasive, saturation, fréquence cardiaque sur 3 mesures différentes (une basse, une moyenne, une élevée) avec le déclenchement d’alarme pour certains qui ont la fonction.
Cette maintenance préventive a permis de changer un boitier complet d’un appareil, en effet, nous en avons découvert un cassé et réparé avec du scotch. Ce sont les aléas de la maintenance préventive : une action planifiée de 15 minutes se transforme en intervention curative de 2 heures.
                                                                                                                    

 moniteur
          pni/spo2
Figure 7 : moniteur de pni/spo2
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Maintenance curative

Service Réanimation
Par téléphone, nous avons été prévenus d’un problème de respirateur en réanimation. Le dysfonctionnement est survenu pendant la nuit et la cadre de santé a trouvé le mot de l’infirmière sur l’appareil le matin. Elle a donc averti le service biomédical que le respirateur ne ventilait pas. Le technicien a téléphoné au service après vente de la société car n’ayant pas de fluides médicaux à l’atelier, il ne pouvait pas le tester sur 24H.
D’après les messages d’erreurs enregistrés sur l’appareil (déconnexion patient, déconnexion ventilateur, inversion capteur débit), la société a supposé une défaillance du capteur débit. Nous l’avons changé ainsi que le circuit patient. Le respirateur a été laissé en test durant 2 heures. Pendant ce test, le personnel soignant était au couant de l’intervention avec pour consigne de ne pas l’utiliser et de prévenir le S.B.M. en cas d’anomalies..
Rien d’anormal ne s’est produit, le technicien l’a remis en service.
                                                                                                                       

respirateur
 
Figure 8 : respirateur


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Pendant le temps où nous sommes restés dans le service, nous avons eu deux autres interventions dites « couloir » : problème d’électrodes déconnectées sur un moniteur de surveillance et un problème de capteur débranché de la saturation o² sur un autre. Nous avons changé les brins patients (électrodes) et l’embase (capteur d’o2). Tout est rentré dans l’ordre.
                                                                                                                          

moniteur de surveillance
 
Figure 9 : moniteur de surveillance
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Service Bloc Opératoire
Nous avons eu une demande téléphonique du bloc pour un problème de générateur d’air chaud (« couverture chauffante ») qui ne s’allumait pas. Problème résolu sur place, la connectique n’était pas bien enclenchée.
                                                                                                                   

générateur d'air chaud
 
Figure 10 : générateur d’air chaud

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Pendant cette intervention, un brancardier du bloc en profite pour nous parler d’un problème de coupleur bloqué sur un électro-garrot. Le technicien téléphone à la société qui n’a jamais eu ce problème. Nous ramenons l’appareil à l’atelier pour démonter le coupleur, il s’avère que le ressort est cassé. Le service biomédical n’ayant pas la pièce de rechange, il en commande deux en urgence pour en avoir une d’avance.
                                                                                                                     

électro garrot 
Figure 11  : électro-garrot






Toutes ces interventions n’ont jamais été demandées via Optim. Le technicien a donc dû créer les demandes pour la traçabilité.
J’ai constaté que c’était souvent la réanimation et le bloc qui avaient des soucis et que la plupart du temps, c’étaient des problèmes d’accessoires.

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IV. LA MISE EN ASSURANCE QUALITÉ

1.    Analyse


Avec l’augmentation
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contexte

Figure 12  :  analyse

Il devient de plus en plus difficile pour les techniciens biomédicaux d’assurer le quotidien (maintenance préventive, planification, formation). Cette augmentation de la charge de travail ne leur permet plus de consacrer suffisamment de temps à l’amélioration des procédures.[3]

J’ai pu mettre en ligne, avec l’aide du service informatique, une enquête de satisfaction. Cela a permis aux équipes soignantes de s’exprimer et au S.B.M. de connaître leurs attentes et leurs difficultés.
                                                                                            
                                                                                            

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 enquête de satisfaction
Figure 13 : enquête de satisfaction


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L’enquête de satisfaction révèle que les services sont plutôt satisfaits de la réactivité du biomédical aussi bien au niveau délai des interventions qu’à leur écoute et soutien.
Certains estiment qu’ils ne sont pas suffisamment informés sur l’avancement de leurs demandes d’intervention, et parmi les commentaires dans les attentes, malgré une équipe biomédicale compétente, souvent il a été précisé le fait qu’ils soient obligés de solliciter le S.B.M. pour le suivi. D’où l’importance pour le S.B.M. de profiter de l’installation de la nouvelle version d’Optim et de tout mettre en œuvre pour les inciter à l’utiliser.
                                                                                                 

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Voici les résultats sous forme de graphique :
 
résultat enquête
Figure 14  : résultat global de l'enquête
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Le détail des réponses de chaque question se trouve en annexe 2.



Sur une période de 4 semaines, j’ai relevé la façon dont était prévenu le S.B.M. Il s’avère que la méthode « téléphone » est la plus utilisée et que celle de l’intranet est très peu utilisée. Cela entraine, une difficulté  d’organisation et une perte de temps.
En effet, le S.B.M. se doit d’enregistrer les interventions, il fait donc la création de la demande sur Optim à la place des équipes soignantes.
                                                                                                                                                
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demande
                intervention avron
demande
                intervention reuilly
Figure 15 : méthode demande d'intervention site Avron Figure 16 : méthode demande d'intervention site Reuilly

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D’une part, il existe des facteurs techniques,
Le service biomédical n’étant pas propriétaire de la licence d’Optim, la base de données est hébergée sur un serveur extérieur à l’hôpital ce qui occasionne des lenteurs de fonctionnement et des problèmes de connexion ressentis comme des contraintes par les utilisateurs.

Et d’autre part, des facteurs humains,
Par une méconnaissance du fonctionnement, ou par manque de temps, les équipes soignantes sont réticentes à utiliser Optim alors qu’il existe à leurs yeux une méthode plus rapide et plus simple de demander une intervention («téléphone ou couloir »).

Optim est délaissé et les demandes d’intervention « couloir » et téléphone sont de plus en plus fréquentes.



Grâce à mes contacts biomédicaux, j’ai recueilli les différentes façons de procéder dans d’autres hôpitaux au niveau national.
Beaucoup en sont encore aux appels téléphoniques, et malgré tout, les demandes informatisées se généralisent petit à petit, grâce à des méthodes comme par exemple, le fait de dire que les demandes via la GMAO sont prioritaires.
Dans des centres hospitaliers importants, il peut y avoir un poste d’agent biomédical qui reçoit les bons d’intervention et les transmet aux techniciens.


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2.    Enjeux


Avec l’évolution des bonnes pratiques [4], et pour répondre aux recommandations de la dernière certification, les enjeux primordiaux pour le biomédical sont :
                                                                            


enjeux


 
Figure 17 : les enjeux

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3.    Objectifs


En remettant à jour le classeur et en favorisant l’utilisation d’Optim par les équipes soignantes pour les demandes d’intervention, le S.B.M. espère

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En effet, cela amènera  Pour le S.B.M. :

                                 Pour les services de soins :
                                                                                 
objectifs



Figure 18 : les objectifs




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Pour toujours en arriver au même but commun :

Garantir la sécurité et la qualité des soins aux patients.
 sécurité du patient

Figure 19 : sécurité du patient

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4.    Actions d’amélioration


Mettre en place une procédure explicative d’Optim accessible à partir d’un lien intranet et la mise à jour du classeur « biomédical » dans les services de soins ont été les actions pour améliorer la liaison S.B.M. et les équipes soignantes.
                                                                                

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action amélioration
Figure 20 : actions d'amélioration



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Le classeur biomédical sera spécifique à chaque service (annexe 3)
Les équipes soignantes pourront y trouver :
Pour répondre aux recommandations de la certification, un classeur pour le service biomédical a également été mis en place. Il comporte toutes les procédures et formulaires du biomédical.

Sur l’intranet, dans l’encadré d’Optim, un lien sur la notice simplifiée sera à disposition pour faciliter les demandes d’intervention informatisées par le personnel soignant.
                                                                                                 

Gestion et maintenance des dispositifs médicaux,
demandes d'intervention (autorisés seulement)
optim
Notice Optim
Figure 21 : lien optim intranet


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En sélectionnant « Notice Optim », les équipes soignantes pourront voir les différentes étapes à effectuer pour signaler un dysfonctionnement d’un D.M.


5.    Perspectives d’avenir


Avec la mise en place du lien Optim, les équipes soignantes devraient plus facilement faire les demandes via intranet aussi bien d’intervention que d’accessoires.
Cela permettra d’établir un bilan annuel des coûts par service (accessoires, pièces détachées, casse) pour justifier de la demande du  budget prévisionnel du biomédical nécessaire à son fonctionnement, et pour responsabiliser les équipes à l’égard des équipements.

La réactualisation du classeur « papier » par service facilitera la communication entre le SBM et les équipes soignantes.
Par la suite, il est envisagé de le mettre en ligne sur le site intranet dans l’encadré d’Optim.
D’un seul « clic » sur le lien classeur, le personnel soignant aura accès à tous les renseignements, à tous les documents et à la liste de leur parc de dispositifs médicaux.

Les procédures pourront être enregistrées dans un fichier « biomédical » du logiciel Apta gestion de documents géré par l’assurance qualité de l’hôpital.

Avec un premier audit d’ici 6 mois, le biomédical pourra chiffrer et évaluer la progression d’utilisation d’Optim. De nouvelles actions pourront être mises en place si les résultats ne sont pas satisfaisants.


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V. CONCLUSION

Ce stage m’a permis de découvrir les réalités du terrain du milieu biomédical.   
J’ai ressenti les tensions des services quand un appareil avait un dysfonctionnement et la pression que cela entrainait auprès de l’équipe biomédicale.
J’ai constaté la grande responsabilité des techniciens biomédicaux.
Il est impératif, au sein du service, d’être bien organisé, d’établir une communication constructive et réciproque avec les équipes soignantes, de planifier et de fournir des formations régulières pour les utilisateurs des D.M.
En effet, beaucoup de maintenance curative sont liées à la méconnaissance des équipements médicaux.

Tous ces critères imposent la nécessité d’être en amélioration continue dans la démarche qualité, pour garantir une sécurité et une satisfaction optimale du patient.



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Bibliographie

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Source des images des annexes

Liste des figures

  Figure 1 : Bâtiment Croix saint Simon récemment rénové (source : centre hospitalier)
  Figure 2 : Localisation site Avron Paris 20ème
  Figure 3 : Bâtiment Diaconesses côté jardin (source : centre hospitalier)
  Figure 4 : Localisation site Reuilly Paris 12ème
  Figure 5 : Bureau site Avron (source : sabine turc)
  Figure 6 : Atelier site Avron (source : sabine turc)
  Figure 7 : Présents dans tous les services ; sa fonction : Prise de tension et saturation oxygène dans le sang (source : notice d'utilisation Mindray)
  Figure 8 : Présents au bloc opératoire, réanimation, transport ; sa fonction : Suppléer aux fonctions respiratoires du patient (source : notice d'utilisation Hamilton)
  Figure 9 : Présents au bloc opératoire, réanimation, urgences, salle de réveil ; sa fonction : Surveiller les constantes (tension, oxygène, rythme cardiaque, pulsation) (source : notice d'utilisation Général Electric)
Figure 10 : Présents au bloc opératoire, réanimation, urgences, salle de réveil ; sa fonction : Amener de l'air chaud au niveau de la couverture du patient (source : notice d'utilisation Arizant 3M)
Figure 11 : Présents au bloc opératoire en chirurgie orthopédique ; sa fonction : Maintenir un garrot pneumatique pendant l'opération (source : notice d'utilisation Dessillons Dutrillaux)
Figure 12 : Diagramme d'Ischikawa démontrant les difficultés du service biomédical
Figure 13 : Image de l'enquête telle qu'elle est apparue sur l'intranet
Figure 14 : Chaque cylindre représente une question, le détail des réponses se trouve en annexe 2
Figure 15 : Relevé des méthodes utilisées par les équipes soignantes site Avron
Figure 16 : Relevé des méthodes utilisées par les équipes soignantes site Reuilly
Figure 17 : Les enjeux du biomédical
Figure 18 : Les objectifs du biomédical
Figure 19 : Schéma représentant l'importance de la traçabilité pour la sécurité du patient
Figure 20 : Détail des actions d'amélioration entreprises
Figure 21 : Aperçu de l'encadré Optim pour y accéder via l'intranet 

Annexes                              

Annexe 1


Fiche de demande d'investissement

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Annexe 2

Détail des résultats pour chaque question de l’enquête de satisfaction

                               
résultat enquête    résultat enquête 2  enquête n 3 

enquête n5  
enquête n4
 


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Annexe 3

Page de garde du classeur

Annexe 4

Notice simplifiée d'Optim
Procédure Optim

Annexe 5 

Exemple de procédure
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Annexe 6

Fiche de formation
Fiche de demande d'intervention
Fiche de mise en service
Fiche de demande de formation