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  • Cursus Humanités et technologie (Hutech)

    Alter­na­tive au tronc com­mun his­to­rique de l'UTC, le par­cours Hutech enseigne com­ment orien­ter le déve­lop­pe­ment tech­no­lo­gique au ser­vice de hautes valeurs humaines et socié­tales. Pour ce faire, son prin­cipe fon­da­men­tal est de recom­po­ser l’équilibre entre sciences et sciences humaines dans un pre­mier cycle de 3 ans, autour d’enseignements très spé­ci­fiques. Ce par­cours s'adresse à tous types de bache­liers géné­raux :  ancien­ne­ment ouvert à la fois aux bacs S, ES et L, toutes les spé­cia­li­tés et options que vous aurez choi­sies dans le cadre du nou­veau bac nous intéressent !

    Descriptif de la formation

    Ce cur­sus répond à une néces­si­té crois­sante : notre monde a besoin d'ingénieurs capables de por­ter en amont des pro­jets les enjeux humains ou sociaux des déve­lop­pe­ments technologiques.

    Ces tech­no­logues « parlent » la tech­nique ; ils la com­prennent tout autant du point de vue du fonc­tion­ne­ment (ce qui néces­site sou­vent de recou­rir à des sciences for­melles) que de ses enjeux et impacts (ce qui néces­site de s'intéresser à l'humain).

    Qui s'intéresse à la tech­no­lo­gie s'intéresse en effet à l'humain. La tech­nique accom­pagne l'humanité depuis sa nais­sance. Elle est inti­me­ment liée à son déve­lop­pe­ment, elle en est la réa­li­té la plus visible, la plus tan­gible : ce qui dis­tingue une époque d'une autre, cela semble être bien davan­tage l'équipement tech­nique et l'organisation sociale qui en découle qu'un chan­ge­ment du côté des corps, qui semblent iden­tiques depuis des cen­taines de mil­liers d'années. Alors qu'en cinq, dix, vingt ans, du côté de la tech­nique, les condi­tions de vie, les modes d'habiter, de vivre ensemble, de tra­vailler ou de pen­ser changent très vite et très fortement. 

    La fina­li­té de cette for­ma­tion est d'apprendre à enca­drer et à accom­pa­gner le déve­lop­pe­ment tech­no­lo­gique, en étant inven­tif, créa­tif, en tirant pro­fit des mille pos­si­bi­li­tés ouvertes, tout en met­tant constam­ment ces idées en pers­pec­tive avec un pro­jet pour l'humain et pour la socié­té. Ces der­niers élé­ments ne sont pas à pen­ser comme seule­ment des garde-fous qu'on applique après coup, après l'invention : ils pré­sident à l'invention technologique. 

    Un étu­diant Hutech aura donc déve­lop­pé sa capa­ci­té à conju­guer dif­fé­rentes logiques : exi­gences indus­trielles et entre­pre­neu­riales (per­for­mances fonc­tion­nelle, tech­nique et éco­no­mique du pro­duit) et valeurs pour la socié­té et pour l'humain. À l'articulation entre pro­jet indus­triel et pro­jet ou vision pour l'humanité, il y a… vous, acteur de la concep­tion, ani­mé par vos valeurs, et doté d'une res­pon­sa­bi­li­té et d'un libre arbitre. 

    Dès la créa­tion d'Hutech, nous avons vou­lons nous ins­crire en faux par rap­port au cli­vage dis­ci­pli­naire qui sévis­sait (et sévit encore) dès le lycée. Nous avions donc déci­dé d'ouvrir le recru­te­ment aus­si bien aux bache­liers ES (éco­no­mique et social), L (lit­té­raire) et S (scien­ti­fique). L'esprit du nou­veau bac, moins cli­vant sur le papier, nous convient donc fort bien, même si pour le moment les lycéens ne semblent pas en mesure de tirer plei­ne­ment pro­fit de cette ouverture.

    Concer­nant les spé­cia­li­tés en classes de 1ère et Terminale :

    • Toutes les com­bi­nai­sons de spé­cia­li­tés nous intéressent ;
    • Nous conseillons de gar­der les mathé­ma­tiques jusqu'en ter­mi­nale (c'est plus com­mode pour s'engager dans des études d'ingénieur), mais nous savons accueillir des lycéens qui ont eu un autre parcours.

    Concer­nant les étu­diants déjà dans le supérieur : 

    Il est pos­sible de can­di­da­ter au maxi­mum deux ans après l'obtention du bac, celui-ci devant res­ter votre meilleur diplôme (sinon, il faut can­di­da­ter direc­te­ment en branche d'ingénierie).

    Plus d'infos dans la FAQ

    Organisation des études

    Le pro­gramme péda­go­gique asso­cie les sciences de l'ingénieur et les sciences humaines et sociales, pour un pro­fil équilibré : 

    1- Un par­cours com­mun « tronc com­mun Hutech »

    Tous les étu­diants Hutech suivent ce par­cours au même rythme (pro­gramme impo­sé). Il s'agit d'enseignements spé­ci­fiques en termes de mathé­ma­tiques, logique, phi­lo­so­phie, his­toire des sciences et des tech­niques et en métho­do­lo­gie de conception. 

    Ces ensei­gne­ments ont un double objec­tif pédagogique :

    • For­mer l'esprit à abs­traire, concep­tua­li­ser, problématiser ;
    • Four­nir des savoirs et savoir-faire pour pen­ser spé­ci­fi­que­ment les inter­re­la­tions homme-technique-société.

    Ce tronc com­mun Hutech com­porte aus­si un choix d'enseignements dis­po­nibles dans d'autres par­cours de l'UTC, tels que des sciences et tech­niques et des langues. 

    2- Des par­cours spé­ci­fiques vers une spé­cia­li­té d'ingénierie

    Ces par­cours scien­ti­fiques et tech­niques sont orien­tés vers une spé­cia­li­té d'ingénieur, choi­sie selon qu'on se des­tine pro­gres­si­ve­ment au génie bio­lo­gique, génie infor­ma­tique, génie urbain, génie des pro­cé­dés ou ingé­nie­rie méca­nique (ou à un mas­ter).

    3- Un stage final d'Hutech

    Ce stage sert de tran­si­tion avec la suite : à la fois appli­ca­tion des savoirs acquis et décou­verte du domaine pro­fes­sion­nel auquel on se des­tine. Les étu­diants effec­tuent ce stage après 5 semestres d'études au cours des­quels leur for­ma­tion éclec­tique leur a per­mis de s'orienter pro­gres­si­ve­ment vers la branche qui leur cor­res­pond le mieux.

    Deux types de poursuite d'étude

    La voie la plus évi­dente, étant don­né l'identité his­to­rique de l'UTC (école d'ingénieurs), est de pour­suivre dans l'une des cinq spé­cia­li­tés d'ingénieur de l'UTC aux­quelles le par­cours donne accès.

    • Génie bio­lo­gique
      • L'ingénieur en génie bio­lo­gique a su faire recon­naître son exper­tise, au niveau natio­nal et inter­na­tio­nal, dans les domaines de la bio­mé­ca­nique, du génie bio­mé­di­cal et des bio­tech­no­lo­gies. Pour mener à bien sa mis­sion, l'ingénieur aura besoin non seule­ment de connais­sances en bio­lo­gie mais aus­si en infor­ma­tique, phy­sique, méca­nique, chimie…
    • Génie infor­ma­tique
      • L'ingénieur en infor­ma­tique doit être un acteur de la muta­tion tech­no­lo­gique de tous les sec­teurs de l'économie vers le numé­rique. La for­ma­tion pro­po­sée garan­tit un niveau homo­gène sur les fon­da­men­taux de la pro­fes­sion tout en pré­ser­vant les qua­li­tés d'innovation, de capa­ci­té d'adaptation et d'intégration.
    • Ingé­nie­rie mécanique
      • L'ingénieur en méca­nique répond aux besoins des entre­prises indus­trielles du sec­teur, de la concep­tion à la fabri­ca­tion de pro­duits manu­fac­tu­rés. Il maî­trise l'usage des tech­no­lo­gies inno­vantes et les outils de concep­tion des sys­tèmes com­plexes notam­ment dans les domaines des maté­riaux, de l'acoustique et des vibra­tions, du desi­gn indus­triel, de l'assurance qua­li­té et de la sûre­té, de la méca­tro­nique, de la robo­ti­sa­tion et de la ges­tion de projets.
    • Génie des procédés
      • L'ingénieur en génie des pro­cé­dés ras­semble des connais­sances et des savoir-faire qui per­mettent la trans­for­ma­tion indus­trielle des matières pre­mières natu­relles ou syn­thé­tiques en des pro­duits éla­bo­rés par une suc­ces­sion d'opérations. La for­ma­tion repose sur des connais­sances fon­da­men­tales en ther­mo­dy­na­mique, méca­nique des fluides, phé­no­mènes de trans­fert, cal­cul de réac­teurs et sur une bonne maî­trise des méthodes de cal­cul et de l'informatique.
    • Génie urbain
      • L'ingénieur en génie urbain inter­vient à dif­fé­rentes échelles, du ter­ri­toire au bâti­ment, il est capable de mobi­li­ser les méthodes et les tech­niques des sciences de l'ingénieur afin de répondre aux pro­blèmes com­plexes induits par la ges­tion et le déve­lop­pe­ment des bâti­ments et des villes et par leur inser­tion dans le territoire.

    Une seconde pos­si­bi­li­té est de pour­suivre en mas­ter, le for­mat d'Hutech en 3 ans faci­li­tant cette option pour les étu­diants se décou­vrant un autre attrait que l'ingénierie.

    Débouchés

    Débouchés professionnels

    Les débou­chés pro­fes­sion­nels sont ceux atteints via les pour­suites d'études, à savoir des acti­vi­tés d'ingénieur, de concep­teur, d'aménageur. Toute acti­vi­té où il faut à la fois com­prendre la tech­nique et prendre en compte l'humain sau­ra tirer par­ti des com­pé­tences inter­dis­ci­pli­naires de nos étu­diants, depuis la maî­trise d'ouvrage (aider un com­man­di­taire à défi­nir puis pilo­ter son pro­jet) jusqu'à la réa­li­sa­tion (conce­voir et amé­lio­rer des dis­po­si­tifs socio-techniques). 

    Les étu­diants pas­sés par le cur­sus Hutech peuvent ain­si tout autant occu­per des postes « clas­siques » en y appor­tant leurs valeurs et leurs com­pé­tences que des postes plus stra­té­giques et pros­pec­tifs. Outre les com­pé­tences directes atten­dues après ce cur­sus par les employeurs (être tech­no­logue et savoir prendre en compte l'humain), des qua­li­tés géné­riques sont d'ores et déjà recon­nues : esprit de syn­thèse, capa­ci­té d'argumenter, de navi­guer par­mi une quan­ti­té impor­tante de don­nées, esprit critique. 

    Débouchés en recherche

    L'UTC n'est pas qu'une école d'ingénieurs, c'est aus­si un lieu de recherche, notam­ment par­te­na­riale (avec des indus­triels), qui dis­pose d'une école doc­to­rale impor­tante. Le posi­tion­ne­ment intel­lec­tuel d'Hutech (accent sur l'analyse, la pro­blé­ma­ti­sa­tion, la concep­tua­li­sa­tion) pré­dis­pose les étu­diants à une atti­tude de cher­cheur qui pour­ra faci­le­ment, pour celles et ceux qui le sou­hai­te­raient, se trans­for­mer en acti­vi­té de cher­cheur, à com­men­cer par s'inscrire en thèse après l'obtention de leur diplôme d'ingénieur ou de master. 

    Par­mi les nom­breux labo­ra­toires de recherche, un par­te­naire natu­rel d'Hutech est celui qui regroupe les cher­cheurs en tech­no­lo­gie et sciences humaines : Cos­tech

    Témoignages

    Elsa, spécialités HGGSP et HLP (+ maths en première) + option maths complémentaires, en route vers le GU

    « J'ai choi­si Hutech parce que c'est une pour­suite d'études cohé­rente après un bac L option math. J'ai été atti­rée par la plu­ra­li­té des ensei­gne­ments et l'approche dif­fé­rente du métier d'ingénieur et de la tech­nique qui per­met de conser­ver une dimen­sion lit­té­raire et de ne pas avoir l'impression de devoir "deve­nir une pure scien­ti­fique". Le choix de branche, GU, s'est fait assez natu­rel­le­ment : j'étais déjà inté­res­sée par l'urbanisme en arri­vant à l'UTC, et les pre­miers ensei­gne­ments urbains que je suis ce semestre ne font que confir­mer ce choix. Mon pro­jet, encore nais­sant, est d'articuler les dimen­sions tech­nique et humaine de la ville, qui sont com­plé­men­taires : pen­ser la ville pour l'homme, inno­ver à par­tir du poten­tiel tech­nique, éco­no­mique et social. »

    Camille, spécialités SES et Maths (+ HGGSP en première) + option math expertes, en route vers le GB 

    « La spé­cia­li­té SES, au lycée, c'est l'ouverture au monde. On manie les mots aus­si bien que les chiffres. Cet éclec­tisme, si rare dans le supé­rieur, on le retrouve en Hutech. Dans ce cur­sus, à grand ren­fort de rai­son­ne­ment ana­ly­tique et d'abstraction, l'esprit s'exerce à pen­ser. Hutech, pour moi, c'est la pos­si­bi­li­té d'entrer dans le monde scien­ti­fique sans m'y enfer­mer. C'est l'opportunité de m'orienter vers le génie bio­lo­gique sans pour autant renon­cer aux sciences humaines. »

    Baptiste, spécialité NSI et Maths (+ HLP en première) + option maths expertes, vise le GI 

    « Je savais a prio­ri que je vou­lais faire de l'informatique. Mais il man­quait encore à ce pro­jet une dimen­sion plus "humaine et sociale" per­met­tant de com­prendre les enjeux d'une infor­ma­tique tou­jours plus pré­sente dans notre quo­ti­dien. Hutech m'a inté­res­sé pour ça : acqué­rir éga­le­ment les outils pour com­prendre cette socié­té dans son rap­port avec la tech­nique, notam­ment l'informatique. »

    Alice, bac S (ancien bac scientifique), s'est construit un parcours hybridant GU et GI 

    « Dès le lycée, je déplo­rais le fait qu'il faille faire un choix entre une car­rière pure­ment scien­ti­fique ou littéraire/sciences humaines. Venue d'un bac scien­ti­fique avec options artis­tiques et très inves­tie en his­toire et en phi­lo, j'ai trou­vé dans le pro­jet Hutech un moyen de conti­nuer dans les sciences sans me frus­trer du point de vue de la réflexion sur notre monde et sur notre espèce. La for­ma­tion étant nou­velle, c'est aus­si une chance car elle s'invente avec nous et s'adapte donc aus­si à nos choix qui peuvent être par­ti­cu­liers. La preuve, en arri­vant à l'UTC, j'étais par­tie pour du GU, plu­tôt sur la thé­ma­tique des villes dans les pays en déve­lop­pe­ment, mais je n'étais pas non plus très fixée. Au cours des pre­miers semestres j'ai décou­vert les sciences cog­ni­tives, l'histoire des tech­niques, le monde de la construc­tion et de l'architecture, mais aus­si les sciences infor­ma­tiques… (car le début de la for­ma­tion, bien qu'orienté, per­met tout de même de tou­cher un peu à tout). Et j'ai réa­li­sé que le numé­rique, les nou­veaux médias d'information et sup­ports mul­ti­mé­dias m'intéressaient éga­le­ment, qu'il y avait des choses qui se jouaient là, aux­quelles je vou­lais par­ti­ci­per. Alors aujourd'hui je construis mon par­cours un peu par­ti­cu­lier entre GSU et GI afin de mêler espace et numé­rique, dans le but de tra­vailler dans la muséo­gra­phie, le mon­tage d'expositions. Je n'arrivais pas tel­le­ment à m'imaginer ingé­nieur en infor­ma­tique ni tra­vaillant pure­ment dans l'urbanisme ou le bâti­ment. J'ai aus­si besoin d'un peu de fan­tai­sie, et la muséo­gra­phie devrait me per­mettre d'intégrer mes aspi­ra­tions artis­tiques à l'application de mon métier d'ingénieur. Je réa­lise actuel­le­ment mon stage final d'Hutech au dépar­te­ment muséo­gra­phie de la Cité des sciences et de l'industrie. »

    Contact et documentation

    Res­pon­sable du cur­sus
    Nico­las Salz­mann
     +33 (0)3 44 23 52 09
    Ser­vice des admis­sions
    Valé­rie Kopins­ki
     +33 (0)3 44 23 43 15
    À lire dans Interactions

    Au ser­vice du bal­lon ovale

    « Les petits ruis­seaux font les grandes rivières »

    L’UTC se MET à l’art

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