Épidémie de coronavirus
Télétravail : adoptez les bonnes pratiques
Tous mobilisés dans l'enseignement supérieur – #SupSolidaire
Fermeture de l'établissement
15 mars 2020
Le 14 mars au soir, le Premier ministre a demandé à l'ensemble de nos concitoyens de respecter les consignes de distanciation sociale, en particulier de limiter les déplacements, les réunions et les contacts non indispensables, ainsi que de respect des gestes barrières.
Pour les établissements d'enseignement supérieur et de recherche, la mise en œuvre des mesures annoncées par le Premier ministre implique les orientations suivantes :
1/ La fermeture de toutes les activités ouvertes au public
En application de l'article 4 de l'arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19, l'accueil des usagers des activités de formation est suspendu dans tous les établissements d'enseignement supérieur, publics comme privés.
Cela concerne les activités de formation initiale comme continue, ainsi que les bibliothèques universitaires et les restaurants, cafétérias, cafés etc.
Les fonctions administratives doivent, conformément aux décisions du Premier ministre, être basculées autant que possible en télétravail, sous réserve des activités essentielles qui relèvent de vos plans de continuité de l'activité (PCA), par exemple les services de paie.
Lorsque cela n'est pas prévu dans le plan de continuité de l'activité, doivent être maintenues, y compris en présentiel si besoin, les activités indispensables à la continuité pédagogique, notamment en vue de permettre aux personnels qui le souhaitent d'accéder aux locaux pour déployer les outils d'enseignement à distance.
Certaines activités peuvent être regroupées en vue de permettre la fermeture de bâtiments, en respectant les consignes de nettoyage des locaux.
2/ Privilégier le recours au télétravail pour les laboratoires de recherche
Comme l'a demandé le Premier ministre, une action massive d'organisation du télétravail doit être engagée pour permettre au plus grand nombre de rester à domicile.
Par dérogation à ce principe, les activités pour lesquelles un travail en présentiel doit pouvoir être maintenu sont les suivantes :
- 1° Les activités essentielles qui relèvent de vos plans de continuité de l'activité (PCA), par exemple les animaleries ;
Et, lorsqu'elles ne sont pas prévues dans vos PCA :
- 2° L'activité des laboratoires engagés dans la recherche sur l'épidémie COVID19 ou des épidémies comparables, en particulier ceux du consortium REACTing et les lauréats des appels à projets sur ce sujet ;
- 3° L'activité interne de certains laboratoires de recherche, lorsque l'interruption des manipulations conduirait à la perte d'études scientifiques essentielles, sensibles ou particulièrement complexes ou lourdes à réorganiser.
Les établissements hébergeurs garantissent le fonctionnement des activités concernées.
3/ Le report des élections universitaires
Les opérations électorales universitaires prévues dans les prochaines semaines sont reportées ; les textes nécessaires seront pris.
4/ Le report des examens nationaux et des concours
L'organisation des examens et concours locaux dans les établissements relève du pouvoir de décision des chefs d'établissement ; il vous revient de déterminer si les conditions sont réunies pour les organiser à distance, ou à défaut, de les reporter. Pour les seuls jurys de thèse, une organisation en présentiel peut être envisagée dans le strict respect des gestes barrières et d'une limitation stricte du nombre de personnes présentes.
Les épreuves en présentiel des examens nationaux et concours (relevant de l'enseignement supérieur comme du recrutement de la fonction publique) prévues d'ici au 5 avril sont reportées ; des solutions seront trouvées au cas par cas (reports, aménagements etc.) et les candidats seront prévenus.
Les concours postbac d'accès aux écoles seront remplacés par des examens de dossiers, dans le calendrier de Parcoursup, qui n'est pas modifié à ce stade.
5/ Situation des personnels
- Privilégier le télétravail : tout ce qui peut être fait en télétravail doit être fait en télétravail. Le bénéfice du télétravail peut être demandé par un simple mail des personnels ; cette demande peut être refusée mais le refus doit être justifié. Les personnes contraintes de rester chez elles pour garder leurs enfants devront privilégier le télétravail.
- Maintenir à domicile les personnels malades : ceux qui bénéficieront d'un arrêt de travail délivré par un médecin traitant seront soumis au régime normal du congé de maladie.
- Possibilité de délivrer une autorisation spéciale d'absence : dans l'hypothèse où aucune de ces modalités ne serait possible, les personnels pourront bénéficier d'une autorisation spéciale d'absence (ASA). L'autorité hiérarchique délivre à l'agent dès que possible un justificatif de l'autorisation d'absence. Il peut délivrer d'office cette autorisation même sans demande de l'agent s'il l'estime conforme à l'intérêt du service et à l'intérêt général dans le cadre de la prévention du risque épidémique. L'autorisation spéciale d'absence ne donne pas lieu à un jour de carence.
- Situation des personnes fragiles : les personnes dont la situation particulière les rend vulnérables devant le risque épidémique ont vocation à être placées en télétravail ou, à défaut, de bénéficier d'une autorisation spéciale d'absence. Cela concerne, conformément aux recommandations du Haut conseil en santé publique, les femmes enceintes, les personnes présentant une insuffisance rénale, cardiaque ou respiratoire, une cirrhose, des risques cardiovasculaires, un diabète insulinodépendant ou présentant des complications, une obésité chronique ou une immunodépression.
- Stagiaires et apprentis : les stagiaires et apprentis, qui ne peuvent pas être accueillis dans leurs établissements de formation, doivent se rapprocher de leur employeur ou de leur responsable de stage pour demander le bénéfice du télétravail ou obtenir d'autres consignes.
- Organisation des équipes de direction : il vous est recommandé de veiller à une organisation des équipes de direction permettant, le cas échéant, une continuité de celles-ci, par exemple en élargissant les bénéficiaires des délégations de signature, ainsi qu'en recourant autant que possible à des outils de travail dématérialisés.
6/ Une mise en œuvre progressive permettant de garantir la continuité du service
La mise en œuvre de ces orientations dans vos établissements peut nécessiter un temps de préparation préalable afin de garantir la bonne organisation de la continuité du service. Il convient, dès lors, que vous transmettiez dès que possible un message à vos personnels afin de les informer des points suivants :
- Les consignes d'ensemble de distanciation sociale et de respect des gestes barrières
- Les instructions relatives aux personnels fragiles, qui doivent s'appliquer dès lundi
- Les services ou les fonctions qui peuvent, dès lundi, basculer en totalité en télétravail (en permettant, le cas échéant, un passage ponctuel sur le lieu de travail pour récupérer les outils de travail).
- Pour les autres services ou fonctions, le besoin d'organiser la continuité du service, qui nécessite la présence des agents à titre transitoire (a minima ce lundi), afin de permettre notamment la mise en sécurité et l'arrêt en bon ordre des expérimentations en cours ainsi que l'organisation des services indispensables à la continuité de l'activité. Frédérique VIDAL
Le confinement vous a amenés à avoir recours à des nouvelles façons de vous organiser, souvent avec l'appui de nouveaux outils numériques. A ce jour, les quelques 300 UV ouvertes ce semestre continuent à fonctionner grâce à l'investissement de chacun, et les soutiens de la CAP et de la DSI. Cependant, vous êtes nombreux, étudiants et enseignants, à avoir souligné l'importante charge de travail que cela a suscité, et les différents impacts que cela a produit dans l'avancée des programmes dans les UV.
C'est pourquoi la semaine du 20 au 26 avril (semaine qui suit la semaine de vacances) va devenir une semaine de régulation. Pendant cette semaine, l'objectif général est d'une part, pour les enseignants, de se remettre à flot dans leur organisation, et d'autre part, pour les étudiants, de consolider les acquis depuis le début du semestre, sans avoir à gérer l'apport de nouveaux contenus :
- il peut y avoir des cours ou des TD (ce n'est pas une obligation), mais uniquement pour revenir sur des points déjà vus, et qui nécessitent un approfondissement (parce qu'ils sont plus difficiles à concevoir, parce qu'ils ont été vus plus vite, parce que l'enseignant détecte qu'ils ont été mal compris…) ;
- ce sera aussi l'occasion de répondre aux questions que se posent les étudiants en vue des futurs examens ;
- il peut y avoir une évaluation à condition que les étudiants aient été informés au plus tard cette semaine des modalités de cette évaluation.
La DFP
Mesures à destination des étudiants
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Comme annoncé par le Président de la République, dès la semaine du 25 janvier, tous les étudiants, boursiers ou non, pourront bénéficier de deux repas par jour au tarif de 1 euro.
Pour en bénéficier, il suffit d’activer son compte Izly sur https://mon-espace.izly.fr
Pour les étudiants déjà titulaires d’un compte Izly, la modification de tarif s’effectuera à partir de vendredi 21 janvier et jusqu’au début de la semaine prochaine.
Pour les étudiants n’ayant pas activé leur compte Izly, il leur suffit de le faire en se rendant sur le site https://mon-espace.izly.fr.
Chaque étudiant recevra alors un mail lui confirmant qu’il bénéficie du repas à 1 €. Les étudiants pourront payer avec le moyens de paiement de leur choix (carte izly, CB, espèce) et devront disposer d’un compte Izly.
Exceptionnellement, en raison du couvre-feu, les étudiants sont autorisés à acheter deux repas en même temps en vente à emporter, un pour le déjeuner et un pour le dîner.
Plus d'informations sur https://www.etudiant.gouv.fr/fr/le-repas-au-crous-passe-1-euro-pour-tous-les-etudiants-2314
Afin de soutenir les étudiants impactés par la crise sanitaire, le Premier ministre, Jean CASTEX, a annoncé :
- une aide exceptionnelle de solidarité de 150 euros pour les étudiants boursiers dont le versement interviendra en même temps que la mensualité de bourse de décembre.
- le doublement des aides financières d’urgence qui pourront bénéficier à 45 000 jeunes supplémentaires (boursiers et non boursiers) pour se loger et se nourrir
- la création de 20000 emplois de tuteurs, pour une durée de 4 mois.
Plus d'informations sur https://www.etudiant.gouv.fr/fr
19 mars 2020
Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation,s'est entretenue avec les organisations étudiantes afin de dresser un premier état des mesures immédiates prises pour soutenir les étudiants face à l'épidémie de covid-19.
Ces premières mesures témoignent de l'engagement total du Gouvernement en vue de protéger les étudiants et de leur garantir que, dans ces circonstances très particulières, aucun d'entre eux ne sera pénalisé dans son parcours de formation. Toutes les dispositions nécessaires seront prises.
Ces premiers éléments de réponses au bénéfice de l'ensemble des étudiants seront complétés en fonction de l'évolution de la situation sanitaire et trouveront une première traduction dans le projet de loi d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19 ainsi que dans le projet de loi de finances rectificative pour 2020.
1.Assurer la continuité pédagogique malgré l'épidémie
Priorité a été donnée à la continuité pédagogique sous toutes ces formes. Les formations poursuivront donc leur activité en e‑learning. Les examens nationaux et concours prévus jusqu'au 5 avril sont reportés. Leur reprogrammation se fera dans les délais les plus courts possibles en fonction de l'évolution de la situation. Pour les concours prévus après le 5 avril, des solutions adaptées seront définies sur la base d'une instruction approfondie. Les modalités retenues seront portées à la connaissance des candidats sur une page internet dédiée.
Les établissements seront amenés, dans les jours qui viennent, à adopter leurs modalités de contrôles des connaissances, afin de prendre en compte les impossibilités créées par la situation actuelle tout en veillant à garantir la valeur des diplômes. Dans ce cadre, une attention particulière sera accordée aux étudiants qui devaient réaliser un stage dans le cadre de leur formation et dont le projet est remis en cause.
2.Accompagner les étudiants qui n'ont pas pu quitter leur résidence universitaire
Certains étudiants n'ont pas été en mesure de rejoindre le domicile de leur famille comme ils y étaient invités. Les résidences universitaires gérées par les Centres régionaux des œuvres universitaires demeurent ouvertes pour les accueillir. Les services universitaires de santé seront pleinement mobilisés en lien avec les CROUS, les Agences régionales de santé et les centres de santé de proximité afin d'accompagner ces étudiants.
Par ailleurs, afin de ne pas pénaliser les étudiants qui ont quitté le logement géré par les CROUS qu'ils occupaient, le préavis contractuel d'un mois ne sera pas opposable en ces circonstances et aucun loyer ne sera mis à leur charge pour le mois d'avril.
Enfin, les étudiants qui libèrent l'un de ces logements se voient garantir la possibilité, à la levée des mesures prises par le Gouvernement, de bénéficier à nouveau d'un de ces logements.
3.De nouveaux leviers pour combattre la précarité étudiante et garantir le niveau de vie des étudiants
Frédérique Vidal s'engage par ailleurs, en lien avec les CROUS et l'ensemble des établissements d'enseignement supérieur, notamment les universités, à ce que la contribution de vie étudiante et de campus puisse dans les meilleurs délais financer des bons d'achats de première nécessité à destination des étudiants qui en ont le plus besoin, notamment ceux qui sont confinés en résidence universitaire.
La situation des étudiants employés dans leur établissement comme agent vacataire temporaire sera également préservée et les contrats ont vocation à être, dans toute la mesure du possible, maintenus pendant toute la période de confinement. Cela concerne notamment près de 20000 doctorants et plusieurs dizaines de milliers d'autres étudiants.
S'agissant des étudiants salariés en entreprise, ils pourront bénéficier, comme toutes les personnes dans la même situation du dispositif de chômage partiel mis en œuvre par le ministère du travail. Pour les étudiants autoentrepreneurs, ils pourront bénéficier de l'aide exceptionnelle de 1500 euros annoncée le mardi 17 mars dernier par le ministère de l'Économie et des Finances et financée avec le soutien des collectivités territoriales.
Enfin, dans ce contexte, les étudiants boursiers conserveront leur droit à bourses même si, n'ayant pu valider leur stage compte tenu des circonstances particulières, ils se trouveraient dans la situation d'avoir épuisé leurs droits.
4.L'État à l'écoute des étudiants français à l'étranger
Conformément aux engagements pris par le Président de la République lors de son allocution du 16 mars 2020, tous les ressortissants français qui le souhaitent peuvent naturellement rejoindre le territoire national pendant la période de confinement.
À cet égard, les étudiants français en déplacement temporaire à l'étranger à l'occasion d'un séjour d'études ou d'un échange universitaire, que ce soit dans le cadre du programme Erasmus + ou en dehors de l'Union Européenne peuvent compter sur l'appui de notre réseau diplomatique et consulaire s'ils s'approchent de la date de fin de leur séjour, si leur université d'accueil est fermée ou s'ils s'estiment en situation de vulnérabilité et pensent devoir rentrer au plus tôt.
Les ambassades et les consulats pourront ainsi assister les étudiants qui le souhaitent et les orienter vers les lignes commerciales appropriées en fonction de la situation de l'intéressé, de l'état de l'épidémie et de la qualité du système de soin dans le pays concerné. Une coordination sera mise en place à cette fin avec les établissements universitaires en lien avec la cellule opérationnelle de crise du ministère.
Les étudiants français engagés dans une mobilité internationale dans le cadre du programme ERASMUS + pourront conserver leur bourse tout au long de leur séjour à l'étranger jusqu'à leur retour en France. La commission européenne ayant engagé la clause de force majeure inscrite dans les conventions ERASMUS +, les frais supplémentaires inhérents au retour des étudiants français sur le territoire national pourront être pris en charge par le programme.
L'interruption du séjour d'études ne pénalisera aucun étudiant une fois rentré en France et chaque établissement d'origine prendra les dispositions nécessaires afin de garantir la poursuite d'études de chacun des étudiants concernés.En cas de difficulté à rejoindre leur domicile ou leur lieu de résidence originel à leur retour sur le territoire, ils pourront, s'ils le souhaitent, se voir proposer un logement dans le parc des CROUS.
Pour les étudiants français à l'étranger qui viennent de débuter leur séjour et qui ne se considèrent pas en situation de vulnérabilité, il leur est naturellement conseillé de poursuivre leur formation et de rester sur place s'ils le souhaitent.
5.Garantir le séjour des étudiants internationaux en France
Les étudiants internationaux dont les établissements sont fermés sont invités à rentrer chez eux, dans la mesure du possible et en adéquation avec les mesures prises concernant les déplacements internationaux.
Les étudiants internationaux engagés dans une formation en France et dont le titre de séjour arriverait prochainement à expiration feront l'objet d'une attention spécifique du Gouvernement. Une disposition spécifique du projet de loi d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19 permettra au Gouvernement de prendre toutes les mesures utiles afin de prolonger leurs titres de séjour.
20 mars 2020
Dans le contexte actuel de pandémie, la situation des étudiants des établissements en mobilité à l’international préoccupe légitimement.
Dans la lignée de l’allocution du Président de la République du 16 mars, le Gouvernement a adressé aux Français se trouvant à l’étranger des consignes quant aux comportements à observer, en distinguant deux catégories principales. Il est recommandé aux Français qui ont leur résidence habituelle en dehors de l’Union européenne et de l’espace Schengen d’éviter les déplacements internationaux, même pour revenir sur le territoire national, à moins que des raisons impératives ne les y contraignent ou que leur condition sanitaire ne le rende nécessaire. En revanche, pour les Français actuellement en déplacement temporaire à l’étranger, il est recommandé de prendre toutes les mesures nécessaires pour rentrer rapidement en France.
Les étudiants en séjour d’études ou en stage à l’étranger sont un public particulier dans cette configuration, au sujet une procédure concertée est mise en place avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE).
1. Le dispositif de facilitation de retour
Pour les étudiants qui souhaitent rentrer en France, et dans la mesure où les liaisons aériennes ont tendance à se réduire, parfois avec des délais de préavis courts, il est fortement conseillé de prendre les dispositions nécessaires pour un retour rapide tant que les liaisons commerciales restent ouvertes, en prenant l’attache dès que possible des services consulaires.
Pour organiser les retours, un mécanisme global et mondial pour permettre à nos ressortissants qui le souhaitent de rentrer chez eux en France par voie aérienne est en train d’être mis en place, en lien avec Air France. Il reposera sur un plan de transport aérien adapté pour l’ensemble du monde, en fonction des priorités et urgences locales, et permettra à chacun de réserver un billet retour auprès d’une compagnie. Les détails techniques de ce mécanisme seront précisés d’ici la fin de la semaine à nos ressortissants en difficulté, par Air France et notre réseau diplomatique et consulaire. Malgré la suspension progressive de la plupart des dessertes aériennes dans le monde dans les prochains jours, nous serons ainsi en mesure de proposer, avec les compagnies aériennes mobilisées, des solutions commerciales raisonnables de retour chez eux à nos compatriotes.
En particulier, tous les ressortissants français peuvent solliciter les services diplomatiques et consulaires des pays où ils séjournent. Afin de faciliter ces contacts, il est vivement recommandé à tous les étudiants français à l'étranger de s’inscrire via l’application ARIANE afin d’être en contact avec les consulats et de recevoir les informations pertinentes ; toutes les informations sur cette procédure sont disponibles sur le site du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
2. Un suivi conjoint MESRI-MEAE
En complément de ces démarches ouvertes pour les ressortissants français auprès des services consulaires, afin d’assurer le meilleur suivi possible des étudiants, les établissements sont invités à :
- dès aujourd’hui, contacter individuellement l’ensemble des étudiants actuellement en séjour à l’étranger. Il s’agit dans un premier temps d’apprécier leur situation et leurs intentions et de leur demander, avant toute chose, de se signaler au consulat ;
- consolider les informations à leur sujet et leurs éventuelles demandes de retour, en particulier pour ceux qui ne seraient pas parvenus à joindre les services consulaires ;
- transmettre l’ensemble des informations recueillies sur ce sujet, en particulier les cas les plus signalés, à la cellule opérationnelle de crise COVID19 du ministère, covid19.mesri(at)recherche.gouv.fr – 01 55 55 50 50 (même le weekend), au sein de laquelle Pierre Van De Weghe, inspecteur général – pierre.van-deweghe(at)igesr.gouv.fr coordonnera tous les travaux sur le sujet.
Cette cellule opérationnelle centralisera toutes les informations de manière à disposer d’un état des lieux le plus précis possible, pour vous aider en lien avec les services compétents du MEAE, à trouver les meilleures solutions pour les étudiants, dans le cadre du partenariat global évoqué plus haut.
3. Les conséquences financières et universitaires du retour des étudiants
Les étudiants français engagés dans une mobilité internationale dans le cadre du programme « ERASMUS + » pourront conserver leur bourse tout au long de leur séjour à l’étranger jusqu’à leur retour en France. La Commission Européenne ayant engagée la clause de force majeure inscrite dans les conventions « ERASMUS + », les frais supplémentaires inhérents au retour des étudiants français sur le territoire national pourront être pris en charge par le programme.
Pour les étudiants relevant d’autres programmes ou dispositifs de mobilité, il est recommandé aux établissements de rechercher dans un souci d’équité, en lien avec les autres acteurs de ces programmes ou dispositifs (en particulier les collectivités territoriales), des solutions de portée équivalente.
L’interruption du séjour d’études ne devra pénaliser aucun étudiant une fois rentré en France, en raison de ces circonstances exceptionnelles. Il appartiendra à chaque établissement d’origine de prendre les dispositions nécessaires afin de garantir la poursuite d’études de chacun des étudiants concernés. Ces étudiants pourront bénéficier, comme tous les autres étudiants dont la scolarité aura été perturbée par la crise sanitaire liée au COVID19 de modalités adaptées de validation de leur formation.
Dans ce contexte d'épidémie de covid-19, l'UTC souhaite mettre en place un suivi rapproché des étudiants isolés et/ou fragiles.
Merci de bien vouloir contacter le service de médecine préventive : medecine-preventive(at)utc.fr dans les cas suivants :
- Vous êtes en situation d'isolement
- Vous avez une pathologie chronique qui vous fragilise face au covid-19
- Vous êtes diagnostiqué(e) covid-19 +
Il est important de respecter les recommandations officielles :
- Respecter les gestes barrières
- Rester à domicile sauf pour aller chez le médecin ou faire les courses
- Surveiller votre état de santé, en cas de symptômes évocateurs du covid (signes respiratoires, toux, fièvre, courbatures… ) merci de contacter votre médecin traitant ainsi que notre service à medecine-preventive(at)utc.fr, sauf en cas de signe de gravité où la recommandation reste d'appeler le SAMU centre 15.
Une plateforme digitale de soutien psychologique a été également mise en place pour les personnes ressentant l'insécurité, l'impuissance et l'isolement face au confinement : https://psysolidaires.org/
Nous restons à votre disposition,
Service de médecine préventive
Dr Alice Hoogendoorn-Marichez
Médecin généraliste
medecine-preventive(at)utc.fr
Covid-19: close monitoring of students who are isolated and/or at risk
Afin d'assurer le suivi des étudiants confinés en résidence universitaire et des personnels de ces résidences, le Gouvernement a pris le 18 mars dernier un décret relatif aux missions des services de santé universitaires dans le cadre de la lutte contre l'épidémie.
Décret n°2020–273 du 18 mars 2020 (version initiale)
Note : rôle des SSU dans l'accompagnement des étudiants en période d'urgence sanitaire
En ces temps difficiles de confinement, voici plusieurs informations importantes qui peuvent vous être utiles :
1. Si vous rencontrez des difficultés financières, une perte exceptionnelle de revenu, vous avez de gros problèmes de connexion ou de matériel informatique :
- Les bénéficiaires d'EPI peuvent se tourner vers La Passerelle (13 Quai du Clos des Roses, 60200 Compiègne – 03 44 86 32 35). Pour les non bénéficiaires qui en auraient besoin, merci de contacter EPI : epi(at)assos.utc.fr
- L'assistant social du Crous demeure mobilisé. Vous pouvez le contacter par mail : action-sociale(at)crous-amiens.fr ou prendre directement rendez-vous en ligne sur https://www.messervices.etudiant.gouv.fr
En particulier, le Crous peut distribuer des bons d'achats alimentaires. - En cas de non prise en charge par le CROUS, une aide exceptionnelle est mise en place grâce au FSDIE social et à la CVEC : vous devez télécharger le dossier (https://cloud.utc.fr/index.php/s/28o34NDF7LxC2ma). Des pièces justificatives vous seront demandées et le dossier sera étudié en commission dans les meilleurs délais.
Une aide financière pourra alors vous être proposée.
En cas de soucis pour le dépôt du dossier, vous pouvez contacter Véronique Hédou (hedou@utc.fr) ou Pierre Kidzie (pierre.kidzie@etu.utc.fr). - Si vous aviez déposé un dossier au FSDIE social avant le confinement et n'avez pas eu de réponse, nous vous invitons à le redéposer.
2. Si vous avez des questions médicales ou autres : adressez un mail à medecine-preventive(at)utc.fr (indiquez nom-prénom et un numéro de téléphone). Votre demande sera traitée du lundi au vendredi de 8h30 à 17h. En dehors de ces horaires : contactez un généraliste et/ou en cas d'urgence appelez le 15.
3. Si vous avez besoin d'un soutien psychologique, envoyez un mail à catherine.carpentier(at)utc.fr pour prendre rendez-vous avec la psychologue de l'UTC (les rendez-vous seront réalisés par téléphone).
Vous pouvez également contacter des professionnels
- Sur la plateforme https://psysolidaires.org/
- Au numéro vert de la cellule d'aide psychologique : 0 800 130 000
- Ou encore sur http://www.terrapsy.org : accompagnement psychologique par téléphone et en urgence en français, anglais et arabe 7/7 au 0 805 383 922
4. Vous pouvez aussi trouver ici (https://socles3.unisciel.fr/course/view.php?id=275) des conseils pour mieux vous organiser dans le cadre du confinement ainsi que la FAQ (https://elus_etu.gitlab.utc.fr/FAQ‑2/) des élus étudiants.
Enfin, n'oubliez pas que vous avez un conseiller ! N'hésitez pas à le contacter pour tout problème, qu'il soit d'ordre pédagogique ou autre. Les élus étudiants sont aussi à votre écoute (eluscevu(at)utc.fr).
Dans un communiqué du 20 avril, le ministère des Outre-mer a annoncé deux mesures pour accompagner les étudiants ultramarins actuellement présents dans l'Hexagone, à la suite notamment de la fermeture des établissements d'enseignement supérieur jusqu'à la prochaine rentrée.
Le ministère lance un recensement des étudiants ultramarins qui souhaitent rentrer dans leur territoire dans les prochaines semaines, tenant compte des modalités d'examens des établissements dont ils dépendent.
Pour cela, les étudiants concernés ont jusqu'au 2 mai 2020 pour se faire connaitre en complétant un questionnaire disponible en cliquant ici : https://outremersolidaires.gouv.fr/questionnaire-ultramarins-mobilite/
Par ailleurs, un "appel à projets est lancé pour renforcer l'accompagnement social réalisé par les associations au profit des étudiants ultramarins". (http://www.outre-mer.gouv.fr/lancement-dun-appel-projets-renforcer-laccompagnement-des-acteurs-associatifs-pour-les-etudiants)
Les porteurs de projet ont jusqu'au 24 avril 2020 pour envoyer leur projet à l'adresse suivante : sp-delegation(at)outre-mer.gouv.fr.
Appel à manifestations d’intérêt UTC-AMI-COVID-19
La SATT Lutech s'engage à vos côtés et lance un appel à manifestation d'intérêt AMI transfert COVID19 en partenariat avec les services de valorisation de ses établissements partenaires (Sorbonne Université, Université de technologie de Compiègne, Muséum national d'histoire naturelle, École nationale supérieure de création industrielle, Université Paris II Panthéon Assas).
L'AMI transfert COVID19 concerne les résultats de recherches à fort potentiel de transfert de technologie, pouvant donner lieu au développement de produits ou services innovants en réponse à la pandémie de COVID-19, à sa gestion et à ses conséquences. Il est ouvert à l'ensemble les champs disciplinaires scientifiques. Le guide de candidature ainsi que le formulaire à compléter sont en téléchargement ci-contre :
Deadline de soumission 31 octobre 2020.
N'hésitez pas à contacter la SATT Lutech pour plus d'informations : covid19(at)sattlutech.com, ainsi que vos contacts au pôle Valorisation et Partenariats de la direction à la recherche.
UTC-AMI-COVID-19–2020
UTC-AMI-COVID-19 template-2020