Une dimension internationale
L’école doctorale est partenaire de réseaux européens et internationaux, et appuie toute demande de stage à l'étranger dans le cadre de la thèse.
Partenariats
Coopération franco-libanaise
L'objectif du programme UL/UT-INSA est de former par la recherche des doctorants libanais dans les laboratoires des établissements des réseaux UT et INSA. Les priorités thématiques sont définies par les partenaires. L'université libanaise se charge de faire la promotion des sujets proposés auprès de ses étudiants. Le programme porte sur la mise en place de cotutelles de thèse.
Les travaux de recherche sont réalisés dans les laboratoires de l'Université Libanaise et l'établissement du réseau UT-INSA selon un principe d'alternance qui est défini dans la convention de cotutelle de thèse signée entre les établissements qui accueillent le doctorant. Les thèses sont financées sur les 3 années par l'Université libanaise pendant le séjour au Liban et par l'établissement français pendant le séjour en France.
Coopération franco-chinoise
Le programme CSC-UT-INSA regroupe les universités de technologie de Belfort, Compiègne et Troyes, les écoles INSA, et le China Scholarship Council (Chine). L'objectif de ce programme est de former par la recherche des doctorants chinois issus des meilleures universités chinoises dans les laboratoires des établissements des réseaux UT et INSA. Ce programme est financé par le China Scholarship Council et porte sur 32 thèses en cours à l'UTC.
Doctorat européen
Initiative du Comité de liaison des conférences de recteurs et de présidents des universités des pays membres de la Communauté européenne, il s'agit d'un "label" décerné en sus du doctorat délivré dans chaque établissement.
- Le doctorat devra avoir été préparé, en partie, lors d'un séjour d'au moins un trimestre dans un autre pays de la communauté européenne.
- L'autorisation de soutenance est accordée au vu de rapports rédigés par au moins deux professeurs appartenant à deux établissements d'enseignement supérieur de deux États européens. Les rapporteurs ne peuvent appartenir à l'établissement où le doctorat est soutenu.
- Un membre au moins du jury doit appartenir à un établissement d'enseignement supérieur d'un État Européen autre que celui dans lequel le doctorat est soutenu.
- Une partie de la soutenance doit être effectuée dans une langue nationale européenne autre que la (ou les) langue(s) nationale(s) du pays où est soutenu le doctorat.
Thèse en cotutelle
Dans le cadre des études doctorales, une procédure de cotutelle de thèse a été créée entre les universités et établissements d'enseignement supérieur français, d'une part, et leurs homologues d'un pays étranger d'autre part. Cette procédure de cotutelle de thèse vise à instaurer et développer une coopération scientifique entre des équipes de recherche françaises et étrangères en favorisant la mobilité des doctorants.
- La durée de préparation de la thèse se répartit entre les 2 établissements par périodes alternatives dans chacun des deux pays.
- Une convention entre les 2 universités doit être faite pour chaque étudiant et doit préciser les modalités d'inscription (droits d'inscription, couverture sociale, hébergement, durée des travaux de recherche dans la limite des trois années prévues par l'arrêté du 30 mars 1992 relatif aux études de 3e cycle) et les modalités pédagogiques (identification des deux directeurs de thèse, modalité de désignation du jury, pays et langue dans lesquels la thèse est soutenue, délivrance des deux diplômes).
- Rédigée dans l'une des langues nationales, la thèse est complétée par un résumé oral dans l'autre langue.
- La thèse n'est soutenue qu'une seule fois devant un jury mixte. La soutenance donne lieu à délivrance du grade de docteur pour l'université française et du diplôme équivalent pour l'établissement étranger.
Avant de lancer la procédure de convention de cotutelle, il est demandé de veiller à ce que le diplôme du candidat soit reconnu pour l'admission en doctorat. En particulier, pour les diplômes étrangers, il faut absolument déposer une demande de dérogation auprès du conseil scientifique (décision du conseil de l’école doctorale du 3 octobre 1996).
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