Kars­ten Haupt du labo­ra­toire de Génie Enzy­ma­tique et Cel­lu­laire (GEC) se classe pre­mier dans la liste des experts mon­diaux sur une tech­nique de pointe qui s’appelle l’impression molé­cu­laire (mole­cu­lar imprinting).

Clas­se­ment en télé­char­ge­ment ci-contre : Expert Kars­ten haupt

Cette tech­nique de mou­lage à l’échelle molé­cu­laire per­met de créer des sites de recon­nais­sance d’une molé­cule cible dans un poly­mère, don­nant lieu à ce qu’on appelle des poly­mères à empreintes molé­cu­laires (MIP pour mole­cu­lar­ly imprin­ted poly­mer). De par leur forme, taille et grou­pe­ments chi­miques fonc­tion­nels, ces sites de recon­nais­sance épousent par­fai­te­ment la molé­cule cible en question.

Résul­tat : ces maté­riaux , ins­pi­rés du prin­cipe “anti­corps-anti­gène” peuvent recon­naître spé­ci­fi­que­ment la molé­cule cible dans des milieux com­plexes (urine, sang, lait, sueur, …) et sont très sou­vent étu­diés dans le domaine envi­ron­ne­men­tal et agroa­li­men­taire comme cap­teurs ou pour pié­ger des pol­luants émer­geants. Inno­vant conti­nuel­le­ment dans ce domaine, Kars­ten Haupt et son équipe ont récem­ment mon­tré leur appli­ca­tion en cos­mé­to­lo­gie pour pié­ger les mau­vaises odeurs cor­po­relles, en diag­nos­tic médi­cal, pour repé­rer et doser des bio­mar­queurs (gly­cane, pro­téine,…) sur des cel­lules can­cé­reuses, et en thé­ra­pie où des MIP diri­gés contre des pro­téines d’adhésion cel­lu­laire, pou­vaient effi­ca­ce­ment inhi­ber l’invasion des cel­lules cancéreuses.

Avec la forte crois­sance des anti­corps thé­ra­peu­tiques sur le mar­ché mon­dial, les MIP ont de beaux jours devant eux, sachant que ces anti­corps syn­thé­tiques sont ther­mi­que­ment et méca­ni­que­ment plus stable, et leur temps et coût de pro­duc­tion sont plus avan­ta­geux que ceux des anti­corps biologiques.