L'ambition de l'UTC : donner un sens à l'innovation technologique
« La Technologie, c'est le nom que se donne la science quand elle s'intéresse aux applications développées pour l'Homme et par l'Homme », disait Guy Deniélou, fondateur de l'UTC. La recherche technologique à l'UTC s'articule ainsi autour de trois fondamentaux : comprendre pour faire (démarche sciences pour l'ingénieur), faire utile (pertinence sociétale et socialement responsable) et développer des systèmes technologiques durables (démarche de développement durable, recherche socialement responsable). La recherche joue un rôle central pour donner un sens à l'innovation et à la formation des ingénieurs, masters et doctorants. L'UTC s'engage à développer une recherche d'excellence, compétitive et créative.
Politique scientifique
L’UTC a été la toute première université à former des ingénieurs en positionnant ainsi clairement la recherche technologique au centre de l’enseignement en ingénierie et de l’innovation, tout en favorisant une recherche interdisciplinaire. Elle forme les ingénieurs, masters et docteurs capables d’appréhender les interactions de la technologie avec l’homme et la société et de développer des produits, technologies innovantes du futur, répondant à des enjeux socio-économiques de demain 2030–2050.
L’UTC s’est toujours engagée à développer une recherche technologique d’excellence, compétitive et créative, axant ainsi ses priorités sur sa visibilité internationale, son rayonnement ainsi que ses recherches en partenariat avec l’industrie.
Elle se décline autour de trois axes d’excellence :
- 1) Bioéconomie, bioraffinerie territorialisée ;
- 2) Mobilité, transports, urbanicité, énergie ;
- 3) Santé, technologies de la santé.
Le modèle UTC
La formation d’ingénieurs s’appuie sur un socle scientifique solide et d’excellence, dont les disciplines enseignées s’appuient sur la pluridisciplinarité et l’interdisciplinarité des huit laboratoires. Ces derniers se déclinent en 5 unités de recherches mixtes au CNRS (4), ESCOM (1) et 3 unités de recherche.
L'UTC rassemble près de 322 acteurs de la recherche (14% CNRS, 23% personnels techniques et administratifs) et 302 contractuels (dont 88% doctorants). Parmi les doctorants, 10% sont en cotutelle internationale et 20% sont en relation avec partenaires industriels.
Une polyvalence scientifique
L'UTC veut se donner les moyens d'avoir une réponse intégrée et intégrante sur un nombre restreint de problématiques de référence en mobilisant une grande diversité de disciplines scientifiques. Ces problématiques relèvent d'enjeux sociétaux, de difficultés posées par les métiers et rencontrées dans l'interaction avec la société, où la production de connaissances est justifiée et mobilisée par les besoins de la société et des hommes selon les exigences de l'action et de son opérationnalité.
À travers ses 8 unités de recherche, l'UTC développe une logique de site concentrant, sur un même lieu à Compiègne, des compétences humaines et scientifiques fondées sur la diversité et la complémentarité facilitant l'interdisciplinarité. Cette logique corrobore ainsi ses thématiques et prolonge ses axes de développement. L'UTC est ainsi fortement impliquée dans deux pôles de compétitivité à vocation mondiale : i-Trans, qui porte sur les transports terrestres, et Industries et agro-ressources (IAR), qui est dédié aux biotechnologies et en particulier à l'exploitation de la plante entière à des fins industrielles.
Son ancrage territorial, à travers notamment sa forte participation à la politique régionale de recherche, permet de construire des structures d'ambition et de visibilité nationales et internationales.
Partenariats avec les entreprises
Le laboratoire commun est un excellent outil pour mener une action partenariale pérenne ; c'est aussi un moyen dans lequel le transfert et la fertilisation croisée sont facilités.
Un laboratoire commun se repose sur un projet scientifique co-construit, généralement d'une durée moyenne de quatre ans, entre un ou plusieurs acteurs du secteur économique et une ou plusieurs unités de recherche de l'établissement, impliquant des moyens financiers et humains de chacun des partenaires.
Trois laboratoires communs créés et renouvelés :
- SIVALAB, associant l’UTC, le CNRS et Renault sur les systèmes intègres pour le véhicule autonome ;
- DIMEXP, associant l’UTC etDELTACAD, sur la maquette numérique ;
- FUSEMETAL, associant l’UTC, le CNRS et ARCELOR-MITTAL, soutenu par la Région Hauts de France, l’Union européenne (FEDER), sur les aciers de 3ème génération.
Autres laboratoires communs :
- UTC-Valeo pour le développement de l'alterno-démarreur ;
- PROCEDIS, associant l'UTC et l'INERIS (Institut national de l'environnement industriel et des risques) pour la mise en commun des moyens et compétences en procédés et analyses ;
- LATIM, associant l'UTC, le CNRS et le CETIM (Centre technique des industries mécaniques) sur les technologies de traitement de l'information en mécanique ;
- SIME, associant l'UTC, le CNRS et SUEZ Environnement, pour le développement de systèmes intelligents des métiers de l'eau ;
- LHN associant l'UTC, le CNRS et le CETMEF (Centre d'études techniques maritimes et fluviales) sur l'hydraulique numérique.
Partenariats internationaux
L'UTC développe et soutien des programmes de recherche et de formation avec des partenaires stratégiques et des programmes de mobilités internationales.
Programmes de recherche
- Mexique : LAFMIA un laboratoire commun franco-mexicain créé en 2008 avec l'INPG, l’École Centrale de Nantes et le CINESTAV, organisme de recherche mexicain. Le laboratoire soutenu par le ministère délégué à la recherche et du CNRS a été renouvelé en Novembre 2017. Les travaux de recherche de l'UMI sont centrés sur l'informatique et l'automatique, et plus particulièrement sur la robotique. Le laboratoire LAFMIA travaille principalement sur les drones, les sous-marins miniatures, ainsi que sur les exosquelettes, soit pour augmenter la force d'un membre, soit pour combler une déficience motrice d'une personne.
- Liban : IRP (International Research Program) ADONIS, CNRS, CNRS‑L, Université Libanaise, 2020–2025.
- Université de Tokyo : cotutelles de thèse, mobilités entrantes et sortantes des chercheurs, programmes de recherches sur les systèmes technologiques dans le domaine de la santé, transport, 2020–2023.
Programmes UTC Recherche mobilité
Lancés en 2018, ces programmes permettent aux enseignants chercheurs de consolider ou de faire émerger des collaborations internationales, aboutissant à des cotutelles de thèse et au développement de réseau. Par exemple, des programmes ont été réalisés avec les États-Unis, le Japon, le Canada, le Brésil, l'Italie et la Colombie.
Programmes doctoraux
L’école doctorale soutient des programmes doctoraux en cotutelle avec les universités de Cranfield, Braunschweig et de Tokyo.
Fédérations CNRS
Implications dans des structures fédératives
- Fédération de Recherche Mathématique des Hauts-de-France (FMHF, FR2037 du CNRS), qui vise à fédérer les compétences en mathématiques fondamentales et appliquées, ainsi qu'à créer un pôle de recherche fort, doté d’une forte visibilité nationale et internationale.
- SFR Condorcet est une Fédération de recherche du CNRS (FR 3417) créée le 1er janvier 2012 et renouvelée en 2017 par l’université de Reims Champagne-Ardenne et par l’université de Picardie Jules Verne d’Amiens. L’ambition de la SFR Condorcet est d’acquérir à moyen termes une reconnaissance européenne en tant que centre de recherche de référence sur la bioéconomie.
Implication de l’UTC dans des instituts Carnot
- INSTITUT COGNITION, centré sur les technologies cognitives.
- CARNOT SMILES, spécialisé en modélisation mathématique, simulation numérique, optimisation, et science des données.
Création du 1er collegium UTC / CNRS
L'UTC et le CNRS se sont associés dans la création du 1er collegium UTC / CNRS (2010−2018) : un dispositif unique ancré dans la formation, la recherche et l'innovation favorisant toujours plus l'interdisciplinarité. Cette création s'inscrit dans une démarche commune pour développer des partenariats, renforcer la recherche technologique et accroître leur visibilité.
Partenariats avec la Région Hauts-de-France
Le plan stratégique pour l'innovation en Hauts-de-France s'organise autour de 3 priorités, qui s'articulent en 7 axes. Ces 3 priorités s'appuient sur un tryptique formation / recherche / entreprise :
- Focalisation : accroître la visibilité de la Picardie sur quelques secteurs forts en termes de compétitivité industrielle et de recherche.
- Secteurs émergents : préparer le développement économique de demain en stimulant l'innovation au sein de secteurs émergents.
- Projets : faire émerger davantage de projets d'innovation au sein d'un dispositif régional mieux coordonné.
› 7 axes stratégiques pour l'innovation en Hauts-de-France :
- Mécanique, matériaux, fibres ;
- Agro-ressources, chimie verte ;
- Transport, multi modalité, logistique avancée ;
- Bâtiment durable ;
- Autonomie des personnes, santé ;
- Maîtrise des risques et environnement ;
- Création de l'Agence régionale de l'innovation de Picardie.
Partenariats soutenus par le ministère délégué à la Recherche ou des EPIC
L'UTC a développé des partenariats scientifiques notamment soutenus par des EPIC (établissements publics à caractère industriel et commercial) comme :
- UTC-Valeo pour le développement de l'alterno-démarreur ;
- PROCEDIS, associant l'UTC et l'INERIS (Institut national de l'environnement industriel et des risques) pour la mise en commun des moyens et compétences en procédés et analyses ;
- LATIM, associant l'UTC, le CNRS et le CETIM (Centre technique des industries mécaniques) sur les technologies de traitement de l'information en mécanique ;
- SIME, associant l'UTC, le CNRS et SUEZ Environnement, pour le développement de systèmes intelligents des métiers de l'eau ;
- LHN associant l'UTC, le CNRS et le CETMEF (Centre d'études techniques maritimes et fluviales) sur l'hydraulique numérique.