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Science ouverte

La science ouverte, c’est quoi ?

La science ouverte repré­sente une nou­velle approche qui s'adapte à la révo­lu­tion numé­rique par rap­port au par­tage des don­nées et des conte­nus scien­ti­fiques, pour un retour vers le citoyen mais éga­le­ment son impli­ca­tion dans le cadre des sciences participatives.

Elle regroupe entre autres l'open access (l'accès libre aux publi­ca­tions) et l'open data (accès libre aux don­nées de la recherche). Que ce soit à l'échelle euro­péenne (Plan S, EOSC) ou au niveau natio­nal avec la loi pour une Répu­blique numé­rique, article 30, de 2016 et le Plan natio­nal pour la science ouverte (MESRI, juillet 2018 puis juillet 2021) la science ouverte est un sujet d'intérêt qui per­met d'encourager le tra­vail col­la­bo­ra­tif entre les cher­cheurs afin d'accélérer l'innovation scien­ti­fique tout en garan­tis­sant une sécu­ri­sa­tion des données.

La science ouverte conduit donc à un accès pour tous aux savoirs, au niveau de la recherche, de la for­ma­tion mais aus­si de la socié­té. En effet, « Citi­zen Science » est un des élé­ments qui per­met­tra à long terme de favo­ri­ser les échanges entre les citoyens et la com­mu­nau­té scien­ti­fique pour qu'ils aient plus confiance dans la science et puissent se sen­tir concer­nés par les pro­jets d'innovation scien­ti­fique. Cette approche est appuyée par les finan­ceurs publics (Com­mis­sion Euro­péenne, ANR).

L'argument cen­tral de la science ouverte est d'un point de vu socio­lo­gique que la connais­sance scien­ti­fique devrait être com­plè­te­ment acces­sible à tous car elle résulte d'un tra­vail col­la­bo­ra­tif entre les pairs. Aus­si, d'un point de vue éco­no­mique, tous les tra­vaux finan­cés par des fonds publics devraient pou­voir appar­te­nir à la com­mu­nau­té comme le recom­mande le Plan S France (ini­tia­tive lan­cée en sep­tembre 2018 pour que tous les pro­jets qui ont obte­nu un finan­ce­ment public publient ces tra­vaux en libre accès à par­tir du pre­mier jan­vier 2021).

Un docu­ment a été rédi­gé à l'attention des doc­to­rants pour expli­quer la phi­lo­so­phie de la science ouverte et le lien avec leurs tra­vaux de thèse.

Pour l’accompagnement par les Ecoles Doc­to­rales, un guide a éga­le­ment été conçu.

La science ouverte à l’UTC – Un engagement

L’UTC s’engage dans la science ouverte à plu­sieurs niveaux en visant à res­pec­ter le Plan Natio­nal pour la science ouverte.

Dans le cadre de l’Alliance Sor­bonne Uni­ver­si­té, l’UTC s’engage à inci­ter les doc­to­rants et les cher­cheurs à suivre le MOOC de l’ASU déve­lop­pé par Sor­bonne Uni­ver­si­té et le MNHN.

L’UTC incite les cher­cheurs à se créer un numé­ro ORCID (Open Research and Contri­bu­tor ID), iden­ti­fiant per­ma­nent (PID) gra­tuit et unique que les cher­cheurs peuvent uti­li­ser lorsqu'ils s’impliquent dans la recherche et d'innovation.  Ce numé­ro d’identité unique per­met de lier toutes leurs « contri­bu­tions au-delà des dis­ci­plines, des fron­tières et du temps ».

Accès libre aux publications

En marche pour la science ouverte, l’UTC a mis en place en 2018 un por­tail HAL dédié à l’archivage des articles dis­po­nibles et en libre accès. Ce por­tail est donc une archive ouverte. L’UTC incite les cher­cheurs et ensei­gnants cher­cheurs à y dépo­ser leurs publi­ca­tions et leurs tra­vaux en texte inté­gral. La BUTC accom­pagne le déploie­ment et la sensibilisation/formation de la com­mu­nau­té scien­ti­fique de l’UTC au dépôt.

L’UTC a adop­té la Charte de Sor­bonne Uni­ver­si­té pour le libre accès aux publi­ca­tions lors du conseil scien­ti­fique du 24 jan­vier 2020 dont les points d’engagement de l’UTC et ceux des per­son­nels de recherche sont pré­sen­tés dans cette note d’adoption.

Accès libre aux données de la recherche

L’UTC sou­tient les cher­cheurs pour opti­mi­ser les don­nées de la recherche et leur ouverture.

Le PVP de la Direc­tion à la recherche accom­pagne les cher­cheurs dans la rédac­tion de leur plan de ges­tion (pro­jets ANR et euro­péen) en s’appuyant sur DMP-OPIDOR.

L’ouverture des don­nées doit aus­si res­pec­tée le RGPD (règle­ment géné­ral sur la pro­tec­tion des don­nées) : cette ques­tion peut être véri­fiée en concer­ta­tion avec le délé­gué à la pro­tec­tion des don­nées (DPO).

Des actions com­plé­men­taires sont pré­vues dans le plan d’action de la stra­té­gie HRS4R de l’UTC.

Dans le cadre de l’ASU où l’UTC a pris part, une note de recom­man­da­tions sur l’ouverture des don­nées a été pro­duite et adop­tée par l’UTC.

Organisation à l’UTC

L’UTC a dési­gné une réfé­rente Science ouverte, Sté­pha­nie Ros­sard, qui a pour mis­sion de sen­si­bi­li­ser, infor­mer et conseiller l’ensemble de la com­mu­nau­té scien­ti­fique sur les ques­tions de science ouverte.

Au niveau opé­ra­tion­nel, en sou­tien aux cher­cheurs, la res­pon­sable à la BUTC, Valé­rie Bas­se­ville, œuvre pour la biblio­mé­trie, l’ouverture des publi­ca­tions, la sai­sie en ligne sur HAL et les for­ma­tions qui en découlent.

Il a éga­le­ment été dési­gné un cor­res­pon­dant Science ouverte pour chaque uni­té de recherche. Ces per­sonnes accom­pagnent le déploie­ment à l’ouverture des publi­ca­tions via HAL.

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