Pourquoi partir à l'international ?

Dans un mar­ché qui se mon­dia­lise (emplois, pro­duits, ser­vices, recherche…), il est impor­tant de savoir gérer l'interaction avec des équipes inter­na­tio­nales (dif­fé­rences de langues, de méthodes, de culture…). L'UTC a ain­si pour objec­tif de for­mer des ingé­nieurs créa­tifs, inno­vants et "inter­na­tio­nal­ly minded".

C'est pour­quoi l'UTC favo­rise les échanges inter­na­tio­naux et les départs à l'étranger tout au long des 5 années que dure le cur­sus. Cela per­met à ses étu­diants de par­faire leur for­ma­tion, de s'ouvrir au monde exté­rieur, de connaître de nou­velles cultures, de pra­ti­quer une langue étran­gère, d'acquérir de nou­velles méthodes de travail…

L'aptitude à travailler en contexte international, qu'est-ce que c'est ?

Ins­crits dans le règle­ment des études de l'UTC depuis 2018, cela com­prend notam­ment les com­pé­tences suivantes :

• la capa­ci­té à s'exprimer en langue étran­gère,
• la capa­ci­té à com­mu­ni­quer, à faire valoir ses propres approches et à com­prendre et res­pec­ter celles de ses col­la­bo­ra­teurs, clients, par­te­naires étrangers,
• la capa­ci­té à faire face à des situa­tions nou­velles et inat­ten­dues,
• la capa­ci­té à s'intégrer dans un cadre social, légal et de tra­vail différent,
• la capa­ci­té à tra­vailler au sein d'une équipe mul­ti­dis­ci­pli­naire et mul­ti­cul­tu­relle puis à l'animer,
• la capa­ci­té à maî­tri­ser les outils et tech­no­lo­gies de l'information néces­saires pour com­mu­ni­quer à dis­tance de manière efficace.

Types de séjours

Semestre d'études

Dans le cadre d'un ou plu­sieurs semestres d'études à l'étranger, vous sui­vrez géné­ra­le­ment les cours avec des étu­diants autoch­tones dans leur langue mater­nelle ou en anglais. Ces cours sont cré­di­tés en ETCS comme les cours de l'UTC. Pour ceux qui le sou­haitent, vous pou­vez effec­tuer les démarches néces­saires pour ensuite réa­li­ser un stage dans le pays de l'université partenaire. 

› Que ce soit pour un stage ou un semestre d'études, n'hésitez pas à consul­ter les bourses dis­po­nibles dans le cadre d'un départ à l'étranger.

Double diplôme

L’UTC, dans ses choix de départs à l'étranger, pro­pose éga­le­ment de réa­li­ser un double diplôme dans une de ses uni­ver­si­tés par­te­naires. Au total, cela repré­sente 31 accords.

Pour obte­nir un double diplôme, les étu­diants de l'UTC en fin de cur­sus (Gx04/05) doivent suivre 1 ou 2 semestres de cours dans l'institution par­te­naire et faire leur stage ou leur pro­jet de fin d'études dans le pays de l'université concernée.

Séjour courte durée

L'UTC offre la pos­si­bi­li­té de faire une école d'été ou d'hiver qui peut por­ter sur un thème de votre for­ma­tion, sur un pro­jet ou sur des cours inten­sifs de langues. La durée de l'école d'été ou d'hiver peut être de 1 à 4 semaines selon les écoles.

Césure

Il est tout à fait pos­sible d’effectuer un ou plu­sieurs semestres de césure afin de concré­ti­ser un pro­jet pri­vé qui peut très bien n’avoir aucun lien avec la for­ma­tion sui­vi. Il s’agit donc d’une inter­rup­tion tem­po­raire de for­ma­tion qui n’accordera aucun cré­dit ECTS.

Stage

Les étu­diants de l’UTC doivent effec­tuer des stages en entre­prises réa­li­sables en France et à l’étranger.

Procédure de candidature pour un semestre d'études ou un double diplôme

Témoignages

Léo CHAPUIS, GU04 (AMT)
USA, Uni­ver­si­ty of Rhode Island – P22 (18 jan­vier – 31 mai)
(UVs choi­sies sur place : desi­gn urbain, mathé­ma­tiques, sta­tis­tiques, géo­lo­gie envi­ron­ne­men­tale, anglais)

Pour­quoi avoir sélec­tion­né cette des­ti­na­tion ?
J’ai tou­jours eu l’envie d’étudier sur un cam­pus amé­ri­cain et de per­fec­tion­ner mon anglais dans un pays anglo­phone. Les points forts de cette uni­ver­si­té sont sa taille – son cata­logue de cours (il y a énor­mé­ment de spé­cia­li­tés dis­po­nibles) et sa loca­li­sa­tion au sein des USA, entre Bos­ton et NYC. 

Com­ment s’est dérou­lé votre accueil au sein de l’université ?
Il se déroule très bien, je ne peux rêver de mieux. Les cours sont inté­res­sants, l’ambiance est cha­leu­reuse et je fais de nom­breuses acti­vi­tés les week-ends. 

Que pen­sez-vous de la vie sur place ou du coût de la vie ?
La vie sur place est chère, plus qu’en France. Pré­voir envi­ron 8000€ (Dont 6000€ pour les loge­ments avec nour­ri­ture inclue). Je loge au sein d’un pro­gramme inter­na­tio­nal appe­lé l’IEP. Ne pas payer les frais de sco­la­ri­té sur place est une réelle chance. 

Mes conseils : Veillez à bien prendre en compte le bud­get impor­tant pour la sélec­tion de cette des­ti­na­tion. Il faut éga­le­ment faire atten­tion à la date des débuts de cours (24 jan­vier). J’étais en stage le semestre d’avant (A21) et je n’avais pas syn­chro­ni­sé ma date de fin de stage avec celle du début des cours. Je m’étais calé sur les dates conseillées par l’UTC. J’avais man­qué d’informations sur ce point lors de l’établissement de ma conven­tion de stage. Un ave­nant à la conven­tion avait dû être rédi­gé. Je conseille­rais éga­le­ment de dis­cu­ter avec les anciens utcéens de cette des­ti­na­tion. Les rela­tions inter­na­tio­nales sur place sont éga­le­ment très ser­viables et impli­quées. 

Conclu­sion : Je conseille vive­ment cette destination. 

Séve­rine Lasne, GB06 IAA A21
USA, The Uni­ver­si­ty of Rhode Island. Nutri­tion and food science/ Plant science

Pour­quoi avoir sélec­tion­né cette des­ti­na­tion ?
Parce que je vou­lais par­tir dans un pays anglo­phone pour amé­lio­rer mon anglais. De plus les États-Unis ont tou­jours été un pays qui m'a atti­ré. Ce qui a vrai­ment comp­té pour moi pour ma sélec­tion, c'était le cadre de l'université. En effet je vou­lais être assez enca­dré, ne pas avoir à trou­ver un loge­ment par moi même et être avec d'autres étu­diant. Je vou­lais aus­si une école qui pro­pose des acti­vi­tés. L'université de Rhode Island a un grand cam­pus où il est impos­sible de s'ennuyer, il y a tou­jours quelque chose à faire, ou quelqu'un à voir. De plus, elle pro­pose un pro­gramme d'accueil avec pleins d'activités pour les étu­diants étran­gers qui se retrouvent tous dans la même rési­dence. Et ci il n'y a plus de place dans cette rési­dence (ce qui a été le cas pour moi) ou si tu ne sou­haite pas y aller, tu as accès à une chambre sur le cam­pus dans les dif­fé­rents hall. C'est très dif­fé­rent mais beau­coup plus local et c'est par­fait si tu sou­haites d'intégrer dans la culture amé­ri­caine. Et les hall sont occu­pés par d'autres étu­diants donc encore une fois tu n'es jamais seule. Ensuite, après avoir choi­si le cadre j'ai bien sur aus­si choi­si cette uni­ver­si­té pour les cours qu'elle pro­po­sait.

Com­ment s’est dérou­lé votre accueil au sein de l’université ?
Vrai­ment très bien dérou­lé puisque comme je l'ai expli­qué, il y un pro­gramme dédié pour les inter­na­tio­naux avec un super staff, qui viens te cher­cher à la gare ou à l'aéroport, qui t'emmène jusque dans ta chambre. Pour la pre­mière semaine tu as une semaine d'intégration avec un plan­ning et un pro­gramme pré­vu pour les pre­miers jours.

Que pen­sez-vous de la vie sur place ou du coût de la vie ?
Les uni­ver­si­tés amé­ri­caines sont très chers. Comme indi­qué dans les pre­miers papiers qu'on dois four­nir, il faut une preuve de ta banque que tu pour­ras payer tous les frais. Le loge­ment et l'accès au res­tau­rant du cam­pus sont très chers presque $6500 pour 4 mois mais une fois que tu as payé ça, avant d'arrivé, là bas il n'y a presque aucun frais. En effet, en ayant payer pour le loge­ment et la for­mule vou­lu pour les repas, on a accès à toutes les infra­struc­tures du campus(la salle de sport, la pis­cine, les din­ning, …). On peut aller au self, en illi­mi­té et on a aus­si le droit à ce qu'ils appellent des "grab and go", (10/semaine com­pris dans la for­mule il me semble) avec les­quelles on peut ache­ter de la nour­ri­ture à "empor­ter" comme un café à la BU des piz­zas, des sushis,… On peut donc s'en sor­tir en ne payant presque rien de plus que ce qui a déjà été débour­sé Presque, parce que cer­tains cours imposent l'achat de livres qui peuvent par­fois être très chers, et d'autres cours veulent que tous les étu­diants soient ins­crits à des pla­te­formes en ligne sou­vent payantes. Après pour pro­fi­ter à fond de l'expérience, on est ame­né à dépen­ser plus, par exemple pour s'inscrire dans un club de sport, pour voya­ger, pour assis­ter à des matchs de NBA, … Et c'est vrai que c'est assez cher.

Mes conseils : Ne pas hési­ter et de fon­cer ! Si l'université pro­pose des cours qui cor­res­pondent au cur­sus du can­di­dat, et qu'il a les moyens finan­ciers de pou­voir y aller il faut y aller. Le cadre est vrai­ment génial, on se sent chez sois très rapi­de­ment, l'université est très bien situé, dans la forêt, à seule­ment quelques minutes de la plage, et proche de très grande ville comme Bos­ton ou New York. Je recom­man­de­rai juste d'avoir déjà 21 ans, parce que sinon tu n'es pas consi­dé­ré comme majeur là bas et tu peux pas accé­der au bar, boite, …

Marie MICOLON, GB Filière BM (Bio­mé­di­cale)
Cana­da, Poly­tech­nique Mont­réal, A21
(Uvs choi­sies sur place : Pro­gramme court en ingé­nie­rie, Génie Biomédical)

Pour­quoi avoir choi­si cette des­ti­na­tion ?
Cette des­ti­na­tion est répu­tée à l'international et les cours pro­po­sés cor­res­pondent bien à un cur­sus bio­mé­di­cal de l'UTC. De plus, Mont­réal est une ville très accueillante, cha­leu­reuse et étu­diante. Elle a un lien fort avec la France (beau­coup d'expatriés, langue fran­çaise), ce qui faci­lite l'arrivée sur le conti­nent amé­ri­cain, par exemple pour un pre­mier échange.

Com­ment s’est dérou­lé votre accueil au sein de l’université ?   
L’accueil au sein de l’université était très bien. L'équipe en charges des étu­diants étran­gers a envoyé des vidéos de conseils pour les docu­ments admi­nis­tra­tifs et pour le choix des cours. Une asso­cia­tion étu­diante orga­nise aus­si l'accueil des nou­veaux étu­diants (semaine d'intégration, comme à l'UTC!), ce qui per­met de ren­con­trer beau­coup de monde et de rapi­de­ment s'intégrer.

Que pen­sez-vous de la vie sur place ou du coût de la vie ?
La nour­ri­ture et les res­tau­rants sont légè­re­ment plus chers qu'en France, le loge­ment équi­valent voir moins cher qu'à Com­piègne.

Mes conseils : Un bon GPA (dans mon cas) ou bien mon­trer dans lettre de moti­va­tion qu'on s'est ren­sei­gné sur l'école et ses acti­vi­tés de recherche.

Tho­mas Lapierre, GB
Spain, Uni­ver­si­tat Auto­no­ma de Bar­ce­lo­na, P22
(Uvs choi­sies sur place: Pro­gramme court en ingé­nie­rie, Génie Biomédical)

Pour­quoi avoir sélec­tion­né cette des­ti­na­tion ? 
Elle est en Espagne et je vou­lais amé­lio­rer mon Espa­gnol mais aus­si parce que j’avais la pos­si­bi­li­té de choi­sir mes cours comme à l’UTC, dont cer­tains qui n’existent pas à l’UTC et enfin, car Bar­ce­lone reste une ville très tou­ris­tique et offre beau­coup d’activités.

Com­ment s’est dérou­lé votre accueil au sein de l’université ?
L’accueil sur le cam­pus a été très bien réa­li­sé par l’ESN (eras­mus student net­work) en revanche l’accueil au sein de la facul­té de bios­ciences a été plus com­pli­qué. Par exemple, l’utcéenne qui est venue en Eras­mus avec moi a reçu sa lettre d’acceptation 1 mois après le début des cours. (L’Université à subit une attaque infor­ma­tique qui leur a fait perdre beau­coup de leurs don­nées mais cela datait déjà de Octobre, soit 4 mois avant notre arri­vée). L’administratif là-bas est exces­si­ve­ment com­pli­qué et les choses sou­vent obte­nues au prix de nom­breuses relances. Ce qui rend le pre­mier mois d’adaptation assez stres­sant. D’autre part, la facul­té de Bios­ciences pro­pose des pro­grammes pré­cons­truits, si bien qu’en les mélan­geant nous devons consul­ter les emplois du temps pour véri­fier que tous nos cours, et sur­tout nos exa­mens, sont com­pa­tibles entre eux sur les 5 mois (J’ai 5 emplois du temps dif­fé­rents ce qui m’a valu de rater quelques cours).

Que pen­sez-vous de la vie sur place ou du coût de la vie ?
Le coût de la vie est le même qu’en France, mais il y a la pos­si­bi­li­té de se loger à un tarif très abor­dable à la Vila Uni­ver­si­ta­ria qui est à dix petites minutes de marche de la facul­té (ceci ne vaut que pour les colo­ca­tions car une chambre seule coû­te­ra à l’inverse cher). On peut aus­si se loger sur Bar­ce­lone mais cela implique 35 minutes de train pour se rendre sur le Cam­pus (Si vous faites ce choix je vous recom­mande de prendre un abon­ne­ment qui vous coû­te­ra moins cher). Sur ce même cam­pus, il y a d’ailleurs plu­sieurs café­té­rias dans les­quels il est pos­sible d’acheter un repas pour envi­ron 6€.

Mes conseils : Autre dif­fi­cul­té, le cata­lan. Bien qu’il soit pos­sible de par­ler Espa­gnol avec tout le monde, le cata­lan est vrai­ment la langue prin­ci­pale. Si bien que les pro­fes­seurs parlent sou­vent en cata­lan en cours et les sup­ports sont par­fois en cata­lan indé­pen­dam­ment de ce qui est annon­cé sur la pré­sen­ta­tion de la matière. Les infor­ma­tions nous sont toutes par­ve­nues au compte-goutte alors, si vous avez le moindre doute n’attendez pas et posez immé­dia­te­ment la ques­tion à tous ceux sus­cep­tibles de connaitre la réponse. J’espère que ce ne sera que pour notre semestre mais il n’a pas tou­jours été agréable. Avec un bon niveau d’espagnol (savoir s’exprimer au moins sur tout ce qui touche à la vie cou­rante), on s’en sort bien. Il y a beau­coup de choses que je n’ai pas men­tion­nées parce qu’elles se déroulent bien dans l’ensemble. Bien que cela puisse sem­bler le cas, le séjour est loin d’être catas­tro­phique mais je ne peux pas cacher que par moment il a été frus­trant. Je vous conseille vive­ment de deman­der des conseils à des Utcéens qui sont pas­sés par là et j’espère hon­nê­te­ment que votre coordinateur/trice sera un peu plus présent/e que la nôtre.

Camille Laporte, TC04 (future GU)
Ita­lie, UNIMORE Uni­ver­si­té de Modène et de Reg­gio d'Émilie , P22

Pour­quoi avoir sélec­tion­né cette des­ti­na­tion ?
L'université pos­sède un beau dépar­te­ment d'ingénierie. Je suis par­tie dans les cur­sus liés au GU mais le dépar­te­ment méca­nique est énorme. J'ai choi­si Modène pour apprendre l'italien, le choix des cur­sus (pas évident de trou­ver des matières de GU) et sa posi­tion en Ita­lie par­faite pour voyage à la jour­née ou pour un week-end.

Com­ment s’est dérou­lé votre accueil au sein de l’université ?
L'accueil est plu­tôt bien fait même si il y a des moments de flou. Il nous laissent nous débrouiller. Les pro­fes­seurs sont glo­ba­le­ment accueillants et pro­posent de nous aider si besoin. La vie sur place est sym­pa, c'est une petite ville, certes, mais qui pos­sède tout ce dont on a besoin pour vivre et s'amuser. Le coût de la vie est par contre assez éle­vé. Le loge­ment est très dif­fi­cile à trou­ver et il ne faut donc pas être exigent.

Mes conseils : Cher­chez un loge­ment à l'avance, sans être trop exigent. Si il est assez bien pla­cé et à un prix rai­son­nable ce sera déjà incroyable. Ensuite c'est impor­tant de par­ti­ci­per aux évé­ne­ments ESN, c'est le meilleur moyen de se faire des amis. Pour les cours, dans l'idéal, le mieux c'est de deman­der conseil à des gens qui ont déjà fait le cur­sus his­toire d'être gui­dé dans les choix de cours. Un der­nier conseil, essayer de se mettre à l'italien rapi­de­ment, ça aide. 

Julien Jaty­ka, GI IASD
Grèce, NKUA , Natio­nal and Kapo­dis­trian Uni­ver­si­ty of Athens facul­té de mathé­ma­tiques A21

Pour­quoi avoir sélec­tion­né cette des­ti­na­tion ? 
Pou­voir appro­fon­dir mes connais­sances en sciences des don­nées (cours de sta­tis­tiques non para­mé­triques, cours de machine lear­ning, etc) mais éga­le­ment pour la ville (cli­mat, vie peu chère, beau­coup de des­ti­na­tions inté­res­santes).

Com­ment s’est dérou­lé votre accueil au sein de l’université ? 
Avec les autres étu­diants de la facul­té, nous avions eu un res­pon­sable sur place qui s'est occu­pé de notre sui­vi, qui nous a très bien accom­pa­gné tout du long de notre période sur place pour la sélec­tion des cours, pour gérer l'administratif et assu­rer la com­mu­ni­ca­tion avec l'université. La ville est très agréable, très étu­diante et les habi­tants très accueillants. A noter que c'est une des­ti­na­tion qui attire beau­coup d'étudiants fran­çais et alle­mands. Loge­ment dans une colo­ca­tion de 3 pour 350€ par mois, les loge­ments tournent sou­vent autour de ce prix là en colo­ca­tion en fonc­tion des quar­tiers de la ville. Pour se nour­rir c'est plu­tôt équi­valent à la France.

Mes conseils : Se ren­sei­gner sur les quar­tiers car cer­tains sont plus ou moins vivants que d'autres. Pour ma part j'étais dans le quar­tier d'Exorcheia. Aus­si faire atten­tion à l'emplacement de l'université, car le cam­pus est divi­sé par facul­tés et celle de mathé­ma­tiques est excentrée.

Guillaume DEMET, IM05-MARS
Slo­va­quie, TUK Tech­ni­cal Uni­ver­si­ty of Kosice, P21
(Uvs choi­sies sur place: Auto­ma­tion and Robo­tics, Elec­tri­cal Engi­nee­ring for Auto­ma­tion, Engi­nee­ring Mate­rials, Sen­sor Sys­tems, Tech­ni­cal Analysis.)

Pour­quoi avoir sélec­tion­né cette des­ti­na­tion ?
En cette période, seuls les voyages en Europe étaient auto­ri­sés. Je ne vou­lais pas un pays d'Europe de l'Ouest pour voir d'autres cultures. Enfin, c'est une des uni­ver­si­tés qui pro­pose le plus de cours inté­res­sants (de mon point de vue) pour la spé­cia­li­sa­tion méca­tro­nique.

Com­ment s’est dérou­lé votre accueil au sein de l’université ? 
L'accueil dans l'université en elle-même s'est bien pas­sé et l'association ESN de l'université est très pré­sente et force de pro­po­si­tion d'événements ! Les prix ali­men­taires ne sont plus que légè­re­ment infé­rieurs aux nôtres (alors que le smic n'est que de 600€ envi­ron). Grâce à ESN, des acti­vi­tés sont pro­po­sées chaque week-end / deux semaines. Beau­coup de ran­don­nées et de voyages en train (seule­ment 1€ pour les étu­diants, peu importe le voyage, même de plus de 6h).

Mes conseils
Je décon­seille for­te­ment le dor­toir de l'université parce que :
(1) Il est extrê­me­ment mal posi­tion­né (à 45min de bus avec chan­ge­ment de l'université).
(2) Il est juste en face du « plus grand ghet­to rom d’Europe », il suf­fit de tra­ver­ser la route pour y être !
(3) Je ne pense pas avoir des goûts spé­cia­le­ment luxueux mais je pense que même les loge­ments sociaux fran­çais sont en meilleurs état !

Lau­ra MIGUEL, GI02
Alle­magne, TUHH Tech­nische Uni­ver­sität Ham­burg-Har­burg, P22
(Uvs choi­sies sur place: cours des bache­lor « Com­pu­ter science » et « Data science »)

Pour­quoi avoir sélec­tion­né cette des­ti­na­tion ?
Je vou­lais tra­vailler mon alle­mand, mais quand même avoir la pos­si­bi­li­té de prendre prin­ci­pa­le­ment des cours en anglais (on peut se débrouiller pour y aller sans par­ler un mot d'allemand). Les quelques retours des étu­diants sur le site de la DRI étaient très posi­tifs sur l'accueil des étu­diants et l'intérêt cultu­rel de la ville. Je tenais à aller dans une ville connue, mais pas aus­si grande que Ber­lin. Un autre point est que le déca­lage avec les semestres de l'UTC per­met d'avoir une vraie pause entre le semestre d'automne et de prin­temps.

Com­ment s’est dérou­lé votre accueil au sein de l’université ?
Une semaine avant la ren­trée, pleins de vidéo­con­fé­rences ont eu lieu sur les dif­fé­rentes démarches à faire (ins­crip­tion aux cours, cours de langues, la vie à Ham­bourg, ins­crip­tion à l'université, ins­crip­tion auprès de la ville…). Il y a à la fois des évé­ne­ments orga­ni­sés par la cel­lule d'accueil des étu­diants étran­gers de la TUHH, mais aus­si par l'ESN d'Hambourg. Le coût de la vie est rela­ti­ve­ment le même, et de même pour la vie sur place. La prin­ci­pale dif­fé­rence est que Ham­bourg est beau­coup plus grande que Com­piègne et l'université n'est pas dans le coin le plus sym­pa d'Hambourg, mais il y a un bon réseau de trans­port et une carte de trans­port nous est four­nie par l'université (le semes­ter­ti­cket), donc on peut se bala­der par­tout sans pro­blème. Un autre point est que la météo fait des siennes (il peut pleu­voir, l'instant d'après faire grand soleil, puis nei­ger 10 minutes plus tard).

Mes conseils
Pos­tu­lez pour une chambre en rési­dence uni­ver­si­taire ! Stu­die­ren­den­werk Ham­burg, c'est à peu près l'équivalent de l'Alesc. Cela per­met d'être rela­ti­ve­ment proche de l'université, mais sur­tout d'être dans des rési­dences avec d'autres étu­diants inter­na­tio­naux pro­ba­ble­ment de la même uni­ver­si­té, et avec par­fois des étu­diants qui sont là depuis plus d'un semestre. A noter que contrai­re­ment à l'Alesc, la cui­sine et la salle de bain sont par­ta­gées (dans le cas de la rési­dence Neu­wie­den­thal où je suis, la cui­sine est par­ta­gée à 6 et la salle de bain à 4). Atten­tion sur les cours mar­qués "en anglais si un étu­diant le demande", ce n'est pas tou­jours le cas (le pro­fes­seur peut déci­der de tout de même faire le cours en alle­mand). Il n'y a pas de cours inten­sif d'allemand au début du semestre de prin­temps, et il se peut qu'il n'y ait pas de cours d'allemand au "bon" niveau (ce semestre, le niveau maxi­mum est B2.2).

Emma­nuelle DE BRESSY – par­tie en TC04 en P21
Alle­magne, TUBS Tech­nische Uni­ver­sität Braunschweig

Pour­quoi avoir sélec­tion­né cette des­ti­na­tion ?
Je suis par­tie en TC04 à Braun­sch­weig sachant que je vou­lais m’orienter en Génie Bio­lo­gique à mon retour à l’UTC. J’ai donc choi­si cette des­ti­na­tion notam­ment pour la varié­té de choix des cours : l’université accueille en effet toutes les branches de l’UTC. Je sou­hai­tais éga­le­ment amé­lio­rer mon niveau d’allemand (langue que j’avais apprise au lycée).

Com­ment s’est dérou­lé votre accueil au sein de l’université ?
Sur place, j’étais ins­crite en « Bache­lor Maschi­nen­bau », mais dans les faits j’ai pu prendre des matières d’autres Bache­lors, même si cela n’était pas évident au niveau admi­nis­tra­tif. Mal­gré le fait que je sois par­tie pen­dant la crise du COVID, j’ai été bien accueillie (autant que pos­sible étant don­né les condi­tions). La per­sonne en charge de l’accueil des étu­diants étran­gers de l’université est très à l’écoute et dis­po­nible. Même s’il était dif­fi­cile de ren­con­trer d’autres étu­diants car les cours étaient en dis­tan­ciel, j’ai pu aller à plu­sieurs évé­ne­ments de l’association ESN qui m’ont per­mis de ren­con­trer d’autres étu­diants étran­gers notam­ment, et de m’intégrer. La vie sur place est très agréable, par­ti­cu­liè­re­ment au prin­temps car on peut pro­fi­ter des nom­breux parcs de la ville. Il y a beau­coup d’activités à faire et la ville est plu­tôt bien située pour visi­ter le reste de l’Allemagne. Au niveau du coût de la vie, il est très sem­blable au coût de la vie en France. Un des avan­tages au niveau du trans­port est que la carte étu­diante (moyen­nant les frais d’inscription à l’université) rend les trans­ports en com­mun de la ville et les trains régio­naux gra­tuits.

Mes conseils 
Il faut par­ler un mini­mum alle­mand avant de par­tir car glo­ba­le­ment tous les cours sont en alle­mand. Mais les pro­fes­seurs sont en géné­ral assez com­pré­hen­sifs avec les étu­diants étran­gers et seront prêts à vous aider si besoin. Pas d’inquiétude si votre niveau d’allemand n’est pas au top, on s’habitue vite ! Pour s’intégrer, je conseille d’aller aux évè­ne­ments ESN pour ren­con­trer du monde. Il y a aus­si beau­coup de fran­çais de l’UTC qui partent à Braun­sch­weig chaque semestre et cer­tains qui sont là pen­dant plu­sieurs semestres pour leur double-diplôme. Ça peut être ras­su­rant au début si on se sent un peu per­du. Atten­tion aux (nom­breuses) pro­cé­dures admi­nis­tra­tives, notam­ment l’inscription aux exa­mens qui est très impor­tante mais pas super facile, il vaut mieux s’y prendre à l’avance.

Damien Girond, IM04 filière MPI
Corée du Sud, Hanyang University

Pour­quoi avoir sélec­tion­né cette des­ti­na­tion ?
J'ai inté­gré Hanyang Uni­ver­si­ty, pas de pro­gramme spé­ci­fique, (qua­si) tous les cours pro­po­sés sont acces­sibles, j'ai eu l'occasion d'intégrer des cours de l'école d'ingénieur et de l'école de com­merce de Hanyang. J'ai sélec­tion­né cette des­ti­na­tion prin­ci­pa­le­ment car j'étais très atti­ré par le pays et sa culture. La renom­mée de l'école était aus­si un cri­tère. Sa proxi­mi­té avec le centre de Séoul en fai­sait mon pre­mier choix par­mi les écoles Coréennes.

Com­ment s’est dérou­lé votre accueil au sein de l’université ?
Mon expé­rience glo­bale à l'université fût par­ti­cu­lière à cause du Covid. Je n'avais aucun cours en pré­sen­tiel, pas de céré­mo­nie d'accueil, et je n'avais pas accès aux classes et infra­struc­tures spor­tives du cam­pus. Il n'y a eu que 2 ses­sions de pré­sen­ta­tion du cam­pus quand je suis arri­vé aux­quelles je n'ai pas pu m'inscrire. La vie sur place est très plai­sante (beau­coup de lieux de culture, de diver­tis­se­ment, de res­tau­ra­tion etc). Le coût de la vie à Séoul est glo­ba­le­ment éle­vé, il faut comp­ter entre 500 et 600€/mois (eau, elec, chauf­fage, inter­net inclus) pour une chambre étu­diante en dor­toir (7–10m²). Le coût glo­bal des pro­duits est plus éle­vé qu'en france, et celui de la nour­ri­ture éga­le­ment (voir beau­coup plus éle­vé pour cer­tians pro­duits impor­tés). Les res­tau­rants sont peu chers com­pa­rés à la France et il est dans la culture du pays de man­ger régu­liè­re­ment à l'exterieur. Il faut comp­ter au glo­bal un bud­get d'au moins 1000€/mois (héber­ge­ment + vie sur place).

Mes conseils
En plus des infos pré­cé­dentes je conseille vive­ment d'intégrer un dor­toir d'étudiants inter­na­tio­naux pour vivre la meilleure expé­rience à Séoul, et notam­ment pour faci­li­ter les ren­contres avec d'autres étu­diants. Dans mon cas j'ai pu gran­de­ment amé­lio­rer mon anglais, obte­nir de l'aide pour les cours, et avoir une bonne vie étu­diante. Enfin, pour Hanyang Uni­ver­si­ty en par­ti­cu­lier, je recom­mande gran­de­ment d'être atten­tif pour le choix des cours. La ses­sion a lieu au milieu de la nuit et c'est au pre­mier arri­vé, pre­mier ser­vis. Les retar­da­taires voient leur choix être très limité.

Geist Loli­ta, GB – IAA (A21)
Croa­tie – Uni­ver­si­ty of Zagreb
Spé­cia­li­té (facul­té) : Food Tech­no­lo­gy and Biotechnology

Pour­quoi avoir sélec­tion­né cette des­ti­na­tion ?
Dans un pre­mier temps, je sou­hai­tais une des­ti­na­tion où les cours sont en anglais. Ensuite, le point le plus impor­tant était le conte­nu des cours pro­po­sés afin qu’il soit en adé­qua­tion avec mon pro­jet pro­fes­sion­nel. L’université de Zagreb pro­pose des cours IAA que je n’avais pas sui­vi à l’UTC. De plus, il me fal­lait 28 cré­dits et toutes les des­ti­na­tions ne pro­posent pas suf­fi­sam­ment de cours dif­fé­rents adap­tés à ce que l’on recherche. Le point le moins impor­tant, mais à pré­ci­ser, est la loca­li­sa­tion et le pays en géné­ral.

Com­ment s’est dérou­lé votre accueil au sein de l’université ?
Lors de l’arrivée à Zagreb, il faut aller dans le bureau de la coor­di­na­trice des rela­tions inter­na­tio­nales dans la facul­té PBF afin de régler les docu­ments admi­nis­tra­tifs. Cela peut prendre un peu de temps. Concer­nant l’intégration, l’université pro­po­sait un pro­gramme facul­ta­tif avec des confé­rences, une visite de la ville, un concert d’orgue et une pré­sen­ta­tion de l’université.
La vie sur place est agréable, il y a beau­coup d’espaces verts et les per­sonnes sont accueillantes. Le seul pro­blème qui peut arri­ver est la langue. En effet, cer­taines per­sonnes ne parlent pas anglais, notam­ment si vous allez au mar­ché. Le coût de la vie est très abor­dable, en par­ti­cu­lier pour la nour­ri­ture. Les habi­tants font majo­ri­tai­re­ment leurs courses au mar­ché (viandes, pois­sons, fruits et légumes). Le plus grand se situe proche de la grande place Jela­cic de Zagreb. Je pré­cise que la mon­naie en A21 était la cou­ronne croate, ce qui devrait chan­ger d’ici peu.

Mes conseils : Dans un pre­mier temps de bien regar­der les mails de l’université car cer­taines démarches sont à faire en avance. Ensuite, concer­nant les TSH, il n’y en a pas for­cé­ment qui sont adap­tées à notre par­cours dans la facul­té PBF. Cepen­dant on peut trou­ver des solu­tions sur place car il est pos­sible de suivre une TSH dans une autre facul­té. Il faut tou­te­fois pré­ci­ser que les démarches de recherche sont à faire prin­ci­pa­le­ment seul. Le plus dérou­tant en arri­vant c’est de ne pas avoir d’informations ou de mails pour les UV choi­sies. Les ensei­gnants contactent les étu­diants ins­crits assez tard dans le semestre et cha­cun lorsqu’ils le sou­haitent sui­vant leur orga­ni­sa­tion. Pour les cours où peu d’étudiants sont ins­crits, il faut par­fois relan­cer l’enseignant par mail. En cas de doute, il est tou­jours pos­sible de deman­der à la coor­di­na­trice des rela­tions inter­na­tio­nales. Je conseille d’ailleurs d’aller la voir direc­te­ment dans son bureau plu­tôt que d’envoyer un mail. Concer­nant le loge­ment, les rési­dences étu­diantes pro­po­sées ne sont pas très confor­tables dans le sens où les chambres sont par­ta­gées à 2 et la salle de bain à 4. Les cui­sines sont com­munes. Je pense que le mieux est de faire une col­lo­ca­tion (soit avec les autres étu­diants de l’UTC, soit avec d’autres per­sonnes via inter­net). Il y a éga­le­ment des loge­ments pri­vés dans des prix abor­dables (en com­pa­rai­son aux loyers fran­çais). On m’avait conseillé pour les loge­ments pri­vés de pas­ser par des agences (sites inter­net ou pas). Zagreb est très bien situé pour voya­ger et visi­ter d’autres endroits. Cette ville est fron­ta­lière à plu­sieurs pays et il est assez facile de voya­ger par exemple en flix­bus pour un prix abor­dable. Je décon­seille les trains qui sont sou­vent en retard. Beau­coup d’évènements et de voyages sont aus­si orga­ni­sés par l’ESN. De nom­breuses infor­ma­tions concer­nant la vie sur place ou encore com­ment trou­ver un loge­ment peuvent être trou­vées sur le site inter­net de l’université.

Char­lotte Fro­mont / GI – ISI / Eras­mus en A21
Poli­tech­ni­ka Kra­kows­ka, Facul­ty of com­pu­ter science and télécommunications

Pour­quoi avoir choi­si cette des­ti­na­tion ?
J'ai sélec­tion­né cette des­ti­na­tion pour les cours qu'elle pro­po­sait car ils cor­res­pon­daient à ma branche (cryp­to­gra­phie, pro­gram­ma­tion paral­lèle…) mais éga­le­ment car je ne connais­sais pas l'Europe de l'est. J'avais déjà réa­li­sé un Eras­mus en Espagne et je sou­hai­tais décou­vrir une culture com­plè­te­ment dif­fé­rente dans un pays où le coût de la vie n'est pas trop éle­vé (en com­pa­rai­son avec les pays comme la Nor­vège ou la Suède). En résu­mé, les points forts ont été les cours, le cout de la vie, la ville (Cra­co­vie est la capi­tale his­to­rique, c'est donc une grande ville, qui bouge et est assez cos­mo­po­lite).

Com­ment s’est dérou­lé votre accueil au sein de l’université ?
L'accueil s'est très bien dérou­lé. Les coor­di­na­teurs sont très réac­tifs et dis­po­nibles pour répondre aux ques­tions des étu­diants. La vie est très agréable (il faut cepen­dant aimer le froid et la neige en y allant au semestre d'automne). Cra­co­vie est une ville qui bouge beau­coup, il y a de nom­breux Eras­mus et le coût de la vie est vrai­ment pas cher (il est pos­sible de tra­ver­ser le pays pour moins de 10 euros et de man­ger dans un bon res­tau­rant pour 7 euros). La ville est propre et sûre et le patri­moine cultu­rel est extrê­me­ment riche.

Mes conseils
Si pos­sible, ne pas louer d'appartement en ligne mais se rendre sur place (et loger dans une auberge de jeu­nesse ou airbnb le temps de trou­ver un loge­ment) pour visi­ter les appar­te­ments. Il y a énor­mé­ment d'arnaques concer­nant les loge­ments (sur­tout pour les Eras­mus), veiller si pos­sible à ce que le contrat soit écrit en anglais (et non uni­que­ment en polo­nais). Et prendre des cours de polo­nais est un plus si vous sou­hai­tez voya­ger en dehors des grandes villes polo­naises (on peut bien sûr se débrouiller sans mais cela peut rapi­de­ment deve­nir laborieux).

Joli­coeur Lise, GI 05 ISI
Uni­ver­si­té de Water­loo (Uni­ver­si­ty of Water­loo), Facul­té de Mathématiques

Pour­quoi avoir choi­si cette des­ti­na­tion ?
Mon semestre d’échange a lieu à l’Université de Water­loo dans la ville de Water­loo en Onta­rio, Cana­da. J’étais ins­crite dans la facul­té de mathé­ma­tiques mais les cours que j’ai sui­vis étaient très variés, prin­ci­pa­le­ment en ingé­nie­rie et opti­mi­sa­tion. Les détails et mon avis sur les cours que j’ai eu l’occasion de suivre sont sur le site de la DRI (https://rex.dri.utc.fr/app/). J’ai sou­hai­té par­tir dans cette uni­ver­si­té tout d’abord parce qu’elle est au Cana­da: ayant déjà fait un semestre d’études à Mont­réal aupa­ra­vant, je savais que le Cana­da serait une des­ti­na­tion que j’apprécierais et dont le rythme de vie me convien­drait. Je sou­hai­tais éga­le­ment par­tir dans une ville anglo­phone avec des cours en anglais, ce qui est le cas en Onta­rio. L’Université de Water­loo s’est par­ti­cu­liè­re­ment démar­quée grâce à sa noto­rié­té dans le domaine de l’ingénierie et l’intérêt que j’avais pour cer­tains cours qu’ils pro­po­saient. Sa noto­rié­té me per­met d’avoir une expé­rience enri­chis­sante et de valeur dans mon par­cours uni­ver­si­taire, et les cours qu’ils pro­po­saient s’alignaient par­fai­te­ment avec mes inté­rêts et ce dans quoi je sou­hai­tais me spé­cia­li­ser. Leur choix de cours est très variés, et la pos­si­bi­li­té de prendre des cours dans plu­sieurs facul­tés m’a éga­le­ment atti­rée.

Com­ment s’est dérou­lé votre accueil au sein de l’université ?
Mon arri­vée à l’université s’est très bien pas­sée, même si le fait que je sois arri­vée en période de Covid n’a pas sim­pli­fié les choses. La coor­di­na­trice des étu­diants en échanges nous envoyait sou­vent des infor­ma­tions et nous pou­vions très faci­le­ment poser des ques­tions en cas de doute par le biais d’un groupe de dis­cus­sion Teams. Les étu­diants en échanges font beau­coup de choses ensemble en dehors des cours donc l’ambiance est très bonne. Il est pos­sible de trou­ver à se loger pour un mon­tant très rai­son­nable en col­lo­ca­tion ou dans les rési­dences étu­diantes. Le coût de la vie est rela­ti­ve­ment éle­vé, sur­tout en matière de loge­ment, mais les condi­tions sont com­pa­rables à celles en France. L’Université de Water­loo est un excellent choix de des­ti­na­tion. La ville de Water­loo en elle-même est très agréable, cen­trée sur les uni­ver­si­tés et donc les étu­diants. Les cours et pro­fes­seurs sont excel­lents, tou­jours à l’écoute en cas de dif­fi­cul­tés.

Mes conseils
Je recom­mande sans réserve à tous ceux qui sou­haitent ajou­ter une expé­rience inter­na­tio­nale à leur par­cours uni­ver­si­taire. Le Cana­da est une des­ti­na­tion agréable, sur­tout venant de France, et c’est un bon moyen d’améliorer son anglais éga­le­ment. En période nor­male (hors Covid), il n’y a pas besoin de visa pour une durée de rési­dence aus­si courte donc le départ est très facile admi­nis­tra­ti­ve­ment, ce qui est un vrai avantage.

Elliot Tou­vet – IM 02
Uni­ver­si­dad de Granada

Je suis arri­vé à Gre­nade en février 2023, avant le début des cours, cela m'a per­mis de décou­vrir cette magni­fique ville comme un tou­riste. J'avais le niveau B2 (LA23), je me suis vite ren­du compte qu'il ne m'aidait pas beau­coup à la com­pré­hen­sion ! L'accent anda­lou est vrai­ment com­pli­qué au début, et l'espagnol de l'école n'est pas le même que celui que l'on parle. S'en suit le début des cours, en espa­gnol pour ma part, mais il est pos­sible d'en choi­sir en anglais, dans toutes les facul­tés de la ville (que ce soit en science ou en phi­lo­so­phie). Il n'y a pas de sys­tème de com­pa­ti­bi­li­té de l'emploi du temps, donc il faut s'attendre à chan­ger cer­tains cours les pre­mières semaines.

Je fais mes pre­mières ren­contres avec des Eras­mus, qui parlent un espa­gnol plus simple et plus com­pré­hen­sible (j'ai évi­té ceux qui par­laient seule­ment anglais), et l'échange de culture débute. Le semestre se déroule bien, mal­gré la dif­fé­rence de péda­go­gie (pas vrai­ment de TDs) et ma peur de ne pas tout vali­der : j'avais 4 UVs et un emploi du temps peu char­gé. Je ren­contre des étu­diants du monde entier, Gre­nade étant l'une des des­ti­na­tions les plus pri­sées en Eras­mus, et j'améliore mon espa­gnol à grand pas, ce qui me per­met de me faire des amis locaux. Cepen­dant, très peu au sein même de la facul­té, l'ambiance des cours étant assez froide, il n'y a pas vrai­ment de lieux com­muns, d'assos.

Mon semestre est entre­cou­pé de voyage en Anda­lou­sie, en Espagne, au Por­tu­gal et au Maroc, en petit groupe ou orga­ni­sé par les entre­prises Eras­mus : il y en a 2 (Best Life Expe­rience er Emy­cet), vous y ins­crire per­met de par­ti­ci­per à beau­coup de soi­rées sans payer.

La ville est accueillante et très vivante : petit centre-ville, tout se fait à pied, mon­tagne juste à côté, beau­coup de tou­ristes quand l'été approche, la vie se fait beau­coup la nuit, dans des bars, des boites de nuit… Gre­nade est clai­re­ment l'une des meilleures des­ti­na­tions d'échange !

Je repars de cette ville avec un niveau d'espagnol cou­rant (le risque est de res­ter avec des fran­çais), et en ayant fait une expé­rience incroyable qui m'a ouvert l'esprit sur le monde entier. J'ai vali­dé mes 4 UVs grâce à un tra­vail plus four­ni avant les examens.

Paul Del­mas – GP
Linkö­pings University

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