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Génie urbain (GU)

La spé­cia­li­té génie urbain pro­pose une for­ma­tion géné­ra­liste fon­dée sur l’approche de la ville par ses réseaux tech­niques (éner­gie, voi­rie, trans­ports, eau et assai­nis­se­ment, déchets) et par ses espaces bâtis (bâti­ment, équi­pe­ment, espace public, amé­na­ge­ment), depuis leur concep­tion jusqu’à leur main­te­nance (concep­tion, réa­li­sa­tion, ges­tion, coor­di­na­tion et main­te­nance-exploi­ta­tion opti­mi­sées), et selon une triple pers­pec­tive (scien­ti­fique, tech­nique et socié­tale), dans une optique de ville durable et/ ou intelligente.

Chiffres clés

  • 12 ensei­gnants-cher­cheurs
  • Tren­taine de confé­ren­ciers pro­fes­sion­nels ou institutionnels
  • 2 filières de spécialisation
  • 2 stages de 6 mois sur 3 ans
  • 100 à 110 élèves-ingé­nieurs inté­grés chaque année
  • 330–350 élèves-ingé­nieurs en formation
  • Salaire d’embauche moyen : 32 K€ (brut annuel)
  • Temps de recherche d’emploi moyen : 0,7 mois
  • 10 % tra­vaillant à l’étranger

Offre pédagogique

Pour répondre aux nom­breux défis de la ville durable et intel­li­gente, le dépar­te­ment génie urbain (GU) pro­pose une for­ma­tion géné­ra­liste à par­tir de bac+2 ou après deux années en « tronc com­mun », pré­pa inté­grée de l’UTC. La spé­cia­li­té génie urbain se fonde sur l’approche de la ville par ses réseaux tech­niques (éner­gie, voi­rie, trans­ports, eau et assai­nis­se­ment, déchets) et par ses espaces bâtis (bâti­ment, équi­pe­ment, espace public, amé­na­ge­ment), depuis leur concep­tion jusqu’à leur main­te­nance (concep­tion, réa­li­sa­tion, ges­tion, coor­di­na­tion et main­te­nance-exploi­ta­tion opti­mi­sées), et selon une triple pers­pec­tive (scien­ti­fique, tech­nique et socié­tale). Le génie urbain est néces­sai­re­ment plu­ri­dis­ci­pli­naire ; il arti­cule aux ensei­gne­ments en génie civil (struc­ture, éner­gie hydrau­lique, numé­rique) des ensei­gne­ments en sciences de l’espace (urba­nisme, amé­na­ge­ment, géo­ma­tique). Chaque réseau ou amé­na­ge­ment est décli­né à toutes les échelles (îlot, quar­tier, ville et ter­ri­toire) en s’attachant aux inter­ac­tions qu’entretiennent ces réseaux et dis­po­si­tifs tech­niques avec les sys­tèmes urbains, dans une pers­pec­tive de ville durable et/ ou intelligente.

Le dépar­te­ment génie urbain pro­pose un for­mat péda­go­gique inno­vant, lequel arti­cule des ensei­gne­ments théo­riques, tech­niques ou rele­vant des huma­ni­tés à un appren­tis­sage par le pro­jet. Le dépar­te­ment vise à for­mer des opé­ra­tion­nels capables de dia­lo­guer avec tous les corps de métier qui par­ti­cipent à la fabrique de la ville : du conduc­teur de tra­vaux à l’élu en charge de l’urbanisme, en pas­sant par l’ingénieur d’études tech­niques et l’architecte. Pour cela, le dépar­te­ment mobi­lise l’expertise d’une tren­taine de confé­ren­ciers pro­fes­sion­nels ou ins­ti­tu­tion­nels, ce qui repré­sente 8% des ensei­gne­ments, et pro­pose un semestre à l’étranger et 2 fois 6 mois de stage sur les 3 ans de for­ma­tion. En outre, spé­ci­fi­ci­té de l’UTC, nos élèves-ingé­nieurs choi­sissent leurs ensei­gne­ments « à la carte » dans le cata­logue des UV, pour que leur for­ma­tion en génie urbain s’adapte au plus près à leur pro­jet pro­fes­sion­nel, via les semestres d’études à l’UTC, mais éga­le­ment hors les murs (Eras­mus et stages).

Tout en conso­li­dant son pro­fil d’ingénieur géné­ra­liste en génie urbain, la seconde phase de la for­ma­tion per­met aux élèves-ingé­nieurs d’approfondir leurs connais­sances dans l’une des deux filières suivantes :

  • Une filière trans­ver­sale est pro­po­sée dans tous les dépar­te­ments : Mana­ge­ment des pro­jets inno­vants. Cette filière intègre à la for­ma­tion tech­ni­co-scien­ti­fique une for­ma­tion aux acti­vi­tés mana­gé­riales de futurs cadres d'entreprise. Chaque semestre, l'étudiant choi­sit 6 à 7 UV cor­res­pon­dant à son niveau et à son pro­fil d'études par­mi plus de 300 UV pro­po­sées par l'UTC. Quatre semestres sont consa­crés aux ensei­gne­ments avec une spé­cia­li­sa­tion pro­gres­sive, et 2 semestres à une expé­rience en entre­prise par le biais de stages et projets. 
  • Un label trans­ver­sal est pro­po­sé dans tous les dépar­te­ments : Modé­li­sa­tion mathé­ma­tique "Mod Math". Ce label est un par­cours com­plé­men­taire à la filière (sur le même prin­cipe qu'un mineur) choi­sie par les étu­diants et ouvert à toutes les branches de l'UTC et à toutes les filières. Cette for­ma­tion est pro­po­sée par les ensei­gnants-cher­cheurs du LMAC, spé­cia­listes recon­nus dans un large spectre des mathé­ma­tiques appli­quées, qui pour­ront en outre faire pro­fi­ter les can­di­dats de leurs nom­breux contacts ins­ti­tu­tion­nels et industriels. 

Recherche

L’excellence de la recherche est recon­nue grâce à l'équipe AVENUES (7284) qui est une uni­té de recherche inter­dis­ci­pli­naire ayant comme objet de recherche la ville : une approche basée sur les dyna­miques urbaines et une méthode qui repose sur l'interdisciplinarité vue comme une inté­gra­tion sys­té­mique des approches dis­ci­pli­naires se co-trans­for­mant par leur mutuelle confron­ta­tion à l'objet.

À tra­vers cette démarche AVENUES oriente ses tra­vaux sur les arti­cu­la­tions et les inter­ac­tions entre plu­sieurs sous-sys­tèmes urbains, tout en pre­nant en compte l’impact socié­tal, pour abor­der la ville. En asso­ciant les pré­oc­cu­pa­tions numé­riques, éner­gé­tiques, socié­tales, les impacts envi­ron­ne­men­taux, ain­si que les inter­ac­tions entre l'homme et son envi­ron­ne­ment, l’objectif est d'appréhender les dyna­miques urbaines dans un contexte mul­ti-sca­laire bâti­ment-quar­tier-ville-ter­ri­toire jux­ta­po­sé aux ten­sions contem­po­raines telles que les tran­si­tions éner­gé­tique, envi­ron­ne­men­tale, numé­rique, et urbaine. Les thé­ma­tiques sui­vantes sont au centre des tra­vaux de recherche déve­lop­pés actuel­le­ment : ges­tion d'énergie et micro-réseaux urbains, trans­port et mobi­li­tés, modé­li­sa­tion de l'aléa inon­da­tion, recons­truc­tion géo­mé­trique pour bâti­ments, et modèles urbains, amé­na­ge­ment et métropolisation. 

Les rela­tions éta­blies avec d’autres cher­cheurs per­mettent la réa­li­sa­tion de pro­grammes et contrats de recherche avec des par­te­naires ins­ti­tu­tion­nels (IEA, ANR, ADEME, CEA), des col­lec­ti­vi­tés locales (agglo­mé­ra­tion de la région de Com­piègne etc.) ou des acteurs éco­no­miques (Sys­tra, Ene­dis, Tec­sol etc.).

Exemple de pro­jet étu­diant : la numé­ri­sa­tion des bâti­ments de l'UTC

Partenariats et valorisation

La for­ma­tion en génie urbain pro­pose un for­mat péda­go­gique inno­vant basé sur l’apprentissage par le pro­jet. Chaque semestre, des ate­liers pro­jets, sur com­mande réelle, posi­tionnent nos élèves-ingé­nieurs en tant que bureau d’études, enca­drés à hau­teur d’une jour­née par semaine, par plu­sieurs enseignants-chercheurs. 

L’objectif est de simu­ler le fonc­tion­ne­ment d’un bureau d’études clas­sique, de répondre à un com­man­di­taire, de se confron­ter à des pro­blèmes dans le champ du génie urbain, d’en ima­gi­ner les solu­tions tech­niques, spa­tiales et socié­tales, de four­nir les livrables deman­dés, dans le res­pect des échéances, tout en favo­ri­sant la prise d’autonomie, d’initiative et l’auto-gestion.

Exemples :

  • Assis­tance à maî­trise d’ouvrage pour la réha­bi­li­ta­tion de la salle des fêtes de Inchy en artois (socié­té EuroWatt) ;
  • Pro­jet de réamé­na­ge­ment du sec­teur la gare de Com­piègne, pour la concep­tion d’un éco-quar­tier entre inno­va­tion et concer­ta­tion (com­mu­nau­té d’agglomération de l’Agglomération de la région de Compiègne) ;
  • Faire de Lon­gueil-Sainte-Marie une com­mune à éner­gie posi­tive (com­mune de Longueil-Sainte-Marie) ;
  • Accep­ta­bi­li­té socié­tale des dis­po­si­tifs asso­ciés à l’électro-mobilité (ADEME).

Stages et relations industrielles

Les élèves-ingé­nieurs en GU réa­lisent, pen­dant les trois ans de for­ma­tion, deux stages en entre­prise de 24 semaines cha­cun, soit 2 x 6 mois, répar­tis sur toute l’année, avec des départs en stage alter­nés à l’automne et au prin­temps. Ces stages, véri­tables expé­riences pro­fes­sion­nelles, par­ti­cipent à l’intégration des futurs diplô­més dans le monde du tra­vail. Les élèves-ingé­nieurs béné­fi­cient du réseau de par­te­naires pro­fes­sion­nels et ins­ti­tu­tion­nels diver­si­fiés en France et dans le monde : grands groupes de la construc­tion des équi­pe­ments et des ser­vices tech­niques (Vin­ci, Eif­fage, Suez), bureau d’études en assis­tance à maî­trise d’ouvrage et en maî­trise d’œuvre en amé­na­ge­ment urbain, trans­port, ther­mique, rele­vant de grands groupes et de PME (Egis, Arté­lia, Ingé­rop, Alte­rea, Franck Bout­té, Atti­tudes urbaines, Arval urba­nisme, etc.), agences d’urbanisme, col­lec­ti­vi­tés ter­ri­to­riales, labo­ra­toires de recherche.

Partir à l'étranger

Le dépar­te­ment GU est impli­qué dans cinq doubles diplômes avec l'école de tech­no­lo­gie supé­rieure de Mont­réal, Poly­tech­nique Mont­réal, l'université du Qué­bec à Chi­cou­ti­mi, l'université Laval au Cana­da et l'Escuela Colom­bia­na de Inge­nie­ria en Colom­bie. D’autres doubles diplômes sont en cours d’étude. Les élèves-ingé­nieurs sont encou­ra­gés à par­tir en échange hors les murs pour un semestre d'études dans une uni­ver­si­té en Europe (Alle­magne, Bel­gique, Ita­lie, Espagne, Por­tu­gal, Lit­tua­nie, Pologne, Suède etc.), en Amé­rique (Bré­sil, Mexique, Chi­li, Cana­da, États unis, état de Rhode Island etc.) ou en Asie (Sin­ga­pour, Chine, Tai­wan, Corée du Sud etc.). Ils ont éga­le­ment la pos­si­bi­li­té d’effectuer un de leurs stages à l’étranger.

Débouchés

Les ingé­nieurs en GU béné­fi­cient d’une excel­lente répu­ta­tion dans le monde pro­fes­sion­nel et d’une capa­ci­té d’adaptation leur per­met­tant de pos­tu­ler à une palette d’emplois très diver­si­fiée en tant que ingé­nieurs d’études, ingé­nieurs de pro­jet dans les sec­teurs du BTP, de l’énergie, du trans­port, de l’aménagement urbain. 

Près de la moi­tié des élèves-ingé­nieurs est embau­chée à l’issue de leur stage de fin d’études et 90% trouvent un emploi en moins d’un mois.

Formations complémentaires

Les jeunes ingé­nieurs en GU qui le sou­haitent com­plètent leur for­ma­tion via des Mas­ters spé­cia­li­sés en Mana­ge­ment urbain et immo­bi­lier (ESSEC), Tran­si­tion éner­gé­tique et ter­ri­toires (École des Ponts), Trans­ports urbains et régio­naux de per­sonnes (ENTPE), Trans­port, mobi­li­té, réseaux (École d’urbanisme de Scien­ces­Po Paris), Ingé­nieur-Archi­tecte (Uni­ver­si­té libre de Bruxelles) etc.

Munis de leur diplôme de l’UTC, les jeunes ingé­nieurs GU peuvent pour­suivre des études de 3ème cycle en pré­pa­rant, au sein de l’équipe AVENUES, une thèse de doc­to­rat en génie urbain.

Par ailleurs, les per­sonnes ayant exer­cé des acti­vi­tés pro­fes­sion­nelles pen­dant un cer­tain nombre d’années peuvent pos­tu­ler au diplôme d’ingénieur GU dans le cadre d’une pro­cé­dure de vali­da­tion des acquis d’expériences (VAE) et/ou de la for­ma­tion conti­nue (FC).

Contact et documentation

Direc­teur du département
Fabrice Loc­ment
 +33 (0)3 44 23 49 22
Direc­trice de la recherche – labo­ra­toire Avenues
Manue­la Sechilariu
 +33 (0)3 44 23 50 27
Res­pon­sable de la pédagogie
Eduard Anta­lu­ca
 +33 (0)3 44 23 49 09
Res­pon­sable des stages
Natha­lie Molines
 +33 (0)3 44 23 44 60
Coor­di­na­teur rela­tions internationales
Berk Celik
 +33 (0)3 44 23 44 06
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